Ecriture et vie professionnelle.

Cette fois, c'est terminé pour "TOUS, SAUF ELLE." En dehors des demandes éventuelles de mon éditrice ;) 

Le manuscrit part en lecture...

J'ai écrit la première phrase en décembre 2017. Il ne s'est sans doute jamais écoulé plus d'une semaine sans que je travaille sur le texte. Et même si je n'étais pas en "écriture", je restais en réflexion. C'est très envahissant l'écriture. Mais c'est une invasion que j'aime infiniment.

 

Mille mercis à Philippe Renaissance-neo pour son aide, un fabuleux travail de correction, un limier digne de Sherlock Holmes. J'ai été élève d'un très bon professeur pendant une quinzaine de jours.

C'est la première fois que je termine un roman par le titre du roman suivant. J'aime bien l'idée de cette "passerelle". Par contre, l'écriture du tome 3, ça sera pour fêter le premier jour de ma troisième vie : écolier, salarié, RETRAITÉ. 


Le sujet est trop complexe pour que je puisse mêler ça avec l'enseignement du français, des maths, des sciences, de l'histoire, de la géo, du sport, du dessin, du travail manuel, de l'éducation civique, de la musique, de l'anglais, de la technologie. Et les réunions du soir, les rencontres avec les parents, la formation professionnelle ( 1500 heures de ma vie qui n'auront servi absolument à rien.), les corrections de copies, les bulletins scolaires, les recherches de documents, les préparations de classe, le cahier du jour (bon, le mien tient dans un cahier de dix pages maximum) et patati et patata...Le quotidien d'un enseignant.

On peut y ajouter les milliers d'heures, hors classe, pendant lesquelles je pense à mes élèves, n'importe quand, n'importe où, juste parce qu'ils tiennent une place considérablement importante dans ma vie et que je sais à quel point ces neuf mois de vie commune peuvent les meurtrir ou les aider à éclore... Je n'arriverai pas à gérer les deux correctement et ça serait impardonnable, pour les enfants et pour les mots.

"CHAPITRE 60

Elle répéta intérieurement la supplique, comme une antienne salvatrice, avec en arrière-plan les images chaotiques de la fin d'un monde.
« Il faudra beaucoup d'amour... Il faudra beaucoup d'amour... Il faudra beaucoup d'amour... »

 

 

 

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