Autonomie alimentaire

 

Il est clair que cette situation de dépendance alimentaire est intenable dès lors que les structures sont mises à mal. Il n'est qu'à voir ce qui s'est passé dans la vallée de la Vésubie et les vallées voisines. 

Le problème n'est pas tant l'organisation étatique, les infrastructures elles-mêmes, mais la prise de conscience individuelle de cette dépendance. 

Paris dispose de trois jours d'autonomie alimentaire et cela uniquement dans le cas où la répartition des réserves se ferait de façon équitable, sans vandalisme. Ce qui est utopique dans le cas de crise majeure. La loi sera celle du plus fort et rien d'autre. 

J'ai lu des dizaines d'études à ce sujet, des centaines de pages de témoignages. 

L'alimentation est une problématique qui engendre très rapidement des comportements destructeurs, des pillages et l'usage de la force. 

C'est pour cette raison que nous partons d'ici. C'est beaucoup trop urbanisé et cette densité de population est la source même des affrontements. 

Il nous faut une région avec une faible densité de population, loin des grands centres urbains, avec une population rurale, des hameaux, des campagnes, l'habitude de l'autonomie la plus grande.

Je ne pense pas que des mesures étatiques puissent régler ce problème. 

La seule solution, c'est ce que nous sommes en mesure de faire nous-mêmes. 

 

 

Assistance 73CPP

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La question de la résilience alimentaire n'est présente dans aucun plan de prévention communal ou départemental.

En réponse à la Sénatrice Laborde qui alertait en mars 2019, M. Castaner évoquait le plan ORSEC.

Qu'est-ce que c'est?

"Le dispositif ORSEC est un plan d'urgence polyvalent français de gestion de crise. Il organise sous l'autorité du préfet, la mobilisation, la mise en œuvre et la coordination des actions de toute personne publique et privée concourant à la protection générale des populations."

En quoi le plan ORSEC fait pousser des légumes, des céréales, et autres denrées nécessaires à la préservation des populations??

Faites vous-mêmes le test, tapez votre code postal sur ce simulateur et vérifiez votre niveau de résilience alimentaire locale : https://crater.resiliencealimentaire.org/

En cas de nouvelle crise COVID neutralisant les transporteurs routiers trop longtemps (vérifiez qui transporte nos stocks auprès de

COLÈRE- ROUTIERS

), en cas de cyberattaques ou d'attaque bioterroriste (rapport Biotox de 2003*), une fois les magasins traditionnels vides, la production alimentaire locale ne garantirait pas la paix. Cette alerte relayée par la Sénatrice Laborde émane de 20 ans d'enquêtes de Stéphane Linou et de vérifications auprès des institutions.

Depuis la COVID-19 ? Rien de plus !

Le 10 décembre 2020, le sénateur Frédéric Marchand** attirait l'attention de Mme la ministre des armées sur la question de l'alimentation comme secteur d'activité d'importance vitale: "La crise sanitaire sans précèdent que nous connaissons a mis en lumière parmi les sujets que nous pensions, funeste erreur, acquis « ad vitam aeternam », celui de notre alimentation, celui de l'alimentation."

C'est pourquoi l'audit de sécurité nationale de @

BRIGADE DICRIM

est urgent, ceci après tant d'années de non-prise de conscience des institutions. Les vulnérabilités sont réelles et les risques pour la sécurité nationale inacceptables ! Il faut que les populations soient protégées. Elles doivent au regard de la loi 2004-811 de modernisation de la sécurité civile contribuer à cette protection. Les alertes systémiques ne manquent pas. Sans la conscience citoyenne, rien ne bougera !

(*) https://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-info/i1097.asp

(**)

https://www.senat.fr/questions/base/2020/qSEQ20121417S.html

 

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