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  • Le néant.

    Je me demande parfois ce qui fait que je parviendrais à vivre même si ceux que j'aime disparaissaient. Je sais que j'y parviendrai. Aussi douloureux que ça soit. En fait, je considère que cette "vie" en moi ne m'appartient pas. Ce "je" n'existe pas. Il n'est qu'une image. Comme le sont les autres. Même ceux que j'aime. Juste des images qui se sont rencontrées et qui ont construit, artificiellement, des liens de toutes sortes. Mais, intrinsèquement, il ne s'agit que d'un phénomène dont je ne comprends rien, ou pas grand-chose. De quel droit pourrais-je juger de son utilité ? C'est comme si je possédais le droit de m'ériger en censeur. Comme si le néant pouvait comprendre le plein.

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  • Les enseignants qui prennent des cours...

    On n’arrête plus la privatisation des études. Longtemps réservée aux lycéens et étudiants, le « cours de soutien payant » s’adresse désormais aux…enseignants eux-mêmes ! La logique est la même : surfer sur la crise du système éducatif public en « offrant » de pallier à ses manques. Puisqu’il est de notoriété publique que les Instituts Universitaires de Formation des Maîtres (IUFM) ne préparent pas les futurs profs à la réalité de leur métier, il n’est pas étonnant que des établissements privés se soient engouffrés dans la brèche.

    Selon un sondage CSA publié cette semaine, seuls 16% des enseignants débutants estiment que l’IUFM leur a fourni des outils et des méthodes directement applicables en classe. Les autres, ces milliers de jeunes profs parachutés en ZEP qui éclatent en sanglots en plein cours deux jours après la rentrée, seront autant de clients potentiels : on imagine déjà les bénéfices que ces écoles pourront tirer de leurs cessions « gestion de votre première classe »…

    Car ces leçons sont loin d’être gratuites. Chez Forprof, comptez 600 euros pour 30 heures de cours répartis sur une semaine avant la rentrée. C’est moins cher chez Prépa-Public, qui demande 275 euros pour 25 heures. Les deux organismes se défendent de profiter d’un système en déshérence, quand ils n’affirment pas agir par pur altruisme. « Moi aussi, je préférerais que le public joue son rôle et forme correctement les futurs enseignants !, s’insurge Carol Huron, directrice de Prépa-Public. Mais ce n’est pas le cas. Alors qu’est-ce qu’on fait ? On ferme les yeux et on laisse nos enfants face à des profs mal formés, sacrifiant ainsi plusieurs générations d’entre eux, en attendant que l’Etat se réveille ? »

    Les établissements privés accompagnant les aspirants profs dans la préparation du concours existent depuis très longtemps. Certains proposaient déjà des stages pour les lauréats s’estimant mal préparés à la tenue d’une classe, mais ils ne rencontraient que peu de succès. La récente réforme de la formation des enseignants, la fameuse « masterisation », leur a permis d’augmenter leurs effectifs. Concrètement, l’année d’alternance, partagée entre stages sur le terrain et cours théorique, a été supprimée : dès septembre, les jeunes profs seront envoyés devant des élèves… sans bénéficier de séances de débriefing. C’est là que les établissements privés interviennent : « refus de l’autorité, violence physique et verbale, relations avec les collègues et les parents d’élèves, tous les problèmes qui se posent à un jeune professeur seront abordés à travers des cas concrets et avec l’intervention d’une psychologue, d’enseignants en exercice et professeurs de l’IUFM », explique Carol Huron. Qui ajoute : « les jeunes enseignants savent ce que le concours réformé leur fait perdre. Du coup, on a beaucoup de retours positifs pour le stage d’août prochain ».

    En supprimant l'alternance, le gouvernement a sans doute réalisé de belles et bonnes économies. Mais il a du même coup, ouvert la voie à un marché de formation privée, créneau immédiatement occupé. Seuls perdants : les jeunes profs qui devront désormais payer pour être correctement formés, ou du moins se sentir un peu plus armés pour gérer nos adorables enfants

    Source: Marianne2.fr

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  • Les dérives de l'argent.

     

    Il n'y a pas que BP qui soient coupables. C'est tout le sytème.

     

    Des erreurs sur les noms d'experts en vie marine, des espèces menacées qui ne sont pas présentes dans la région, une sous-estimation des risques... Les plans anti-marée noire de BP pour le golfe du Mexique, validés par les autorités américaines l'an dernier, sont truffés d'omissions et d'erreurs flagrantes, montre une analyse de l'Associated Press.

    Le plan régional de 582 pages et un autre de 52 pages qui porte spécifiquement sur la plate-forme Deepwater Horizon, dont l'explosion le 20 avril est à l'origine de la marée noire, minimisent fortement les dangers d'une fuite incontrôlée de pétrole tout en exagérant la capacité de la compagnie pétrolière britannique à gérer une telle situation.

    Dans les scénarios de marée noire échafaudés par BP, les poissons, mammifères marins et oiseaux ne sont pas sérieusement touchés, les plages restent immaculées et la qualité de l'eau n'est qu'un problème temporaire. Et ce, pour une fuite environ dix fois plus importante que celle de Deepwater Horizon...

    Loin de ces projections optimistes, Billy Nungesser, président du district de Plaquemines, en Louisiane, souligne les dégâts déjà causés par la marée noire dans sa région: "la vie telle que nous la connaissons a disparu de 1.200 hectares de marais et nous continuons à perdre de précieuses zones humides tous les jours".

    Les plans de BP comportent des postulats foncièrement erronés. La méthode retenue pour calculer le volume de la marée noire est ainsi peu crédible. Elle diffère de la méthode "classique" acceptée internationalement, qui aurait donné des estimations 100 fois supérieures...

    Il y a aussi des oublis fâcheux. Le courant marin qui devrait envoyer à terme une partie du pétrole vers la Floride et le long de la côte atlantique n'est par exemple mentionné nulle part.

    Les plages souillées étaient censées être à l'abri de toute pollution selon les plans, BP promettant de réunir assez de bateaux pour ramasser le pétrole avant qu'il n'atteigne les côtes. Un engagement qui semble rétrospectivement absurde.

    Le groupe affirmait que les moyens mobilisés permettrait de récupérer 75 millions de litres de pétrole par jour dans l'eau, soit en gros la quantité qui s'est déversée dans le golfe depuis six semaines. Pourtant, la nappe s'étend aujourd'hui sur quelque 8.500km carrés, selon Hans Graber, de l'université de Miami, et seule une fraction du pétrole a pu être récupérée. En outre, une partie de la nappe -on ignore précisément quelle quantité- a sombré au fond de la mer ou se trouve quelque part entre deux eaux.

    Le plan régional de BP estime, sur la base de modèles informatiques, à 21% le risque que du pétrole atteigne les côtes de Louisiane moins d'un mois après une marée noire. Dans les faits, une traînée de pétrole a rejoint le delta du Mississippi seulement neuf jours après l'explosion de Deepwater Horizon, bientôt suivies par des boulettes de brut. D'autres zones souillées par le pétrole étaient présentées par BP comme ne courant aucun risque.

    Pour les oiseaux, les tortues et mammifères marins en voie de disparition, BP s'est montré beaucoup trop optimiste, affirmant qu'il n'y aurait "aucun impact négatif" en cas de fuite de Deepwater Horizon.

    Pourtant, on note déjà les effets dévastateurs de la marée noire sur la faune locale. Plus de 400 oiseaux mazoutés ont été traités et des dizaines d'autres retrouvés morts, couverts de pétrole. Plus de 200 tortues et plusieurs dauphins victimes de la pollution se sont échoués sur le rivage, ainsi que d'innombrables poissons.

    Selon BP, l'éloignement de la plate-forme, située à 80km des côtes de Louisiane, devait éviter les problèmes de pollution du littoral. Encore un jugement erroné.

    Une des erreurs les plus frappantes de BP est d'avoir cité le professeur Peter Lutz dans le plan régional comme étant l'un des experts à contacter en cas de marée noire. Il est présenté comme un spécialiste de la faune de l'université de Miami. Problème: cet expert en tortues marines a quitté Miami il y a près de 20 ans pour une autre ville de Floride, Boca Raton, mais surtout, il est décédé quatre ans avant la publication du plan. Dans la même veine, les noms et numéros de téléphone de plusieurs experts de l'université A&M du Texas sont erronés.

    Autre énormité: un chapitre consacré aux "ressources biologiques sensibles" dresse une liste des mammifères marins comme les morses, les lions de mer, les loutres de mer et les phoques. Pourtant aucun de ces animaux ne vit dans la région du golfe du Mexique.

    Les plans de BP n'ont pas anticipé les problèmes les plus évidents et en ont réfuté certains qui se sont pourtant avérés prépondérants depuis le début de la catastrophe. En réponse à une série de questions de l'AP, des responsables de BP et du ministère de l'Intérieur, qui supervise l'autorité de régulation des forages pétroliers (Minerals Management Service, MMS), ont reconnu que les plans du groupe pétrolier posaient problème.

    "Nombre des questions que vous soulevez sont exactement celles qui seront examinées par la commission présidentielle et d'autres enquêtes sur la marée noire", a assuré Kendra Barkoff, porte-parole du ministre de l'Intérieur Ken Salazar. AP

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  • Se couper du monde.

    Je sens bien depuis quelques temps à quel point cette humanité me pèse, en tout cas la part visible, celle qui nous est montrée par les médias parce que ce sont des thèmes vendeurs, parce que l'audimat flambe dès qu'on utilise le mot "guerre", "terrorisme", "crise," "banlieue", "islam, "Iran","Corée" etc...etc...J'ai cherché à rester informé, j'ai surfé pendant des heures pour trouver des infos parallèles, des sources épurées, indépendantes, pas les canaux gouvernementaux ou leurs vassaux.

    Le dégoût. Il ne m'en reste que du dégoût.

    J'enseigne à mes élèves l'Histoire de cette Humanité et rien n'a changé, aucune évolution. Je ne parle pas de la technologie, de la médecine, du confort et de ce qui fait notre quotidien dans les pays "développés", technologiquement développés, mais de la spiritualité. De la connaissance de Soi, de cette capacité à rester dans une observation constante, dans une analyse fine de ce qui constitue la part profonde de notre existence. Sur ce versant là, nous continuons à errer du même côté de la montagne...Le sommet est très loin. Alors, nous ne parvenons même pas à imaginer ce qui peut se trouver de l'autre côté.

     

    Cette semaine, en classe, nous avons travaillé sur "le cas de conscience". J'ai proposé à mes élèves plusieurs situations. Nous avons par exemple regardé le film "Effroyables jardins", le documentaire "Apocalypse" puis "D day".

    Nous avons longuement discuté de ces cas de conscience que ces hommes et ces femmes ont dû assumer...

     

    Et je leur ai demandé aujourd'hui de réfléchir sur un cas qui les concerne : " Que feriez-vous si quelques personnes de qualité, des gens objectifs, parvenaient à prouver que notre façon de vivre condamnait le phénomène du Vivant ? Arriveriez-vous à changer vos objectifs de vie, à vous détacher du modèle proposé par la société dans laquelle vous vivez ? Comment vous y prendriez-vous ?"

     

    La semaine prochaine, une réalisatrice qui a entendu parler de ma façon de travailler avec des enfants d'école primaire va venir filmer les enfants sur un débat dont le thème est : la responsabilité. C'est un cas de conscience essentiel.

    Une expérience enrichissante.

    Un peu de soleil intérieur.

     

    Il m'est difficile en fait de me couper de ce monde extérieur qui me pèse et de rester actif dans la bulle spirituelle qui me concerne justement parce que je vis constamment avec ces enfants. Je ne peux pas leur mentir. Ce monde, ils devront l'éprouver, le supporter et si possible le changer plutôt que de se contenter de le subir et de s'y adapter au mieux. c'est sans doute notre "lâcheté" et notre désir immodéré de profiter du modernisme qui a condamné cette génération montante à oeuvrer pour une autre Humanité. Je n'ai pas le choix. Je dois rester là.

     

      

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  • Fascinante Nature. (Nature)

    Phénomènes inusités de la nature


    Les pierres mobiles

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    Ces mystérieuses pierres mobiles qui se déplacent dans la boue du désert de la Vallée de la Mort ont fait l’objet d’une polémique scientifique pendant des décennies.
    Des roches pesant jusqu'à des centaines de livres parcourent des milles à la fois.
    Quelques scientifiques ont suggéré que la combinaison de vents violents à la surface glacée expliquerait ces déplacements.
    Cependant, cette théorie n'explique pas que différentes roches commencent à se déplacer côte à côte, pour ensuite aller à des vitesses et dans des directions différentes.
    De plus, les calculs en physique ne corroborent pas vraiment cette théorie car il faudrait des vents de plusieurs centaines de miles à l’heure pour déplacer certaines de ces pierres.


    Basalte columnaire

     

     

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    Quand une coulée de lave épaisse se refroidit, elle se contracte verticalement mais fend perpendiculairement à son écoulement directionnel avec une régularité géométrique remarquable - dans la plupart des cas formant une grille régulière d’extrusions hexagonales qui semblent presque faites de main d'homme.
    Un des plus célèbres exemples est le Giant's Causeway sur la côte de l'Irlande (montré ci-dessus), bien que le plus grand et le plus connu soit le Devil's Tower au Wyoming.
    Le basalte peut également former des motifs différents, mais tout aussi fascinants, quand des éruptions sont exposées à l’air ou à l’eau.


    Les trous bleus

     

     

     

     

     

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    Les trous bleus sont formés par des baisses massives et soudaines du terrain sous-marin; leur nom vient de la tonalité bleu foncé et sinistre qu'ils prennent quand on les voit d’en haut - comparés aux eaux environnantes.
    Ils peuvent être à des centaines de pieds de profondeur, et tandis que les plongeurs peuvent explorer certains d'entre eux, la plupart sont exempts de l'oxygène nécessaire et ne supportent la vie marine en raison de la pauvre circulation d'eau – c’est pourquoi ils sont vides.
    Quelques trous de bleus contiennent d’anciens fossiles qui ont été découverts et préservés dans leurs profondeurs.


     

     

     

     

     

     

    Les marées rouges

     

     

     

     

     

     

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    Les marées rouges sont également connues en tant que floraisons d'algues – des afflux soudains d'algues unicellulaires colorées en quantité massive peuvent colorer des secteurs entiers d'un océan ou d'une plage en rouge sang.
    Tandis que certaines soient relativement inoffensives, d'autres peuvent être porteuses de toxines mortelles causant la mort de poissons, d’oiseaux et de mammifères marins.
    Dans certains cas, même des humains ont été incommodés par des marées rouges bien que l’exposition humaine ne soit reconnue comme mortelle.
    S'ils peuvent être mortels, les phytoplanctons constitutifs des marées ne sont pas nocifs en petit nombre.

     

     

     

     

    Les cercles de glace

    Tandis que plusieurs considèrent ces cercles de glace apparemment parfaits comme dignes de la théorie de conspiration, les scientifiques suggèrent plutôt qu'ils sont formés par les remous de l'eau qui déplace un important morceau de glace dans un mouvement circulaire. En raison de cette rotation, d'autres morceaux de glace et de débris s’agglutinent lentement jusqu'à façonner un cercle presque parfait.
    On a vu des cercles de glace de plus de 500 pieds de diamètre, et parfois on peut trouver des cercles regroupés de différentes tailles, comme ci-dessus.

     

     

     

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    Les nuages mammatus

     

     

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    Fidèles à leur aspect sinistre, les nuages mammatus annoncent souvent un orage violent ou un quelconque système météorologique extrême.
    Principalement composés de glace, ils peuvent s’étirer sur des centaines de milles dans chaque direction et des formations différentes peuvent rester statiques et visibles pendant dix à quinze minutes.
    Même s’ils ont l’air sinistres, ils annoncent simplement – avant ou même après – des températures extrêmes.


     

     

     

     

     

     

     

     

    Les arcs-en-ciel de feu

     

     

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    Un arc-en-ciel de feu circulaire et horizontal se forme lorsque le soleil et certains nuages se rencontrent accidentellement au bon moment et au bon endroit.
    Les cristaux à l’intérieur des nuages réfléchissent la lumière des diverses vagues visibles du spectre, mais seulement si elles sont correctement alignées par rapport à la terre.
    Comme il est rare que toutes ces conditions soient réunies simultanément, il y a très peu de photos de ce phénomène remarquable.


     

     

     

     

     

     

     

    Les effondrements

     

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    Les effondrements comptent parmi les phénomènes naturels les plus effrayants.
    Avec le temps, l'eau érode le sol sous la surface de la planète jusqu'à ce que, dans certains cas, plutôt soudainement, la terre cède et s'effondre.
    Beaucoup d'effondrements se produisent naturellement tandis que d'autres sont le résultat de l'intervention humaine.
    Le déplacement des eaux souterraines peut ouvrir des cavités, et les ruptures de conduites d’eau peuvent aussi éroder les sédiments souterrains qui autrement demeuraient stables.
    Les effondrements urbains, allant jusqu'à des centaines de pieds de profondeur, ont formé et sectionné des blocs urbains, des trottoirs et même des bâtiments entiers.


    Les Pénitents

     

     

     

     

     

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    Nommés ainsi par analogie aux moines à capuchons du Nouveau Mexique, (coin inférieur droit ci-dessus), les Pénitents brillent naturellement de par leurs lames de glace très pointues qui s’élèvent vers le soleil.
    On en voit rarement sauf en très haute altitude, elles peuvent être plus hautes qu'un humain et former de grandes étendues. 
    Quand la glace fond en motifs particuliers, des « vallées » formées par les fontes précédentes laissent des « montagnes » dans leur sillage.
    Étrangement, ces formations ralentissent finalement le processus de fonte car les crêtes en projetant des ombres sur les surfaces en contrebas permettent aux  vents de souffler et de refroidir ainsi les crêtes.



    Les nuages lenticulaires

     

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    OVNI?
    Évités par les pilotes traditionnels mais aimés des pilotes de planeurs, les nuages lenticulaires sont des masses  nuageuses ayant une forte propulsion interne qui peut soulever un planeur à de hautes altitudes.
    Ces nuages ont la réputation d’être de mystérieux objets volants non identifiés ou leurs camouflages.
    Généralement les nuages lenticulaires se forment quand le vent accélère tandis qu’ils sont en train de se déplacer autour d’un large objet comme une montagne.

     

     

     

     





    Les colonnes de lumière

     

     

     

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    Les colonnes de lumière apparaissent comme des piliers lumineux verticaux qui s’élèvent dans le ciel, comme des cylindres dans l’espace, apparemment sans origine connue.
    Elles sont visibles quand la lumière reflète les cristaux de glace provenant soit du soleil soit de sources artificielles au sol telles que des lumières de rues ou de parcs.
    En dépit de leur apparence quasi solide, l'effet est entièrement créé par la relativité de notre propre point de vue.

    Les faux-soleils ou parhélies

    Comme les colonnes de lumière, les parhélies résultent du passage de la lumière à travers des cristaux.
    La forme et l'orientation particulières des cristaux peuvent avoir un impact visuel dramatique sur le spectateur, car ils produisent une plus longue trainée dont la gamme de couleurs change.
    La hauteur du soleil dans le ciel modifie la distance relatives des faux-soleils de chaque côté.
    Les conditions climatiques variables sur d'autres planètes de notre système solaire produisent des halos lumineux créant jusqu'à quatre faux-soleils selon la perspective de ces planètes.
    On a étudié les parhélies depuis l’antiquité, et certains écrits décrivant les divers attributs de notre soleil remontent aux Égyptiens et aux Grecs.

     

     

     

     

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    les vents d'incendies

     

     

     

     

     

     

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    Les vents d’incendies (aussi appelés démons ou tornades de feu) sont courants d'air ascensionnels à grande vitesse, et par conséquent à grande puissance, qui accompagnent parfois les feux de grande violence et dont les manifestations mécaniques s'exercent sur la végétation ou les constructions avoisinantes.
    Les tourbillons de feu peuvent être engendrés par d'autres incidents naturels comme les tremblements de terre et les orages, et peuvent être incroyablement dangereux; dans certains cas ils tourbillonnent bien au-delà de la zone de feu elle-même et peuvent causer la dévastation et la mort dans un rayon que la chaleur ou la flamme n’atteint même pas.
    Les vents d’incendies peuvent atteindre presque un mille de hauteur, des vitesses de plus de 100 miles à l’heure et durer 20 minutes et plus.

    Les lunes orange

     

     

     

     

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    Ce dernier phénomène est quelque chose que la plupart des gens ont déjà vu – une superbe lune orange suspendue très bas dans le ciel.
    Mais quelle est la cause ce phénomène – et en passant, la lune a-t-elle une couleur?
    Quand la lune semble très basse à l'horizon, les rayons de lumière qui s’y réfléchissent doivent traverser beaucoup plus d’obstacles de notre champ atmosphérique, éliminant graduellement tout sauf les jaunes, les orangers et les rouges.
    La dernière image révèle les vraies tonalités de la lune, mais avec des couleurs plus intenses qui illustrent la topographie et la minéralogie mixtes de la surface de la lune.
    En observant les couleurs combinées aux cratères, on peut commencer à retracer l'histoire des impacts et des mouvements matériels qui ont marqué le visage de notre mystérieuse lune.

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    j'espère que vous trouverez du plaisir

    à ce voyage avec "DAME NATURE"

     

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  • Le progrès...

    Un ou deux exemples...

     

    http://www.lesechos.fr/info/analyses/020573005941-mourir-pour-l-ipad.htm

     

    Onze personnes se sont jetées des mêmes toits ces derniers mois. C'est ce que reconnaissent les autorités chinoises. Rien n'exclut que la réalité soit pire, d'autant que les tentatives de suicide ne semblent pas recensées par l'entreprise. A Shenzhen, cette usine de Foxconn, du groupe taïwanais Hon Hai Precision Industry, travaille pour Nokia, Sony, Dell, Apple… Elle assemble « smartphones », PC et surtout, à marche forcée, la nouvelle tablette magique d'Apple. Depuis cinq jours, l'iPad est en vente en Europe et tous les journaux annoncent des lendemains qui chantent.

    A quel prix ? Les morts de Foxconn exigent qu'on sache réellement le coût, en vies et en chair, de nos jouets encore neufs. Tout est lisse, sur les écrans tactiles - images fluides, changements instantanés. De quoi oublier très vite la face cachée : pour livrer ces bijoux, des humains triment dans les soutes et les arrière-mondes. Toujours pauvres, presque toujours jeunes, rivés à des tâches mécaniques, soumis à des pressions écrasantes, des horaires harassants, des solitudes absolues, ils ne connaissent du monde qu'opacité et aspérité. Au point d'en finir avec l'existence.

    Ce serait une grave méprise de croire qu'ils ont véritablement choisi de mourir. Car il n'a rien d'un choix, le suicide par désespoir, par effroi devant l'épuisement, l'absurde, l'arbitraire et la misère. Dans ce cas, au contraire, comme l'a bien vu Schopenhauer en 1819, « l'individu suicidaire veut la vie […], il veut l'affirmation du corps et la libre existence de celui-ci, mais le tissu embrouillé des circonstances ne le permettant pas, il est affligé d'une grande souffrance ». L'annulationde soi-même sous le poids des contraintes extérieures est aux antipodes des suicides de sages.

    Socrate, condamné à mort, en toute légalité mais en toute injustice, aurait pu s'évader. Il boit la ciguë, lucidement, pour exécuter la sentence par fidélité aux lois. Sénèque se taille les veines sur l'ordre de Néron, montrant qu'il sait quitter la vie sans rien regretter. Ceux-là meurent en maîtres : ils consolent leurs proches, dictent leur testament et s'absentent souverainement du banquet de l'existence. Quantité de récits, et plus encore de tableaux classiques, ont célébré ces héros qui ne tremblent pas.

    Les victimes du travail infernal et du management despotique se trouvent dans une situation exac-tement inverse. Ecrasées, et non souveraines. Esclaves, et non libres. Poussées au suicide parce que chaque jour leur est devenu invi-vable, et non pas, comme les sages, quittant le présent parce que la mort leur est devenue indifférente. Enfin, Socrate ou Sénèque n'ont besoin de personne : nulle aide ne leur est nécessaire, nul soutien indispensable. Il n'en va pas de même avec les suicidés du management. Ceux qui pourraient encore mourir ont besoin de nous. Or les opinions ont un poids. Les médias, des devoirs. Les compagnies clientes, des pouvoirs.

    Car les consommateurs semblent aujourd'hui moins aveugles, moins indifférents. Ils pourraient bien juger préférable de ne pas acheter des produits sortant d'usines où l'on veut faire signer aux employés… un engagement de ne pas mettre fin à leurs jours. Le grotesque, là, le dispute à l'odieux. Demain, le suicide passible d'amende, ou de prison ? Dans cet univers ubuesque, osera-t-on proclamer que tout suicidé risque la peine de mort ? Va-t-on faire porter la menace sur les proches, la famille, les survivants ?

    Pour tenter d'agir sur cette déraison inhumaine, on peut rêver que se constituent des mouvements citoyens, qu'ils exigent un label, un signe garantissant que des normes sont respectées. On peut rêver que les compagnies et les marques se décident alors à faire pression sur ceux qui sous-traitent et surmènent. On peut imaginer que se mettent en oeuvre toutes sortes d'actions concrètes pour garantir contre ce vice de fabrication qui fait qu'aujourd'hui, en ouvrant les boîtes, on discerne, sur les écrans neufs, du sang et des larmes.


     

    Des milliards en une journée. Pourquoi s'intéresseraient -ils à des oiseaux dont ils ignorent l'existence ?

    http://www.lesechos.fr/info/energie/020576088390-maree-noire-bp-s-effondre-en-bourse-apres-son-echec-dans-le-golfe-du-mexique.htm

     

    British Petroleum paie chèrement son échec dans le golfe du Mexique. Le pétrolier a dégringolé de 13,1 % hier à la Bourse de Londres, à 430 pence, après l'abandon ce week-end d'une tentative de colmatage de la fuite résultant de l'explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon le 20 avril dernier. Les dirigeants de BP attribuaient de 60 % à 70 % de chances de succès à cette initiative basée sur une injection de boue et de débris dans ce puits situé sous 1.500 mètres d'eau. Fermés lundi en raison de jours fériés, les marchés boursiers anglo-saxons ont violemment réagi à ce nouvel échec, qui ne laisse plus augurer de solution définitive avant le mois d'août. BP a perdu près de 18 milliards de dollars de capitalisation en l'espace d'une séance. Depuis le début de l'accident, voilà six semaines, le pétrolier britannique a vu sa valorisation s'effondrer de plus de 60 milliards de dollars pour tomber aux environ de 116 milliards aujourd'hui. «  Pour les grands fonds d'investissement, la légitimité du titre peut devenir de plus en plus difficile à justifier car les premiers éléments de l'enquête laissent entendre que BP n'aurait pas respecté l'ensemble de ses procédures de sécurité  », explique un analyste parisien. «  Les incertitudes sur l'ampleur des coûts et des dommages vont rester considérables jusqu'à ce que la fuite soit arrêtée  », ajoute Peter Hitchens, analyste chez Panmure Gordon & Co., cité par Bloomberg. D'ici là, le titre risque fort de continuer à chuter.

    Les moyens de payer

    La saison des ouragans, qui a officiellement débuté hier dans le golfe du Mexique, va probablement pousser le pétrole encore plus loin à l'intérieur des marais de Louisiane et endommager un peu plus l'écosystème local. Pour certains, le titre va pâtir d'un effet d'image qui ne pourra pas se résorber avant plusieurs années. D'autres observateurs, comme la banque d'investissement Arbuthnot Securities, jugent même la survie du groupe en jeu et n'hésitent plus à évoquer la possibilité d'une OPA. Une hypothèse qui soulève beaucoup de scepticisme chez les professionnels du secteur, compte tenu des incertitudes liées à l'ampleur des coûts de la marée noire dans les années à venir.

    Pour la plupart des analystes, BP continue d'avoir les moyens de surmonter l'accident. Depuis l'explosion de la plate-forme, le pétrolier a dépensé près de 1 milliard de dollars pour tenter de boucher la fuite et endiguer l'arrivée de la marée noire sur les côtes. Les coûts liés au dédommagement des professionnels de la pêche, du tourisme et aux actions en justice sont plus difficiles à évaluer. La semaine dernière, Credit Suisse estimait la facture finale à 17,6 milliards de dollars. ING juge de son côté qu'elle pourrait atteindre 22 milliards de dollars dans le pire des cas. Aussi élevée soit-elle, cette facture reste néanmoins absorbable pour un groupe qui investit chaque année 20 milliards de dollars et qui a dégagé près de 17 milliards de dollars de profit l'an dernier. «  Les marchés veulent du sang et sur-réagissent clairement à cette suite de mauvaises nouvelles  », estime Jason Kenny, analyste chez ING. Tombé à 430 pence, le titre continue d'offrir un retour sur investissement intéressant en dessous de 600 pence, juge même ING. Une analyse à froid qui peine manifestement à convaincre les marchés.

    EMMANUEL GRASLAND, Les Echos

     


     

     

    Océans | le 28 mai 2010

    Toujours pas de thon rouge à l’horizon… Auraient-ils déjà tous disparu ?

    http://oceans.greenpeace.fr/toujours-pas-de-thon-rouge-a-lhorizon-auraient-ils-deja-tous-disparu

    Avec une taille pouvant dépasser les trois mètres, le thon rouge fait figure de géant des océans. Aussi grand qu’une petite voiture de sport, ses capacités d’accélération sont supérieures à celles des bolides. Sa morphologie hydrodynamique approche la perfection, si bien que certains chercheurs tentent de s’en inspirer pour concevoir des torpilles et des sous-marins. En réalité, seuls les orques et les grands requins représentent une menace pour le thon rouge, qui règne pratiquement en maître sur les océans et peut vivre jusqu’à 30 ans.



    Mais aujourd’hui, les stocks s’effondrent et le thon rouge de Méditerranée est en voie d’extinction. Pourtant, on sait que ce poisson est pêché depuis plus de 7 000 ans. Pendant l’Antiquité, les Romains le ramenaient déjà dans leurs filets pour nourrir leurs soldats. Jusqu’aux années 1960, la pêche au thon rouge était pratiquée à petite échelle : le thon rouge était capturé en Méditerranée par les madragues, des filets fixes sur les côtes.

    Les problèmes ont commencé quand certains ont eu l’ingénieuse idée de tirer parti des mœurs de reproduction – certes un peu particulières – des thonidés : pour se reproduire, ils se regroupent tous les ans à la même époque (de fin mai à fin juin) et au même endroit, en Méditerranée… ce qui, bien entendu, facilite leur capture.

    Ainsi, à partir des années 70, la pêche artisanale a cédé la place à une pêche industrielle qui a connu un véritable essor, et le développement des thoniers senneurs a signé l’arrêt de mort de l’espèce, tout comme celui de la pêche artisanale. La pêche à la senne s’apparente en fait davantage à une véritable chasse, avec ses « rabatteurs » (les avions de repérage) et ses « tireurs » (les senneurs). La senne utilisée pour le thon rouge est un filet long de plus de deux kilomètres, qui ne laisse aucune chance aux bancs de poissons.

    Dans un premier temps, les sennes étaient donc pleines. Et pour écouler l’offre abondante, il a fallu booster la demande. Le thon rouge est vite devenu un aliment phare de la cuisine japonaise, notamment des fameux sushi. Pourtant, contrairement à une idée largement répandue, le thon rouge ne faisait pas partie à la base des ingrédients traditionnels de la cuisine nippone. Mais la recherche du profit à tout prix a poussé les pêcheries à s’industrialiser toujours plus, à une échelle démesurée et insoutenable…. Ainsi, une poignée de thoniers senneurs remplissent leurs filets et leurs poches, tandis que nos responsables politiques assistent les bras croisés à la disparition d’une espèce emblématique de nos océans…

    Tous les acteurs présents, mais pas de pêche possible !
    Le Rainbow Warrior, le navire amiral de Greenpeace, n’a pas démissionné : il est en Méditerranée depuis l’ouverture de la saison de pêche. Les bateaux de pêche sont là eux aussi, avec leurs remorqueurs et leurs cages, tout comme les navires militaires de contrôle. En revanche, les thons rouges brillent par leur absence…

    Il se peut que les thonidés s’en soient allés vers des eaux plus chaudes, qu’ils aient pris un peu de retard à cause d’une température de l’eau trop froide, ou que nous ne regardions pas au bon endroit. Ou alors, le pire des scénarios est peut-être en train de se réaliser : les thons rouges ont disparu.

    Cela fait des années que Greenpeace et les associations de protection de l’environnement tirent le signal d’alarme. On a beau nous accuser de jouer les Cassandre, le bon sens veut que si l’on continue de traquer une espèce menacée d’extinction, au bout d’un moment, elle cesse d’exister.

    Mais la patience est le maître mot des militants embarqués à bord du Rainbow Warrior. « Dépêchez-vous et attendez » est devenu la devise officielle de nombreuses actions menées par Greenpeace. Ce qui est sûr, c’est que les pêcheurs sont prêts, et le temps joue contre eux : la saison de pêche se termine le 15 juin. Ces dernières années, la saison de pêche a été considérablement écourtée : trop de bateaux, trop peu de ressources halieutiques. Espérons que quelqu’un a tuyauté les thons rouges pour qu’ils n’arrivent pas en Méditerranée avant le 16 juin !

    Auparavant, les thoniers pouvaient pêcher 11 mois sur 12, contre un seul aujourd’hui… Malheureusement, ces mesures s’avèrent insuffisantes pour permettre une reconstitution des stocks. Si l’on veut vraiment mettre un terme au déclin des populations de thonidés, il faudrait s’assurer qu’ils puissent se reproduire dans des conditions optimales, et à cet effet, commencer par protéger les zones où ils se reproduisent.

    La solution : des réserves marines
    Le thon rouge est un poisson migratoire qui, par conséquent, peut difficilement se reproduire en captivité. Il faut donc préserver les espaces dans lesquels ils évoluent naturellement, notamment les mers entourant les îles Baléares. Si, pour la plupart d’entre nous, ces îles riment avec soleil et vacances, elles sont synonymes de survie pour le thon rouge qui vient s’y reproduire.

    Ainsi, pour protéger le thon rouge, il faut protéger les Baléares (et le sud de la Sicile, et le Golfe du Mexique, pour commencer !), et empêcher les thoniers senneurs de capturer une espèce en danger qui vient justement dans ces eaux pour se reproduire. La science est formelle, la logique implacable. Le raisonnement n’est pas difficile à comprendre, que vous vouliez sauvez le thon rouge en tant qu’espèce ou préserver le futur de la pêche.

    Entre autres mesures, il faudrait notamment créer des réserves marines dans les zones de reproduction du thon rouge en Méditerranée. Depuis des années, Greenpeace et d’autres ONG réclament l’établissement d’un sanctuaire pour le thon rouge dans les eaux des Baléares. Toutefois, le gouvernement espagnol, qui n’a jamais été le meilleur ami du thon rouge, s’oppose à cette mesure.

    En bref, nous nageons dans un océan de scandales. Pourquoi les thoniers-senneurs ont-ils le droit de guetter et d’épingler une espèce en voie de disparition qui vient en Méditerranée pour se reproduire ? Pourquoi nos gouvernements défendent-ils les intérêts des pêcheurs, et non ceux du thon rouge ? Il semblerait que le thon rouge soit devenu le symbole d’une gestion catastrophique de la pêche et des ressources naturelles.

    Notre fiche thématique sur le thon rouge

    Notre fiche thématique sur les réserves marines

    François et Isabelle, en direct de la mer Méditerranée.

     

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  • L'argent des armes.

     

    Quelle évolution spirituelle ? Il n'y en a pas en dehors de quelques individus. Mais quelle influence ont-ils ? Aucune. Sinon sur leur propre existence. Doit-on l'accepter ? Est-ce que c'est irrémédiable ? Les millions de blog à travers la planète ont-ils un sens ? Favorisent-ils une prise de conscience ? Est-ce que les idées et les actes ont un impact sur les dirigeants ? Non. Tout cela ne sert à rien à l'échelle de l'humanité. La main mise de l'argent et de ceux qui vivent dans son adoration reste l'élément moteur. Il n'y a aucun espoir à notre niveau. Nous ne serons toujours que des pions. La seule chose à faire est de respecter la case sur laquelle on se trouve. Ne pas participer à ce massacre.

     

    Ce dégoût en moi. J'aimerais avant de mourir voir l'humanité se dresser sur un autre piédestal que le profit.

     

     

    Malgré la crise financière mondiale, les dépenses militaires sur la planète ont presque doublé en dix ans pour atteindre 1.530 milliards de dollars (1.240 milliards d'euros) en 2009, a annoncé mercredi l'Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (SIPRI).

    Dans son rapport 2010, l'organisation non gouvernementale suédoise estime également que ces dépenses se sont accrues de 5,9% entre 2008 et 2009. Les Etats-Unis, N°1 mondial des dépenses militaires, représentent à eux seuls 54% de cette hausse. La Chine, devenue le N°2 mondial en 2008, a conservé ce rang l'an dernier. La France occupe la troisième place. Selon le SIPRI, c'est en Asie et en Océanie que les dépenses militaires augmentent le plus vite.

    La crise financière mondiale a eu peu d'effets sur les dépenses militaires des gouvernements, même dans des pays dont les économies ont été particulièrement touchées, souligne Sam Perlo-Freeman, porte-parole du SIPRI.

    "Même si les dépenses militaires n'ont pas constitué habituellement une partie importante des plans de relance économique, elles n'ont pas été réduites non plus", explique M. Perlo-Freeman. "Pour les puissances intermédiaires ou majeures comme les Etats-Unis, la Chine, la Russie, l'Inde et le Brésil, elles représentent un choix stratégique sur le long terme que ces pays sont prêts à faire même lorsque les temps sont durs pour l'économie."

    Depuis que les Etats-Unis ont doublé leurs effectifs militaires en Afghanistan, ils dépensent davantage dans ce pays qu'en Irak, note le rapport.

    Le SIPRI estime par ailleurs que 8.100 têtes nucléaires sont opérationnelles aux Etats-Unis, en Russie, Chine, Grande-Bretagne, France, Inde, au Pakistan et en Israël. Même si c'est 300 de moins qu'il y a un an, environ 2.000 de ces ogives sont toujours prêtes à être tirées en quelques minutes, précise le rapport. AP

    lma/v437

    Sur le Net:

     

     

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  • Ecole (suite)

    Je me demande combien de temps il faudra attendre, à quel point désastreux il faudra arriver, pour que ça soit les PARENTS qui se révoltent et pas les enseignants ?...Comme si ça ne les concernait pas, comme si l'avenir de leurs enfants étaient insignifiants. Je ne sais pas ce qui me révolte le plus en fait. Le gouvernement ou les parents ...

     

    Les propositions de Luc Chatel pour économiser les postes d'enseignants hérissent l'opposition. Brigitte Gonthier-Morin, sénatrice communiste des Hauts-de-Seine s'insurge contre un "nouveau plan d'austérité".

     

    AFP/PHILIPPE HUGUEN

    Luc Chatel a mis au point un "schéma d'emploi 2011-2013" pour réaliser des économies de postes d'enseignants.

    Pourquoi dénoncez-vous "le schéma d'emplois 2011-2013" du ministre de l'Education Luc Chatel?

    C'est une véritable catastrophe pour l'avenir de l'école de notre pays. Les réformes qui prévoient 16 000 suppressions de postes à la rentrée 2010 et la masterisation des concours des enseignants, ne sont pas encore effectives mais Luc Chatel annonce déjà 17 000 postes en moins pour 2011. Sans oublier que celles-ci s'ajoutent aux 40 000 suppressions d'emplois déjà réalisées ces dernières années. Nous assistons à une saignée de l'éducation. Du service public dans un premier temps, qui sera plus tard suivi par le privé.

    Après la révélation des pistes de Luc Chatel pour économiser des postes, le Parti socialiste a qualifié de "cynique et brutale" l'attitude du gouvernement.

    Avec ce plan, ce sont les conditions d'égalité d'accès à l'enseignement partout sur le territoire qui sont visées.

    Mais l'annonce du ministre de l'Education n'est pas surprenante, elle s'inscrit dans la logique appliquée par les ministères de Nicolas Sarkozy: aller de réforme en réforme sans concertation et sans se préoccuper de la méthode. Le gouvernement reste marqué par l'obsession des dépenses publiques. Ce qui est scandaleux, c'est qu'on demande aux académies et aux rectorats de choisir quel membre on va leur couper en leur demandant de choisir les postes à supprimer.

    Parmi les propositions envisagées, que vous inspire l'augmentation du nombre d'élèves par classe?

    Ce n'est pas une solution. L'apprentissage nécessite qu'on passe du temps avec les enfants et qu'on puisse leur apporter une réponse adaptée à chacun. Or mettre plus d'élèves dans des classe est un obstacle au bon apprentissage des élèves mais aussi aux conditions de travail des enseignants.

    Et sur le possible regroupement des petites écoles?

    Ce sont les structures situées dans des territoires déshérités qui risquent de pâtir de ces fusions et fermetures d'écoles. Or la proximité dans le milieu rural est importante. Cela va poser des problèmes concrets: un enfant va devoir se déplacer plus longtemps et les classes vont être surchargées.

    Luc Chatel a déclaré ce mardi que les problèmes de l'Education nationale n'étaient pas une "question de moyens"...

    C'est un discours récurrent de la part du ministre. On ne nie pas la nécessité de réformer mais aucune réflexion n'est menée pour améliorer l'offre pédagogique. On a préféré désosser le "mammouth" plutôt que de prendre le temps d'un véritable diagnostic partagé avec le personnel de l'Education, les parents d'élèves et les syndicats, pour ensuite avancer ensemble sur des pistes de réflexion.

    Par ailleurs, Luc Chatel annonce un déploiement de mesures sans lien visible alors que, sans le dire, le gouvernement réfléchit à une réorganisation totale des cycles scolaires. Par exemple, la fin de la scolarisation des 2 ans est pensée pour mieux s'attaquer à la scolarisation des 3 ans.

    Seriez-vous solidaires des syndicats en cas d'appel à la mobilisation?

    Parfaitement. Ce que dénoncent les syndicats de l'Education relève du bon sens. Ils ont envie d'être associés aux réformes. Surtout, ils veulent qu'on leur enlève l'épée de Damoclès au dessus de leur tête qu'est celle des suppressions de postes.

    Pour améliorer l'offre pédagogique, il faut revenir sur les suppressions de postes des enseignants et suspendre la réforme de l'IUFM. Avec la masterisation, les futurs enseignants seront davantage désarmés dans des classes plus difficiles qu'avant. Il s'agit de restaurer un climat de confiance pour le corps enseignant plutôt que d'entretenir le malaise actuel.

    Ce n'est pas en diminuant le personnel, les infirmiers, les psychologues, les enseignants, ni en postant des policiers dans les établissements qu'on résoudra les problèmes actuels de l'école comme l'échec scolaire ou la violence scolaire. Ce sont des fausses réponses.

    Brigitte Gonthier-Morin est sénatrice des Hauts-de-Seine membre du groupe Communiste, Républicain, Citoyen et des Sénateurs du Parti de Gauche. Elle est membre de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat.

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