Un résumé dans un schéma

 

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Un résumé dans un schéma.

Mais qu'en est-il exactement des "réactions" ? D'où viennent-elles ? Qu'expriment-elles ? Est-il concevable de les contrôler ? Est-il juste, en toutes circonstances, de vouloir les contrôler ? Peut-on associer le terme de "réactions" à celui "d'émotions" ?

Pour ma part, je dirais que l'émotion précède la réaction. Et que la réaction sera proportionnelle à l'émotion. Il est même possible que les deux soient si proches qu'elles en paraissent indivisibles. Dans le cas de la peur par exemple.

Un éclair qui traverse le ciel si près de nous qu'on se ratatine, le corps empli de frissons, tétanisé par la proximité du danger, dans un réflexe qui provient du cerveau limbique. On ne pourra pas dissocier l'émotion de la réaction.

Mais s'il s'agit d'une rencontre amoureuse, de ce "fameux coup de foudre", l'intensité ne sera pas la même, l'envahissement ne sera pas aussi immédiat, l'effet ne sera pas instantané même s'il peut nous sembler a postériori avoir été saisi d'amour. L'émotion aura été puissante et la réaction aura grandi au fil des secondes ou des minutes ou des heures ou de toute une vie.

Les neurosciences ont considérablement exploré le cerveau pour cartographier les zones concernées et expliquer, chimiquement, la raison de ce qui nous fait parfois perdre raison. Pour notre bien ou pour notre mal. Est-il utile de connaître les phénomènes chimiques pour gérer au mieux les méotions et leurs réactions ? Je pense que Spinoza aurait été très intéressé, lui qui cherchait systématiquement les causes des conséquences.

Parvenir à se distancer des effets en l'observant à travers le prisme des données chimiques, physiques, de la cartographie de notre corps, je pense que ça peut s'avérer utile. On le voit dans le sport de haut niveau, dans des interviews de sportifs. Alex Honnold, par exemple, à travers la méditation. Ou Novack Djokovic.

Alors c'est que nous pouvons devenir des sportifs de haut niveau spirituels, en nous-mêmes, puisque nous sommes tous constitués de la même façon.

 

https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/sentiments-cerveau-chimie-guide-t-elle-nos-emotions-7505/

Joie, colère, tristesse… Toutes ces émotions que nous ressentons résultent d’un équilibre subtil de substances dans diverses parties de notre cerveau.

au sommaire

Joie et dopamine

Colère : que se passe-t-il dans le cerveau ?

La tristesse expliquée par la chimie

L’amour, un sentiment complexe

À lire aussi

Les émotions sont les réactions de notre corps provoquées par une stimulation venue de notre environnement. Elles sont traitées dans le système limbique de notre cerveau.

Joie et dopamine

Pour mieux comprendre comment fonctionne la joie par exemple, partons d'abord de la question suivante : à quoi la sensation de plaisir est-elle due ? Les chercheurs Olds et Milner ont découvert, en 1952, que le noyau accumbens gérait la récompense et le bien-être : il reçoit des informations venues, entre autres, de l'aire tegmentale ventrale via un neurotransmetteur, la dopamine. Une fois activé, le noyau accumbens communique avec diverses parties du cerveau en libérant trois neurotransmetteurs :

la sérotonine pour l'euphorie ;

les endorphines contre la douleur ;

les endocannabinoïdes contre l'anxiété.

Colère : que se passe-t-il dans le cerveau ?

Lorsque nous ressentons de la colère, notre cœur s'accélère, notre respiration devient ample, nos muscles se contractent... Dans le cerveau, l'aire septale (noyau basal de Meynert, noyau antérieur du thalamus et corps mamillaires) s'active.

Un message est envoyé à l'hypothalamus médian qui va donner l'ordre de déverser dans l'organisme adrénaline, cortisol et testostérone. Hennig a montré, en 2004, qu'un faible taux de sérotonine est également lié à un comportement agressif.

La tristesse expliquée par la chimie

La tristesse est un moment de pause, d'analyse d'un moment difficile. Chimiquement, elle correspond à une baisse des enképhalines au niveau de l'amygdale. Un message est envoyé à l'hypothalamus qui déclenche une double action :

via le système sympathique, une libération d'adrénaline entraînant ventre noué et respiration accélérée ;

en parallèle, via le système parasympathique, l'acétylcholine et la noradrénaline sont déversées dans l'organisme, ce qui provoque larmes et prostration.

Le cœur, à la fois accéléré et ralenti, semble pris dans un étau...

L’amour, un sentiment complexe

L'amour n'est pas une émotion mais un sentiment complexe, qui met en jeu un large cocktail de substances. Lors d'un coup de foudre, un pic d'adrénaline survient, ce qui provoque un sentiment d'éveil et une accélération du rythme cardiaque. Parallèlement, un pic de dopamine engendre du plaisir.

Si l'amour dure, une activité accrue apparaît dans une région liée au sentiment d'attachement, le globus pallidus, et dans des structures riches en récepteurs à l'ocytocine, l'hormone de l'attachement.

 

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