A la question "En pensant à l'avenir, pour vous et vos enfants, diriez-vous que vous êtes très optimiste, plutôt optimiste, plutôt pessimiste ou très pessimiste ?", 26% se disent "plutôt optimistes", 3% "très optimistes", tandis que 71% se déclarent pessimistes (45% "plutôt pessimistes" et 26% "très pessimistes").
Le pessimisme l'emporte dans toutes les générations. Les 18-24 ans se montrent néanmoins un peu plus confiants en l'avenir (41%) tout comme les cadres supérieurs (43%). Les ouvriers sont à l'autre bout de l'échelle (28%) tout comme les 65 ans et plus (24%) et les professions intermédiaires (27%).
Une défiance envers le gouvernement à son paroxysme
Sur le sondage réalisé en décembre 2014, le taux d'optimistes enregistre ainsi une chute de 14 points par rapport à août dernier (43%), même si les enquêtes de l'Ifop réalisées deux fois par an sur cette question ont mis en évidence "un effet de saisonnalité", le moral hivernal étant très souvent en retrait par rapport au moral estival. A 29%, c'est néanmoins le niveau "le plus bas depuis le lancement" de ce baromètre lancé en février 1995. Il faut remonter à août 2005 pour approcher ce résultat (30% d'optimistes).
L'Ifop relève par ailleurs que "la défiance à l'égard du gouvernement dans de nombreux domaines est à son paroxysme". 22% seulement des personnes interrogées lui font confiance pour la lutte contre la pauvreté, 16% pour la lutte contre le chômage, 14% pour l'augmentation du pouvoir d'achat, 13% pour la baisse des impôts. Les résultats sont moins médiocres pour la lutte contre l'insécurité (41% de confiance), la protection de l'environnement (39%) et l'intégration des personnes issues de l'immigration (36%).
Les sympathisants du Parti socialiste restent les plus optimistes (49%), très loin devant ceux du Front National (10%).
Sondage réalisé par téléphone du 19 au 20 décembre 2014 auprès d'un échantillon de 978 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.