Retour vers le passé.
- Par Thierry LEDRU
- Le 06/12/2020
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Je ne pensais pas que le trravail d'archives sur mon blog m'amènerait à de nouvelles réflexions, pas aussi intensément en tout cas.
Mais là, vraiment, je me réjouis d'avoir entamé cette tâche.
C'est édifiant de voir à quel point les sociétés capitalistes enchaînent les "crises" mais plus édifiant encore de constater à quel point, ces crises n'aboutissent à rien de profond.
Je suis donc tombé sur un texte datant de novembre 2011 et parlant du mouvement des "Indignés".
Qui s'en souvient ?...
Le mouvement des Indignés (Indignados en espagnol) ou Mouvement 15-M1 est un mouvement de manifestations, non violent né sur la Puerta del Sol à Madrid, en Espagne, le 15 mai 2011, rassemblant des centaines de milliers de manifestants dans une centaine de villes2, se prolongeant par divers modes d’action (campements, marches). A suivi une série de manifestations pacifiques, rassemblant jusqu'à plusieurs dizaines de milliers de personnes, organisées sur les réseaux sociaux et des sites web dont ¡Democracia Real Ya!3 (Une vraie démocratie, maintenant), auxquels se sont joints de 2004 à 500 organismes soutenants, parmi lesquels les collectifs ATTAC, Anonymous, NoLesVotes et Juventud Sin Futuro (« Jeunesse sans avenir »)5,1.
Ce mouvement, inédit par son ampleur et ses revendications, se poursuit encore actuellement. Régulièrement, des manifestants ou des organisations se réclament des Indignés. La principale manifestation est la journée mondiale des Indignés, le 15 octobre 2011. Et le 12 mai 2012, des centaines de milliers de manifestants se sont réunis, principalement en Espagne, pour fêter le premier anniversaire du mouvement6. En septembre 2012, la manifestation Rodea el Congreso (es)(« prise du Parlement »), cependant pas directement liée aux initiateurs du mouvement 15M, a rassemblé des dizaines de milliers de manifestants en Espagne.
Quelle conclusion en tirer ?
Que le mouvement des "Gilets jaunes" finira de la même façon.
Jusqu'au prochain mouvement de contestation.
Est-ce que, fondamentalement, ces mouvements ont changé les systèmes concernés ?
Non.
On peut se réjouir de quelques améliorations. Parfois.
Mais les systèmes sont toujours en place. Les mêmes sont aux commandes. Le jeu des chaises musicales continue. Les noms changent. Les règles perdurent.
Une crise sanitaire vient par ailleurs renforcer leur pouvoir. Ils pourront bientôt se gausser d'avoir relancé l'économie et le peuple sera content de retrouver un emploi et son rythme de vie. C'est effrayant parce que, fondamentalement, rien n'aura changé. "Métro, boulot, dodo" rengaine bien connue, éculée et indéboulonnable.
A ceux ou celles qui penseraient que j'exagère lorsque je dis que rien, fondamentalement, ne change au fil des crises, je renvoie aux philosophes des Lumières.
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