Tourisme de masse (1)
- Par Thierry LEDRU
- Le 29/03/2018
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Un des nombreux exemples...De ce désastre.
Et je suis même persuadé que depuis que cette rumeur courait sur cette interdiction, certains touristes se sont dépêchés d'y aller avant.
"C'est bon, moi, j'y suis déjà allé, ils peuvent fermer. Bon, où est-ce qu'on va aller au prochain voyage ?"
Les modes, les phénomènes de groupe, le tape à l'oeil, cet égocentrisme digne d'Attila :" Après les touristes, plus rien ne pousse".
On pourrait ajouter bien évidemment l'incommensurable pollution atmosphérique de tous ces mlillions d'avions qui transportent des individus "amoureux des tropiques"...
Faux : ils sont amoureux d'eux-mêmes et ils se font plaisir car s'ils aimaient les tropiques, ils n'y viendraient plus.
Un site paradisiaque que le tourisme de masse met en péril. En Thaïlande, la baie de Maya, rendue célèbre par le film La Plage de Danny Boyle, avec Leonardo DiCaprio, sera complètement fermée aux touristes entre juin et septembre afin de réparer les dégâts engendrés par sa forte fréquentation. Son accès sera restreint par la suite, ont annoncé les autorités mercredi 28 mars.
Actuellement, quelque 4 000 touristes se rendent chaque jour dans cette petite baie, ce qui nuit aux coraux et à l'environnement, rapporte la BBC(article en anglais).
Les coraux piétinés par les touristes
Entre juin et septembre, seuls les bateaux pourront approcher de la baie de Maya, mais ils "ne pourront pas accoster et personne ne sera autorisé à entrer dans la baie" afin de permettre à l'écosystème de se régénérer, a indiqué le directeur des parcs nationaux thaïlandais. Et à partir du mois d'octobre, début de la haute saison touristique, seules 2 000 personnes seront autorisées à se rendre sur la plage.
La Thaïlande, qui accueille chaque année plus de 35 millions de vacanciers, fascinés de pouvoir observer des poissons tropicaux à l'aide d'un masque et d'un tuba, est confrontée à une dégradation avancée de ses récifs coralliens.
Outre le réchauffement climatique, est pointé du doigt le comportement des touristes, qui n'hésitent pas à marcher sur les coraux, mais aussi la surabondance de tour-opérateurs proposant des sorties de plongée à la journée sur ces îles censées être protégées par leur statut de parcs nationaux
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