Dans mon article comment-sortir-du-triangle-dramatique-la-victime/ je disais textuellement, « nous avons appris qu’en étant gentils et en faisant plaisir aux autres, en les servant ou en nous soumettant à leur autorité, nous pouvions attirer leur reconnaissance, des paroles valorisantes, des flatteries, des motivations sincères de la part de nos parents, et ainsi se développa le rôle de Sauveur. Nous avons également oublié les effets secondaires désastreux pour notre personne et les autres. Nous avons mis l’autorité, le respect, notre pouvoir interne à l’extérieur de nous même. Notre valeur dépendant de ce que les autres la percevait ou non»
Ces deux paragraphes résument parfaitement le problème du rôle de SAUVEUR, L’APPROBATION.
CHERCHANT L’APPROBATION
Dans mes thérapies je reçois fréquemment des Sauveurs, et dès qu’ils m’expliquent leur situation je leur demande : tes parents te disaient-ils des petits mots doux, te valorisaient-ils ?, appréciaient-ils tes efforts ? Te félicitaient-ils pour tes réussites ? t’approuvaient-ils ? Ou au contraire ils te critiquaient constamment, se focalisaient sur le négatif de ce que tu faisait et non le positif, ils te maltraitaient ? et la réponse est quasiment systématiquement la même : « ils ne me valorisaient pas ou ils me critiquaient »
C’est un chemin difficile qui s’annonce pour ces enfants car la majorité prendra la décision de chercher à l’extérieur la reconnaissance qui leur a manqué dans leur foyer.
Combien de drames a créé le manque d’approbation, à cause de cela, un enfant peut être sans doute le premier de la classe mais par contre en tant qu’adulte, il vivra très mal la critique. Il peut être narcissique, se lancer dans des affaires à risques afin de montrer sa valeur. Chez les femmes, elles peuvent être séductrices ou au contraire se couper de leur féminité pour lutter sur le terrain des hommes comme l’un des leurs…
Les résultats sont différents selon chaque individu mais ce qui nous intéresse ici, est le rôle du Sauveur, dans le triangle dramatique.
Comme j’ai déjà donné assez de théories dans les articles précédents : le-triangle-dramatique/ comment-sortir-du-triangle-dramatique-la-victime/ En sortant du triangle dramatique, le bourreau, sur le triangle en soi et les différentes figures, je vais aller directement au diagnostic.
ES-TU UN SAUVEUR ?
1. Quand tu étais petit, as-tu manqué d’attention, d’approbation, d’écoute, de paroles valorisantes, de soutien, de considération, de félicitations de la part de tes parents ou des personnes qui avaient un impact dans ton éducation ?
2. Etais-tu constamment critiqué, réprimandé, relégué au second plan, désavoué, comparé, minimisé, maltraité, insulté par tes parents ou par les personnes qui avaient un impact dans ton éducation ?
3. As-tu une tendance à aider les gens, à proposer ton aide même si on ne te la demande pas ?
4. Lorsque tu fais quelque chose de bon, as-tu besoin de le raconter ? et si personne ne le sait, as-tu l’impression que cela n’a pas de sens ?
5. Te sacrifies-tu pour les autres ?
6. Est-ce que cela te dérange lorsque les gens ne suivent pas tes conseils ?
7. Bien que tu veuilles aider les autres, lorsqu’ils vont mieux, te sens-tu un peu inutile ?
8. Vis-tu très mal la critique et le manque de reconnaissance surtout lorsque tu fais bien les choses ?
Les réponses à ce test peuvent déjà te donner une piste, pour savoir si tu souffres ou non du rôle du SAUVEUR.
QUE FAIRE ?
Si tu as des tendances de Sauveur, j’imagine que tu auras constaté que chercher la reconnaissance des autres ne fonctionne pas toujours, et cette voie peut t’apporter beaucoup de déceptions et de frustrations.
Donc, comment chercher l’approbation qui t’a manqué ? Cette reconnaissance, tu peux seulement te la donner toi-même.
Voici un exercice :
Comme il s’agit de l’enfant intérieur qui n’a pas été reconnu, il est préférable de le soigner directement.
Chaque fois que tu fais quelque chose d’important, dis-toi devant un miroir, « je te félicite ! », « tu l’as très bien fait ! », « excellent ! » ou une certaine phrase que tu aimerais que les autres te disent. Il est possible que tu te sentes un peu ridicule au début, mais cet exercice est terriblement réparateur.
En méditation, respires trois fois en sentant en conscience l’air qui entre et sort de tes narines. Ensuite, tu te concentres dans ton cœur et tu visualises un jardin à l’intérieur ; une fois ici, tu appelles ton enfant, tu observes son âge, comment il se sent, et comment est son visage.
Mets toi en face de lui en tant qu’ adulte responsable et conscient, prends le dans tes bras et dis lui toutes les phrases que tu aurais aimé que tes parents, grands parents, maîtres, professeurs, frères etc. te disent.
Reconnais son individualité, ses efforts, ses réussites, son intelligence, sa bonté, sa générosité, son courage sa beauté, son aide, son développement, son travail.
Lorsque l’enfant intérieur sourit et se comporte à nouveau de façon joyeuse, dis lui « je te laisse ici, dans mon cœur, nous sommes unis, tu n’a qu’à m’appeler, ici tu es en sécurité, je t’aime très fort.
Répètes cette méditation minimum 21 jours d’affilée, c’est le temps que prends la formation d’un nouveau chemin neuronal, en plus elle est très courte et dure seulement quelques minutes.
Mes autres articles sur le sujet: Le Triangle Dramatique, Comment sortir du Triangle Dramatique?, La Victime, En Sortant du Triangle Dramatique, Le Bourreau
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Ana Sandrea, thérapeute et coach intuitive.