Validation
- Par Thierry LEDRU
- Le 20/02/2012
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Pour que l'Humanité réussisse à changer de paradigme, il ne sert à rien que des millions d'individus perçoivent, intellectuellement, que nous ne sommes pas condamnés à être des "moi encapsulés", que la dualité est une illusion, que chaque individu est une partie intégrante de la Nature.
L'humanité doit passer par l'étape de la validation de l'intellect, c'est à dire la réalisation de tout ce que cela implique dans la vie quotidienne. Il s'agit de s'extraire de la sphère intellectuelle pour entrer dans la sphère existentielle.
Je ne crois pas qu'un mouvement politique puisse développer une éthique écologique et holistique sans que cela ne soit au préalable intégré par chaque individu. Et lorsque cette validation sera réelle, les mouvements politiques n'auront plus aucune raison d'être. Chaque individu, dans ses actes, sera acteur, réalisateur, metteur en scène, spectateur, producteur, accessoiriste et critique. L'ensemble de la communauté existera à travers l'osmose de cette validation et non à travers des mouvements de pensées dualistes.
Comment cette validation peut-elle survenir ?
Quand on étudie les populations ayant connu des périodes noires, catastrophes naturelles, guerres, famines, épidémies, on s'aperçoit à quel point la rupture déclenchée par ces troubles gigantesques a parfois engendré une osmose étourdissante, une unité qui n'est pas seulement du registre de la solidarité ou de l'empathie mais bien plus profonde que cela. Une unité qui ne concerne pas que les humains d'ailleurs mais l'ensemble du Vivant.
L'Humanité devra-t-elle passer par une catastrophe planétaire pour valider en elle cette Conscience unifiée ?
De quelle façon pourrait survenir cette catastrophe planétaire ?
Il existe dans la littérature un ouvrage qui m'a considérablement marqué lorsque j'étais adolescent. "Ravage" de René Barjavel.
http://barjaweb.free.fr/SITE/ecrits/Ravage/ravage.html
RAVAGE.
Dans une société mécanisée à l'extrême où les hommes ne font plus rien qui ne puisse être fait pour eux par une machine, l'électricité vient à disparaître subitement. Tout est paralysé : les lumières s'éteignent, les voitures s'immobilisent, les pompes qui distribuent l'eau assèchent les robinets, la radio n'informe plus, les secours se déplacent à chevaux mais déjà des meutes de citoyens affamés commencent à attaquer les animaux au couteau. C'est la loi de la jungle qui s'empare de la cité. François Deschamps, jeune étudiant chimiste d'origine familiale agricole, décide de quitter la ville qui sombre dans la violence et le crime. Il court d'abord à la rescousse de Blanche Rouget, son amie d'enfance qui s'est fiancée au richissime et tout puissant Jérôme Seita. Celui-ci, sans ses subordonnés, ne peut même pas sortir de chez lui sans se mettre en danger de mort.
Après avoir confectionné des armes et amassé suffisamment de provisions pour tenter une escapade au travers des bandes de criminels affamés, François prend la route de son village d'enfance avec ses compagnons. Il compte y reprendre une vie saine sans devenir l'esclave des machines dont les hommes croyaient être les maîtres. Le parcours sous un soleil de plomb est difficile.
L'expédition doit affronter incendies et tempêtes. Une fois parvenue à leurs fins, les rescapés de la catastrophe fondent une société où les machines sont proscrites et le progrés banni. La hiérarchie est patriarcale et basée sur le respect et l'obéissance au chef, qui sélectionne les meilleurs sujets pour assurer sa descendance.
Au cours des célébrations qui fêtent la passation de pouvoir entre François et celui qu'il a désigné comme son successeur, un homme surgit avec une machine monstrueuse, qu'il a fabriqué en cadeau pour le patriarche. Il affirme avoir trouvé le moyen de délester les siens de la peine des labours. François qui devient fou à l'image de cet engin qui lui rappelle la société mécanisée désormais éteinte, décide de détruire la machine et de faire exécuter son inventeur. Ce dernier dans son incompréhension et son égarement tue le patriarche. Ainsi disparaît le dernier survivant de la catastrophe. Comme il l'avait voulu la machine est détruite et avec elle le cerveau qui l'a imaginée, mais les hommes demeurent et avec eux probablement d'autres machines à venir.
SURPOPULATION
Le Mahabarata indien, quant à lui, prévoit depuis des milliers d'années que la surpopulation de la planète en causera la fin.
EVOLUTION CLIMATIQUE
"Le vrai danger n'est pas le réchauffement climatique, mais la venue d'une période glaciaire en 2012" (Marsh, physicien)
L'article remonte à 2008, mais il vaut son pesant d'or, le physicien Gerald E.Marsh évoque la venue d'une période glaciaire qui devra commencer en 2012. Au moment où l'Europe gèle, surtout dans l'est, un petit rappel des dires de ce physicien est intéressant.
PAR GERALD E. MARSH - CHICAGO - contrairement à l'idée populaire actuelle, le vrai danger pour l'humanité n'est pas le réchauffement global, mais plus probablement la venue d'une nouvelle période glaciaire.
Ce que nous vivons actuellement est connu en tant qu'époque interglaciaire, une période relativement brève entre de longues périodes glaciaires. Malheureusement nous, la plupart des périodes interglaciaires durent seulement 10 milliers d'années, et combien de temps s'est écoulé depuis la dernière période glaciaire ?
Combien de temps avons-nous avant que la glace commence à reprendre sa place sur la surface terrestre ? Moins de cent ans ou plusieurs centaines d'années ? Nous ne le savons pas.
Même si toute l'augmentation de la température au cours du siècle dernier est attribuable aux activités humaines, l'élévation a été peu importante et relativement modeste 0.6° C - une augmentation tout à fait en conformité avec des variations normales depuis des millénaires.
Tandis qu'un réchauffement durable de la même taille au cours du siècle à venir apporterait à l'humanité quelques modifications, nous sommes assurés de pouvoir nous adapter.
Connaître une nouvelle période glaciaire, cependant, serait catastrophique pour la suite de la civilisation moderne.
On a regardé seulement des cartes montrant l'ampleur des grandes carottes de glace pendant la dernière période glaciaire pour comprendre ce que signifierait un retour en période glaciaire. Beaucoup de l'ensemble de l'Europe et de l'Amérique du Nord ont été recouvertes par une glace épaisse, de milliers de mètres dans bien des régions et le monde dans son ensemble était beaucoup plus froid.
Le dernier « petit » âge glaciaire a commencé dès le XIVème siècle où la mer baltique gelait même hors saison, des orages, et une élévation au niveau de la Mer Caspienne. Cela a été suivi de l'extinction des morses au Groenland et de la perte de culture en Islande. Des moissons même ont été sévèrement réduites en Scandinavie. Et c'était une seule annonce des misères à venir.
Au milieu du XVIIème siècle, les glaciers dans les Alpes suisses ont avancé, éliminant des fermes et des villages entiers. En Angleterre, le fleuve la Tamise était congelée pendant l'hiver, et en 1780, le port de New York a gelé. Si cela avait continué ainsi, histoire aurait été très différente. Heureusement, la diminution de l'activité solaire qui a causé le petit age glaciaire a fini et le résultat a apporté le printemps à la civilisation moderne.
Il y avait très peu de périodes glaciaires jusqu'il y a à environ 2.75 millions d'années quand le climat de la Terre a écrit une période peu commune d'instabilité. Ça a Commencé des cycles il y a environ 1 million d'années, des périodes glaciaires durant environ 100.000 ans, séparés par les périodes interglaciaires relativement courtes, comme celui que nous vivons actuellement qui est devenu la règle. Avant le début des périodes glaciaires, et pour la majeure partie de l'histoire de la Terre, c'était le réchauffement comme aujourd'hui.
En effet, le Soleil était devenu plus lumineux de toute l'histoire entière de la Terre et la flore et la faune sur la Terre se sont épanouies. Les deux ont eu l'effet de laisser tomber des concentrations en anhydride carbonique dans l'atmosphère au niveau le plus bas dans la longue histoire de la Terre.
Il y a cinq cents millions d'années, les concentrations en anhydride carbonique étaient plus de 13 fois supérieures à aujourd'hui ; et il y a environ 20 millions d'années, les niveaux d'anhydride carbonique sont tombés un peu à moins de deux fois ce qu'elles sont aujourd'hui.
Il est possible que les concentrations modérément accrues en anhydride carbonique puissent prolonger la période interglaciaire actuelle. Mais nous n'avons pas encore atteint le niveau exigé, ni nous ne connaissons le niveau optimum à atteindre.
Ainsi, plutôt que l'appel pour des limites arbitraires sur des émissions d'anhydride carbonique, peut-être que la meilleure chose à faire pour l'IPCC (GIEC) de l'ONU sur le changement climatique et la communauté en climatologie en général est de consacrer leurs efforts pour déterminer la gamme optimale de l'anhydride carbonique requise pour prolonger la période interglaciaire actuelle indéfiniment.
La NASA a prévu que le cycle solaire faisant une pointe en 2022 pourrait être un des plus faibles depuis plusieurs siècles et devrait causer un refroidissement très significatif du climat sur Terre. Est-ce que cela sera le déclenchement d'une nouvelle période glaciaire ?
Nous devons soigneusement considérer cette possibilité avant que nous éliminions notre prospérité actuelle en dépensant des trillions de dollars pour combattre une menace perçue du réchauffement global qui peut bien s'avérer être seulement une étincelle.
GERALD E. MARSH est un physicien retraité du laboratoire national d'Argonne et un ancien conseiller au Département de la Défense sur la technologie nucléaire stratégique et à la politique à Reagan, à Bush, et au gouvernement de Clinton.
source : http://www.winningreen.com/
DEREGLEMENT CLIMATIQUE
Une nouvelle étude note que le débit du Gulf Stream aurait diminué de façon significative, ce qui pourrait entraîner un refroidissement climatique majeur en Europe
C'est la revue scientifique britannique Nature qui a publié le 1er décembre les résultats d'une étude menée par Harry Bryden, Stuart Cunningham et Hannah Longworth, du National Oceanography Centre, de Southampton.
Régulièrement (1957, 1981, 1992 et 1998) des navires de recherche et des capteurs effectuent des sondages près du 25e parallèle pour connaître la température de l'eau, la pression, la salinité, la vitesse et la direction des courants de surface et du fond des océans. Ainsi, ils obtiennent une mesure de l'intensité du Gulf Stream.
Ces données valables pour 2004, enregistrent depuis 1957 une baisse de 30% du débit la dérive nord-Atlantique qui est passé de 20 millions de tonnes d'eau/seconde à 14 millions de tonnes d'eau/seconde. Si le Gulf Stream, en surface, évolue peu, les courants de retour les plus profonds auraient diminué de 50%. Ces résultats se retrouvent dans certaines simulations océaniques mais dans des proportions plus modestes.
"Les études précédentes menées au cours des 50 dernières années montraient une circulation océanique et un transport de chaleur de part et d'autre du 25e parallèle relativement constant. C'est pour cela que nous avons été surpris que les chiffres de la circulation océanique en 2004 soient si différents des estimations précédentes", a relevé le Pr Bryden.
Le réchauffement climatique en cause
D'après les scientifiques du National Snow and Ice Data Center, la banquise arctique se réduisait d'environ 8% tous les dix ans. Un phénomène inquiétant qui s'amplifie et semblerait devenir durable puisque ces quatre dernières années, la formation de glace durant l'hiver a été de 20% inférieure à la période 1978-2000, et que la température moyenne à la surface de l'océan Arctique était, entre janvier et août 2005, de 2 à 3 degrés Celsius plus élevée qu'au cours des cinquante dernières années.
Lorsque la banquise fond, le niveau de l'eau n'augmente pas pour autant puisque le passage de l'état solide à l'état liquide de l'eau n'induit pas une augmentation du volume d'eau. C'est la fonte des glaciers terrestres qui contribue à l'élévation du niveau des océans. Il n'y a donc pas, ici, d'élévation possible du niveau des océans.
Pour autant, en fondant, la banquise introduit un surplus d'eau douce qui pourrait contribuer à freiner la circulation thermohaline qui redistribue la chaleur sur Terre.
Vers un nouvel âge glaciaire en Europe ?
"Les implications de ces observations sont considérables", estime Detlef Quadfasel, chercheur à l'institut d'océanographie de l'université de Hambourg (Allemagne), dans un commentaire publié par Nature. "Les relevés paléoclimatiques montrent que les températures de l'hémisphère Nord peuvent s'effondrer de plus de 10 ºC en quelques décennies et que ces changements abrupts sont intimement liés à des interruptions de la circulation océanique."
La dérive nord-atlantique qui adoucit en partie le climat de l'Europe occidentale transporte une partie de la chaleur tropicale du golfe du Mexique vers l'Atlantique nord, c'est la prolongation du Gulf Stream. Ce courant joue un rôle majeur dans l'équilibre climatique que nous connaissons.
"La chaleur qu'elle transporte apporte une contribution substantielle au climat modéré de l'Europe maritime et continentale et tout ralentissement de la circulation océanique aurait des implications profondes pour les changements climatiques", affirme l'étude.
L'interruption de la circulation océanique dans l'Atlantique pourrait faire baisser, d'ici à 2100 de 4°C les températures moyennes en Europe, ce qui plongerait notre continent dans des hivers très rigoureux avec des zones de froid localisés... Rien de comparable pour autant avec une glaciation en Europe.
La circulation thermohaline
Stéphane Foucart, dans le journal Le Monde, précise que "le Gulf Stream se divise en deux flux de retour. Le premier - qui circule dans le sens des aiguilles d'une montre - est constitué d'un courant de surface chaud, qui descend vers les côtes de l'Afrique de l'Ouest pour revenir ensuite vers l'Amérique centrale. Le second monte vers l'Atlantique nord, s'y refroidit et, ayant ainsi acquis une densité supérieure, plonge pour se transformer en courant profond. Ces eaux profondes retournent quant à elles à leur point de départ en descendant le long des côtes nord-américaines."
En effet, au niveau planétaire, actuellement, les eaux de surface des mers de Norvège et du Labrador, plus salées avec la formation de glace, plongent entre 2 000 et 4 000 mètres de profondeur (on parle de l'Eau Profonde Nord Atlantique) et circulent lentement vers les autres bassins océaniques. Dans le même temps, les eaux tropicales chaudes de surface remontent notamment vers le pôle Nord. Cette circulation lente (environ 1 500 ans) atténue les différences de températures entre les latitudes.
Un phénomène complexe encore peu prévisible
Ce phénomène est toutefois très complexe et les physiciens ajustent régulièrement leurs modèles climatiques pour tenter de prévoir les conséquences de cet affaiblissement. A ce titre, ils sont demandeurs de relevés encore plus précis et réguliers. Alain Colin de Verdière, professeur d'océanographie physique à l'université de Brest note à ce titre que "les mesures ont été faites sur une seule section et au cours d'une période très courte, environ un mois. Rien ne dit que ces mesures auraient été les mêmes deux mois ou un an plus tard." De plus, remarque Didier Paillard, chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement, "l'océan est observé depuis peu de temps et nous n'avons pas le recul nécessaire pour avoir l'absolue certitude que les changements mesurés ne sont pas, par exemple, le fait de variations naturelles". Un fait que ne contestent pas les auteurs de l'étude qui confirment pour autant les simulations climatiques réalisés avec le réchauffement de la Terre.
Cette hypothèse qui est très loin de faire l'unanimité dans la communauté scientifique est toutefois de plus en plus acceptée comme une hypothèse probable car l'étude des climats passés montre que l'affaiblissement et le la disparition temporaire du Gulf Stream a eu des précédents.
Le dernier coup de froid enregistré dans les glaces du Groenland et en Europe s'est produit non pas en période glaciaire, mais il y a 8 200 ans au coeur de la période chaude actuelle. Il résulte d'un apport massif d'eau douce dans l'Atlantique nord depuis la Baie d'Hudson : cet évènement montre que, même en période interglaciaire, un apport massif d'eau douce peut entraîner un refroidissement significatif (typiquement 5°C pendant 40 à 200 ans) (Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement, 11/2004). Si cet épisode devait se reproduire, le réchauffement climatique en cours serait alors, pour l'Europe occidentale, fortement atténué, voire inexistant.
Liens
Current velocities of the Gulf Stream - DEOS
Auteur
Christophe Magdelaine / notre-planete.info ; date originale : 03 décembre 2005, 15 h 13 - Tous droits réservés
FOLIE HUMAINE
Dans un article publié par le quotidien Rossiskaya Gazeta, le favori de la présidentielle russe, développe le plan de modernisation militaire lancé il y a un an
Les nostalgiques de la guerre froide applaudissent à deux mains: Vladimir Poutine veut dépenser 590 milliards d'euros d'ici à dix ans pour se protéger de la menace militaire que représenteraient l'Otan et les États-Unis. En particulier le projet de déploiement d'un système de bouclier antimissile aux frontières orientales de l'Europe. Dans un article publié par le quotidien Rossiskaya Gazeta, le favori de la présidentielle en Russie, développe le plan de modernisation militaire lancé il y a un an, multipliant les chiffres: construction de 400 missiles balistiques intercontinentaux d'ici à 2022, 8 croiseurs sous-marins lance-missiles stratégiques, 20 sous-marins polyvalents, 50 navires de surface, 600 chasseurs de cinquième génération, mille hélicoptères, 2300 chars modernes, 2000 canons automoteurs, 28 régiments de systèmes de missile sol-air S 400…
«L'époque exige une politique déterminée de renforcement du système de défense aérien et spatial du pays. C'est la politique des États-Unis et de l'Otan en matière de défense antimissile qui nous y pousse», écrit le premier ministre, qui se défend de tout «patriotisme» excessif. «Nous voyons éclater sans arrêt de nouveaux conflits locaux ou régionaux. Apparaissent des zones d'instabilité, où le chaos est entretenu et manipulé. Et on voit des tentatives de provoquer de tels conflits à proximité immédiate de nos frontières et de celles nos alliés», poursuit-t-il. Après la Libye, Poutine a notamment en tête la Syrie, menacée selon Moscou d'une intervention militaire occidentale. «Dans ces conditions, la Russie ne peut se contenter des méthodes diplomatiques et économiques de règlement des conflits.»
Ces nouveaux équipements seront produits en Russie sur la base de technologies russes, a précisé Poutine. Le vice-premier ministre, et ancien ambassadeur à l'Otan, Dmitri Rogozine, un authentique «faucon», sera chargé de la gestion des achats publics militaires, qui reste aujourd'hui un trou noir de la corruption d'État. L'exception à la règle est notamment l'achat à la France de deux navires porte-hélicoptères, type Mistral, dont le contrat avait été signé en juin 2011.
Les idéologues du régime se félicitent. «Une période de nouvelles guerres coloniales a débuté. Les États-Unis cherchent à s'approprier des ressources naturelles extérieures. La Russie doit protéger les siennes. En agissant de la sorte, Vladimir Poutine se situe dans le sillage de Pierre le Grand et d'Alexandre III», se réjouit Igor Korotchenko, président du Conseil public auprès du ministère de la Défense. Néanmoins, l'état de l'industrie nationale de défense est tellement «dégradé» que beaucoup d'experts doutent de la possibilité d'estampiller les nouveaux équipements militaires du «made in Russia».
VIRUS
Dans le nord de l'Ouganda, près de 3.000 enfants sont aujourd'hui atteints d'un mal mystérieux dont l'origine n'a pu être identifiée. Celui-ci provoque des crises de convulsion qui les empêchent de se nourrir, les conduisant parfois à mourir de faim.
Maladie du hochement de tête ou maladie du tremblement. C'est le nom qu'ont donné les scientifiques à ce nouveau mal qui a déjà tué au moins 200 enfants dans la région du nord du Ouganda. C'est en 2010 que la maladie a été observée pour la première fois mais depuis elle s'est répandue atteignant désormais 3.000 enfants dans la région. Si son origine reste inconnue, les symptômes observés s'avèrent redoutables : les malades sont pris de crises de convulsions qui les empêchent de se nourrir provoquant des retards de croissance, des membres amoindris, voire des handicaps mentaux. Certains en viennent même à mourir de faim.
Patrick âgé de 14 ans est l'une des victimes et demeure recroquevillé, luttant pour relever la tête et apercevoir son frère et sa soeur cadets qui jouent devant le domicile familial. Sa mère Rugina Abwoyo a déja perdu un fils et assiste impuissante aux ravages de la maladie sur son autre fils. "Avant, il marchait et courait comme les autres enfants, mais maintenant, quelqu'un doit veiller sur lui en permanence, explique-t-elle. La maladie est terrible, elle l'empêche de manger et de boire tout seul", explique t-elle citée par l'AFP.
Des médicaments contre l'épilepsie inadaptés
Sur un sentier ouvert dans un champ de sorgho, Joe Otto, un auxiliaire médical volontaire de 54 ans, raconte que la pathologie a ravagé son village de Tumangu, dans le district de Kitgum, à environ 450 kilomètres au nord de Kampala. "Dans le village vivent 780 personnes et nous avons 97 cas. Presque toutes les familles ont été touchées", explique-t-il. Grâce au dipsensaire local situé à plusieurs kilomètres, Joe Otto parvient à se procurer des médicaments. Mais ceux-ci sont loin d'être adaptés en l'absence d'une meilleure connaissance de la maladie. "Nous donnons des médicaments contre l'épilepsie, comme la carbamazepine, mais cette maladie est différente de l'épilepsie", souligne-t-il.
Depuis 2010, de très nombreux scientifiques : épidémiologistes, biologistes, neurologues, toxicologues, comme psychiatres ont mené toutes sortes de tests pour tenter de découvrir les origines de la maladie qui ne touche que les enfants. Si plusieurs hypothèses ont émergé, aucune n'a pour l'heure été avérée. Parmi les causes envisagées figurent notamment un parasite tel que celui provoquant l'onchocercose (ou cécité des rivières) mais les spécialistes ont également évoqué des possibles effets secondaires de la guerre civile dans le nord de l'Ouganda.
Tenter de soulager les malades
"Nous avons examiné tout cela, mais malheureusement nous n'avons pu identifier aucun réel facteur déterminant ou de risque (...) les recherches de l'agent pathogène continuent", explique Miriam Nanyunja, du service de prévention et contrôle des maladies à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Kampala. En outre, d'autres questions subsistent : les scientifiques ne savent pas si la maladie est liée à des épidémies similaires au Soudan du Sud et en Tanzanie. De même, ils tentent de comprendre si elle continue de s'étendre ou a commencé à décliner, et pourquoi elle se limite à quelques communautés.
Face à la situation, le ministère de la Santé ougandais a mis en place fin janvier un plan d'intervention d'urgence pour tenter d'identifier et de circonscrire la maladie. Mais en attendant que des progrès soient faits et qu'un éventuel traitement soit trouvé, Miriam Nanyunja estime que les médecins doivent se consacrer à tenter de soulager les patients. "Il existe de nombreuses maladies dont nous continuons à traiter les symptômes sans en connaître la cause exacte", souligne t-elle.
Source: Maxisciences
Je pourrais remplir des pages entières de catastrophes en puissance.
Je viens de relire le roman de denis Marquet : "Colère".
C'est un excellent livre, documenté, très bien mené. Effroyable.
Édition Livre de poche
http://calounet.pagesperso-orange.fr/resumes_livres/marquet_resume/marquet_colere.htm
La Terre. Exploitée, martyrisée, défigurée. La Terre se révolte. Séismes, raz de marée, ouragans, éruptions volcaniques, virus foudroyants... Devant une série de cataclysmes sans précédents, les scientifiques du monde entier sont sans réponses. Une femme, elle, a compris. Parce qu'elle a su payer le prix. Mais le monde est-il prêt à écouter une femme ? Colère. un thriller à la puissance 10. Un roman initiatique qui résonne comme un dernier avertissement : et si le compte à rebours avait déjà commencé ?
Denis Marquet, normalien et agrégé de philo, remet en question toutes les théories scientifiques, dans un roman cauchemardesque sur l'avenir de l'humanité. À la fois thriller ésotérique, roman apocalyptique et roman d'anticipation, voici un récit écologique de grande qualité. Le dysfonctionnement climatique d’une Terre qui se rebelle contre l’homme, son principal prédateur. Ce thème ne présente rien de très nouveau, mais c’est un roman à suspense mené avec imagination, qui entrecroisent une documentation scientifique impressionnante, une touche de spiritualité, un brin de morale et beaucoup d’amour. Marquet navigue subtilement sur les angoisses et interrogations de notre temps. Son roman apocalyptique sert une véritable mise en garde contre les abus de la nature par l'homme et un vibrant appel à l’humilité.
Pascale Arguedas
La dédicace de l’auteur :
Colère est né d'un moment de ma vie, qui est devenu un passage du livre. Une plage, sous les tropiques. Je suis à moitié dans l'eau, je laisse le rythme des vagues guider mes pas. La mer est belle. Soudain, un vacarme de moteurs. Trois jets-skis sont apparus. Trois jeunes hommes, qui se sentent visiblement tout-puissants, sur cette eau qu'ils sillonnent comme s'il s'agissait d'une autoroute. Ils me mettent en colère. Ils n'ont rien compris. La mer est une étendue sacrée, imprévisible, dangereuse. Tous les vrais marins le savent. Il faut la connaître, et la respecter. Ce n'est pas un objet que l'on peut dominer. Je me prends à rêver. Si l'océan révélait soudain sa nature véritable ? S'il rappelait au dérisoire orgueil de ces pauvres en conscience leur incroyable fragilité face à l'élément ? En les engloutissant par exemple... Et le bruit cesserait. La paix reviendrait. Puis cette idée, qui me fait frissonner. Ne sont-ils pas la métaphore exacte de nous tous, frères humains, unis dans la même outrecuidante incompréhension de la Nature, et de notre nature ? Et celle-ci n'a-t-elle pas commencé, déjà, - modifications du climat, maladies émergentes - de nous rappeler que nous ne sommes pas des dieux ? Alors, en exagérant un peu, ne pourrait-on pas imaginer que... Colère est né. Mais est-ce tellement exagéré ? (Denis Marquet)
Bon, alors, que fait-on ?
On lit les dernières nouvelles du monde ou on s'efforce d'écrire les prochaines ?
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