TOUS, SAUF ELLE : Une trilogie qui ne veut pas finir.

 

 

 

Un lendemain de beuverie, pour s’aérer la tête et se vider des miasmes de l’alcool, Gaston, chasseur invétéré, part pister le sanglier. Des coups de feu retentissent, venant du cul-de-sac de la route forestière du Sappey. L’homme s’approche, et découvre trois corps. Une mallette est attachée au poignet d’une des victimes. Pleine de billets. Un million quatre cent mille euros. Gaston s’empare de son couteau de chasse, découpe le poignet du mort et s’enfuit avec l’argent.

Lucas, Lucie, Thomas, Laure… chacun de ceux qui vont croiser la route de la mallette maudite va sombrer du côté le plus noir de sa personnalité. Envolée l’empathie, effacée la morale, oubliés les préceptes de respect des autres. Cet argent sale semble contaminer irrémédiablement tous ceux qui le touchent.

Y a-t-il une rédemption possible ?

Dans un registre plus noir que d’habitude, et sur fond de polar, on retrouve l’excellente écriture de Thierry Ledru, qui nous livre une analyse en miroir de l’âme humaine, et nous pousse à nous interroger : que ferions-nous avec cette mallette ?

Les Héros sont tous morts - papier

Broché  133mm x 203mm  -  192 pages

Mai 2018

16,00 €

TTC, frais de port non compris

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Livre numérique Les Héros sont tous morts

Thierry Ledru

Les éditions du 38

5,99 €

LES HÉROS SONT TOUS MORTS (roman)

J'ai écrit ce roman en 2017. Je n'imaginais pas en écrire une suite. Et puis, l'idée s'est imposée peu à peu. Il me suffisait de suivre l'actualité et notamment celui de l'état de la planète. Pour quelles raisons en étions-nous arrivés là ? La réponse s'imposait : l'argent, le pouvoir, la puissance, la croissance. Qui était responsable de ces mouvements financiers et de leurs conséquences ? Tout le monde, nous y compris, nous les consommateurs. Nous en étions les victimes consentantes. Nous avons participé à cette course effrénée au confort, à la possession des biens matériels, à l'amélioration de nos conditions d'existence. Mais cette amélioration portait finalement atteinte à la vie. La question qui m'est venue alors était très simple : si l'état de la planète continue à se dégrader et rien ne nous laisse entrevoir l'idée que ça s'arrête, ni même que tout cela soit freiné, tout le monde sera impacté : riches, pauvres et ceux et celles qui sont entre les deux.

J'ai alors imaginé que tout ça ne pouvait durer, que les plus puissants chercheraient à sauver leur peau. Beaucoup le font déjà en s'installant dans des lieux qu'ils jugent protégés. La Nouvelle-Zélande est devenue une sorte de refuge pour milliardaires. C'est donc là-bas que j'ai donné vie à Walter Zorn et au projet "Némésis" du nom d'une divinité.

"Némésis est la déesse de la vengeance. Son courroux s'abat en particulier sur les humains coupables de démesure et de mégalomanie. Elle est parfois assimilée, à la fois, à la vengeance et à l'équilibre. La Némésis est aussi interprétée comme étant un message de mort envoyé par les dieux comme punition. Elle est la déesse du châtiment divin."

J'ai donc repris l'écriture après une pause de plusieurs mois. Je ne savais pas vraiment où j'allais avec cette idée. J'en identifiais clairement le fond mais pas le développement. Alors, j'ai laissé les choses se mettre en place, lentement, sans rien forcer, sans me mettre de pression, sans même envisager que j'irai au bout et encore moins que cette suite serait publiable. J'écrivais par petits bouts, comme si j'assemblais un puzzle sans même connaître l'image finale. Et j'ai vu les personnages prendre forme, s'installer les uns après les autres. Laure Bonpierre, personnage principal du roman initial, devenait la pièce maîtresse, celle autour de laquelle toutes les autres pièces venaient s'emboîter.

D'où le titre du tome 2 : TOUS, SAUF ELLE

L'histoire a progressé, lentement, à pas de loup. Puis, au fil du temps, elle a pris de l'ampleur. Les personnages se sont multipliés, densifiés, ils ont pris des directions précises. Figueras, l'indien Kogi, est revenu et il a pris une place très importante. Il avait contribué à la survie de Laure, il n'était pas question qu'il l'abandonne. Et puis est apparu Théo, flic tenace et survivaliste. Le fond du roman. 

"Entre la civilisation et la barbarie, il y a cinq repas." Winston Churchill.

Théo a tout prévu, tout anticipé, tout préparé. Tout ce qui était réalisable.

Et c'est lui qui s'occupe de l'enquête qui concerne Laure. 

Des mois d'écriture, le puzzle qui grandit, l'image qui s'affirme, des horizons immenses qui se dévoilent.

Des horizons si vastes que l'évidence s'est imposée : un troisième tome était nécessaire.

LE DÉSERT DES BARBARES

Dino Buzzati, "le désert des Tartares", chef d'oeuvre incontournable. Des soldats qui attendent dans un fortin l'arrivée de l'ennemi.

Théo attend dans la ferme qu'il a restaurée et aménagée. Il attend les Barbares. Je viens de mettre le point final à ce troisième tome. Mais  ce dont à quoi je ne m'attendais pas, c'est qu'il est nécessaire d'écrire un quatrième tome...Impossible de m'arrêter là. Les multiples personnages qui se sont imposés n'ont pas fini leur parcours et il est impensable de raccourcir leur existence.

Ce qui est curieux, c'est que d'un polar, je suis parti dans le tome 2 sur un "simple" roman contemporain puis dans le tome 3 sur un roman d'anticipation mais que l'évolution du monde est si rapide qu'avant que je finisse le tome 4, il pourrait bien s'agir d'une série historique. 

Pour l'instant, je profite de l'aide très précieuse d'un ami, écrivain lui aussi. J'avais écrit une chronique sur son roman.

"L'apocalypse de Roger" Philippe Renaissance

Philippe relit le tome 2 et son oeil acéré décèle ce qui doit être corrigé. Il est indispensable d'être aidé à un moment parce que le texte, je ne le lis plus, je le récite, je le connais par coeur, je n'y vois plus rien de ce qui doit être repris. 

Une fois ce travail achevé, le texte partira chez l'éditrice et il restera à attendre son verdict.

Ce temps sera mis à contribution pour la correction du tome 3.

Puis, il restera à écrire le tome 4.

 

 

 

 

 

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