"Tantra communauté"

Un message reçu sur le groupe "Tantra communauté" à propos de "KUNDALINI". Très heureux :


""J'ai lu votre livre, il m'a profondément 'remué'. C'est la première fois que je me retrouvais face au connu dans mon vécu d'homme avec le 'temoignage' d'une autre personne, de plus un homme, même si c'est un roman. Je connais et reconnais tout ce que vous décrivez dans la magie de ces communions et dans cet ambiance. Cela m'a permis de trouver la Paix d'être ainsi. J'aspire désormais à faire cette rencontre pour pouvoir me manifester pleinement auprès de celle qui saura s'abandonner et s'offrir... Un grand merci. J'aime beaucoup votre site aussi et vos écrits... 

" Cela m'a permis de trouver la Paix d'être ainsi."

Cette phrase a pour moi une importance considérable puisqu'elle représente le sens même de l'écriture. J'ai décrit cela sur mon blog il y a quelques jours à la suite d'un échange avec une lectrice.


""Pourquoi as-tu écrit ce livre ?

-- Parce que c'était nécessaire, parce que c'est le moyen qui me permet d'approfondir ce que je porte, d'en analyser chaque élément. Ensuite, une fois que ce travail est fait et que je considère que je n'ai plus rien à y apporter, je tente de le partager en souhaitant simplement que ces mots fassent écho, qu'ils permettent à chacun et chacune de recevoir ce cheminement personnel comme une sorte d'invitation à explorer son propre espace intérieur."

 

Je conçois parfaitement que la littérature soit un moment de plaisir, juste celui de la lecture, de l'évasion, du rêve, de pensées qui s'échappent du quotidien.

Heureusement que cette littérature existe. Elle représente d'ailleurs une voie d'accès vers une littérature plus "engagée". Cette littérature qui brasse, "remue", bouscule. La bibliothécaire de la médiathèque où j'étais invité hier soir m'a expliqué qu'elle avait éprouvé le besoin de déposer "Kundalini" avant d'en lire la fin. 

La première fois que j'ai connu ce trouble, c'était pour "Citadelle" de Saint-Exupéry. J'éprouvais le désir de continuer à lire mais plus encore le besoin de "souffler".

Comme s'il était nécessaire que j'assimile intégralement ce que j'avais lu pour saisir intégralement la suite. 

Intégralement. C'est un mot important pour moi. Celui qui symbolise l'effet intérieur de la lecture. Que l'individu soit intégralement bousculé, invité à explorer les effets de l'histoire en lui, à comprendre ce qui se révèle.

Que tout cela puisse aboutir à un état de plénitude est un bonheur immense.

 

 

blog

Ajouter un commentaire