L'histoire du tigre abattu à Paris après s'être échappé d'un zoo occupe pas mal de place dans "l'actualité"...
Il est intéressant d'analyser la dialectique employée dans les divers articles.
"Agé de deux ans, le tigre a été tué de trois balles de fusil à pompe.
Selon nos informations, son propriétaire a été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat du XVe arrondissement pour «mise en danger de la vie d’autrui». Il aurait reconnu de lui-même une défaillance de la sécurité de l’enclos du tigre."
L'humain considère que ses congénères se trouvaient en danger.
Oui, assûrément.
Mais qui est responsable de cette situation ?
L'humain.
Ce tigre aurait donc dû être anesthésié par les forces de l'ordre. Elles sont équipées pour ça.
"Nous avons une véranda dont les portes sont fermées car c'est de cet endroit que les tigres rentrent pour les spectacles et puis nous avons une autre cage de détente, où les tigres sortent avec une piscine, des arbres", a-t-il détaillé. "Si une bête s'échappe - mais cela n'est jamais arrivé depuis quarante ans que je suis à Paris - elle reste enfermée: c'est une cage dans une autre cage".
Mais vendredi vers 18h00, il a ouvert une porte de séparation pour nettoyer les tigres dans la véranda: "une tigresse était sortie car une porte, généralement condamnée, était ouverte. On soupçonne un acte de malveillance. Il y avait une chaîne avec un cadenas et la chaîne a été coupée", a-t-il dit.
L'acte de malveillance a eu lieu le jour où ce tigre a été arraché à son milieu naturel, pas dans le fait qu'une chaîne aurait été coupée. L'acte de malveillance, c'est d'oser prétendre qu'une cellule puisse être un lieu de détente pour des animaux, qu'il s'agisse d'un tigre ou de n'importe quel autre animal.
On se trouve là encore devant un déni de responsabilité. Il en est de même dans l'usage que l'homme a de la planète en général.
Les mentalités évoluent malgré tout et je me réjouis de voir sur les réseaux sociaux des centaines de commentaires révoltés devant la vie et la fin tragique de ce tigre...
On avance...On avance... Il n'est qu'à voir la liste grandissante des villes françaises qui refusent désormais la venue de ces mouroirs sur leur commune.
S'ils n'ont plus d'emplacement, ils finiront par abandonner les "numéros avec animaux". Ou alors, ils disparaîtront du paysage. C'est aux gens de faire pression.
Les communes qui agissent en faveur des animaux
Ce sont elles qui ont le pouvoir d'interdire la venue d'un cirque avec animaux sur leur territoire. Lesquelles ont déjà sauté le pas ?
Si vous souhaitez solliciter votre mairie pour qu'elle prenne un arrêté d'interdiction, n'hésitez pas à nous contacter et nous vous y aiderons. Des modèles de documents sont également disponibles dans la rubrique Agir.
Élus locaux, téléchargez notre modèle de délibération pour interdire l'installation de cirques avec animaux sur votre commune.
A l'initiative de Code animal, qui avait rédigé le premier arrêté et "décroché" la première ville française, le mouvement a pris de l'ampleur ces dernières années. Au 24 novembre 2017, 65 communes françaises, dont 17 de plus de 20 000 habitants, disent non aux cirques avec animaux.
Dernière mise à jour :
24/11/2017
©CCBYSA © OpenStreetMap contributors
Légende
En avril 2016, Ajaccio (67 500 habitants, Corse du Sud), a voté l'interdiction d'installation des cirques avec animaux sur son territoire.
Aups refuse les cirques détenant des animaux sauvages depuis mars 2017. Béatrice Caturla, adjointe à la mairie est à l'origine de cette action : «Ma préoccupation principale est avant tout le bien-être animal, et le respect de la loi. L'article L.214-1 du code rural dispose que tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce. Ne serait-ce que par le fait de l'enfermement, le plus souvent dans des cages exiguës, et de par les techniques de dressage, le cirque ne peut correspondre à cette législation.
Le 17 octobre 2017, et suite à une consultation en ligne et au travail de sensibilisation du groupe "la Corse dit Stop aux cirques avec animaux", Bastia interdit au travers d'un arrêté les cirques avec numéros d'animaux sauvages :
"Au-delà de la question de la qualité de traitement des animaux, c'est tout simplement la notion d'exploitation commerciale d'animaux devant vivre à l'état sauvage qui ressort comme un problème majeur. La notion "d'exemple donné aux enfants" revient également très régulièrement, amenant les répondants à dire qu'ils fuient désormais les cirques avec animaux sauvages pour ne pas montrer cela à leurs enfants. Globalement, 90% des répondants sont contre l’accueil de cirques avec numéros d'animaux sauvages."
Tout en affirmant clairement que tous les spectacles de cirque ne mettant pas en scène de numéros avec animaux sauvages, restent les bienvenus sur la commune de Bastia.
http://www.bastia.corsica/fr/actualites-20/la-ville-de-bastia-interdit-les-cirques-avec-numeros-d-animaux-sauvages.html?cHash=d5c7afeece404a4386e7fb68817c3283
Le Conseil municipal de Bazeilles a délibéré pour refuser l'installation de cirques sur le territoire communal en raison des conditions liées aux stationnement.
L’interdiction sur le territoire de Bègles du 1er mars au 1er novembre de chaque année, des spectacles organisés par des personnes morales ou physiques dans un cadre itinérant et dans lesquels figureront des animaux domestiques, sauvages, apprivoisés ou tenus en captivité.
La ville de Bessancourt (Val d'Oise) dans une délibération en date du 31 mai 2007 "renonce à recevoir sur son territoire tout cirque détenant des animaux sauvages".
Carquefou refuse depuis mars 2011 les cirques avec animaux sauvages
Charles Scibetta, maire de Carros, vient de prendre un arrêté interdisant dans sa commune "l'installation de cirques avec animaux issus de la faune sauvage et/ou domestique, sauf exception".
Vernaisson et Chassieu, villes du Grand Lyon, renoncent à recevoir les cirques avec animaux. Monsieur Alain Darlay, maire de Chassieu, nous a transmis la délibération de sa ville, le 13 juillet 2010. Cette résolution a été voté à l'unanimité sur la base notamment des propositions faites par Code Animal par le biais de sa résolution.
L'association Dignité Animale a multiplié les rencontres et démarches afin d'expliquer le bien fondé de cette décision.
Juillet 2009 : la ville de Creil (34 200 habitants) dans l'Oise interdit les cirques présentant des animaux.
2017 : la ville de Draguignan accepte la présence de cirques mais sans animaux.
La commune d'Esbly, en Seine-et-Marne, interdit depuis janvier 2016 l'installation de spectacles et de cirques détenant des animaux sauvages sur son territoire.
À Fontenay-sous-bois (53 100 habitants, Val-de-Marne), un arrêté en date du 1er septembre signé par le sénateur-maire Jean-François Voguet stipule que "l’installation de cirques détenant des animaux sauvages et/ou domestiques (exceptés les chevaux, les chats, les chiens, les colombidés, les lapins), en vue de leur présentation au public, est interdite sur le territoire de la commune de Fontenay-sous-Bois".
Par délibération du 19 septembre 2016, la commune de Furiani, en Haute-Corse, interdit l'installation des cirques détenant des animaux sauvages sur son territoire.
En avril 2016, la municipalité de Gainneville, en Seine-Maritime, a interdit l'installation de cirques avec animaux sauvages sur son territoire : "La municipalité est garante de la moralité publique et la mise en spectacle d'animaux sauvages ou de certains animaux domestiques dans des conditions incompatibles avec leurs besoins biologiques et leur habitat constitue une atteinte aux valeurs de respect de la nature et de l'environnement protégées par notre constitution."
Les élus de la commune de Gougenheim (bas-rhin) ont décidé à l’unanimité d’interdire l’implantation des cirques détenant des animaux sauvages, alors qu’elle en accueillait auparavant. Cette décision prise en juillet 2017 a été prise grâce à l'intervention d'Animalsace.
La commune de Ham-sous-Varsberg a voté à la majorité pour l'interdiction des animaux sauvages ! C'est la 11ème commune de Lorraine, grâce au travail du Groupe d'Actions Animales Moselle
Le 13 avril 2016, la municipalité d'Hayange (Moselle) a adopté une motion interdisant l'installation sur le territoire de la commune de cirques avec animaux sauvages.
La ville d'Hénin-Beaumont (26 300 habitants) renonce à recevoir des cirques détenant des animaux sauvages
La Ville d’Homécourt a pris un arrêté municipal en septembre 2016 pour refuser l’installation de cirques avec ménagerie dans la commune. « Les conditions de vie de ces pauvres bêtes ne sont pas dignes d’êtres sensibles », justifient les élus.
La ville d'Illkirch (26 400 habitants, Bas-Rhin) a adopté à l'unanimité une motion sur le refus d'accepter des cirques détenant des animaux sauvages à compter du 9 octobre 2006.
Le conseil municipal d'Ivry, suite à l'intervention de EELV a décidé d'interdire les cirques avec animaux sur son territoire.
"Fier de ma ville et d'avoir porté ce combat localement" Romain Zavallone, au nom du groupe EELV. 22/11/2017
La commune de Jons a décidé de dire non aux cirques malgré le rejet de la délibaration par le préfet.
La commune de Jœuf, en Meurthe-et-Moselle, a interdit l'installation sur son territoire de cirques détenant des animaux sauvages en cage, et n'autorise que des établissements "présentant au public des animaux domestiques pouvant être détenus en liberté, dans un enclos extérieur ou attachés".
Troisième commune à agir en 2016 pour mettre fin aux spectacles avec animaux : La Ciotat (34 600 habitants, Bouches-du-Rhône). En mars, à l'initiative du maire, Patrick Boré, le conseil municipal a adopté une délibération interdisant la présence de cirques avec des animaux sauvages sur le territoire de la commune.
La mairie a pris un arrêté en 2012 interdisant l'installation de cirques avec ménagerie sur son territoire.
Première commune en 2016 à prendre un arrêté pour interdire l'installation de cirques avec animaux : Lescar, dans les Pyrénées-Atlantiques.
En février 2016, la ville de Lieusaint, en Seine-et-Marne, a décidé de « renoncer à recevoir sur son territoire tout cirque détenant des animaux sauvages ».
La commune varoise a renoncé à accueillir des cirques détenant des animaux sauvages le 1er août 2016.
Le 29 août 2016, la commune de Machilly, en Haute-Savoie, a décidé d'interdire l'installation sur son territoire de cirques détenant des animaux sauvages.
Par délibération du 23 mai 2016, la commune de Magny-le-Hongre, en Seine-et-Marne, a renoncé "à recevoir sur son territoire tout cirque détenant des animaux sauvages".
En juin 2016, la municipalité de Marcilly-d'Azergues (Rhône) a voté par 9 voix pour (et 4 abstentions) l'interdiction pour les cirques détenant des animaux sauvages de se produire sur son territoire.
Mouans Sartoux a été déclarée ville anti-corrida, elle refuse de fait depuis 2007 tout spectacle avec animaux.
La commune de Mourenx dans les Pyrénées-Atlantiques a dit non aux cirques depuis le 14 Mars 2017.
La commune d'Orgelet a décidé de bannir, en 2016, tous les cirques présentant des numéros avec animaux, qu'ils soient sauvages ou non. Une décision éthique, qu'elle est la première à prendre en Franche-Comté.
Depuis juin 2017, le maire a décidé de refuser, désormais, d’accorder les autorisations d’occupation du domaine public, obligatoires pour les cirques et fêtes foraines, aux compagnies travaillant avec des animaux.
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2017/06/20/les-cirques-avec-animaux-ne-sont-plus-les-bienvenus
Troisième plus grande ville de Gironde, Pessac (60 700 habitants, 2013) devient, en octobre 2016, la première du département à dire non aux cirques avec animaux.
En Haute-Corse, la commune de Prunelli-di-Fiumorbo interdit la venue de cirques détenant des animaux sauvages sur son territoire depuis août 2016.
La commune mosellane a pris un arrêté d'interdiction d'installation sur son territoire de cirques avec animaux sauvages en juillet 2016.
Depuis février 2016, la commune de Rilhac-Rancon, en Haute-Vienne, refuse l'installation sur son territoire de cirques avec animaux, pour des raisons éthiques.
Dans le département du Nord-Pas-de-Calais, la municipalité de Roncq a interdit, en octobre 2015, la venue de cirques détenant des animaux sauvages sur son territoire.
Le 10 août 2015, par un arrêté, Luc Jousse, le maire de Roquebrune-sur-Argens (Var), a refusé les cirques avec animaux dans sa commune.
La commune de Saint-Arnoult-en-Yvelines interdit l'installation de cirques avec animaux sur son territoire depuis décembre 2012.
Petite commune de Haute-Savoie, Saint-Cergues a pris à son tour, en 2016, une délibération interdisant l'installation de cirques présentant des animaux sur son territoire.
En juin 2016, la municipalité de Saint-Lys, en Haute-Garonne, a renoncé aux cirques avec animaux.
Saint-Raphaël (35000 habitants) interdit la présence des cirques détenant des animaux sauvages du 15 avril au 15 octobre, dont pendant la période touristique
La ville de Servon, en Seine-et-Marne, a pris, en février 2016, une délibération interdisant l'installation de cirques avec animaux sauvages sur son territoire.
Six-fours les plages dans le Var (35 000 habitants) interdit les cirques animaliers en septembre 2017 après le passage d'un cirque. Le maire a déclaré laconique : «On a eu pitié du tigre...».
En juin 2016, le conseil municipal de Sucé-sur-Erdre, en Loire-Atlantique a décidé à l'unanimité de ne plus recevoir de cirques détenant des animaux sauvages.
Le 23 mars 2016, la commune vosgienne de Thaon-les-Vosges-Girmont-Oncourt a adopté par 21 voix pour (4 abstentions et 17 voix contre) une motion renonçant à recevoir sur son territoire tout cirque détenant des animaux sauvages.
L'équipe municipale de Tourcoing (94 400 habitants, Nord) en place depuis 2014 a inscrit dans son programme une politique de protection des animaux. Dans ce cadre, elle ne délivre aucune autorisation pour l'implantation de cirques avec animaux sur son territoire.
La commune de Truchtersheim, dans le Bas-Rhin, a décidé en mars 2016 de ne plus accueillir de cirques avec animaux. Une décision prise à l'unanimité du conseil municipal, suite à l'intervention d'Animalsace auprès du maire Justin Vogel. Ce dernier est aussi l'un des vice-présidents de la région et s'est clairement positionné contre les animaux dans les cirques.
Le 8 juillet 2016, le conseil municipal de Vémars, dans le Val-d'Oise, a décidé à l'unanimité de ne plus accepter l'installation, sur le territoire de la commune, de cirques détenant des animaux sauvages.
Le 18 mai 2016, la ville de Vence (Alpes-Maritimes) a pris un arrêté interdisant l'installation sur son territoire de cirques et d'établissements présentant des spectacles avec animaux. Se déclarant "touchée par le destin tragique de la plupart de ces animaux", la municipalité dénonce ainsi "la mise en spectacle dans des conditions incompatibles avec leurs besoins biologiques et leur habitat".
Vernaisson et Chassieu, villes du Grand Lyon, renoncent à recevoir les cirques avec animaux. Monsieur Alain Darlay, maire de Chassieu, nous a transmis la délibération de sa ville, le 13 juillet 2010. Cette résolution a été voté à l'unanimité sur la base notamment des propositions faites par Code Animal par le biais de sa résolution.
L'association Dignité Animale a multiplié les rencontres et démarches afin d'expliquer le bien fondé de cette décision.
La commune varoise a pris, le 1er août, un arrêté d'interdiction d'installation sur son territoire de cirques exploitant des animaux sauvages.
Le 27 octobre 2016, le conseil municipal de Villeneuve Loubet a voté à l’unanimité que « les cirques détenant des animaux sauvages aux vues de leurs conditions de détention et de dressage » sont désormais proscrits sur le territoire de la commune.
Octobre 2008, Villeneuve-lez-Avignon, suite à une action du CLAN, le député-maire de la ville UMP, Jean-Marc Roubaud s'est déclaré contre l'utilisation des animaux sauvages dans les cirques : "Je n'ai pas pris d'arrêté parce que ce n'est pas nécessaire dans la mesure où les cirques doivent demander une autorisation, mais je suis tout à fait en phase avec cette association (le CLAN), c'est une décision en cohérence avec mes autres positions de défense de la cause animale. Et franchement, j'ai l'impression que ce genre de cirque n'est plus dans l'air du temps...".
Le maire de Villerupt, Alain Casoni, rappelle que la ville veut « envoyer un signal à la population : le bien-être animal est une question importante qui concerne tous les citoyens. ». La ville interdit désormais les cirques avec animaux sauvages depuis février 2017.
Le maire de Villeurbanne (148 543 habitants) a pris position en faveur des droits des animaux et confirme en février 2017 ne jamais recevoir de cirques détenant des animaux.
Viry Chatillon (33000 habitants), suite à l'intervention du CCE2A, publie un arrêté le 6 avril 2017 pour l'interdiction des cirques avec animaux.
Août 2011 : selon le Progrès , "le conseil municipal vourlois a approuvé à l’unanimité une résolution visant à « renoncer à accueillir des cirques détenant des animaux sauvages », la semaine dernière. Au-delà des problèmes sanitaires que peut poser ce type de manifestations, en adoptant ce texte de loi, la mairie a véritablement tenu à s’inscrire dans les directives du ministère de l’Ecologie de mars 2011.
À l’origine de ce projet, Dignité Animale, une association qui « lutte pour la défense des droits des animaux ». L’organisation, dirigée par Brian Mordasini, tente de convaincre l’ensemble des communes de la région lyonnaise. Le militant a confié qu’il avait déjà réussi à rallier Vernaison et Chassieu à sa cause".
La ville de Wingles a décidé de prendre un arrêté interdisant l'implantation de cirques avec animaux sur sa commune (arrêté du 8 mars 2017)
Depuis 2010, le maire de Yerres (28 800 habitants, Essonne), Nicolas Dupont-Aignan, refuse l'installation de cirques avec animaux.
La commune de Yutz interdit les cirques détenant des animaux sauvages en mars 2017