Facebook : Une enquête est ouverte

Ce qui me plaît dans cette histoire, c'est de voir la puissance financière d'un boycott... On n'en est pas encore là mais la suppression très importante de comptes a un impact gigantesque sur les revenus publicitaires.  

 

C'est là qu'on peut juger de la force de frappe de la masse populaire. Les sociétés médiatiques s'enrichissent par les contrats publicitaires mais si par "accident" le nombre d'adhérents chutent, les annonceurs ne veulent plus payer aussi cher et donc les revenus baissent. Et là, on parle de milliards.

C'est nous qui agissons sur ces milliards déversés ou retirés.

Fermer son compte Facebook pour refuser de cautionner des pratiques frauduleuses ou en tout cas une gestion négligente des protections individuelles, c'est retirer une pièce du cochon rose. 

Ces jours-ci, la tirelire a pris un régime sévère. 

Personnellement, j'attends de voir le cadre sécurisé qui sera mis en place. Ou pas. 

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(Reuters) - Facebook chute de plus de 5% à Wall Street lundi après que le Bureau de protection des consommateurs de la Commission fédérale américaine du Commerce (FTC) a confirmé enquêter sur l'utilisation des données personnelles de ses abonnés.

L'annonce de la FTC accentue la pression sur les parlementaires américains et européens pour demander au patron de Facebook, Mark Zuckerberg, d'expliquer comment la société Cambridge Analytica a pu collecter des informations relatives à 50 millions d'utilisateurs du réseau social.

L'action Facebook est brièvement tombée sous les 150 dollars pour la première fois depuis juillet 2017, reculant jusqu'à 149,02 dollars. A ce niveau, le réseau social a perdu plus de 100 milliards de dollars (80 milliards d'euros) de capitalisation boursière en dix jours.

Le titre qui avait vainement tenté de rebondir en tout début de séance vaut 155,13 dollars vers 16h15 GMT, en baisse de -2,68% sur la journée, après avoir déjà dégringolé de près de 14% sur l'ensemble de la semaine dernière.

La société est également confrontée au mécontentement croissant de ses fournisseurs de publicité et utilisateurs. Le distributeur de pièces détachées automobiles Prep Boys a suspendu ses publicités sur Facebook lundi, rejoignant ainsi le groupe Mozilla qui a pris la même décision la semaine dernière.

Malgré les excuses de Zuckerberg, des enquêtes d'opinion aux Etats-Unis et en Allemagne ont montré dimanche qu'une majorité de la population perdait confiance dans Facebook sur la question de la protection des données personnelles.

Moins de la moitié des Américains sont convaincus que Facebook respecte la loi américaine sur la protection de la vie privée, selon une enquête Reuters/Ipsos publiée dimanche, tandis qu'une enquête publiée par le journal allemand Bild am Sonntag montre que 60% des Allemands craignent que Facebook et d'autres réseaux sociaux aient un impact négatif sur la démocratie.

La FTC confirme rarement ses enquêtes avant de déposer une plainte, sauf dans les affaires particulièrement suivies.

"La FTC prend très au sérieux les récentes informations de presse qui soulèvent des interrogations substantielles sur les pratiques de Facebook en matière de protection des données. La FTC confirme qu'elle a ouvert une enquête (...) sur ces pratiques", lit-on dans un communiqué.

Facebook est sur la sellette depuis que l'hebdomadaire britannique The Observer et le New York Times ont révélé que le cabinet d'études londonien Cambridge Analytica, très impliqué dans la campagne électorale de Donald Trump en 2016, avait siphonné les donneés de 50 millions d'utilisateurs de Facebook.

L'enquête de la FTC vise à déterminer si le réseau social a autorisé Cambridge Analytica à recevoir certaines données d'utilisateurs en violation de ses règles, rapportait mardi dernier l'agence Bloomberg en citant une source au fait du dossier.

 

(Bill Rigby, Véronique Tison et Juliette Rouillon pour le service français)

 

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