Technocratie

Cette situation me fait penser à l'Education Nationale, puis en fait à toutes les structures surdimensionnées qui sont gérées sur le terrain par des hommes et conçues dans des bureaux par des technocrates.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet.php?abo=380571&serv=10&idCla=3636&idDoc=2017489&utm_source=ofmnewsletter&utm_medium=lettredinformation&utm_campaign=informationsgenerales

 

rôle d'exercice à la centrale nucléaire

vendredi 02 décembre 2011

Des élus voulaient vérifier, de nuit, la sécurité des réacteurs de Paluel (Seine-Maritime). Ils ont eu froid dans le dos.

Paluel, un demi-millier d'âmes, près de Dieppe (Seine-Maritime). Mercredi soir, Claude Birraux, député UMP de Haute-Savoie et président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), frappe à la porte de la centrale nucléaire d'EDF. Celle-ci compte quatre réacteurs de 1 300 MW, chacun mis en service entre 1984 et 1986.

 

À sa demande, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) simule un accident du type Fukushima : une perte totale d'électricité et du groupe électrogène de secours du réacteur n° 1. Ce qui nécessite un branchement sur l'installation du réacteur n° 2.

« Situations burlesques »

L'alerte fictive, déclenchée à 22 h, donne lieu à un enchaînement de « situations burlesques », selon le député. Les agents d'astreinte arrivent bien, rapidement. Mais, à 23 h 30, ils annoncent qu'une clef nécessaire pour ouvrir un panneau d'alimentation électrique est actuellement « en commande »...

À minuit, ils entrent dans le local électrique de la tranche 1 « mais les indications du document de procédure ne correspondent pas au panneau électrique », raconte le député.

Après d'autres découvertes tout aussi stupéfiantes, les techniciens décident alors, de leur propre initiative, de se raccorder sur le réseau du réacteur n° 3. Mais, insiste Claude Birraux, le guide de procédure d'EDF comporte de nouvelles inexactitudes et des ambiguïtés. Dans ce grand capharnaüm, le député félicite le personnel : « Il a su se poser de bonnes questions, n'est jamais resté bloqué devant ces situations ».

Au même moment, Bruno Sido, sénateur UMP de Haute-Marne, était à la centrale du Blayais (Gironde). Il a constaté lui aussi les difficultés des agents à se repérer dans le maquis des documents et des procédures édictés par EDF.

blog

Ajouter un commentaire