Technocratie
- Par Thierry LEDRU
- Le 03/12/2011
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rôle d'exercice à la centrale nucléaire
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La centrale normande de Paluel.
AFP
Des élus voulaient vérifier, de nuit, la sécurité des réacteurs de Paluel (Seine-Maritime). Ils ont eu froid dans le dos.
À sa demande, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) simule un accident du type Fukushima : une perte totale d'électricité et du groupe électrogène de secours du réacteur n° 1. Ce qui nécessite un branchement sur l'installation du réacteur n° 2.
« Situations burlesques »
L'alerte fictive, déclenchée à 22 h, donne lieu à un enchaînement de « situations burlesques », selon le député. Les agents d'astreinte arrivent bien, rapidement. Mais, à 23 h 30, ils annoncent qu'une clef nécessaire pour ouvrir un panneau d'alimentation électrique est actuellement « en commande »...
À minuit, ils entrent dans le local électrique de la tranche 1 « mais les indications du document de procédure ne correspondent pas au panneau électrique », raconte le député.
Après d'autres découvertes tout aussi stupéfiantes, les techniciens décident alors, de leur propre initiative, de se raccorder sur le réseau du réacteur n° 3. Mais, insiste Claude Birraux, le guide de procédure d'EDF comporte de nouvelles inexactitudes et des ambiguïtés. Dans ce grand capharnaüm, le député félicite le personnel : « Il a su se poser de bonnes questions, n'est jamais resté bloqué devant ces situations ».
Au même moment, Bruno Sido, sénateur UMP de Haute-Marne, était à la centrale du Blayais (Gironde). Il a constaté lui aussi les difficultés des agents à se repérer dans le maquis des documents et des procédures édictés par EDF.
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