Professeur suspendu.
- Par Thierry LEDRU
- Le 15/12/2012
- 0 commentaire
UN SEUL ??? Franchement, faudrait enquêter un peu plus profondément dans le milieu.
Orléans : un prof « méprisant » suspendu
RENAUD DOMENICI à ORLÉANS (LOIRET) | Publié le 15.12.2012, 14h11
Le lycée technologique Pothier d’Orléans est toujours en émoi. Depuis jeudi, une professeur de français a été suspendue par le rectorat. On lui reproche des mots déplacés perçus comme discriminatoires.
Depuis la rentrée, les 26 élèves d’une classe de 1re STMG (sciences et technologies du management et de la gestion), à majorité d’origine étrangère, se disent victimes de propos insultants de sa part.
Cette enseignante de 60 ans, normalienne et agrégée, n’avait jusqu’à septembre jamais enseigné à des filières technologiques. A la rentrée, le ton est donné quand, pendant une quinzaine de jours, elle refuse d’enseigner à cette classe.
« Nous lui avons demandé pourquoi mais elle n’a pas souhaité répondre », témoignent des parents. Début octobre, elle accepte ce poste. « Lorsqu’elle a vu les noms qui figuraient sur la liste d’appel, elle nous a dit qu’elle avait le vertige », raconte Samir, un élève. « Elle disait qu’elle était trop diplômée pour nous », ajoute Nacira. Le 25 octobre, jour de l’Aïd, alors qu’elle constate l’absence de certains jeunes, elle aurait lancé aux autres : « Vive les fêtes religieuses, on est enfin tranquilles ! »
« Elle disait que le français était une langue étrangère pour nous et elle menaçait de ne pas nous faire passer le bac blanc », assurent également des élèves. Les lycéens en ont parlé à leurs parents qui ont écrit au ministre de l’Education nationale. Hier, les délégués ont été convoqués par le chef d’établissement pour établir un rapport détaillé des propos. « C’est une affaire bien triste et nous devons faire la lumière. Une enquête est en cours. Cette professeur est actuellement interdite d’accès en cours. Elle est convoquée jeudi et nous verrons quelle suite nous donnerons. Ce sont des accusations graves et si les faits sont avérés, il peut être envisagé un conseil de discipline », indique, embarrassé, Denis Toupry, inspecteur d’académie du Loiret.
Ajouter un commentaire