"L’histoire c’est nous. C’est nous qui écrivons les lettres. C’est nous qui avons tout à gagner, ou tout à perdre."
Hier matin, Mr Mondialisation a fait un relais du projet des Changeurs de monde sur sa page Facebook. 525 personnes "likèrent" et 187 partagèrent. 1400 "likent" sur le site de FémininBio. Incroyable. C’est touchant évidemment. Cela aurait pu brûler mais c’est tiède... commentaires et "like" ne font rien avancer. Ce n’est pas grave mais c’est embêtant parce que je n’ai pas envie d’utiliser les réseaux sociaux à mort, de créer une page de projet, d’essayer d’être partout à la fois, je n’ai aucune envie et aucun besoin d’exister là. Ce dont j’ai envie c’est que ces 3 livres existent par pollinisation spontanée, contamination amicale et solide bouche à oreille. Mais un petit mois pour atteindre l’objectif, c’est court. Alors je ne sais pas. On va voir.
Je n’ai plus trop le temps de douter, il va forcément se passer des choses si ce projet correspond à un vrai besoin des gens. Ce matin, une participante du projet m’a écrit ceci : "Ce livre est ex-acte-ment celui dont je rêvais. Après avoir découvert Normand Baillargeon, Étienne Chouard,... je cherchais une contre-histoire du monde, légère et ludique."
Dites-moi à quoi sert FB si c’est pour rester dedans ? 525 x 5 euros ça aurait pu faire en quelques heures 2625 euros et 1400 x 5 euros 7000 euros apportés à ce projet qui n’a pas de sens autrement, et ainsi le budget était bouclé en deux jours et le travail pouvait commencer. Je me demande comment faire. Ces livres ne doivent pas être un produit culturel de plus mais une claque salutaire. Mmmm, comment faire pour toucher ceux et celles qui "rêvent" de lire ça ?...
"La storia siamo noi" comme dit la chanson de Francesco De Gregori.
Hier soir j’ai regardé le film sur la vie de Steve Jobs avec le même intérêt que celui que j’avais pour les documentaires animaliers de mon enfance : voyons comment vit cette espèce lointaine. Sa croissance, son développement, son milieu, comment il se reproduit et prolifère.
Pour l’espèce en question, c’est pas jojo : trahison des amis, fuite des responsabilités, créativité sous acide, non-respect des rythmes des autres, control freak, détournement de sagesses à des fins de profit, production sans souci des conditions de travail, création de dépendance matérielle, pollutions diverses, le tout porté par un super-égo (ce qui nous fait tout de même un point commun avec l’animal).
Pour moi, Steve Jobs et tous ces mythes à la noix, c’est ça : un tout petit animal qui stocke l’argent, les actions, l’énergie des autres comme un malade et prolifère très vite. Peut-être ça ?
Mais vous avez sûrement d’autres idées...
Comme chez les animaux, on trouve souvent chez les humanoïdes les dominants, les dominés et les autres, et parmi les autres, il y a ceux qui recréent le dominant/dominé, et puis il y a les autres...
Je ne considère pas Steve Jobs comme un changeur de monde, pas plus que Bill Gates ni Mark Zuckerberg. Pourquoi ? Parce qu’ils ont créé ou catalysé des inventions d’outils fabuleux, c’est indiscutable, mais dans une logique parfaitement intégrée à un monde qui a mes yeux n’existera plus dans quelques décennies. Une logique où domine le profit personnel. Et qu’une partie plus ou moins importante de leurs fonds soit placée dans des actions humanitaires ne change rien à l’affaire car les actions humanitaires font aussi partie de cet ancien monde, celui qui ne marche pas pour tout le monde.
Or moi, je voeux vivre dans un monde où "ça" marche pour tous, un monde vraiment connecté, pas pour s’échanger du rien mais pour échanger sur l’essentiel. Et cela n’a rien d’utopique puisque je vais raconter une histoire avec 200 personnages réels qui pensent dans ce sens !
"Il y a une force d’apprentissage dans chaque qualité qui nous rend visite et souvent c’est le mal-être qui va nous mettre en chemin."
Cette citation merveilleuse se trouve dans cette vidéo d’un entretien fabuleux de Christiane Singer sur la transmission. Une amie de coeur et plus que cela même me l’a envoyée en écho à la campagne. Cette amie et Christiane Singer font partie de l’histoire que je voeux raconter.
Il y a deux jours, Féminin Bio a publié deux articles présentant le projet des Changeurs de monde et mon parcours (ici).
D’un coup, plein de gens ont soutenu le projet et m’ont écrit aussi pour me dire combien ils ont été touchés par ce récit... ça m’a fait sourire parce que j’ai pensé : "Attendez les gars, j’en suis qu’à la moitié et j’ai juste rien fait."
Et puis j’ai repensé à une expérience vécue quand je bénévolais dans un atelier d’écriture à Gardanne, avec des gens en phase terminale, à un homme en particulier et au pétillement de ses yeux en écrivant le texte du jour où il racontait son bonheur de jadis : assis dans les Calanques à savourer un verre de blanc face à la mer en réfléchissant à l’infini. Les autres, c’est comme des vagues, et quand le courant accompagne un effort c’est cette jubilation là. Alors merci.
Jusqu’au 31 juillet, je vais tenir ici un journal de campagne et LaSeiche se fait arme massive de lobbying pour que le projet des Changeurs de monde puisse voir le jour avec vous - parce que sans vous ça n’a pas de sens. Imaginez ce projet réalisé par un groupe de savants, plein de notes, tout bien calibré, avec un bon plan de com’... tsss, c’est pas ça les grands chemins !
Le titre fait référence à l’excellent film de J.-P. Jaud, Tous cobayes ? avec le point d’interrogation pour faire joli, je vous en ai déjà parlé (ici), c’est un film réveil-conscience.
Lancée par l’Appel de la Jeunesse, ce site de Générations Cobayes va vous permettre de tout savoir sur la face cachée des cosmétiques et de distinguer enfin les vrais bons produits des autres. Par exemple, sur la cosméto j’ai eu 5/10 seulement au test... j’en ai donc encore pas mal à apprendre !
Et si vous êtes curieux, enthousiastes, vivants, aimants, pleins d’envies et de projets, vous allez aussi en apprendre un max sur les nanos, l’alimentation... Des tas de trucs que LaSeiche vous dit depuis longtemps certes mais des infos complémentaires aussi et une infographie de rêve.
C’est par ici et c’est à faire circuler massivement !
Pour les coquettes (dont je suis), je vous remets ici ce si beau texte de Miss Hepburn...
"Pour des lèvres attirantes, parlez avec gentillesse. Pour de jolis yeux, cherchez à voir ce qu’il y a de bon en chaque personne. Pour garder la ligne, partagez la nourriture avec ceux qui ont faim. Pour une belle chevelure, laissez un enfant passer chaque jour sa main dans vos cheveux. Pour la prestance, marchez en sachant que vous ne marcherez jamais seule. Les personnes, plus encore que les objets, ont besoin d’aide pour se reconstruire, se régénérer, pour repartir du bon pied, pour avoir une nouvelle chance. Ne rejetez jamais personne. Rappelez-vous, si vous avez besoin d’un coup de main, vous trouverez cette main au bout de votre bras. Au fur et à mesure des années, vous réaliserez que vous avez deux mains : une pour vous aider, la deuxième pour aider les autres. La beauté d’une femme ne réside ni dans ses tenues, ni dans sa silhouette, ni dans sa coiffure. La beauté d’une femme réside dans ses yeux, parce que ses yeux sont l’ouverture sur son cœur, et c’est là où l’amour existe. La beauté d’une femme n’est pas un grain de beauté, la véritable beauté se reflète dans l’âme : c’est la bienveillance, la générosité et la passion qui l’animent. Et plus les années passent, plus une femme est belle !" Audrey Hepburn
Minuscules, les semences sont en train d’occuper le terrain... enfin !
L’essai de Janisse Ray, Ceux qui sèment - Graines de résistance est paru aux éditions Seepia. Ce travail est le fruit d’une coopération entre 170 souscripteurs, 10 partenaires, une traductrice hyper-motivée, une artiste foisonnante et une éditrice speed.
Vandana Shiva et son réseau Navdanya ont soutenu ce livre et sont récemment venus en Grèce et en Italie pour rencontrer les gardiens de semences. Leur caravane s’est posée début mai dans les Pyrénées chez les Kokopelli, également partenaires du livre.
Mais fort heureusement, la mobilisation progresse comme par exemple au Chili qui célèbre sa victoire contre les OGM ou àHawaïoù l’interdiction des OGM bat son plein et où les gens ne veulent plus voir les compagnies biotech comme Monsanto ou Syngenta s’accaparer leurs cultures.
Récemment, Arte et France 5 ont diffusé de bons documentaires pour vous informer sur le sujet. Un sujet vital s’il en est qui ne doit pas sortir du champ de l’actualité.
Je ne vais jamais me lasser de le dire : les forces vive, c’est en Ariège qu’elles sont (même si on ne dirait pas en passant vite fait). Ne cherchez pas, c’est l’air du Couserans, des hautes vallées et probablement des Pyrénées en général, il y a un truc spécial...
Esprit de clocher ? Montrez-moi des vidéos de votre marché en joie et en musique...
Si vous n’êtes pas encore au courant du TAFTA - nouveau nom vide de sens pour désigner un traité qui permettra aux entreprises de faire la loi en Europe "en partenariat" avec ce qui se passe en Amérique, donc si vous êtes passés à côté, lisez ce deux articles, cherchez, signez, réveillez-vous parce que ça va se jouer dans les semaines à venir et il faudra être sur le pont.
Ce traité ou GMT (Grand Marché Transatlantique) est très expliqué par Raoul Marc Jennar (une conférence ici).
Ce traité a déjà été proposé (sous le nom d’AMI notamment), et rejeté, il faut continuer, il ne peut pas se mettre en place.
Si vous voulez voir ce qui se tient devant nous, à quelques pas, ne manquez pas Ne vivons plus comme des esclaves, un documentaire clair sur la situation en Grèce.
"Anaïs a 24 ans. Elle vit seule dans une petite maison au milieu d’un champ en Bretagne. Rien ne l’arrête. Ni l’administration, ni les professeurs misogynes, ni le tracteur en panne, ni les caprices du temps, ni demain ne lui font peur. En accord avec ses convictions profondes, portée par son rêve de toujours : celui de devenir agricultrice et de faire pousser des plantes aromatiques et médicinales.
Le film accompagne cette jusqu’au-boutiste. Seule contre tous. Peu lui importe. Elle sait qu’elle gagnera."