Du problème de l'eau

C'est sûr que si c'était du pétrole, l'état italien aurait mis les sous pour payer des travaux sérieux et pas des rustines mais le problème de l'eau n'est pas encore assez pris au sérieux, tout le monde imagine que c'est une richesse naturelle disponible à foison et qu'il en sera toujours ainsi... Regardons le déficit en eau en France et posons-nous les bonnes questions, cherchons des réponses, considérons que nous sommes responsables de nos consommations et là, on évitera peut-être le pire. Le problème majeur, à mon sens (et il suffit de regarder d'autres domaines similaires), c'est que partout dans les sociétés occidentales ( et donc matérialistes...) une grande partie de la population vit dans une insouciance et une illusion au regard de la nature... Dans le film "Il était une fois la Révolution", le personnage principal, spécialiste en explosions diverses, utilise l'expression "mèche courte" pour prévenir que ça va sauter rapidement... Si on considère le temps qui nous reste pour réagir, on peut parler également de "mèche courte".....



Vue générale sur le Colisée et le forum antique à Rome, le 28 décembre 2011

Vue générale sur le Colisée et le forum antique à Rome, le 28 décembre 2011 — Alberto Pizzoli AFP

La sécheresse en Italie a conduit Rome à prendre des mesures drastiques pour la distribution d’eau. A partir du vendredi 28 juillet, les robinets de la capitale italienne seront à sec, huit heures par jour et à tour de rôle, a annoncé dimanche l’agence chargée des réserves en eau de la ville, citée par La Stampa et repéré par francetvinfo.

 

Ce rationnement en eau devrait être subi par un million et demi d’habitants, alors que les institutions planchent encore sur la mise en œuvre effective de ce plan.

Vétusté des réseaux de distribution d’eau

Les établissements sensibles, comme les hôpitaux ou les casernes de pompiers, devraient être touchés.

Le problème vient du lac de Bracciano, situé au nord-est de la capitale, et qui l’alimente en eau. Celui-ci est presque à sec.

Outre la sécheresse qui touche la Péninsule, le réseau romain de distribution souffre de grosses fuites, participant ainsi à la pénurie d’eau : 44 % de l’eau du réseau se perd dans la nature.


 

L'Occitanie veut éviter un déficit en eau majeur

 

 

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La région souffre régulièrement de sécheresse. /Photo DDM, Laurent Dard

La région souffre régulièrement de sécheresse. /Photo DDM, Laurent Dard

Des territoires d'Occitanie pourraient manquer d'eau à partir de 2020. C'est l'un des constats alarmants dressés lors des deuxièmes Assises régionales de Montpellier.

Lors de ces assises, Carole Delga, la présidente de la Région a annoncé le développement d'un service régional de l'eau. L'assemblée de tous les acteurs a tracé la stratégie pour éviter le grand stress hydrique. Ou en tout cas le repousser.

«Pour l'instant, il s'agit encore de collecter les données qui existent, les ramener à l'échelle de la nouvelle grande région. Il faut surtout identifier les territoires les plus concernés et envisager des ententes sur de nouvelles solidarités pour partager la ressource. Car les épisodes de sécheresse sont de plus en plus nombreux et alarmants» explique Agnès Langevine, vice-présidente en charge de l'environnement à la région.

Dans une perspective de rareté, voire de pénurie, il s'agit donc de concilier tous les usages et de réduire autant que faire se pourra, les consommations afin d'éviter le déficit régional tant redouté à terme de 80 millions de m3, déjà évoqué en 2016. «Pour lutter, il faut adopter la technique du triple A : anticipation, adaptation et acceptation. L'anticipation, c'est par exemple le plan Aquadomitia, dont le deuxième volet de 100 M€ va amener l'eau du Rhône jusque dans le Biterrois. Ce qui va permettre d'atténuer les pompages dans les réserves locales. C'est aussi de parvenir à baisser la consommation de 10 %», explique Jean François Blanchet, directeur général de la société BRL qui a conçu et qui construit le fameux «tuyau» du Rhône.

Dans ce combat pour garder une totale «hydroliberté», les autorités cherchent à identifier les réserves. «On manque encore de données précises. Il va falloir lancer des missions d'exploration notamment les réservoirs karstiques» poursuit Agnès Langevine. On pense à la mer souterraine de Font-Estramar (Aude/Pyrénées-Orientales). Mais aussi aux nappes dites alluviales du bassin versant Adour-Garonne, celle de la Garonne, du Tarn aval et de l'Aveyron aval, enfin de l'Ariège et Hers vif. On pense encore aux réserves karstiques du Lot ou de l'Hérault ou de la nappe menacée du Roussillon.

Les acteurs doivent aussi intervenir sur la qualité de l'eau des rivières. Avec l'objectif d'atteindre la norme européenne en 2027 pour 100 % des cours, contre 54 % actuellement.

La Dépêche du Midi


 

Trois quarts des nappes phréatiques sont à un niveau bas, voire très bas

 

Par Julien BaldacchinoFrance BleuLundi 17 juillet 2017 à 21:11

Le niveau des nappes phréatiques
Le niveau des nappes phréatiques © Maxppp - FRIONNET CYRIL/PhotoPQR/Le Télégramme

Selon un bilan établi début juillet et rendu public lundi par le Bureau de recherches géologiques et minières, 75% des nappes phréatiques affichent un niveau "modérément bas à très bas". En cause, un renouvellement insuffisant pendant l'hiver.

L'été risque d'être difficile pour les ressources naturelles en eau du pays : selon le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), dès début juillet, trois quarts des nappes phréatiques françaises étaient dans une situation difficile, avec un niveau d'eau "modérément bas à très bas". Cela concerne précisément 74% des nappes, contre 70% lors du bilan précédent, le mois dernier.

Dans la vallée du Rhône, au sud de Lyon, les niveaux sont même "bas voire très bas". Dans les nappes de la craie champenoise, du bassin Adour-Garonne et des calcaires jurassiques de Lorraine, les niveaux également sont bas. Il n'y a que 26% des points contrôlés par le BRGM qui affichent des scores supérieurs à la moyenne. On les trouve essentiellement autour du Bassin parisien et vers Nîmes et Montpellier.

Pénurie précoce ?

Pourquoi ces niveaux si bas ? En cause, l'hiver qui a été globalement sec, les précipitations n'arrivant pas avant février. Les pluies du printemps ont été bénéfiques pour la végétation, mais pas suffisantes pour alimenter les nappes phréatiques. Et en juin, les précipitations ont varié fortement d'une région à l'autre.

Pour les experts du BRGM, cette situation "n'est pas totalement inhabituelle pour la période estivale", mais en revanche, elle est "tout de même précoce".

 

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