Encore et toujours Milgram
- Par Thierry LEDRU
- Le 18/10/2021
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L'expérience de Milgram. maintes et maintes fois commentée.
D'un intérêt considérable. Applicable à de nombreux phénomènes de société.
Cette vidéo explique très clairement les enjeux.
L'extrait du film "I comme Icare" avec Yves Montand comporte un échange très fort. (à 9mn20)
Yves Montand demande : "Mais si ce conflit lui est tellement insupportable, pourquoi ne s'arrête-t-il pas ?
Le scientifique responsable de l'expérience lui répond : "S'il s'arrête, il reconnaît implicitement qu'il a eu tort d'aller jusque-là. En continuant, il justifie tout ce qu'il a fait jusqu'à présent."
Vous voyez à quoi je pense ? ...
La 3ème dose...Et les suivantes.
Et le poids de l'autorité qui vient s'ajouter à tout ce que l'individu a fait jusque-là. Le matraquage continu, la peur d'être mis aux bans de la société, d'être montré du doigt, d'être un "pestiféré", la peur de ne plus pouvoir vivre comme avant, etc etc...
Oui, je sais, des centaines de milliers de personnes sont mortes. Dis comme ça, c'est effrayant.
Et si on parlait des milliers de lits qui ont été supprimés dans les hôpitaux depuis dix ans et des 5700 lits supprimés encore depuis le début de la pandémie. N'y aurait-il pas une contradiction monumentale entre les propos du gouvernement et les actes ? N'y aurait-il pas une forme de déviance à vouloir faire porter le chapeau à ceux qui refusent le vaccin.
Quant à la vaccination de masse, l'exemple actuel du Royaume-Uni ou d'Israël permet de voir vers quoi on se dirige.
Soit on renforce le système hospitalier et on vit avec ce virus, en cherchant à renforcer son propre système immunitaire ou en tout cas à ne pas l'affaiblir...soit on prend un abonnement aux piqûres de rappel.
Plus de 5 700 lits supprimés à l’hôpital en 2020
Le ministère de la Santé vient de publier une étude sur la capacité d’accueil hospitalière, confirmant la tendance de fond du « virage ambulatoire ». (FREDERICK FLORIN / AFP)
La crise du Covid n’a pas interrompu la réduction inexorable des capacités hospitalières. Au contraire.
Par L'Obs avec AFP
·Publié le 29 septembre 2021 à 8h24
Temps de lecture 1 min
Plus de 5 700 lits d’hospitalisation complète ont été fermés en 2020 dans les établissements de santé français, qui ont créé dans le même temps, près de 1 400 places d’hospitalisation partielle, selon une étude du ministère de la Santé publiée ce mercredi 29 septembre.
Le Covid-19 n’a pas interrompu la réduction inexorable des capacités hospitalières. Au contraire, la crise sanitaire a en partie amplifié les fermetures de lits.
Signe de ce déclin, la France compte désormais moins de 3 000 hôpitaux et cliniques. « Sous l’effet des réorganisations et des restructurations », 25 établissements publics et privés ont fermé l’an dernier, indique la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).
Une baisse un peu plus marquée
Les 2 983 structures encore ouvertes fin 2020 disposaient très exactement de 386 835 lits d’hospitalisation complète, soit 5 758 de moins en un an – comparé au dernier bilan pour l’année 2019, publié en juillet par la même direction statistique des ministères sociaux.
Hôpital public : comment en est-on arrivé à un tel niveau d’indigence ?
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Cette baisse est « un peu plus marquée » que les années précédentes, ce qui « pourrait s’expliquer par le contexte d’épidémie », avec « de nombreuses chambres doubles transformées en chambres simples pour limiter la contagion », ainsi que des déprogrammations massives pour réaffecter les personnels soignants dans les services de soins critiques.
Le nombre de lits de réanimation, qui a fortement varié au gré des vagues de Covid, a d’ailleurs terminé l’année en hausse de 14,5 % (soit environ 6 200).
L’ambulatoire comme tendance de fond
Cela n’a pas empêché la tendance de fond du « virage ambulatoire » – sur fond de « contraintes de personnel » – de se poursuivre : 1 369 places d’hospitalisation « de jour » ont été ouvertes en 2020, portant leur nombre total à 80 089.
L’hospitalisation à domicile a dans le même temps connu une « croissance particulièrement vive » de 10,8 %, soit 21 276 patients « pouvant être pris en charge simultanément sur le territoire ».
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Ce mode de prise en charge représentait ainsi, fin 2020, « 7 % des capacités totales en hospitalisation complète » hors psychiatrie, contre 2,1 % en 2006.
Par L'Obs avec AFP
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