Que faire de plus ?

Depuis la sortie de "KUNDALINI", je tente de trouver les moyens d'en faire connaître l'existence et de donner envie aux gens de le lire.

J'ai un blog et une page FB et je les fais vivre quotidiennement.

J'ai contacté une journaliste locale, elle est venue à la maison pour un échange, c'était pour la sortie de "Les héros sont tous morts", en septembre. L’article n'a jamais été publié (Dauphiné libéré").

J'ai contacté huit libraires locaux. Grenoble, Chambéry et Albertville : aucune n'a répondu à mes messages.

J'ai demandé à participer à un salon littéraire régional mais je n'ai pas obtenu de place.

J'ai contacté trois radios nationales et n'ai eu aucune réponse......

Le problème est cornélien, en fait. Comme je ne suis pas connu, je n'intéresse personne mais sans passer par les canaux médiatiques, je ne peux pas être connu. Les lecteurs et lectrices ne connaissent pas mes livres autrement que par mon blog et ma page FB et ça n'est pas suffisant pour les inciter à un achat puisque je ne suis pas connu du grand public et que les achats sont systématiquement tournés vers les livres mis en vitrine, qu'il s'agisse de vitrines virtuelles sur le net ou des vitrines dans les villes.

Les librairies de Chambéry n'ont même pas mes livres en magasin. En même temps, ils ne savent pas qu'ils existent.

Donc, je tourne en rond. Et c'est quelque peu déprimant au final.

Quand je vais sur amazon ou la fnac et que je vois des dizaines de commentaires sur les livres médiatisés de Musso, Lévy, Coehlo, Gounelle et les livres primés, je vois bien que tout dépend de la médiatisation.

Je ne juge pas du contenu de ces livres et je ne me compare pas à ces auteurs mais qui pourrait juger de l'intérêt de mes romans s'ils ne sont pas lus ? Et quel est le moyen de les faire connaître pour qu'ils soient commentés ?..................Là, personnellement, je n'ai plus de réponses.

 A mon sens, l'écriture a deux raisons d'être : l'analyse personnelle de l'existence PUIS son partage. Si le partage est bridé par des contingences contre lesquelles je ne peux pas grand-chose, est-ce que je dois garder mes écrits pour moi ? Mais alors, quelle est la raison d'être de la littérature ?

Et si mes romans n'ont qu'un intérêt minime, comment pourrais-je le savoir et chercher à les améliorer s'ils ne sont pas lus ou qu'ils ne sont pas commentés ? 

J'aime infiniment écrire des histoires. J'en ai déjà expliqué ici les raisons profondes. Je continuerai à le faire parce que ce travail m'est profondément utile, révélateur, éveilleur...

Dois-je le faire uniquement pour moi ou chercher encore à le partager ? Là est la question. Est-ce justifié de venir ainsi me heurter à des murailles de médiatisation que je ne parviens pas à franchir et qui finissent par assombrir mon esprit et le priver de la joie créatrice ? 

Je n'ai pas encore la réponse.

Jusqu'ici la balance entre la création et son partage avait établi un certain équilibre. 

Je ne sais pas ce qu'il en sera dans quelques temps. 

 

 

 

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