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Une «perte irréparable» pour l'Amérique latine

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Le président vénézuélien Hugo Chavez s'adresse à la foule lors d'un meeting à Caracas, le 23 août 2003.
Le président vénézuélien Hugo Chavez s'adresse à la foule lors d'un meeting à Caracas, le 23 août 2003. (Photo Juan Barreto. AFP)

réactions Les pays d'Amérique du Sud ont été les premiers à s'exprimer après la mort d'Hugo Chavez. Le président français souligne qu'il a «profondément marqué l'histoire de son pays».

Les principaux alliés latino-américains du Venezuela ont salué mardi la mémoire du président Hugo Chavez, qualifié d'«homme exceptionnel» dont «la perte est irréparable» pour l’Amérique latine, tandis que le président américain Barack Obama a estimé que le Venezuela «entame un nouveau chapitre de son histoire».

Le régime communiste cubain a décrété un deuil national de trois jours en hommage à son principal allié politique et économique qui avait été hospitalisé durant deux mois à Cuba, avant son retour à Caracas à la mi-février. «Chavez est aussi Cubain ! Il a senti dans sa chair nos difficultés et nos problèmes et a fait tout ce qu’il a pu, avec une extrême générosité (...) Il a accompagné Fidel (Castro) comme un véritable fils et son amitié avec Raul (Castro) est profonde», a indiqué le gouvernement dans un communiqué.

Le président Barack Obama a affirmé que les Etats-Unis soutenaient les Vénézuéliens après la mort de leur dirigeant, et espéré des «relations constructives» avec le futur gouvernement de ce pays. «Au moment où le Venezuela entame un nouveau chapitre de son histoire, les Etats-Unis continuent à soutenir des politiques qui soutiennent les principes démocratiques, l’Etat de droit et le respect des droits de l’homme», a conclu le dirigeant américain.



L'état de droit et le respect des droits de l'homme", par les USA??????? C'est la blague du jour :(



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Le président bolivien, Evo Morales, le 14 avril 2012 à Cartagène, en ColombieLe président bolivien Evo Morales (photo AFP), au bord des larmes, s’est lui dit «anéanti par le décès du frère Hugo Chavez», depuis le palais présidentiel à La Paz. Il a indiqué qu’il se rendrait au Venezuela dans les prochaines heures.

«Quand les passions s’apaiseront (...), il ne fait aucun doute que le monde entier reconnaîtra la grandeur d’un homme extraordinaire, courageux, plein d’amour et d’héroïsme», a déclaré le président équatorien Rafael Correa, la voix brisée, lors d’une allocution.

Le gouvernement du Nicaragua, également membre comme la Bolivie et l’Equateur de l’Alliance bolivarienne des Amériques (Alba), inspirée par le président vénézuélien, a estimé que «les hommes exceptionnels et formidables comme Hugo Chavez ne meurent jamais».

La présidente brésilienne Dilma Roussef s'exprime lors d'une conférence de presse le 27 janvier 2013 à Santiago«Le gouvernement brésilien n’a pas toujours été intégralement d’accord avec le président Chavez mais sa disparition représente une perte irréparable. Il était un ami du Brésil et du peuple brésilien», a pour sa part affirmé la présidente de gauche Dilma Rousseff (photo AFP).

«Avenir meilleur et plus prometteur»

«J’ai confiance dans le fait que son amour de la patrie et son engagement pour la cause des plus défavorisés continuera d’illuminer le futur du Venezuela», a de son côté déclaré son prédécesseur à la tête du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva.

En Colombie, le président Juan Manuel Santos a exprimé son «profond regret» pour la mort de Hugo Chavez, rappelant qu’il avait apporté un soutien important pour le processus de paix avec la guérilla marxiste des Farc.

Au Chili, le président Sebastian Pinera a notamment souligné le rôle joué par son homologue vénézuélien dans la création de la Celac (Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes), l’entité régionale fondée lors du Sommet de Caracas en décembre 2011 et dont le premier sommet s’est déroulé à Santiago le 28 janvier, en son absence. «Nous avions des différences mais j’ai toujours su apprécier la force, l’engagement avec lequel le président Chavez luttait pour ses idées», a-t-il conclu.

Au Canada, le Premier ministre Stephen Harper a estimé que le décès du président Chavez ouvre une période de transition qui doit permettre aux Vénézuéliens d’accéder à «un avenir meilleur et plus prometteur».



(Harper est haï par les étudiants, conspué par les écolo, détesté par le milieu ouvrier mais adulé par les banquiers...)



Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a rendu hommage à Hugo Chavez, soulignant qu’il s’était efforcé de «répondre aux aspirations et aux défis des plus vulnérables» dans son pays.

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«Perte d'un champion»

En Europe, le président français François Hollande a estimé que Hugo Chavez avait «profondément marqué l’histoire de son pays». Il «exprimait au-delà de son tempérament et de ses orientations, que tous ne partageaient pas, une volonté indéniable de lutter pour la justice et le développement».

«En tant que président du Venezuela pendant 14 ans, il a marqué les esprits dans son pays et bien au-delà», a pour sa part réagi le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague.

«La Palestine dit adieu à un ami loyal qui a défendu passionnément notre droit à la liberté et à l’autodétermination», a déclaré Nabil Shaath, en charge des relations extérieures du mouvement palestinien Fatah. «Le président Chavez a sans cesse travaillé non seulement pour la dignité et la gloire de son Amérique latine bien aimée, mais aussi pour tous les peuples opprimés, y compris la Palestine, un pays qu’il gardait dans son cœur», a-t-il ajouté.

A Hollywood, le réalisateur américain Oliver Stone, supporteur de longue date d’Hugo Chavez, a affirmé qu’il «restera à jamais dans l’Histoire». L’acteur engagé Sean Penn a également rendu hommage à Chavez, estimant que les personnes pauvres de la planète avaient «perdu un champion» et l’Amérique «un ami qu’elle a toujours ignoré avoir».

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