LES ÉGARÉS : réponse d'un éditeur
- Par Thierry LEDRU
- Le 08/12/2011
- 6 commentaires
Commentaires
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- 1. Thierry LEDRU Le 25/11/2022
Les goûts et les couleurs, Laura. Et surtout la rentabilité... -
- 2. Laura Millaud Le 25/11/2022
quel gâchis ! Ce roman est passionnant !! -
- 3. Thierry Le 16/12/2011
Oui, l'idée se met en place mais il faut que j'accumule des données...Je fouille, je fouille..."Thriller spirituel"...On va encore me dire qu'il n'y a pas de clients pour ça :)) Ou pas de catégories...J'adore ça, l'idée qu'il faut être dans une catégorie...Consternant. -
- 4. Isa Lise Le 16/12/2011
Un thriller spirituel ? Joli défi ! Savoure-le bien.
:) -
- 5. Thierry Le 09/12/2011
Bonjour Isa.
Effectivement, je me heurte à une "mode" qui va à l'opposé de ce que j'écris. Bon, ça, c'est fait :)
Pour ce qui est de l'auto édition ou du contrat participatif, j'ai déjà donné et je n'y toucherai plus. Un désastre.
Pour ce qui est de retravailler mes textes, je le ferais volontiers s'il s'agissait d'améliorer la maîtrise de la langue mais ça n'est justement pas le problème de fond. J'ai déjà répondu favorablement à une demande d'un éditeur qui me disait que "Une étrange lumière" était trop volumineux (650 pages format A4). J'ai donc réduit à 425 pages et on me répond maintenant que l'évolution psychologique du personnage n'est pas assez fouillée et perd en crédibilité...En fait, tous ces commentaires restent subjectifs et ne touchent pas à la technique elle-même. C'est un problème de "ressentis" lié à cette fameuse perception des émotions et à l'établissement de priorités. Pour ma part, "l'émotion contemplation" et l'introspection qu'elle génère resteront définitivement prioritaires. Je n'ai qu'à repenser à ce que ça a déclenché chez ce lecteur qui est venu me voir pour me dire que ça vaut le coup.
Pour "Les Eveillés" par exemple, il y a dans le bouquin une dizaine de personnages, plusieurs dialogues et interactions entre les deux personnages principaux mais une dimension temporelle attachée au passé. Il s'agit donc de "flash back" et ça peut effectivement être perçu comme quelque chose qui n'est pas assez vivant parce que c'est constamment inséré dans une dimension spirituelle qui guide justement ces deux personnages. Il n'y a pas des actions décrites pour elles-mêmes mais des analyses de ces actions. On est dans ce registre du "roman à visées philosophiques" qui apparaît comme "rébarbatif" pour certains.
Quand j'aurai fini le tome 3 de Jarwal, dans quelques jours, je pense que je vais m'atteler à un thriller spirituel :)) -
- 6. Isa Lise Le 09/12/2011
La première idée que je retiens est la qualité reconnue de ton roman. La seconde, la priorité donnée à l'aspect commercial...Je suis tout à fait d'accord avec ton billet. L'émotion forte a-t-elle plus d'importance que l'émotion savourée, observée ? La première ne tend-t-elle pas à nous pousser vers une surenchère d'émotions, nous condamnant à en chercher toujours de plus fortes, voir dangereuses, immorales (je pense à la folie Twilight par exemple) ? La seconde au contraire ne nous permet-elle pas d'entrer plus facilement en paix avec nous-mêmes et par conséquent avec l'autre.Ton approche me semble juste et à mon sens, il serait dommage de priver les lecteurs de ton univers. Il reste alors l'auto-édition et je suis bien placée pour savoir combien il est ensuite difficile de placer ses romans, a fortiori lorsqu'on n'est pas dans une logique de commercial(e)... Ou bien peut-être tenter de tenir compte du commentaire reçu et ajouter un ou deux dialogues ? J'ignore si cela se prêterait à ton roman, mais peut-être que sans te trahir, tu pourrais modifier légèrement et obtenir le précieux sésame que tu mérites...
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