"Je suis la crise"

L’image contient peut-être : une personne ou plus, texte qui dit ’Les crises, les bouleversements et la maladie ne ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d'indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie." Carl Gustav Jung.’

Sur une autoroute périphérique de Berlin où il y a toujours de terribles embouteillages, un tagueur de génie avait inscrit sur un pont la formule suivante : « Détrompe-toi, tu n’es pas dans un embouteillage, l’embouteillage c’est toi ! ».

A la place du mot "embouteillage", on pourrait écrire "crise".

Pour reprendre un slogan malheureusement déjà trop souvent employé dans d'autres circonstances : "Je suis la crise."

Encore une fois, je n'aime pas cette idée courante que les instances politiques sont les uniques responsables des crises. Les politiques en tant qu'entités n'ont de pouvoir qu'au moment où elles sont élues. Dès lors que les peuples délèguent leur pouvoir à des instances qui considèrent que les décisions sont pyramidales, qu'elles ont été placées "démocratiquement" au sommet de l'édifice et qu'elles sont donc légitimes pour exercer leur pouvoir, plus rien n'est possible. Les politiques ignoreront les contestations puisqu'elles ont été élues. Le piège s'est refermé. Rien ne sera jamais possible dans ce protocole "démocratique"...

Aujourd'hui, cette crise sanitaire, économique et sociale, plus grave dans ses effets que toutes les crises du XX ème siècle, semble laisser poindre l'espoir d'un changement réel au niveau des politiques. 

J'entends depuis quelques jours des "sommités" tirer déjà des leçons de la situation.

J'espère que tout cela ne sera pas qu'un feu de paille.

J'espère plus fortement encore que les populations suivront le mouvement si celui-ci s'enclenche pour de bon.

Je n'ai jamais pensé jusqu'ici qu'un mouvement d'ampleur, économique, financier, social, spirituel, puisse émaner des instances dirigeantes. 

Peut-être est-il temps de commencer à y croire...

 

 

 

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