Le jardin forêt ou forêt comestible

 

Un dossier sur la "forêt comestible". Je suis effaré par l'état des zones cultivées et le conditionnement dévastateur d'une grande partie des agriculteurs. J'ai fait un tour de vélo aujourd'hui et quand je vois le nombre de champs mis à nu par les labours, c'est juste consternant. Tout est mort là-dedans...Et donc, il faudra des engrais. Dela même façon, je vois des champs de culture totalement dénués de protections naturelles : les arbres ont été abattus, les haies ont été rasées. Le sol est compacté par les machines. Les vers et toute la biodiversité des insectes ont été exterminés. Le soleil brûle la terre, la grêle détruira les plantes, les inondations viendront parfois finir le désastre. Toutes les monocultures sont des aberrations.  

Rebelles non-violents

 


Jeudi 24 Octobre 2013

 

Le jardin-forêt de Seattle

 

https://www.histoiresordinaires.fr/rebelleinformer/Le-jardin-foret-de-Seattle_a145.html

 

Quartier de Beacon Hill à Seattle, trois hectares de terre proches du centre ville, offerts par la mairie, une centaine de citoyens et de citoyennes motivé(e)s qui savoureront à l'été 2014 la première récolte d'une des plus grandes forêts comestibles au monde : c'est la Beacon Food Forest, un jardin-forêt.

La Beacon Food Forest repose sur un agro système autonome qui, à l'inverse d'un potager, n'a pas besoin d'être arrosé ni irrigué : la nature s'y auto-régule. Les citadins de la capitale de l'état de Washington y trouveront des aromates, des fruits, des légumes, le tout en libre-service. Il est prévu d'y installer 50 potagers individuels et un espace dédié aux ateliers gratuits et payants sur des sujets allant de la conservation des aliments à l'identification des plantes et même, la vannerie.

Outre le plaisir de manger sa propre production, les objectifs sont clairs : éduquer, notamment les enfants, à la production de nourriture, jouer un rôle social entre les diverses communautés et groupes ethniques, relocaliser la production alimentaire et créer des banques génétiques de biodiversité afin de faire connaître une vaste palette de fruits et légumes.

Le jardin-forêt de Seattle

Un jardin-forêt  ou forêt nourricière, définition

Robert Hart, un pionnier du jardinage forestier a, pour des raisons de santé, créé ce type de jardin dans les années 60. Il invente un système de sept couches, basé sur l'observation de la forêt naturelle.

Les arbres fruitiers d'origine forment la canopée. Noix et arbres fruitiers sur porte-greffe nain sont la strate arborée basse. Le cassis et autres baies forment la strate arbustive. Légumes et herbes vivaces sont la couche herbacée tandis que la couche couvre-sol de plantes comestibles se propagent horizontalement. Les plantes cultivées pour leurs racines et tubercules forment la rhizophère. Vignes et autres plantes grimpantes forment la couche verticale.

Bill Mollison, qui a inventé le terme 
permaculture, a rendu visite à Robert Hart dans son jardin-forêt de Wenlock Edge en octobre 1990. Les sept couches du système de Hart ont, depuis, été adoptées comme un élément de design en permaculture. Le concept de forêt nourricière se développe aussi en France.

 

 

 

Zoom sur la forêt comestible

Posté par  | mardi 18 décembre 2012

Zoom sur la forêt comestible

Texte issu du travail de Sebastien Debande.

https://www.permaculturedesign.fr/la-foret-comestible/

Une des techniques phares en permaculture, est le jardin forêt, dont le concept, bien que très ancien dans certains pays des tropiques doit sa première introduction au monde occidental à un anglais, Robert Hart.

Son coup de génie aura été de non seulement étudier des modèles de forets nourricières tropicale, mais d’expérimenter ensuite leur transposition en climat tempéré, en Angleterre, dès le début des années 60.

« Personne ne fertilise ou n’irrigue une forêt. La forêt est autonome. Si vous êtes capable de recréer une forêt nourricière alors votre principal effort sera d’en récolter les fruits. »

Grâce à cette méthode, l’effort est moindre. L’énergie à fournir est importante au départ, mais une fois le système établi, il n’en nécessite quasiment plus.

La dernière étape de la succession écologique sous nos latitudes : le climax, est la forêt, la nature tend donc à retrouver cet état en permanence. Travailler « avec la nature et non contre elle » irait donc dans le sens de créer une forêt comestible.

forêt nourricière

La raison pour laquelle les milieux forestiers sont si productifs est qu’il croissent suivant un modèle de superposition de couches verticales de végétaux de différentes tailles.

Une forêt comestible cherche a imiter cette superposition de différentes couches, mais en utilisant évidemment une majorité d’espèces comestibles.

Concrètement et pour ce qui concerne la conception « multi-étagée » :

  • Sur le sol est d’abord plante un premier ≪ étage ≫ de fruits et légumes, voir de céréales.
  • On trouve au dessus les buissons, arbustes fruitiers qui peuvent donner des fruits, des baies.
  • La couche supérieure est constituée des arbres fruitiers, tels que les cerisiers, pommiers, pruniers etc (pour les climats tempérés).
  • Puis enfin la canopée, la couche d’arbres les plus hauts, dont le rôle peut être : remonter des nutriments pour ses congénères du sous-sol, fixer l’azote atmosphérique de l’air, produire des noix, du bois de chauffe, d’œuvre etc.
  • Les autres couches qui composent cette foret nourricière sont les racines, tubercules comme les carottes, topinambour… etc, les plantes grimpantes comme les vignes, lianes telles que les kiwis, et enfin les plantes rampantes.

Une des première critiques de la permaculture; dans les années 80, faisait valoir que le modèle de la forêt comestible ne peut être efficace qu’en climat tropical et subtropical, mais impossible à reproduire dans d’autres climats.

Les nombreux exemples a travers le monde, en Angleterre, dans le climat montagnard de Krameterhof en Autriche, (1500 mètres d’altitude), ou dans milieu sec et salé du désert Jordanien, montrent bien que le concept d’observation du milieu, puis de reproduction de ses écosystèmes est adaptable pratiquement partout dans le monde.

Dans notre climat, la pénétration de la lumière dans les couches inférieures est primordiale, il conviendra donc de correctement espacer les plantations

Bien qu’étant relativement productif des le départ, une forêt comestible ne sera que tout à fait fonctionnel qu’au bout de quelques années.

Un début de conception d’une foret comestible peut être la plantation d’arbres légumineux (Fabacées), tel que les Robiniers, les Genêts à balai, les Mimosas, Albyzia, etc…, dont le but est de fertiliser le sol en azote grâce a leurs racines qui travaillent en symbiose avec les bactéries, et de fournir un apport en carbone au sol, par la taille de leur branche que l’on se contentera de déposer par terre, notamment au pied des arbres productifs. L’Aulne, même s’il ne fait pas partie de la famille des légumineuse remplis aussi ce rôle.

Cette dernière pratique a pour but d’accélérer la succession naturelle que nous avons vue plus haut, et de créer un complexe argilo-humique stable pour les arbres dit « productifs » puissent y prospérer. Cela passera par une taille fréquente de ces arbres, et un dépôt au sol.

En 3 a 4 ans en moyenne, une forêt comestible peut commencer a être autonome, avec une efficacité croissante dans le temps, pour un optimal de production atteint au bout d’une dizaine d’années.
Retrouvez aussi le site de Franck Nathié dédié au forêt nourricière 
http://www.foretscomestibles.com/

 

 

https://www.atmosvert.fr/blog/permaculture-et-agroforesterie-6/post/commencer-son-jardin-foret-60

  1. Permaculture et agroforesterie
  2.  
  3.  
  4. Commencer son jardin forêt

Une introduction à l'historique et concept du jardin forêt

 

W. Keirse

Jardin-forêt, forêt comestible, forêt nourricière ou encore fruitière… sous ces nombreuses appellations se cache un seul et même écosystème cultivé, qui devrait bien devenir le modèle agricole de demain. Combinant les principes de la permaculture et de l’agroforesterie, il permet de transformer n’importe quel bout de terrain, quelle que soit sa taille, en jardin comestible luxuriant, esthétique et durable. Vous vous demandez comment commencer un jardin-forêt ? Que votre projet soit personnel ou à visée professionnelle, je vous explique tout sur ce concept et vous donne mes conseils pour, vous aussi, planter votre abondance !

Qu’est-ce qu’un jardin-forêt ?

Permaculture et agroforesterie au cœur du concept

Un jardin-forêt est un jardin créé selon le modèle de la forêt naturelle, intégrant surtout des essences végétales à fort intérêt humain.

La forêt est au sommet de la succession écologique, c’est-à-dire de l’évolution d’un milieu naturel au cours du temps : tout espace laissé à l’abandon finit par retrouver cet état originel forestier. Il s’agit du type d’écosystème naturel le plus stable et le plus durable.

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L’agroforesterie désigne l’ensemble des pratiques associant arbres, cultures et parfois animaux, sur une même parcelle, en recherchant la complémentarité entre les différents éléments. Par exemple, les arbres remontent l’eau et les minéraux des sols profonds, qui vont profiter aux cultures de surface. De plus, 40 % de la biomasse des arbres retourne à la terre, chaque année, ce qui entraîne un enrichissement constant du sol.


La permaculture, fondée par Bill Mollison et David Holmgren, vise, dans son application au jardin, à imiter la nature pour cultiver des récoltes abondantes. Il s’agit, concrètement, de mettre en place des systèmes qui possèdent les mêmes caractéristiques en matière de diversité et de résilience que les écosystèmes naturels.

Dans cette dynamique, le jardin-forêt est donc un jardin comestible, qui imite la structure et la diversité d’une forêt naturelle. Il comporte différents étages de végétation. Arbres nourriciers, fruitiers , arbustes, vivaces herbacées, aromatiques, légumes racines, lianes comestibles ou encore champignons y sont habilement associés. Parfois, on y trouve un plan d’eau qui enrichit encore la complexité du système.


L’ensemble de ces éléments est réfléchi en amont, du choix des plantes - essentiellement pérennes - à leur emplacement et leurs associations, de manière à créer un écosystème le plus durable et le plus autonome possible.

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Des forêts tropicales à nos régions tempérées

Le jardin comestible est une pratique ancrée depuis des milliers d’années dans les techniques agricoles des zones tropicales et semi-tropicales. Les habitants y cultivent des arbres, des cultures vivrières et élèvent du bétail sur une même parcelle. En Europe, c’est Robert Hart qui, dans les années 1960, a transposé et développé ce concept dans nos pays au climat tempéré. Dans sa ferme du Shropshire, il a transformé son verger de 5000 m2 en jardin-forêt luxuriant, produisant principalement fruits, noix et légumes verts.

Robert Hart décrit sept strates composant sa forêt comestible : 

  1. la canopée : ce sont les grands arbres, dont la taille est supérieure à 15 m, comme les aulnes glutineux, les acacias, les chênes, etc. ;

  2. la strate arborée basse, qui comprend les petits arbres fruitiers (pommiers, pruniers…) et les espèces pionnières comme le bouleau ;

  3. la strate arbustive qui désigne les végétaux ligneux, en majorité des plantes à fruits comme les arbustes à noix (noisetiers, amandiers, etc.), les petits fruits (groseilliers, cassissiers...) ;

  4. la couche herbacée, dont font partie légumes et herbes vivaces ;

  5. la couche des couvre-sols, des plantes comestibles qui se propagent horizontalement (fraisiers, menthe…) ;

  6. la rhizosphère, qui comprend les plantes cultivées pour leurs racines et leur tubercule, comme le topinambour ou le poireau perpétuel ;

  7. la strate verticale, qui désigne les plantes grimpantes comme la vigne.

Après avoir rendu visite à Robert Hart en octobre 1990, Bill Mollison reprendra le système des 7 couches dans sa théorie du design. À ces dernières, on peut rajouter :

la strate mycélienne, la strate aquatique hélophyte et la strate aquatique hydrophyte, dont je vous parle dans cet article.

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Pourquoi créer un jardin forêt ?

En plus d’être très esthétique, le jardin-forêt permet de produire sur une même parcelle :

  • des fruits ;

  • des noix, des graines ;

  • des légumes ;

  • des plantes médicinales et aromatiques ;

  • du bois de chauffage ;

  • des matériaux de construction ;

  • du miel ;

  • des épices ;

  • des champignons ;

  • du fourrage pour les animaux…

Au-delà de son rendement, un jardin-forêt vous apportera une grande satisfaction, la sérénité, le bien-être lié à une reconnexion à notre terre mère, et le plaisir de partager vos récoltes.

En résumé, les objectifs d’un jardin-forêt consistent donc en la création d’un écosystème durable, diversifié et densifié, assez résilient pour faire face aux perturbations telles que le réchauffement climatique, et qui vous offrira des récoltes abondantes. Beau programme, n’est-ce pas ?

Commencer un jardin-forêt chez soi 

Vous souhaitez créer un jardin-forêt sur votre terrain dans le cadre d’un projet personnel, professionnel ou associatif ? Vous ne savez pas par où commencer ?

Que la parcelle concernée soit nue ou déjà arborée, il est à la portée de tous de planter une forêt comestible. Toutefois, cela demande patience, réflexion, connaissances… et aussi un peu de travail !

Il serait impossible de tout résumer en un article, mais voici quelques conseils de base pour vous aider.

Observer et analyser son terrain

En permaculture, l’idée est d’imiter la nature et ses modèles. Pour réussir votre projet, la première étape est d’observer et analyser votre terrain.

  • Quelle est sa superficie ? Quelques centaines de mètres carrés, plusieurs hectares ?

  • Quelle est son exposition ? Y a-t-il des zones d’ombres causées par des éléments naturels ou des constructions ?

  • Quel est la nature du sol ? 

  • Le terrain est-il protégé des vents ou non ? Quels sont les vents dominants ?

  • Quel est son relief : est-il en pente, plat, creux, etc. ? 

  • Quelle est la pluviométrie annuelle ? Comment l’eau s’écoule-t-elle sur le terrain ?

En milieu urbain encore plus qu’ailleurs, il convient également de vous renseigner sur les réglementations en vigueur, notamment le Plan Local d’Urbanisme (PLU), pour vous prémunir de tout litige futur.

Définir le design de votre jardin

Après avoir déterminé les caractéristiques de votre terrain, vous allez pouvoir penser au design de votre jardin-forêt. Le design, en permaculture, est une méthodologie visant à conceptualiser vos choix et vos réflexions, suite à vos observations. Il s’agit d’une étape cruciale dans un projet permacole. 

Une conception intelligente sera garante de la réussite de votre projet et réduira l’entretien de votre forêt comestible. Prendre soin de soi est aussi un principe de la permaculture ! Il vous faudra pour cela des connaissances botaniques, apprendre à maîtriser l’ombre et la lumière, adapter vos choix à la typologie de votre terrain… Un jardin-forêt composé de haies fruitières répond à tous ces enjeux.

Dans un premier temps, il vous faudra définir le nombre de strates, en fonction de la taille de votre terrain. Si vous débutez en permaculture, je vous conseille de commencer par trois ou quatre strates : arbres fruitiers, arbustes fruitiers, plantes et légumes vivaces et les plantes couvre-sols, par exemple. L’un des grands principes de la permaculture est de commencer petit, et de s’étendre ensuite.


Si vous souhaitez intégrer un potager à votre jardin-forêt, placez-le proche de la maison (la fameuse ZONE 1), au sud de préférence. Ainsi, il sera protégé des vents froids et bénéficiera d’un ensoleillement maximal. Privilégiez les légumes vivaces : rustiques, ils ne demandent que peu d’entretien et offrent des récoltes plus abondantes d’années en années.
Asperge, oseille épinard, chou de Daubenton… les variétés sont nombreuses. Nombre d’entre elles tolèrent la mi-ombre, voire l’ombre, et peuvent être intégrées directement dans le design de votre forêt.

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Les guildes

Le choix des espèces qui seront plantées dans votre jardin-forêt demande réflexion et connaissances des guildes. Il s’agit, en permaculture, des associations de plantes qui coopèrent entre elles, afin de mieux prospérer. Certains végétaux attirent les pollinisateurs, d’autres fixent l’azote ou encore repoussent les insectes ravageurs. Leurs différentes formes végétatives leur permettent de ne pas être en concurrence entre elles. Les guildes sont une combinaison de forme et de fonctionnalité, basée sur les cohabitations naturelles. L’idée est de copier les interrelations végétales naturelles pour nous donner des avantages en récoltes et développement de nos végétaux. 

Nous avons d’ailleurs créé, dans cette optique, les Massifs Ornementaux Comestibles, ou MOC, des associations « prêtes à l’emploi » de plantes de différentes strates, destinées à former un ensemble à la fois esthétique, nourricier et durable.


Vous pouvez également vous former pour comprendre les processus qui vous permettront de concevoir le jardin-forêt répondant au mieux à vos besoins et vos envies, et créer vous-même vos propres guildes. Nous vous préparons d’ailleurs une nouvelle
formation à ce sujet, pour vous dévoiler tous nos secrets !

Préparer votre terrain

Selon la nature de votre sol, et à moins d’avoir une terre très riche, il vous faudra certainement l’amender avant de pouvoir planter votre forêt-jardin.


Un sol fertile est un sol vivant. En permaculture, enrichir le sol consiste essentiellement à installer du paillage, aussi appelé
mulch. Cette matière organique, en se dégradant, va se transformer en humus grâce aux organismes vivants dans le sol. Le choix du mulch se fera en fonction de votre type de sol : feuilles mortes, tontes d’herbes… On peut aussi planter des engrais verts, comme la moutarde, trèfle, vesce, etc., qui seront fauchés et laissés à même le sol, afin de permettre, notamment, un bon apport en azote. Il est d’usage de ne pas, ou au minimum, retourner la terre, afin de ne pas perturber la vie des auxiliaires du jardin, les vers et autres animaux qui travaillent la terre.

Planter

Vous avez analysé votre terrain ;  dessiné votre plan ; connaissez les essences qui seront plantées et qui correspondront à vos besoins/envies ; avez acquis des connaissances solides pour assurer la réussite de votre projet de jardin-forêt : l’étape des plantations est venue !

Sous nos climats tempérés, il est important de laisser passer la lumière, même si de nombreux légumes et plantes vivaces supportent très bien la mi-ombre. Les arbres seront en général les premiers à être plantés, puis les autres strates. 

J'applique toujours le principe de la succession inversée : d’abord les plus grands végétaux et on descend. Les grimpantes peuvent être intégrées assez vite avec les fixateurs d’azote qui, eux, sont très vigoureux. Donc arbres, arbrisseaux, grimpantes, arbustes, herbacées et tubercules, couvres-sol...

Un conseil : choisissez des jeunes arbres. En plus d’être moins chers à l’achat, il s’adapteront mieux à votre terrain que des grands sujets.



Installer une forêt comestible, ou un jardin-forêt, est un travail gratifiant, passionnant et réellement valorisant. Ce modèle offre une incroyable diversité de culture, dans un ensemble d’une extraordinaire beauté. Pourtant, aucune forêt-jardin n’a su, jusqu’ici, répondre aux besoins réels d’une agriculture diversifiée. En optimiser l’implantation et la récolte nécessite la maîtrise des principes de base de la permaculture, de la botanique et de l’agroforesterie. Pour garantir la réussite de votre projet, j’ai conçu pour vous
une formation en ligne, qui vous permettra d’acquérir toutes les connaissances nécessaires pour planter votre abondance sous forme systématique et optimisée !

 

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