10) La GTMC, le Larzac
- Par Thierry LEDRU
- Le 05/08/2012
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On descend les gorges de la Dourbies jusqu'à Sauclières où bien évidemment on enchaîne avec une longue montée pour rejoindre le causse du Larzac. On s'arrête à la Couvertoirade, village médiéval, bâti par les Templiers.
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Couvertoirade
Histoire
Le nom de Cubertoirata apparaît dès le XIe siècle lors de la délimitation des territoires appartenant à l’abbaye de Gellone, à Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault) aujourd’hui.
Depuis le XIIe siècle, les Templiers sont installés sur le Larzac et à La Couvertoirade. Leur implantation est due d’une part à la proximité de routes permettant de descendre vers la côte méditerranéenne pour s’embarquer vers l’Orient et la Terre Sainte, d’autre part à des donations.
La Couvertoirade constitue dès l’origine pour les Templiers un centre d’exploitation agricole. Sur ces terres, ils font cultiver aux paysans des céréales, élever des chevaux (pour la guerre) et des ovins (pour la viande, les peaux, le lait). Un bourg se développe autour du château, encore visible de nos jours.
En 1312, l’ordre du Temple est dissous. L’ensemble de leurs biens revient aux Hospitaliers qui deviennent les nouveaux maîtres de La Couvertoirade. La bourgade compte 135 feux en 1328, soit environ 800 personnes.
Au milieu du XIVe siècle, les « Routiers » (des compagnies de mercenaires vivant en bandes plus ou moins organisées et souvent peu disciplinées) pillent le Larzac. Par crainte de ces bandes armées, les habitants finissent par faire fortifier le bourg de 1439 à 1445. C'est Déodat Alaux, maître maçon de Saint-Beauzély, qui est chargé d'exécuter ces travaux. Malheureusement, ce territoire se sera déjà fortement dépeuplé.
À ce siècle de fléaux succède un siècle de repeuplement et de reconstruction dont témoignent de nombreuses maisons ayant conservé des éléments de la fin du XVe au début du XVIe siècle.
En 1562, au début des guerres de religion, les Huguenots tentent de prendre la cité — en vain. En 1702 les habitants s’arment et restaurent les portes par crainte des Camisards, mais le bourg ne sera plus jamais attaqué.
Malgré les épidémies et les disettes s’instaure une certaine prospérité. En 1768 le bourg est érigé en commanderie indépendante, octroyée au chevalier Riquetti, baron de Mirabeau, déjà commandeur de Sainte-Eulalie. La Révolution confisquera bientôt toutes les possessions hospitalières qui reviendront aux paysans. Au XIXe siècle, la commune est touchée par l’exode rural mais maintient son activité économique agricole. Puis, à partir des dernières décennies du XXe siècle, la commune exploitera aussi son passé templier à des fins touristiques.
On est quelque peu déçu par l'ambiance "baraque à frites"...Des magasins qui n'ont aucun rapport avec le Larzac, du commercial dans toute sa décadence. Mais une rencontre avec un propriétaire d'une échoppe, très amical et chaleureux, une discussion intéressante sur la vie du village. L'argent récolté par le parking payant sert à l'entretien des bâtiments, les taxes professionnelles aussi. La commune cherche à exploiter au mieux l'attrait touristique...Un défi délicat...
On reprend la piste.
On passe par la Vernède. Première crevaison depuis le départ. Les rochers sont très coupants, il fait une chaleur étouffante, absolument pas d'air.
On veut atteindre les montagnes qu'on voit au fond, prendre de l'altitude pour passer la nuit au frais.
On arrivera au Mont St Baudille à 20 h. Juste au-dessus du Col du Vent. Le bien nommé...On ne va quasiment pas dormir de la nuit, l'impression que la tente va être arrachée par moments. Incroyable de telles rafales avec un ciel totalement dégagé...
Un berger nous a donné de multiples informations pour notre descente sur Montpellier. On appréhende quelque peu ce retour à la ville. On n'a pas réservé de train, on n'a pas de plan de la ville. Le berger nous dit qu'on peut prendre le tramway, même avec les vélos.
On verra demain...
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