Sur la chasse.

Personnellement, je suis totalement contre cette pratique. 

Elle n'a aucune raison d'être et génère bien plus de dégâts qu'autre chose. 

Et je ne parle pas des victimes humaines qui s'ajoutent chaque année. 

Personnellement, désormais, comme à chaque saison, on marche en montagne avec une cloche accrochée au sac et des habits fluo. 

Ici, j'apprends que les agriculteurs sont indemnisés pour les dégâts des "cochonsgliers" dans les champs. Indemnisations payées par l'argent public et non avec l'argent des permis de chasse.

On sait bien que l'aspect financier et électoral passe avant tout.

En 2015, un jeune de vingt ans a été abattu, à quelques kilomètres de laison. Il faisait juste une balade en forêt avec son amoureuse. 

 

Faits divers

 

 

Un jeune homme a été tué accidentellement par un chasseur samedi matin alors qu'il se promenait sur un sentier de la commune de Revel, près du lac de Freydières, en Isère.

Vers 9h15, ce promeneur, âgé de 20 ans et originaire du Gard, a reçu une balle de chevrotine provenant d'une carabine de chasse dans le thorax ainsi que dans le bras gauche dans le massif de Belledonne, très fréquenté à l'automne par les promeneurs, chasseurs et cueilleurs de champignons. En arrêt respiratoire, il est décédé peu après malgré les tentatives pour le secourir. 

Le chasseur, accompagné de plusieurs autres, aurait tiré en contre-bas d'un chemin forestier, atteignant accidentellement le randonneur qui évoluait avec un ami ou une amie. Il l'aurait pris pour un chevreuil, selon France 3 Alpes. Choqué, le chasseur n'avait pas été entendu en fin de matinée, non plus que l'accompagnateur de la victime, qui a dû être hospitalisé. Le parquet de Grenoble a ouvert une enquête en flagrance pour homicide involontaire.

 

  leparisien.fr


 

Des paysans éreintés par le « sanglochons » ou « cochongliers »…élevés par les chasseurs !

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27 août 2017

Par Médias Citoyens Diois

Cela fait bien 40 ans que les chasseurs élèvent, croisent, lâchent, nourrissent des sangliers.  Cet élevage en plein-air de  « sanglochons » ou « cochongliers » détruit les cultures, vendange les vignes, laboure les jardins.  Les paysans éreintés et exaspérés sont obligés de clore leurs parcelles ou d’abandonner leurs cultures. Une catastrophe, cent fois pire que le loup, mais qui ne fait pas la « Une » des journaux, ni du tapage chez les chasseurs-éleveurs.  Cet élevage permet d’en tuer beaucoup, favorisant une chasse florissante, et désolant un peu plus un monde rural exsangue…P.B.

Les sangliers montrent une préférence pour les champs en agriculture biologique.  Photo Le DL/A.N.
Les sangliers montrent une préférence pour les champs en agriculture biologique.

Baptiste Vialet est agriculteur biologique depuis une dizaine d’années. Quand il arrive à Saint-Julien-en-Beauchêne, le propriétaire du terrain le met en garde contre les cerfs. « La chance qu’on a, c’est qu’il n’y a pas trop de sangliers », avait-il ajouté. Mais la chance a tourné. Baptiste déplore aujourd’hui entre 30 % et 50 % de pertes dues aux sangliers.

Dans ses champs, des céréales ont été couchées par le passage des bêtes. « Ce serait plus cher de moissonner ça que de le laisser perdre », déplore Baptiste, montrant un chemin tracé par les animaux. Guyhem Brizard et son associé sont eux aussi en agriculture biologique. Ils estiment leur perte annuelle à environ 15 % des récoltes. « Les premiers dégâts sont visibles fin mai, explique-t-il. Et ça s’accentue ensuite jusqu’à juillet. »

Amateurs de champs bios

Depuis 2014, la population de sangliers semble s’être renforcée. Selon Max Mercurio, président de la Fédération de chasse des Hautes-Alpes (FDC05), cela s’explique par une forte capacité d’adaptation. « C’est un grand opportuniste », ajoute-t-il. L’animal survit ainsi aux changements de son environnement, allant jusqu’à s’approcher des habitations.

« Les hivers étant moins sévères, le taux de survie des bêtes augmente », ajoute Thierry Chevrier, directeur de la FDC05. Mais le sanglier, et a fortiori le « cochonglier », est surtout une espèce très prolifique. « Les laies peuvent avoir des petits de plus en plus jeunes », note Max Mercurio.

Des solutions insuffisantes

Face aux sangliers, les agriculteurs ont différentes solutions, subventionnées par la Fédération de chasseurs. Mais leurs limites se dessinent. Ainsi, à Saint-Julien-en-Beauchêne, des chasseurs ont accepté de faire des tirs à l’affût. Autorisés depuis le 1er juin, ils sont soumis à une réglementation stricte. « Les tirs font fuir, mais chez le voisin, expose Baptiste Vialet. Ce n’est donc pas une solution durable. »

Dans les Hautes-Alpes, l’agrainage linéaire de dissuasion est une autre solution. Le but ? Fournir de la nourriture loin des cultures. « Nous officions sous autorisation préfectorale sur des tracés localisés », détaille Max Mercurio. Mais là aussi, des doutes subsistent. « Ils ne vont plus dans les champs pour manger mais pour s’amuser », raconte Guyhem Brizard. Pour les restreindre, justement, des clôtures électrifiées peuvent être installées. « Il faut la poser quand on fait le semis », explique le président de la FDC05. Toutefois, il faut pouvoir les entretenir et les veiller. « Ce qui n’est pas gérable, avec plusieurs parcelles dispatchées », témoigne un agriculteur.

Finalement, en cas de dégât, l’agriculteur peut être indemnisé. Une fois la déclaration remplie, un estimateur vient constater les pertes. « L’indemnisation se calcule en fonction de la superficie, du rendement et du coût au kilo de ce qui a été touché », explique Max Mercurio. Mais ce système ne contente pas les agriculteurs bios. En effet, le barème d’indexation des coûts est calculé en fonction des récoltes en agriculture conventionnelle. Qui n’ont donc ni les mêmes rendements ni les mêmes contraintes que leurs équivalents biologiques. Des exploitants bios dénoncent ainsi une méconnaissance de leur travail. Selon Guyhem Brizard, la solution serait une nouvelle table ronde. « Avec tous les acteurs du secteur, pour qu’on réagisse vite. »

Un trafic de sangliers démantelé en Haute-Loire

Au terme d’une longue enquête, le 10 juillet, les gendarmes de Haute-Loire ont mis fin à un trafic de sangliers. Un élevage clandestin qui aurait alimenté des chasseurs. / © P. LACHENAUD / AFP
Au terme d’une longue enquête, le 10 juillet, les gendarmes de Haute-Loire ont mis fin à un trafic de sangliers. Un élevage clandestin qui aurait alimenté des chasseurs.

Depuis plusieurs mois, près de Monistrol-sur-Loire, les agriculteurs constataient une surpopulation anormale de sangliers. Au terme d’une longue enquête, le 10 juillet, les gendarmes de Haute-Loire ont mis fin à un trafic de sangliers. Un élevage clandestin qui aurait alimenté des chasseurs.

C’est grâce à un hélicoptère équipé d’une caméra infrarouge que les gendarmes de la Haute-Loire ont réussi à localiser un élevage illégal de sangliers à Bas-en-Basset, près de Monistrol-sur-Loire. Cela faisait plusieurs mois que la sous-préfecture d’Yssingeaux essayait de comprendre l’origine de cette surpopulation de sangliers dans le secteur.

Une prolifération aux conséquences fâcheuses sur les cultures des agriculteurs. Au point que les tensions entre eux et les chasseurs n’avaient jamais été aussi vives.

Plusieurs services de l’Etat avaient été mobilisés pour tenter d’enrayer cette surpopulation dont l’origine n’avait rien de naturel. Sous autorité du parquet, une opération de contrôle a permis aux gendarmes de mettre au jour un élevage clandestin de sangliers.

Dans un enclos de 60 hectares, 64 sangliers ont été ainsi comptabilisés même « si on pense qu’il y en a probablement au moins 150 » explique Christine Hacques, sous-préfète de Haute-Loire.

Un trafic de sangliers démantelé en Haute-Loire

Les sangliers seront abattus
Du matériel de transport et des cages ont été saisis, ce qui laisse à penser qu’il s’agit là d’un élevage « quasi industriel » précise la représentante de l’Etat. L’enquête et les auditions en cours devraient permettre de savoir si, comme le pensent les enquêteurs, ces sangliers étaient vendus à des chasseurs peu scrupuleux

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Un plan d’abattage de ces sangliers a été décidé. Ce sont les services de l’Etat qui s’en chargeront. Les animaux sauvages dont l’élevage est illégal finiront à l’équarrissage. En attendant, ce sont les instigateurs présumés de ce trafic de sangliers qui auront en charge de garder les animaux.

Paul Breynat

 

Illustration

CHASSE

Illustration PHOTO/AFP JEAN-FRANCOIS MONIER
  •  par Lindep.fr avec AFP
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  • Le 17 septembre à 20h56 | Mis à jour le 18 septembre
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Chasse : un ado de 13 ans décédé, un enfant de 11 ans très grièvement blessé

 

MISE A JOUR LUNDI 10h

 

Deux terribles accidents sont survenus ce dimanche au cours ou en marge de parties de chasse. Le premier, en Vendée, a coûté la vie à un adolescent de 13 ans atteint d'une balle en pleine tête alors qu'il accompagnait une battue. Le second, dans le Var, a vu un enfant de 11 ans atteint à l'estomac et au poumon par un projectile tiré par un chasseur. Son pronostic vital est engagé. Son père a également été blessé. 

Un garçon de treize ans est mort d'un coup de fusil en pleine tête, tiré par son grand-père, dimanche matin au cours d'un accident de chasse près de Luçon (Vendée),

En arrêt cardio-respiratoire, l'adolescent a été transporté par hélicoptère au CHU de Nantes, ont indiqué les pompiers et les gendarmes. Il est mort des suites de ses blessures.

La victime accompagnait les chasseurs au moment de l'accident, qui s'est déroulé vers 11H30 sur la commune de Triaize, au premier jour de l'ouverture de la chasse dans le département de la Vendée. Il a été victime d'un tir alors qu'il ramassait un volatile.

Le parquet de La Roche-sur-Yon a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de l'accident, a-t-il indiqué à un correspondant de l'AFP, sans plus de précision.

Par ailleurs, un enfant a été "très grièvement blessé", son père plus légèrement, ce dimanche matin par un projectile alors que des chasseurs faisaient une battue à Collobrières (Var).

Alors que dans un premier temps, le pronostic vital de l'enfant, âgé de 11 ans, "très grièvement blessé à l'estomac et au poumon", était engagé, on apprenait ce lundi que ses jours n'étaient plus en danger.

Le père, 49 ans, blessé aux jambes mais dont le pronostic vital n'est pas engagé, a été transporté dans un hôpital de Toulon.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le père et le fils ont reçu "un projectile unique tiré par le chef de traque".

 


FAITS DIVERS – JUSTICE

Savoie : quatre ânes tués par un chasseur à Arith dans les Bauges

Par Nelly Assénat et Anabelle GallottiFrance Bleu Pays de Savoie et France BleuLundi 18 septembre 2017 à 12:50

Sandrine a découvert ses ânes morts dans le champ
Sandrine a découvert ses ânes morts dans le champ © Radio France - Anabelle Gallotti

Quatre ânes ont été tués par un chasseur suisse dimanche à Arith dans les Bauges (Savoie). L'homme leur aurait tiré dessus à la sortie d'un sous-bois. La Fédération de chasse de Savoie condamne ses tirs et refuse de parler "d'accident de chasse".

C'est dimanche dernier, dans l'après-midi, que Sandrine, la propriétaire des ânes a appris la nouvelle par téléphone. Quasiment tout le cheptel de Arpi'ânes cette jeune entreprise de location d'ânes à Arith, dans les Bauges (Savoie) a été décimé par un chasseur.

Deux animaux sont morts sur le coup, les deux autres ont agonisé plusieurs heures et ont dû être euthanasiés.

Les ânes ont reçu plusieurs balles chacun

Le chasseur a tiré sur tous les ânes, probablement alors qu'ils sortaient d'un sous bois. Ils ont reçu plusieurs balles chacun, notamment au niveau des pattes. Fanfan, Ulule, Moustique et Mistral sont morts. Il ne plus reste qu'un cinquième âne, Safran, le survivant. Le tireur est un chasseur suisse, qui avait pris une carte à l'Association de chasse Arith / Lescheraines avec son frère. La propriétaire des ânes ne veut pas polémiquer sur la chasse ou les chasseurs. Elle parle des faits et seulement des faits.

"C'est avec une douleur indescriptible que j'ai la tristesse de vous annoncer l’assassinat de presque l'intégralité de notre troupeau d'ânes : Fanfan, Ulule, Moustique, Mistral ont été massacrés par un chasseur suisse." — Sandrine, la propriétaire des ânes abattus

La propriétaire des ânes parle d'un "assassinatsur sa page facebook, où elle a posté une vidéo de ses animaux. D'après elle, le chasseur suisse était officiellement venu dans les Bauges pour chasser les biches, chevreuils et autre sangliers. Le frère du chasseur s'est présenté auprès de la propriétaire des animaux, pour s'excuser, mais sans expliquer les raisons du geste du tireur. Les ânes vivaient dans des champs à Arith, loués par leur propriétaire qui n'habite pas sur place.

"Donc dans les Bauges, au 21e siècle, on tire sur des animaux qui sortent du bois sans prendre la peine de vérifier ce qu'on tire et on envoie, on enchaîne les balles, on ne tire pas qu'un seul coup !" — Sandrine, la propriétaire des ânes abattus

Les bêtes ont notamment été visées aux pattes - Radio France
Les bêtes ont notamment été visées aux pattes © Radio France - Anabelle Gallotti

« C'est un âne qui a tiré sur des ânes »

C’est ce qu’affirme un habitant du secteur. Il ne comprend pas ce geste, « comment quelqu’un peut tirer à plusieurs reprises sur des ânes, sans se rendre compte que ce ne sont pas des biches ou des chevreuils ? ».

"on ne peut pas confondre les oreilles d'un âne avec un autre animal"

La Fédération de chasse de Savoie condamne cet acte

« Ce n’est pas un accident de chasse tellement ce geste est hors norme ». Voilà ce qu’affirme le directeur de la Fédération de Chasse de Savoie, Pierre Sicard. « C’est un geste totalement incompréhensible, c’est très grave pour l’image de la chasse en Savoie. Les 8000 chasseurs du département ne peuvent pas être considérés comme ce chasseur suisse ». Le directeur de la Fédération est allé personnellement rencontrer la propriétaire des ânes. Il lui a apporté tout son soutien et assuré qu’il communiquerait avec elle en toute transparence.

 


 

Un chasseur croit tirer sur un loup, mais tue le chien d’un couple de vacanciers
L'homme avait cru voir un loup... 

CC PIXABAY

L’animal portait pourtant un collier orange bien visible selon ses maîtres, qui ont décidé de porter plainte. 

Cette triste scène a eu lieu jeudi à Saint-Auban, dans les Alpes-Maritimes. Un chasseur, qui participait à une battue, a tué le chien d’un couple de randonneursen vacances, rapporte Nice-Matin. L’homme avait cru voir un loup.

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Un chasseur croit tirer sur un loup et tue la chienne d'un couple de randonneurshttp://www.nicematin.com/a/166446 

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La chienne, Geisha, un malinois de 6 ans, déambulait devant ses maîtres lorsqu’elle a été atteinte par une balle. L’animal portait pourtant un collier orange et ses maîtres des couleurs vives, indique le journal régional.

Le couple de vacanciers, très affecté par le drame, a décidé de porter plainte contre le chasseur.

 


 

 

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