Public/Privé
- Par Thierry LEDRU
- Le 25/09/2014
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J'ai mis en place une "ALERTE" sur google pour recevoir les articles sur la Réforme. Entre cinq et dix articles par jour...Après quatre semaines de classe...
Des enfants épuisés.
Des enseignants au bord de la crise de nerfs. Burn out en formation serrée.
Des communes étranglées financièrement.
Un recrutement d'animateurs totalement chaotique.
Des départs dans le Privé. C'était inévitable et ça fait partie du projet. (chut, "devoir de réserve qu'elle a dit la Dame)
Je n'en tire aucune satisfaction mais tout ce que j'écris ici depuis un an se confirme.
Il ne reste plus qu'un pédophile entre dans les classes sous couvert "d'animations" ou qu'un enfant échappe à la surveillance des animateurs et se fasse tuer sur la route...
Merris : des parents d’élèves opposés à la réforme scolaire, craignent une fuite dans le privé, l’inspectrice tente de rassurer
Trois enfants de Merris ont quitté l’école du village pour un établissement privé. Des parents, opposés à cette réforme, sont en colère. Hier soir (mardi), une réunion en présence de l’inspectrice de la circonscription, était organisée afin de tenter d’apaiser la situation.
À Merris, la réforme des rythmes scolaires bouleverse le train-train quotidien du village de 1 000habitants. Depuis la rentrée, l’absentéisme dépasse les 50 % le mercredi matin. Un mouvement lancé par des parents d’élèves particulièrement remontés.
Pour tenter d’apaiser la situation, Mireille Derville, inspectrice de la circonscription de Bailleul, a organisé une rencontre en présence d’élus et des enseignants, hier. Elle va débattre avec les parents des communes « où il faut retrouver une sérénité de travail », explique-t-elle.
Dans la salle des fêtes du village, des parents abordent très vite le sujet qui les inquiète : la fuite dans le privé. « Une famille a retiré ses trois enfants pour aller dans le privé », lance une maman. Un départ qui pourrait faire boule de neige ? Un papa imagine ce scénario catastrophe mais « espère se tromper ».
Mireille Derville est plus optimiste. « Je n’ai aucun basculement d’effectif sur les communes où il pourrait y avoir une concurrence public/privé, annonce-t-elle. J’espère bien qu’avec la qualité de l’enseignement, ce ne sera qu’une seule famille. » Face aux parents opposés à la réforme, l’inspectrice tente de mettre en avant ses avantages. « Les TAP sont une autre façon de voir les enfants », appuie une enseignante.
Les parents mécontents mettent un point d’honneur à préciser qu’ils ne sont pas « contre l’application de la réforme à Merris » mais « contre la réforme ». Le débat devient vite impossible. La raison ? Il dépasse le cadre du village. Quand une maman demande à Mireille Derville si elle trouve normal que le privé n’est pas obligé d’appliquer la réforme, l’inspectrice explique « qu’elle a un devoir de réserve ».
L’ancienne enseignante explique qu’elle jouera le rôle de « messagère » mais qu’elle ne peut évidemment pas empêcher la mise en place de la réforme dans le village rebelle : « La casquette qui est la mienne ne me donne pas la possibilité de dire À Merris, on ne la mettra pas en œuvre », précise-t-elle.
Les parents en ont conscience. Mais veulent surtout se faire entendre. « On espère qu’une goutte d’eau plus une goutte d’eau plus une goutte d’eau pourront faire bouger les choses », confie un membre du collectif, qui regroupe une vingtaine de parents.
Yves Delfolie n’exclut pas de nouveaux changements
Le maire de Merris a glissé lors de la réunion que des changements étaient encore envisageables. Il propose, « en milieu d’année », un nouveau sondage avec cette question : « On travaille le mercredi ou le samedi ? »
Fin du boycott mais pas du mouvement
Depuis la rentrée, à Merris, plus de 50 % des parents boycottaient le mercredi matin. Ce mercredi, les enfants ont repris le chemin de l’école, comme cela avait été prévu. « On avait dit qu’on boycotterait les trois premiers mercredis », explique un membre du collectif. Ce qui ne veut pas dire que la mobilisation est terminée. Une nouvelle action pourrait être mise en place avant les vacances de Noël.
Mardi soir, lors de la réunion, l’inspectrice a insisté pour que le mercredi ne soit plus boycotté. « Je le dis de la façon la plus professionnelle : demain, il est important qu’ils soient à l’école. » Un message qu’a aussi fait passer Yves Delfolie, maire. « Soyez raisonnables, a lancé le maire. Le décret a été voté, il faut l’appliquer. »
Région > Hazebrouck et ses environs > Merris
Mireille Derville, inspectrice, a tenté de rassurer les parents.
Publié le 24/09/2014
SIMON CAENEN
Un commentaire d'une maman : "C'était prévisible. Dans l'école privée à 15 km de chez moi, il y a déjà une liste d'attente longue comme le bras ( 100 demandes pour info )"
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