Après l'homme.

Une anticipation passionnante. 

 

http://www.ouatch.fr/video/1107-une-vie-apres-l-homme

 

J'aurais préféré mettre le lien mais avec la nouvelle version de l'hébergeur, c'est impossible...:(

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Commentaires

  • Françoise
    • 1. Françoise Le 13/10/2011
    Personnellement, je me moque complètement qu'il reste une quelconque trace de l'homme sur terre... Si je peux admirer sa créativité, son ingéniosité, je déplore qu'il n'ait pas su du tout l'utiliser en harmonie avec la nature dont il a oublié qu'il faisait partie intégrante. Cet homme dans la toute puissance, je n'en suis pas fière, alors, s'il ne laisse aucune trace ce n'est pas plus mal. Sauf si ces traces démontraient à d'éventuels successeurs, comment l'homme a couru à sa perte... exemple à ne pas suivre.
    Mais bien évidemment, la question "qu'est-ce qu'on fait là?" resurgit! Si notre passage, aussi bref soit-il, est si rapidement effacé, si la nature s'en remet et retrouve un équilibre, comment ne pas penser: nous ne servons à rien! C'est pour moi, comme une démonstration supplémentaire que nous ne sommes pas là pour faire mais être. Pas être quelqu'un ici au sens social mais être... à nous de trouver quoi, comment peut-être en tentant de comprendre le pourquoi (je ne sais par quoi il faut commencer, si on s'écoute mieux, on peut le deviner,) et si nous sommes effectivement capables de faire si extraordinairement, ce n'est certainement pas inutile et gratuit (rien n'est inutile dans la nature) mais à nous de trouver, faire quoi, comment et pourquoi.
    Il se peut que nous nous soyons trompés de "pourquoi nous faisons les choses" dès lors, le quoi et le comment (état d'esprit) sont voués à des réponses erronées à travers lesquelles nous faisons un constat d'échec prodigieux.
    A partir de quand l'homme s'est-il trompé? A partir de quoi? Peut-être bien dès lors qu'il a eu un désir de domination personnelle. Il n'a pas imité la domination qui existe chez certains animaux et qui est nécessaire à la survie de l'espèce et non pas du sujet. Un loup se bat pour obtenir la place de dominant: c'est le plus fort qui va procréer le plus et ainsi donner la chance de léguer les meilleures gènes de résistance, quand celui des deux qui se sent le plus faible le reconnait, il se couche sur le dos, offre son ventre et sa gorge, il se soumet à l'autre en lui offrant sa vie, cet autre qui ne le tuera pas! Rien à voir avec l'esprit de domination humaine.
    Il me vient d'un coup une pensée. Dans l'acte sexuel, bien des femmes ont un désir plus net pour des hommes dominants ou juste forts physiquement ou psychiquement, sans pour autant se soumettre "pathologiquement", est-ce qu'il ne s'agit pas là d'un vieux souvenir de meute, s'offrir au plus fort pour donner une portée résistante?
    Je me suis éloignée du sujet... Un peu seulement car, j'y reviens, dans la nature, seul l'homme exploite la domination à des fins personnelles, pourtant, certainement qu'à l'origine ceci lui était totalement étranger. Pour preuve, les Kogis que tu nous présentes... Il y a des dominants, qui sont plutôt des guides et des protecteurs mais certainement pas des personnes en recherche de satisfactions personnelles. Sans doute aussi ont-ils pu abandonner la nécessité de la domination procréatrice animale, comprenant que la vie ne passe pas uniquement par la résistance physique mais aussi prend pour support le psychisme, un mot trop vague. Ils ont compris qu'ils n'étaient qu'une facette de la nature, bien entendu qu'ils ont du voir les différences avec les animaux, les végétaux, ce ne sont pas des ânes, ils savent qu'ils sont doués d'une pensée, d'une réflexion, différente mais plutôt que de s'être sentis supérieur à la nature, ils se sont liés à elle. Quand ils ont eu besoin de faciliter leurs déplacements, ils ont fait eux aussi, oui, des marches mais pourquoi? Juste pour que tous puissent accéder à des lieux leur offrant de quoi vivre et non mû par une quelconque conquête. Ils ne répondent pas à leur égo qui semble chez eux absent, ils ne vivent pas seulement pour leur groupe, leur ethnie, non. Quand on regarde les reportages, leur venue en Europe, ils nous plaignent, ils savent que nous nous sommes trompés, ils le regrettent infiniment pour nous, ils n'ont pas de cœur que pour eux.
    Cependant, il nous faut accepter le contexte, nos âmes ont choisi d'induire la vie dans un corps non chez les Kogis mais, ici où là, dans les pays dits "civilisés" (faut dire qu'il y a plus de places disponibles, ce n'est sûrement pas annodin!) avec une "idée" bien précise que nous devons avoir la modestie d'accepter sans forcément entendre, j'avais écrit "comprendre" erreur, si! nous devons "comprendre" au sens propre du terme: "prendre avec" même si cela dépasse notre entendement.
    Je saute quelques étapes mais avec toi pas de problème d'entendement!
    Il me semble que sauf, ces êtres comme les Kogis qui me semblent être là pour nous donner à réfléchir et, je le crois, des phares pour nous, ces âmes qui n'ont plus besoin peut-être de rien pour elles-mêmes mais continuent de participer, nous sommes incarnés pour résoudre l'égo. Bien d'accord avec toi, ne pas vouloir le nier, le tuer et ainsi lui donner encore plus de place et de force mais le regarder, en prendre conscience, l'accepter et à force de tout cela, non pas le détruire volontairement en avoir même une parcelle d'intention mais nous découvrir au delà de lui, vivre au delà de lui, tout simplement et rejoindre le coeur et l'âme des Kogis et de leurs semblables, eux qui sont de véritables humains accomplis..

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