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  • Et voilà l'Amour ! (spiritualité)

    Pas de calendrier, pas d'autorisation légale, pas de signal de départ. JUSTE TOUT LE TEMPS !!

  • L'avidité

    Toujours plus...
    La première idée qui lui vient est celle de la possession. L'extraordinaire "pouvoir" de ce trou noir est même ignoré parce que l'avidité est la plus puissante. Aucune envie de comprendre mais juste de profiter, de posséder, d'accumuler. Et bien, il en est de même avec la Vie... Jusqu'au jour où...

     

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  • Je ne souhaite rien à personne.

    Ce temps du calendrier n'existe pas. Ces fêtes n'ont aucun sens. Ces vœux ne sont que des paroles vidées de leur sens. Comme s'il fallait attendre le signal donné par une date illusoire pour échanger des attentions, des embrassades, des gestes d'amour. Alors, cela signifie qu'une fois la date passée, il ne restera plus qu'à retourner dans son ego et à ne plus ressentir cet amour de la Vie. Je ne souhaite rien à personne. Les gens que j'aime savent qu'ils n'ont pas besoin d'attendre que le calendrier m'envoie l'autorisation pour le leur faire savoir. La Vie n'a pas de calendrier et elle n'attend rien. Elle est. Les enluminures des hommes ne sont que les reflets de leur perdition.

     

    Ces souhaits ne sont en plus qu'une illusion totale, un "doudou" dans le noir inquiétant de l'avenir...Totalement puéril. Et les adultes demandent ensuite aux enfants de se comporter comme des "Grands"...

    C'est consternant de voir que ces "traditions" continuent à être pratiquées alors qu'elles sont chargées de relents mercantiles jusqu'au ras bord. Un signal calendaire et tout le monde va s'embrasser...Et lundi, chacun reprendra sa vie avec le même fonctionnement.

    "Ah, on s'est bien marré !!"

     

    "La conscience est l’observation de la raison. Elle est au-dessus de la raison, elle permet le détachement de l’individu. Celui qui est emporté par les émotions n’a pas de raison. Celui qui utilise la raison pour justifier ses émotions n’a pas de conscience. » Jarwal le lutin.

     

    Et bien, ce soir, la raison va justifier toutes les émotions. Une raison tronquée de toute conscience.

     

    Les fêtes n'ont jamais été l'occasion d'une étincelle étant donné qu'elles sont des formes historiques de conditionnement. "Allez, aimez-vous, c'est le moment. Oubliez que vous dormez, on s'occupe de tout." Une étincelle sera envisageable le jour où les gens arrêteront de suivre des mouvements de masse. Mais encore faut-il que chacun des individus concernés prennent conscience de son existence et arrête d'exister à travers les formatages éducatifs.

    Les mouvements de masse qui sont générés par des idées communes issues de quelques individus ne sont pas des mouvements évolutionnaires mais de nouvelles adaptations. Que ces mouvements soient contestataires ne changent rien dès lors qu'ils usent des mêmes fonctionnements que les mouvements anciens qu'ils combattent. On reste toujours dans le même moule. Que ce soit le côté blanc à la place du noir ne change rien. C'est toujours le même spectacle. Je ne crois absolument pas à une évolution positive de l'humanité tant que les individus n'auront pas effectué ce travail IMMENSE de la conscience de l'Unité. Chacun continuera à œuvrer dans un schéma égotique en l'habillant d'intentions générales. Dès lors qu'il y aura un leader, il n'y aura pas d'évolution, dès lors qu'il y aura une pensée commune instituée par un leader, il n'y aura pas d'évolution, dès lors qu'il y aura des mouvements de masse contestataires sans une totale remise en question philosophique, spirituelle, existentielle et non seulement économique, sociale, syndicale, il n'y aura pas d'évolution. Les fêtes du calendrier ne seront jamais des remises en question philosophique mais la continuité édulcorée des mouvements de masse.

    Un jour, on travaille tous ensemble et un jour on rigole tous ensemble. Pour quelles raisons ? Qu'est-ce qui se cache derrière tout ça ? Mais on s'en fout !! Pourvu qu'on se marre...

     

    les hommes font la société et pas l'inverse. Les hommes créent et entretiennent cette société qui convient à leurs fonctionnements. Lorsque les hommes changeront, la société changera. Elle n'existe pas par elle-même, elle n'a pas de vie propre. Sinon, cela signifierait qu'un groupe existerait et fonctionnerait sans aucun élément inséré dans ce groupe. Je suis instituteur et une classe est une micro société. Ce sont les éléments du groupe qui constituent la classe et agissent sur les mouvements internes du groupe. S'il n'y a pas d'élève, il n'y a pas de groupe-classe. Le cadre de la classe induit par contre des fonctionnements précis, des règles de vie. On ne se comporte pas dans la classe comme on le fait chez soi. Il y a des données inférentes au groupe. Mais elles sont acceptées dès lors que chaque individu y trouve la sécurité et le bien être dont il a besoin. Et chaque individu participe activement au bien être de l'ensemble étant donné qu'il en est lui aussi le bénéficiaire. Chaque individu crée le groupe. Les hommes créent la société.

    Tant que les hommes, individuellement, se comporteront de façon à préserver les fonctionnements dans lesquels ils se reconnaissent, par conditionnement historique, éducatif, économique, et bien cette société restera ce qu'elle est.

    Un vaste lunapark où déambulent des costumés.

    Ce soir, ils auront la bouteille à la main et se feront la bise.

    Après-demain, ils iront bosser. Avec un autre costume.


     

     

     


     

     

     

     

     

     

     

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  • Le "sens" du Temps...

    L'article a au moins l'avantage d'être clair quant à l'intérêt du calendrier, des fêtes, du "partage"... Tout est économique.


    Les îles Samoa sont passées directement du 29 au 31 décembre

    samedi 31.12.2011, 05:12  - La Voix du Nord

     Pour se faciliter la vie, les Samoans ont sauté un jour dans le calendrier et ont fêté ça joyeusement jeudi soir.PHOTO AFP Pour se faciliter la vie, les Samoans ont sauté un jour dans le calendrier et ont fêté ça joyeusement jeudi soir.PHOTO AFP

    |  PACIFIQUE SUD |

    Les îles Samoa, petit archipel du Pacifique sud, ont changé hier de fuseau horaire.

     

    Les pendules ont fait un bond de 24 heures vers le futur, effaçant du calendrier la journée du 30 décembre 2011, pour être mieux en phase avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande, aujourd'hui principaux partenaires économiques des Samoa.

    Les habitants rassemblés sur une des principales places de la capitale Apia ont applaudi quand l'horloge a sonné minuit le jeudi 29 décembre, transportant instantanément le pays 24 h plus tard, le 31 décembre.

    Pour les Samoans, la date du 30 décembre 2011 n'a tout simplement pas existé, un événement dignement fêté sur l'archipel.

    Il y a 119 ans

    Les Samoa ont ainsi annulé une décision prise il y a 119 ans, en 1892, qui leur donnait plus de 20 heures de retard sur l'Australie et la Nouvelle-Zélande, mais facilitait leurs relations avec leurs principaux partenaires commerciaux d'alors, en Californie. Et la nation polynésienne pouvait se présenter comme le dernier endroit sur Terre à voir chaque jour le coucher du soleil... Mais le décalage horaire, au fil des années, s'est révélé problématique. Quand il était vendredi aux Samoa, c'était déjà samedi en Nouvelle-Zélande. Quand les Samoans allaient à l'église le dimanche, Sydney et Brisbane faisaient eux des affaires, rappelait le Premier ministre Tuila'epa Sailele Malielegaoi. « Il faut se souvenir que 90 % de nos gens émigrent en Nouvelle-Zélande et en Australie. C'est pourquoi il est absolument vital de faire le changement », soulignait-il quelques jours avant le changement de fuseau d'horaire.

    « Aujourd'hui, nous faisons beaucoup plus d'affaires avec la Nouvelle-Zélande, l'Australie, la Chine et les pays de l'Arc pacifique comme Singapour », observait-il, ajoutant que le changement de fuseau horaire rendrait le commerce avec la région « beaucoup, beaucoup plus facile ».

    Quelque 186 000 Samoans habitent aujourd'hui dans les îles, situées à mi-distance entre la Nouvelle-Zélande et Hawaï. Le même nombre de Samoans vivent en Australie et en Nouvelle-Zélande •

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  • Promotion des auteurs.

    Auteurs de tous les pays, unissez-vous !

     

     

    http://blogs.rue89.com/quatrieme-de-couverture/2011/12/27/auteurs-de-tous-les-pays-unissez-vous-226052


    Jean-Paul Belmondo, écrivain de série B, dans « Le Magnifique » (DR)

    « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! » Vous connaissez la citation de Karl Marx. Je la trouve parfaite pour débuter mon article en grande pompe.

    Nous parlerons dans cette note des Auteurs (notez la majuscule). Plus particulièrement des « petits édités », ces auteurs anonymes qui, pour certains, mériteraient d'être connus.

    Nous parlerons ensuite des initiatives de ces auteurs pour faire connaître leurs travaux. Internet joue un rôle important dans ce processus. Mais, un auteur, c'est qui ? C'est quoi ? Ça se mange ?

    Rencontrons Florian Houdart, jeune écrivain belge, pour tenter de répondre à la question.

    « En principe, l'auteur est une individualité assez forte qui s'exprime au travers de l'écrit, voilà comment je le conçois. Mais je suis tout à fait conscient que certains préféreraient n'avoir que des raconteurs d'histoires, fussent-elles conventionnelles et sans intérêt.

    Or, pour moi, un auteur a un devoir de mémoire. Cette mémoire ne doit pas forcément embrasser toute époque mais elle doit être dépeinte avec un regard qui tend à aller du singulier vers l'universel. »

    Au départ, un manuscrit posté sur un forum

    Notre invité se décrit comme un « jeune auteur de 24 ans publié aux éditions Chloé des Lys qui fait tenir sa prose sur le fil ténu qui sépare le réalisme social et les genres de l'imaginaire », et compte trois romans (dont deux publiés) à son actif. Vision forte de l'auteur, donc.

    Mais il ne vous aura pas échappé, j'espère, que le terme « auteur » peut cacher nombre de personnalités différentes, et de vécus différents. On écrit pour des raisons différentes, des textes différents, dans des buts différents. De plus, chacun sa raison d'aller à l'édition. Florian nous explique son parcours :

    « Contrairement à beaucoup de nouvelles plumes qui ont eu dès le départ l'édition pour objectif, j'ai envisagé l'édition par accident. Au commencement, il y avait un simple manuscrit posté sur un forum littéraire et dix-huit pages de commentaires.

    Ça a fini par atterrir chez un éditeur qui en a souligné les qualités et les défauts. J'ai alors réalisé que “Black- Out”, rédigé par pur plaisir personnel, avait peut-être une vocation a être diffusé plus largement.

    Je l'ai donc envoyé à quatre maison à compte d'éditeur. A ma grande surprise, j'ai reçu deux réponses positives, un “on ne publie pas de récit à caractère politique” et un “non” franc et motivé. Trois années se sont écoulées et j'en suis à présent à la rédaction de mon quatrième roman. »

    Je parle d'édition, interroge notre invité sur ses volontés en la matière, chouette… Mais, comme je l'assène dans mes articles, il y a grande, moyenne et petite édition. Il y a aussi auto-édition dont nous reparlerons dans un prochain article.

    Je me souviens de la réponse positive

    Je pense que la diversité de personnalités des auteurs va se forger par ces rencontres avec l'éditeur, petit ou grand, et du tout le processus qui en suivra. Le passage à l'édition est, en tout cas, une expérience marquante.

    Je me souviens de la réponse positive, reçue pour mon recueil. On ne sait pas trop quoi dire. Joie, fierté, contre nécessité de prendre du recul et de se dire « le chemin est encore long, coco ! ».

    Commence alors le combat de l'écrivain, pour partager, pour faire connaître son œuvre, pour faire des rencontres … Chaque auteur, selon son parcours, va avoir un ressenti différent de ce passage à l'édition qui paraît être le Graal d'auteurs qui tendent à oublier que ce n'est que le début.

    La suite, on la vit comment ? Je vous le dis tout net, je publie mon premier livre. Je découvre presque en même temps que vous avec mes grands yeux d'enfant. Pour un peu de recul, appelons Florian à la rescousse :

    « Si je suis émerveillé ou déçu ? Emerveillé et déçu. Faire un pas dans le monde des lettres, c'est aussi faire des rencontres. Il y a des gens extraordinaires... et puis il y a tous les autres.

    Il y a le mépris et l'indifférence de ma ville natale et des anciens amis qui ne m'adressent plus la parole, comme il y a des collaborations surprenantes auxquelles on n'aurait pas cru prétendre en se faisant éditer dans une petite maison associative.

    Tout n'est que contrastes et démesure au point de me faire parfois devenir un brin paranoïaque... »

    Hum hum … Vous le voyez ? Vous le voyez, ce « rapport au monde » de l'écrivain que l'on tendrait à oublier ?

    Il faut se sortir de la tête l'image d'un écrivain vivant dans une tour, à mille lieues des préoccupations de la populace, un éternel compère des muses de tout poil (alors que, ne nous leurrons pas, il est de notoriété publique que le musicien se vautre dans le stupre et l'alcool).

    Comment faire pour rencontrer son lectorat ?

    Eh bien non. L'auteur écrit, certes, mais n'existe pas seulement, en tant qu'auteur, de part ses écrits mais aussi et surtout de par le partage de ce qu'il crée. On rejoint le « devoir de mémoire » dont parlait Florian Houdart. L'auteur est profondément ancré dans la société dans laquelle il vit.

    Bon, jusque là, vous trouvez sûrement le titre mal choisi, survendeur, et maugréez contre l'escroc qui vous a égaré là. Il fallait cependant parler du rôle de l'auteur, de différentes visions de l'auteur.

    On en revient toujours à la notion de partage qui m'est chère, vous l'aurez compris. Et on tourne toujours autour du même problème : comment rencontrer son lectorat lorsque l'on est un petit édité ?

    Pour vendre son livre, le diffuser et trouver son lectorat, Internet est devenu un outil essentiel. Internet est devenu un outil essentiel pour bien des choses mais on en reparlera une autre fois.

    La promotion d'un ouvrage passe obligatoirement par Internet. Mais c'est quoi, la promotion ? Que peut apporter Internet ? Florian nous donne son avis.

    « Internet peut jouer un rôle très positif si on l'utilise à bon escient. La promotion sur Internet est gratuite. Reste à se démarquer des autres pour intéresser le lecteur potentiel, les internautes étant matraqués en permanence.

    Promouvoir un livre, pour moi, c'est réussir à susciter le débat à son sujet même si ça passe aussi par les critiques plus négatives. Notre littérature se meurt parce qu'on n'en parle pas assez. On discute juste des best-sellers comme des produits culturels qu'ils sont. »

    Susciter le débat ? Internet est tout indiqué. D'ailleurs, c'est pour cela que les blogs d'auteurs, les forums et autres sont si nombreux. Internet a créé, dans le salon, l'espace du débat.

    Pour votre blog d'auteur, évitez les chatons

    Ce qui change, c'est que le lecteur potentiel a, à portée de main, les états d'âmes d'une ribambelle d'auteurs qu'il ne connait ni d'Eve, ni d'Adam. Internet est donc une tribune apparemment adéquate pour les auteurs qui veulent attirer des lecteurs vers leur œuvre.

    Je rajouterais que le blog d'auteur permet aussi à l'auteur de s'interroger sur ce qu'il vit, sur ce qu'il fait et sur les raisons. Mais, là encore, il faut que le blog soit lu… Je ne me plains pas là-dessus, et je remercie tous mes gentils lecteurs. Grosses bises à vous.

    Pour d'autres, c'est un peu plus dur. Attention à ne pas tomber dans le mauvais goût flagrant, à coup de chatons et bannières fluorescentes pour attirer trois péquins.

    Alors, aucun espoir pour le petit auteur qui veut faire parler de son œuvre ? Bien sûr que si ! Son « réseau de proximité ». Ses proches, ses contacts peuvent faire ce travail avec lui, lui permettre de rencontrer des gens qui vont apprécier son œuvre et en parler, vouloir en parler avec l'auteur… Ceci est possible dans la vie comme sur Internet.

    Des auteurs qui préfèrent la liberté artistique

    Florian Houdart, lui, a eu l'idée brillante d'associer les deux :

    « Un auteur est une individualité certes mais un auteur est aussi très souvent un individualiste.

    Vu le contexte actuel où quelques livres parmi la multitude sont choisis pour devenir des livres-hamburgers dont on vente le goût douteux jusque sur les abribus, les auteurs qui choisissent l'indépendance et la liberté artistique ont tout intérêt à rassembler leurs petits réseaux pour en former un plus large.

    Cette toile nouvelle ne permettra pas à tous ceux qui la tendent de connaître une célébrité éclatante, c'est certain – ce n'est d'ailleurs pas le but de la plupart d'entre nous.

    En revanche, elle permettra à des œuvres intéressantes mais non médiatisées de se frayer plus facilement un chemin vers leur public, c'est en tout cas son but. Reste à l'atteindre.

    Tous ceux que cette démarche intéresse peuvent nous rejoindre. Plus nous serons nombreux et plus nous pourrons contribuer à l'émergence d'un discret mais nécessaire contre-pouvoir. »

    Amen ! Nous y voilà, à la problématique du titre ! Auteurs de tous les pays, unissez-vous ! J'ai rejoint le groupe des édités solidaires qu'a lancé Florian parce que le principe m'a beaucoup plu.

    Chaque auteur, petit auteur, va travailler main dans la main avec d'autres auteurs dans le même cas, et mettre son petit réseau à contribution. Un petit réseau plus un petit réseau donne un grand réseau. C'est un peu le principe.

    De plus, on rencontre des auteurs formidables, des auteurs qui se battent pour défendre leur vision de la littérature en toute franchise et par amour de l'art. Signer chez un éditeur est une aventure formidable, certes, mais les auteurs doivent se serrer les coudes pour avancer ensemble.

    Vous connaissez un écrivain ? Aidez-le !

    Les lecteurs le font bien, partagent leurs bons plans, leurs coups de cœur, leurs coups de gueule. Nous sommes aussi des lecteurs, qui, parfois, passons de l'autre côté. Pourquoi ne pas faire comme eux, en profitant des avantages d'Internet sur ce point ?

    Les auteurs du groupe des édités solidaires s'échangent leurs nouvelles. Dès qu'une nouvelle m'intéresse, je la partage. Si je pense qu'elle intéressera ceux qui me lisent, je la partage également.

    Et c'est le même fonctionnement pour tous les auteurs. Les auteurs partagent également leurs « bons plans », les salons, les arnaques … Une revue est également prévue, et j'espère que ce projet verra le jour.

    Je souhaitais vous faire découvrir cette initiative, après vous avoir parlé du rôle d'auteur. Vous conclurez aisément qu'il y a autant de définitions de l'auteur qu'il y a d'auteurs, et de lecteurs. Mais qu'importe notre façon d'être un auteur, autant s'entraider. Je laisserai Florian Houdart conclure :

    « Si vous avez dans vos contacts, une personne qui écrit et publie, aidez-là. Beaucoup abandonnent à cause du manque de soutien des gens qui, dans certaines circonstances, sont pourtant fiers d'étaler la société qu'ils fréquentent.

    Or, ce n'est pas parce qu'on est publié qu'on a voix au chapitre, loin de là ! La culture, c'est le vivier des représentations collectives, celles que l'on peut manipuler pour générer le plus de profits possible.

    Vous n'avez pas idée du poids de l'industrie dans la culture ni de l'influence néfaste des politiciens qui, par pêché d'orgueil, préfèrent souvent fermer les portes que les ouvrir.

    Le seul espoir des petits édités et des indépendants, ce sont leurs bonnes relations avec les autres auteurs et les lecteurs potentiels ou déjà conquis. Aidez-nous. »

    Merci à Florian Houdart d'avoir pris le temps de répondre à mes questions. Vous pouvez consulter son blog ici.

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  • Les enfants précoces (humanisme)

    La précocité enfin expliquée aux petits

    Nathalie Damide-Baldji - publié le 16.12.2011, 11h01

     

    http://www.linternaute.com/livre/expert/50603/la-precocite-enfin-expliquee-aux-petits.shtml

     

    L'auteur

    Nathalie DAMIDE-BALDJI,
    Rédactrice en Chef, Yabook.fr/Mespremiereslectures.com

    Rédactrice reporter (écrit, web et radio) indépendante, diplômée de la petite enfance, passionnée de littérature et curi...suite 

    articles précédents

    Comment expliquer à un très jeune enfant concerné, sa différence ? La précocité est un sujet rarement décliné dans la littérature jeunesse, c'est pourquoi Zacchary, un ourson pas comme les autres, méritait qu'on vous le présente.

    Précoces, à fort potentiel, EIP, surdoués, ou zèbres*  … Autant de manières de désigner ce qui représenterait 2% de la population.

    Une quantité non négligeable puisque cela signifie que toute école ou établissement accueillant des enfants ou adolescents est amené à croiser ces jeunes là.

    La précocité n’est pas un handicap qu’il faut s’efforcer de soigner, contrairement aux dyslexie, dysphasie, et autres membres de la famille des «dys» par exemple.

    L’enfant pcoce est né ainsi. Il lui faut vivre avec ce don, dont il ne sait pas toujours quoi faire. Ce potentiel a souvent du mal à s’épanouir.
    (ref : «Moi Surdoué (e) ?! De l’enfant précoce à l’adulte épanoui». Chez Jouvence. Du psychologue Hervé Magnin)

    Paradoxalement, très souvent, l’enfant précoce a une estime de soi très basse et il est mal dans sa peau. Ces enfants ne sont pas toujours compris des autres et on les retrouve en souffrance.

    «Puisque cet enfant est précoce il doit être le premier de la classe et avoir les meilleures notes» entend-on encore de la bouche de certains enseignants ! Si si, je l’ai entendu de mes propres oreilles de la bouche d’une directrice d’école. C’est bien méconnaître le sujet.

    Il faut dire que les termes pour désigner cette différence sont tous aussi impropres les uns que les autres et les précoces eux-mêmes ne les aiment pas beaucoup.

    Ils induisent une espèce de supériorité qui agace, qui provoque un rejet… qui ne reflète pas la réalité puisqu'il s’agit pour ces individus-là d’un fonctionnement simplement très différent.

    Les enfants précoces (tant pis, on garde ce mot là pour mieux se comprendre) se sentent souvent déphasés par rapport aux autres enfants de leur âge. Ils sont parfois rejetés ou s’isolent d’eux-même.
    (Ref : L’échec scolaire ça se soigne du Docteur Olivier Revol chez JC Lattès)

    Un enfant de 6 ans est capable de se poser des questions existentielles sur la mort, l’origine de la vie ou de l’Univers par exemple, pour autant si sa maturité intellectuelle avance à grands pas, il reste souvent fragile d’un point de vue affectif. Hypersensible, un sens aigüe de la justice et assoiffé de sens, le jeune enfant, l’enfant, l’ado puis l’adulte restera toute sa vie un «zèbre».

    Autant reconnaître la surdouance de son enfant le plus tôt possible, la comprendre et l’assumer pour qu’il puisse bien vivre sa différence et même en faire une force ?

    De nos jours ces enfants là sont de plus en plus souvent «détectés», ce qui n’était pas autant le cas des générations précédentes : Les enfants précoces d’aujourd’hui ont souvent un parent précoce qui s’ignore du coup, d’après les constats des psychologues.

    Si les ouvrages foisonnent sur le sujet à destination des adultes, notamment des parents, très peu d’outils étaient mis à disposition des enfants eux-mêmes pour les aider à comprendre pourquoi ils se sentent si mal, pourquoi ils s’ennuient à l’école… Et répondre à des milliers d’autres «pourquoi» qui tourbillonnent dans leur tête sans cesse.

    Côté littérature jeunesse, pas grand-chose à se mettre sous la dent donc, à part peut être, l’histoire bien connue du vilain petit canard, qui permet à l’enfant de comprendre qu’il est ni mieux ni moins bien que les autres, il est simplement différent mais que son potentiel ne demande qu’à s’épanouir, à se mettre en place pour qu’il devienne un adulte bien dans sa peau…    

    C’était sans compter sur Lenia Major, auteur jeunesse de talent, qui a décidé de combler ce vide en écrivant un magnifique petit album intitulé «Zacchary l’ourson précoce».

    Comment cette histoire a commencé ?

    Lenia Major est aussi une maman d’EIP (enfant intellectuellement précoce). «La différence de ma fille nous est apparue assez tôt, par la maturité et l’étendue de son langage dès 18 mois. Quand elle a su lire les lettres, puis les syllabes vers 2 ans, nous avons pensé qu’elle avait un peu d’avance. Puis à la maternelle, nous avons décidé de la faire tester devant l’écart que nous constations à nouveau dans le langage et dans ses intérêts, par rapport à ses camarades.» Comprendre ce qui se passait permettait aux parents d’adapter leur accompagnement «l’échange avec un EIP est étonnant, enrichissant, jamais ennuyeux !» déclare l’auteur. «Nous sommes beaucoup à parcourir le même chemin pavé de joies, mais aussi d’embûches et d’obstacles, qui ne sont pas infranchissables. A plusieurs, on réfléchit mieux. En partageant, la montagne devient colline, puis petite butte.» Un conseil aux parents concernés «Ne pas essayer d’être compris par des personnes qui ne sont pas concernées. Elles jugent souvent que les petits «surdoués» sont des prétentieux poussés par leur famille pour battre tout le monde. La réalité est diamétralement opposée. Nous n’espérons souvent qu’une chose : c’est que notre enfant se fonde dans la masse et trouve des amis.».

      «Zacchary l’ourson précoce», est un outil reconnu et apprécié déjà par de très nombreuses mamans. Un ourson sympathique qui a rendu le sourire à bien des enfants qui se sont reconnus en lui.

      *  (ref aux ouvrages de Jeanne Siaud-Fachin)

    Ref : ISBN 978-2-9533653-0-6 Zacchary l’ourson précoce. Collection D’abord des Enfants. Lénia Major et Louvenn. 35 pages. 14.90 euros . Dès 5  ans.


     

    L'interview de Lénia Major : à lire

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