Un an après “l’incident de brucellose” à Lanzhou, la capitale du Gansu, dans le nord de la Chine, le nombre de personnes infectées dépasse de loin les prévisions officielles, a révélé Pengpai, un média en ligne installé à Shanghai, le 15 septembre.

L’incident a débuté le 24 juillet 2019. Pendant un mois, la société biopharmaceutique de Lanzhou, l’un des plus anciens fabricants de vaccins vétérinaires de Chine et producteur référencé par le ministère chinois de l’Agriculture, a utilisé des désinfectants périmés dans le processus de production de vaccins contre la brucellose. Cela a entraîné une stérilisation incomplète des émissions de vapeurs résiduelles dans l’atmosphère.

Puis des premiers cas d’infection par les bactéries reponsables de la brucellose ont été détectés, à partir de novembre 2019 selon les informations officielles, parmi le personnel de l’Institut de recherche vétérinaire de Lanzhou, situé dans le même quartier que l’usine.

À l’époque, les autorités tentent de minimiser la situation en prétendant qu’il s’agit d’un incident ponctuel et d’une exposition de courte durée. “L’aérosol formé par les gaz résiduels contenant des bactéries ne peut voyager dans l’air que sur une distance limitée, et la dose est également faible”, écrivent-elles dans un communiqué officiel, en conséquence de quoi “il n’y aura pas un grand nombre de personnes contaminées”.