IMC et alimentation

IMC : indice de masse corporelle

Il y a un énorme problème de santé qui se profile avec une ampleur dont on n'imagine pas encore vraiment les conséquences et tout est lié à l'alimentation...

Actuellement, j'ai un IMC de 18 et pour le milieu médical, je suis en "état de maigreur". Ce matin, je me suis pourtant avalé 80 km de vélo, à fond, avant d'aller travailler au potager, hier deux heures de tennis, avant-hier, 1800 m de dénivelée en montagne et je travaille tous les jours dans le potager ou je fends du bois ou je creuse ma cave à la pioche et à la pelle et sans ressentir le moindre effet négatif au regard de cet "état de maigreur"....

Par contre, si j'observe les personnes que je croise dans la vie quotidienne et notamment les gens de mon âge, je constate un état de surpoids très fréquent, hommes et femmes mélangés. Même constat chez des individus plus jeunes, même constat chez des adolescents... Et de plus en plus chez de jeunes enfants.

Et là, je n'ai pas l'impression que le milieu médical soit très enclin à tirer la sonnette d'alarme, en tout cas, pas avec la même application que lorsque l'IMC est soi-disant "trop bas"....Et pourtant, il existe de plus en plus d'études scientifiques, dans divers pays, qui pointent une menace réelle, à l'échelle d'une pandémie..." La maladie du foie gras" (NASH, acronyme anglo-saxon)  n'est pas une illusion. Et maintenant, viennent s'ajouter des risques de dégénérescence cérébrale, de démence, d'augmentation exponentielle de maladie liée au vieillissement, amplifiées par des pratiques alimentaires totalement toxiques..... On va où là ?.........

Ce qui m'interpelle, c'est de voir que cet IMC a évolué dans les cinquante dernières années, une évolution qui suggérerait que l'IMC actuel est beaucoup plus "conciliant" et que des individus en surpoids il y a cinquante ans sont considérés aujourd'hui comme étant en bonne santé. Je n'aime guère ce que cela signifie : la consommation alimentaire est encouragée et la "norme" est relevée afin que les individus ne se sentent pas "hors cadre". Si cela n'avait pas d'incidence sur leur santé, il n'y aurait aucun problème mais ça n'est nullement le cas. 

La maladie du "foie gras" contribue à l'apparition de cirrhose du foie et à long terme à la nécessité d'une greffe. L'animateur Pierre Ménès en est devenu le porte parole après avoir failli mourir.

 

Pour quelles raisons, cet état de fait n'est pas plus fortement dénoncé, pour quelles raisons les alertes du milieu médical ne se font pas plus pressantes ? Qui freine de la sorte la prise de conscience des populations ? 

Les lobbies agro-alimentaires ne le souhaitent pas. 

Les laboratoires pharmaceutiques pas davantage.

Il faut imaginer les sommes que tout cela représente.

 

Il faut observer également les résistances de la population sur les régimes végétariens et les "traditions alimentaires carnées", les résistances sur la pratique du jeûne, pourtant connu depuis des siècles et sans que rien ne soit jamais venu en prouver la novicité, dès lors que c'est une méthode raisonnée, justifiée, encadrée, documentée.  

Comment peut-on considérer que la nourriture censée promouvoir notre santé finisse par y porter atteinte ? 

De la même façon, comment accepter le fait que l'alimentation humaine contribue avec une telle violence à la souffrance animale et à la dégradation de l'espace naturel ? 

N'y a-t-il pas là une réflexion indispensable, vitale ?...

 

"150 millions d'animaux tués par heure pour la consommation humaine." Je ne sais pas trop comment des gens parviennent à établir un tel constat mais en tout cas, ce qui est certain, au-delà des chiffres, c'est que l'humain produit sur la planète une quantité de souffrance inimaginable....


LA-HAUT
"Si, sur cette Terre ensanglantée, chaque être vivant qui meurt poussait un cri puissant à l’instant où il succombe, qu’il soit animal, végétal ou humain, ce monde ne serait qu’un atroce hurlement indéfiniment prolongé et nous mutilerions certainement nos oreilles, préférant être sourds."

 

 

 

 

http://www.santemagazine.fr/actualite-avc-et-demence-des-nouveaux-risques-attribues-aux-boissons-sucrees-77779.html

 

Les sodas classiques et light sont-ils mauvais pour le cerveau ? La question se pose après la publication de deux études menées par une même équipe de chercheurs américains qui mettent en garde contre ces deux types de boissons, et plus généralement contre l'excès de sucre.

Qu'elles soient light ou classiques, les effets des boissons sucrées sur l'organisme font souvent l'objet d'études scientifiques pour connaître leur impact sur le long terme. Caries, surpoids, diabète... outre ces risques bien connus, des chercheurs de l'université de Boston évoquent un autre dommage, qui concerne cette fois le cerveau.

Leur étude montre en effet que les personnes qui consomment fréquemment des boissons sucrées classiques (boissons gazeuses, sodas et jus de fruits) sont plus susceptibles de présenter une mémoire moins développée, un volume global du cerveau moins important et un hippocampe plus petit, une zone du cerveau importante pour l'apprentissage et la mémoire.

Mais il n'est pas conseillé de se "rabattre" sur les sodas light car dans une autre étude, les chercheurs pointent des risques propres. Les adeptes de ces boissons seraient presque trois fois plus susceptibles de développer un accident vasculaire cérébral et une démence que celles qui n'en consomment pas. Les chercheurs sont prompts à souligner que ces résultats, qui apparaissent dans les journaux "Alzheimer & Dementia" et "Stroke", démontrent une corrélation mais pas de véritable lien de cause-à-effet.

Plus de recherches sont nécessaires pour déterminer comment ces boissons endommagent le cerveau et si ces dommages peuvent être causés par une maladie vasculaire ou un diabète sous-jacent. "Ces études ne sont pas exhaustives, mais ce sont des données solides et une suggestion très forte, déclare Sudha Seshadri, professeur de neurologie à la Faculté de médecine de l'Université de Boston. Il semble qu'il n'y ait pas d'avantages à consommer des boissons sucrées, et la substitution du sucre par des édulcorants artificiels ne semble pas aider".

Les boissons sucrées, principale source d'exposition

Les chercheurs sont partis du constat que l'excès de sucre a longtemps été associé à des maladies cardiovasculaires et métaboliques, mais ses effets sur le cerveau humain sont peu documentés. Bien que le risque concerne le sucre en général, ils ont choisi de se concentrer sur l'impact des boissons sucrées, principale source d'exposition.

Pour la première étude, les chercheurs ont examiné les données, y compris celles issues d'analyses d'imagerie par résonance magnétique (IRM) et de résultats de tests cognitifs, auprès d'environ 4 000 personnes inscrites dans des cohortes de santé. Ils se sont particulièrement intéressés aux personnes qui ont consommé plus de deux boissons sucrées par jour ou plus de trois sodas par semaine.

Parmi celles-ci ils ont constaté de multiples signes de vieillissement accéléré du cerveau, y compris un volume général du cerveau plus faible, une mémoire épisodique plus pauvre et un hippocampe rétréci, soit des éléments qui constituent des facteurs de risque de survenue de la maladie d'Alzheimer à un stade précoce.

Gare aux édulcorants artificiels

Les chercheurs ont également constaté qu'une consommation élevée de sodas diététiques, au moins une par jour, était associée à un volume plus petit du cerveau. Dans la deuxième étude, les chercheurs ont utilisé les données de santé des mêmes personnes membres de ces cohortes, mais seulement des plus âgées et ont regardé spécifiquement si les participants avaient subi un AVC ou avaient été diagnostiqués avec une démence.

Après avoir mesuré l'apport de boissons des bénévoles sur sept ans, les chercheurs les ont ensuite surveillé pendant 10 ans, cherchant des signes d'accident vasculaire cérébral chez 2 888 personnes de plus de 45 ans ou de démence chez 1 484 participants de plus de 60 ans. Leurs conclusions ont établi que les personnes qui ont bu au moins un soda diététique par jour étaient presque trois fois plus susceptibles de développer un AVC et une démence.

Les chercheurs ne sont cependant pas parvenus à savoir quel rôle le diabète pouvait jouer dans la survenue de ces pathologies: ce dernier constitue un facteur de risque connu pour ces deux maladies. Mais les diabétiques ont davantage tendance à consommer des sodas light pour limiter leur consommation de sucre. Diverses hypothèses sont avancées sur la façon dont les édulcorants artificiels peuvent causer ces dommages, notamment le fait qu'ils auraient la capacité de modifier la composition de la flore intestinale, une partie de l'organisme directement liée au cerveau.


http://www.conseil-economique-et-social.fr/steatose-hepatique-causes-symptomes-traitements/

Stéatose hépatique – Causes, symptômes et traitements

 

 fred

 

 Appareil digestif

La stéatose hépatique ou foie gras non alcoolique est la cause la plus fréquente des maladies chroniques du foie dans le monde occidental. C’est une maladie assez courante dans les pays développés, qui affecte surtout les hommes entre 40 et 60 ans. Il a une incidence de 15% à 35% selon les pays, qui a augmenté au cours des dernières décennies en raison de la présence accrue de diabète de type 2 et de l’obésité.

Toutes les informations importantes sur la stéatose hépatique

La stéatose hépatique est une maladie qui consiste en l’accumulation progressive de graisse dans les hépatocytes et qui empêche le corps d’accomplir correctement ses fonctions.

Le diabète de type 2, l’obésité ou l’hypertension sont les facteurs qui facilitent le développement de foie gras ou de la stéatose hépatique.

La stéatose hépatique ne montre aucun symptôme visible. Habituellement, elle est découverte fortuitement suite à une douleur sourde dans la région du foie, une fatigue et dans certains cas une augmentation de la taille du foie qui peut révéler son apparence.

Qu’est-ce que le foie gras?

Le foie est un viscère avec diverses fonctions, y compris la production de protéines, le stockage du glycogène et la sécrétion de la bile, qui sont nécessaires pour la digestion des corps gras. La cellule principale du foie est l’hépatocyte, une cellule capable de stocker à la fois du glucose et des lipides (graisses). Si ces excès de graisse s’accumulent, un moment peut arriver où les cellules n’accomplissent plus correctement leur fonction. Lorsque ce moment se produit, et que la cause de cette augmentation de lipides intracellulaires n’est pas l’alcool, il est dit que le patient a une stéatose hépatique ou un foie gras.

Comment se produit la stéatose hépatique ?

C’est une maladie qui se produit dans le foie en bonne santé et qui ne provient pas de la consommation excessive d’alcool. Il s’agit clairement d’un hépatotoxique. Progressivement, l’accumulation de la graisse dans les hépatocytes est due à une production excessive pendant son utilisation, ce qui provoque une augmentation de la sensibilité à des facteurs qui peuvent causer des dommages au foie et entrainer finalement une inflammation et une fibrose, empêchant le corps d’accomplir correctement leurs obligations.

Les principaux facteurs qui prédisposent ou facilitent la stéatose hépatique sont :

− L’obésité,

− Le diabète de type 2 et la résistance à l’insuline,

− La dyslipidémie,

− L’hypertension,

− Certains médicaments tels que l’amiodarone, les antirétroviraux, les corticoïdes, le diltiazem, le tamoxifène, etc.

− Diverses maladies telles que l’apnée obstructive du sommeil (AOS), le syndrome des ovaires polykystiques, l’hypothyroïdie , la perte de poids importante, la résection intestinale, etc.

Les symptômes de la stéatose hépatique

La maladie du foie gras ne provoque généralement pas de signes évidents ou encombrants. La plupart du temps, sa découverte est fortuite lors d’une exécution d’un test d’imagerie abdominale (échographie ou tomodensitométrie -TAC-) pour d’autres raisons.

Toutefois, dans certains cas, le patient peut avoir une douleur sourde au niveau abdominal, dans la région du foie, avec un peu plus de fatigue que d’habitude. Il peut aussi ressentir une hépatomégalie. Une augmentation de la taille du foie peut être perçue en palpant l’abdomen.

La plupart des patients atteints de la stéatose hépatique sont stables et la maladie ne dégénère pas en hépatite. Mais dans les cas résiduels, on peut constater une insuffisance hépatique. La coexistence de l’obésité et du diabète de type 2 favorise la progression de la maladie. Il a été découvert que les patients souffrants de foie gras peuvent avoir des complications cardiovasculaires plus fréquentes.

Le diagnostic de la stéatose hépatique

La maladie est habituellement découverte fortuitement. Un examen de l’abdomen du patient peut être flou. Il se peut que le médecin remarque une augmentation de la taille du foie ou que le patient se plaigne d’une douleur à la palpation de la région du foie.

Au cours de l’analyse de sang, on peut voir une élévation des enzymes hépatiques (ALT, AST et GGT), une diminution du cholestérol de haute densité (HDL) et une augmentation des triglycérides, avec des niveaux de glucose dans le sang.

L’échographie abdominale est la meilleure technique d’imagerie, à cause de sa simplicité. Ce test invasif permet d’évaluer les résultats typiques de la stéatose hépatique. Le CT (scanner) et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) peuvent également être utiles pour diagnostiquer la stéatose hépatique. Cependant, le diagnostic définitif sera donné par une biopsie du foie. Mais, puisque cette maladie a généralement une évolution bénigne, le test présente des risques et ne devrait être effectué que si le patient montre des facteurs de risque sur la progression de la maladie, tels que l’âge avancé, l’obésité sévère, le diabète ou des modifications importantes des enzymes hépatiques. L’étude des tissus permet d’évaluer le degré de l’inflammation et la fibrose.

Il est important d’établir le diagnostic en excluant avant tout les causes possibles de l’hépatite et le dysfonctionnement du foie comme :

− La stéatose alcoolique,

− L’utilisation de médicaments hépatotoxiques,

− Les maladies du foie auto-immunes,

− L’hémochromatose,

− La maladie de Wilson.

Le traitement de la stéatose hépatique

La stéatose hépatique est une maladie essentiellement bénigne et son traitement est basé sur la détection de la maladie pour ralentir la progression des facteurs de risque et les corriger le plus tôt possible.

Il est souhaitable que le patient qui est en surpoids ou obèse essaie de réduire son indice de masse corporelle (IMC) avec une alimentation saine et une pratique modérée d’exercice aérobique (course, vélo, aviron…).

En cas de diabète ou de dyslipidémie, un contrôle métabolique adéquat et une utilisation de médicaments prescrits par un spécialiste, tels que les glitazones ou les antidiabètes biguanides et les statines hypolipidémiants, sont recommandés.

Les précautions

En dépit que la stéatose hépatique soit une maladie bénigne, il faut essayer de réduire la consommation de graisses et de sucres qui peut conduire à l’obésité et au diabète de type 2 et de faire une activité physique modérée.

 

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