
Les vautours
- Par Thierry LEDRU
- Le 03/05/2013
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Non, il ne s'agit pas d'une énième diatribe sur "nos" chers politiciens qui nous coûtent très cher d'ailleurs mais sur les vrais vautours.
Cet article a au moins le mérite de ne pas laisser transparaître la moindre prise de position. Purement factuel et c'est très bien.
Certains vont être révulsés, d'autres diront qu'il s'agit d'une situation purement naturelle.
D'autres vont parler de surpopulation de ces rapaces et de leur propension à fondre sur tout ce qui tombe.
Oui, c'est le pirncipe. Il est impossible de leur en vouloir.
La surpopulation, elle est avant tout humaine. Je ne rappellerai pas le nombre effrayant d'espèces que l'homme a exterminées et la liste tout aussi effrayante de celles qui sont en sursis.
J'imagine que pour les proches, l'acceptation sera douloureuse. Je rappelle tout de même qu'au Bouthan, les morts sont donnés aux vautours, en hommage à la vie...
On est ici face aux valeurs éducatives, religieuses, sociétales, le respect des morts etc etc... Mais les vautours, eux, sont vivants. Il s'agit donc en les nourrissant d'un respect de la vie.
Personnellement, si c'était autorisé, j'accepterais immédiatement de leur servir de repas. Après avoir été découpé, au cas où quelque chose puisse être récupéré. Pour la viande, plutôt que de l'offrir aux vers et bactéries ou de consommer du gaz pour l'incinérer, il m'est plus agréable de l'imaginer dans l'estomac de ces magnifiques oiseaux.
http://lci.tf1.fr/france/faits-divers/apres-une-chute-de-300-metres-une-randonneuse-se-fait-devorer-7950368.html
Pyrénées : le corps d'une randonneuse dévoré par des vautours

Faits diversA Larrau (Pyrénées-Atlantiques) une randonneuse de 52 ans s'est tuée lors d'une chute de 300 mètres. Le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) a découvert les restes de son corps, dévoré par des vautours.
Une randonneuse de 52 ans, accompagnée de son mari et d'un ami, s'est tuée en faisant une chute en montagne, après avoir dévalé une pente située sur le pic de Pista dans les Pyrénées, à 1779 mètres d'altitude. Son corps a été retrouvé quelques heures plus tard dévoré par les vautours.
Les faits se sont produits le 14 avril dernier. "Les trois randonneurs voulaient prendre un raccourci, a expliqué ce vendredi à MYTF1News le Major Didier Pericou du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM), qui s'est rendu sur place en hélicoptère pour porter secours à la victime. La randonneuse a glissé sur la neige, dévissé sur 300 mètres, sauté trois barres rocheuses d'une vingtaine de mètres chacune avant de s'arrêter au pied de la face nord du pic", a poursuivi le gendarme, confirmant une information du site kairn.com.
Les deux autres marcheurs ont tenté de la retrouver, en vain. Ils ont appelé le PGHM qui est arrivé sur place 35 minutes plus tard. "Au premier passage en hélicoptère, nous avons vu de nombreux vautours, sans faire le rapprochement avec ce que nous allions découvrir, raconte le major. Puis, 10 minutes plus tard, nous découvrons le corps de la victime... Du moins, ce qu'il en reste. Au sol, il n'y avait plus que des ossements, des habits et des chaussures".
"Décédée dans sa chute"
Entre 20 et 30 rapaces volaient dans le ciel. "Ils ont mis entre 45 et 50 minutes pour manger le corps. Au vu des nombreuses fractures au fémur, au niveau des côtes, il était sûr qu'elle était décédée dans sa chute", poursuit le gendarme, exposant le diagnostic établi par l'urgentiste qui était sur place.
Ce n'est pas la première fois qu'un tel drame se produit. Un accident similaire avait eu lieu en 2012 au Pic du Midi d'Ossau dans les Pyrénées.
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