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  • Revenu universel

    En 2017, la Gironde avait initié une expérimentation du revenu universel. 

    J'ai cherché des informations récentes et je ne trouve rien...Si quelqu'un habite dans ce département et a des retours de l'expérience, je suis preneur ^^. Merci. 

     

    Cette vidéo est issue d'une page entièrement dédiée au revenu de base. Plusieurs vidéos sur le même thème. 

    Le Mouvement français pour un Revenu de base explique la totalité du processus


    COLLOQUE « RENFORCER LE CONTRAT SOCIAL : QUEL REVENU POUR UNE SOCIÉTÉ PLUS SOLIDAIRE ? »

    28 septembre 2019

    PARTICIPEZ À LA SEMAINE DU REVENU DE BASE DU 16 AU 22 SEPTEMBRE !

    16 septembre 2019

     


     

    OUVRIR LA CARTE DANS UNE NOUVELLE FENÊTRE

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    Le revenu de base est un revenu versé à chaque individu membre d’une communauté politique donnée, sans condition ni contrepartie. Ce nouveau droit appelle à un changement de paradigme visant à replacer l’économie au service de l’humain.

    La Gironde veut expérimenter le revenu de base

    © France 3 © France 3

    PARTAGES

    Dans une tribune publiée dans le JDD, les présidents socialistes de 8 conseils départementaux, dont Jean-Luc Gleyze à la tête de la Gironde,  annoncent qu'ils vont tester le revenu universel dans leurs départements respectifs.

    Par Maïté Koda 

    C'était une des grandes promesses du candidat malheureux à la présidentielle Benoît Hamon. Malgré sa défaite, la question autour du revenu de base, beaucoup critiquée pendant la campagne, n'est pas sortie du débat politique.

    Ce dimanche, les présidents des conseils départementaux de la Gironde, de l'Aude, de l'Ariège, du Gers, de la Meurthe-et-Moselle, de la Haute-Garonne, de l'Ille-et-Vilaine et de la Seine-Saint-Denis ont publié une tribune dans le JDD.

    Un texte dans lequel ils annoncent "revendiquer leur rôle de défricheur des possibles" et font part de leur décision d'expérimenter ce fameux revenu de base.

     

     
    Le RSA échoue à vaincre la pauvreté

    "Nous qui gérons chaque jour le RSA, nous mesurons tous les jours le rôle essentiel d’un filet de sécurité contre la grande pauvreté mais aussi ses limites, écrivent-ils. "Le RSA échoue à vaincre la pauvreté".
     
     

     

    Nous savons que l’accès à l’emploi reste une marche essentielle vers la dignité et l’insertion sociale.

    Refusant la résignation, nous voulons être offensifs. Nous voulons innover socialement et redonner du sens à un projet de société.

     

     
    Balayant les critiques qui associent le revenu de base à une allocation supplémentaire, ils affirment que ce revenu "pose de fait la question de l'autonomie du citoyen, son apport au travail et son engagement dans la société".

     

    Le revenu de base n'est pas fossoyeur de la valeur travail

    Début de l'expérimentation en 2019

    Avant d'expérimenter ce revenu, une étude de faisabilité sera menée, précise le JDD. "Nous espérons des résultats théoriques sous quatre à six mois après le lancement de l'étude, estime Jean-Luc Gleyze, qui aimerait que l'expérimentation débute en 2019.
     

     

    Un souhait de longue date

    Le département de la Gironde souhaite depuis longtemps expérimenter le revenu de base. En mars 2017, il avait sollicité le gouvernement et le parlement pour l'adoption d'une loi autorisant l'expérimentation pionnière de ce revenu dans le département.
     
     
     
    Le conseil départemental du Lot-et-Garonne, également favorable à l'expérimentation, mais souffrant de difficultés financières (plus de 200 millions d'euros de dépenses sociales) a fait savoir qu'il soutenait la démarche des huit présidents de départements.
     
     
     
     

     

    Le revenu de base, qu'est-ce que c'est?

    Le revenu de base, ou revenu universel était un des thèmes de campagne de Benoît Hamon lors de la présidentielle de 2017.
    Il s'agit d'un revenu reversé sur une base individuelle, sans conditions de ressources. Son montant reste à définir, même si la Fondation Jean Jaurès, proche du PS, l'avait estimé dans une étude à 750 euros par mois et par personne.

    Son coût, lui est estimé entre 300 et 600 milliards d'euros. Si ces partisans, de droite comme de gauche (Benoît Hamon, Pierre Larrouturou, Dominique de Villepin, Nathalie Kosciusko-Morizet…) voient en lui un outil de lutte contre la pauvreté, ces détracteurs lui reprochent de favoriser l'assistanat.

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    Une vidéo, sans images, mais très intéressante, claire et plus "accessible" que la précédente, selon moi. 

     

     

  • "Le mal a dit"

    J'ai déjà évoqué ce travail dans le blog mais il est bon de le remonter de temps en temps. Cette page est davantage détaillée que les précédentes.

    Les émotions et la maladie, des liens à connaître quand on cherche à comprendre le "pourquoi" et non seulement à soigner les causes.

     

    https://corpsetcoeur.wordpress.com/2014/08/25/la-maladie-le-mal-a-dit-la-relation-entre-les-emotions-et-les-maladies/?fbclid=IwAR16-NjJPVLexDAND1qbTG74mP7UezfLMGWaeBmJsqvwxI7wmorBRGOtYwM

     

    SANTÉ ET BIEN-ÊTRE

    La maladie, LE MAL A DIT… La relation entre les émotions et les maladies

    Corps à Coeur

    « Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime! »

    miroir et illusion

    Corps à Coeur est un lieu où les messages du corps sont écoutés et pris en compte. Le corps n’est pas juste un « instrument » ou un « véhicule », je le considère comme un temple ( le temple de l’âme) et aussi comme  » le film de votre vie ».

    Toutes les émotions que vous refoulez à l’intérieur de vous-même parce que vous ne pouvez pas ou ne voulez pas les verbaliser, peuvent se cristalliser dans différentes parties de votre corps.

    Les émotions génèrent des symptômes physiques, par exemple LA PEUR, L’ANGOISSE  donnent des palpitations cardiaques, des vertiges, sueurs, tremblements ou mains moites.

    • LA PANIQUE peut provoquer des diarrhées.

    • LA COLÈRE retenue ou LA RANCUNE : une crise de foie.

    • LA DIFFICULTÉ A TROUVER OU A PRENDRE SA PLACE  peut provoquer des infections urinaires à répétition.

    • QUELQUE CHOSE QU’ON NE VEUT PAS ENTENDRE OU QUAND ON NE VEUT PAS S’ÉCOUTER, des otites, douleurs d’oreilles.

    • QUELQUE CHOSE QU’ON N’A PAS OSÉ DIRE, QU’ON A RAVALÉ , une angine, des maux de gorge.

    • UN REFUS DE CÉDER, DE PLIER, D’OBÉIR OU DE SE SOUMETTRE, des problèmes de genoux.

    • PEUR DE L’AVENIR, PEUR DU CHANGEMENT, PEUR DE MANQUER D’ARGENT, des douleurs lombaires.

    • INTRANSIGEANCE, RIGIDITÉ, douleurs cervicales et nuque raide.

    • CONFLIT AVEC L’AUTORITÉ, douleurs d’épaules.

    • TOUT PRENDRE SUR SOI, également douleurs d’épaules, sensation d’un fardeau.

    • SERRER LES DENTS POUR AFFRONTER QUELQU’UN OU UNE SITUATION SANS RIEN DIRE…douleurs dentaires, aphtes, abcès.

    • PEUR DE L’AVENIR, DIFFICULTÉS A ALLER DE L’AVANT, OU BESOIN DE « LEVER LE PIED »: douleurs dans les jambes, les pieds, les chevilles.

    La colonne vertébrale est aussi un merveilleux terrain d’investigation de toutes nos émotions refoulées ( voir l’illustration ci dessous )

    decodage dos                                         Illustration tirée du livre de R.Fiammetti : les cartes du langage émotionnel du corps

    Bien sûr, il ne faut pas généraliser, l’origine d’une douleur peut être tout simplement  mécanique, un faux mouvement ou un coup de froid….mais si vous ne trouvez pas d’explications contextuelles, alors essayez d’entrer « en contact » avec ce qui se joue au plus profond de vous.

    Pour ma part, j’utilise régulièrement l’ouvrage de Jacques Martel :  Le grand dictionnaire des malaises et des maladies  pour mettre des mots sur les maux…cet ouvrage est une sorte de guide pour comprendre  » ce qui se joue » que je pourrais avoir tendance à refouler, ou à ne pas vouloir « regarder »…

    En voici quelques extraits :

    Maladies du foie : le foie représente les choix,  la colère, les changements et l’adaptation.
    On peut souffrir du foie quand on ne parvient pas à s’adapter à des changements, professionnels ou familiaux.

    • Difficultés d’ajustement à une situation.

    • Sentiment de manque continuel ou peur de manquer.

    • Colère refoulée.

    • Personnes sujettes aux maladies du foie : les personnes qui critiquent et qui jugent beaucoup (elles-mêmes et les autres) et/ou qui se plaignent souvent.

    Maladies de la vésicule biliaire :
    La vésicule biliaire est en rapport avec l’extérieur, la vie sociale, la lutte, les obstacles, le courage.
    Se battre. Esprit de conquête.

    • Se faire de la bile, s’inquiéter, s’angoisser.

    • Sentiment d’injustice. Colère, rancune.

    • Se sentir envahi, empiété sur son territoire par une personne autoritaire.

    • Agressivité rentrée et ruminante, mécontentement retenu.

    • Se retenir de passer à l’action. Difficultés à faire un choix, de peur de se tromper.

    LA GLANDE THYROÏDE

    • Profonde tristesse de ne pas avoir pu dire ce qu’on aurait voulu.

    • Sentiment d’être trop lent par rapport à ce qu’on attend de nous.

    • Impuissance, sentiment d’être coincé dans une situation, être devant un mur, dans une impasse.

    • Être bloqué dans la parole ou dans l’action, être empêché d’agir.

    • Pas le droit de parler, de s’exprimer. Ne pas se sentir écouté. Difficultés à s’affirmer.

    • Une déception ou une injustice n’a pas été « avalée » et est restée en travers de la gorge.

    LES HERNIES

    En règle générale  : de la détresse implose à l’intérieur et demande à être libérée.

    • Désir de rompre ou de quitter une situation où on se sent coincé, mais où l’on reste par peur de manquer de quelque chose, généralement du matériel.

    • Auto-punition parce qu’on s’en veut, incapacité à réaliser certaines choses qu’on voudrait.

    • Frustration de travailler dur, se sentir poussé à aller trop loin, ou essayer d’atteindre son but d’une manière excessive, qui en demande trop. Une poussée mentale (de stress) essaie de sortir.

    Mais en plus, le lieu où siège l’hernie indique son message émotionnel de manière plus précise et complémentaire : 

    Hernie inguinale : (dans l’aine) : difficulté à exprimer sa créativité, secret que l’on renferme et qui nous fait souffrir. Désir de rompre avec une personne qui nous est désagréable, mais avec laquelle on se sent engagé ou qu’on est obligé de côtoyer. On aimerait sortir, s’extirper de cette situation.
    Hernie ombilicale : nostalgie du ventre de la mère où tout était facile et où se sentait totalement en sécurité. Refus de la vie.
    Hernie discale : conflit intérieur, trop de responsabilité, sentiment de dévalorisation, ne pas se sentir à la hauteur de ce qu’on attend de nous, projets et idées non reconnus. La colonne vertébrale représente le soutien.
    Besoin d’être appuyé, soutenu, mais difficulté ou impossibilité de demander de l’aide.
    Hernie hiatale : se sentir bloqué dans l’expression de ses sentiments, de son ressenti.
    Refouler ses émotions.
    Tout vouloir diriger, ne pas se laisser porter par la vie  mais la contrôler.

    LES GENOUX

    Douleurs aux genoux, genoux qui flanchent, genoux qui craquent, douleurs aux ménisques : refus de plier, de se « mettre à genoux » (de se soumettre) de céder, fierté, ego, caractère inflexible ou au contraire, on subit sans rien oser dire, on s’obstine, mais nos genoux nous disent que nous ne sommes pas d’accord avec cette situation.

    • Difficultés à accepter les remarques ou les critiques des autres.

    • Problèmes avec l’autorité, la hiérarchie, problèmes d’ego, d’orgueil.

    • Devoir s’incliner pour avoir la paix.

    • Ambition réfrénée ou contrariée par une cause extérieure,

    • Entêtement, humiliation.

    • Culpabilité d’avoir raison.

    • Colère d’être trop influençable.

    Les maladies LA PEAU, eczéma, acné, psoriasis
    Les maladies de peau ont très souvent, à l’origine, un conflit de séparation mal géré, une séparation mal vécue, soit par la mère, soit par l’enfant, ou la peur de rester seul et un manque de communication.
    Séparation aussi envers soi-même : dévalorisation de soi vis-à-vis de l’entourage. Porter trop d’attention à ce que les autres peuvent penser de nous.

    Eczéma :

    • anxiété, peur de l’avenir,

    • difficultés à s’exprimer.

    • Impatience et énervement de ne pas pouvoir résoudre une contrariété.

    • Séparation, deuil, contact rompu avec un être cher.

    Chez les enfants, l’eczéma peut résulter d’un sevrage trop rapide ou d’une difficulté de la mère à accepter que son enfant ne soit plus « en elle ». Sevrage de l’allaitement ou reprise du travail de la maman et culpabilité non exprimée, mais que l’enfant ressent et somatise ainsi.
    Querelles ou tensions dans la famille, que l’enfant ressent. Insécurité.

    Acné :  manière indirecte de repousser les autres, par peur d’être découvert, de montrer ce qu’on est réellement, parce qu’on pense qu’on ne peut pas être aimé tel que l’on est. Puisqu’on se rejette, on crée une barrière pour que les autres ne nous approchent pas.

    • Refus de sa propre image, de sa personnalité ou de sa nouvelle apparence.

    • Honte des transformations corporelles.

    • Difficulté à être soi-même, refus de ressembler au parent du même sexe.

    Psoriasis : personne souvent hypersensible qui n’est pas bien dans sa peau et qui voudrait être quelqu’un d’autre. Ne se sent pas reconnue, souffre d’un problème d’identité. Le psoriasis est comme une cuirasse pour se défendre.

    • Besoin de se sentir parfait pour être aimé.

    • Souvent une double conflit de séparation, soit avec deux personnes différentes, soit un ancien conflit non résolu, réactivé par une nouvelle situation de séparation.

    • Se sentir rabaissé ou rejeté, à fleur de peau.

    • Se protéger d’un rapprochement physique, ou protéger sa vulnérabilité, mettre une barrière.

    LES BRAS : Il y a de nombreuses causes émotionnelles liées aux douleurs et aux problèmes de bras.
    Les bras sont le prolongement du coeur et sont liés à l’action de FAIRE et de RECEVOIR, ainsi que l’autorité, le pouvoir.
    Les douleurs aux bras peuvent être liées à de la difficulté à aimer ce que je dois faire. Se sentir inutile, douter de ses capacités, ce qui amène la personne à se replier sur elle et à s’apitoyer sur ses souffrances.

    • Se croire obligé de s’occuper de quelqu’un.

    • Ne pas se sentir à la hauteur lorsqu’on est le « bras droit » de quelqu’un.

    • Difficulté à prendre les autres dans ses bras, à  leur montrer de l’affection.

    • Je m’empêche de faire des choses pour moi-même, parce que je me souviens des  jugements négatifs et des interdictions durant mon enfance, ce qui m’avait blessé.

    • Je ne me permets pas de prendre ou je regrette d’avoir pris quelque chose, ou je pense que j’ai obtenu quelque chose que je ne méritais pas.

    • Ou quelque chose me revient de droit , que je n’ai pas pris, je ressens de la colère.

    • Se rapporte au fait d’avoir été jugé par ses parents.

    • Vouloir emprisonner quelqu’un dans ses bras pour l’avoir sous contrôle, mais avoir dû le laisser s’envoler, et ne plus pouvoir l’aimer et le protéger (un enfant, par exemple…).

    • Vivre une situation d’échec, devoir baisser les bras.

    les douleurs des ÉPAULES

    LES ÉPAULES : c’est ce qui PORTE. Les épaules portent les joies, les peines, les responsabilités, les insécurités.
    Le fardeau de nos actions et tout ce qu’on voudrait faire, mais qu’on ne se permet pas, ou qu’on n’ose pas…
    On se rend responsable du bonheur des autres, on prend tout sur soi, on a trop à faire, on se sent écrasé, pas épaulé, pas soutenu.

    • Douleurs possibles aussi quand on nous empêche d’agir, ou que l’on on nous impose des choses.

    • Lorsqu’on vit une situation dont ont ne veut plus, on désire passer à autre chose, mais le manque de confiance en soi nous bloque.

    • On manque d’appui, on manque de moyens. On ne se sent pas aidé.

    • Une personne chère ou l’un de nos parents vit de la tristesse et on aimerait prendre son chagrin et ses problèmes pour l’en libérer.

    • Colère retenue contre un enfant ou une autre personne qui se la coule douce alors qu’on ne se donne même pas le droit de prendre un temps de pause.

    • Au travail ou à la maison, avec son conjoint, on se sent dans l’obligation de se soumettre, on se sent dominé sans oser réagir.

    • On vit de l’insécurité affective (douleur épaule gauche) ou de l’insécurité matérielle (douleur épaule droite).

    Épaules rigides et bloquées : blocage de la circulation de l’énergie du coeur, qui va vers l’épaule, puis vers le bras, le bras donne (le bras droit) et reçoit (le bras gauche).
    Ce blocage d’énergie est souvent retenu dans une articulation ou un tissu (capsulite, bursite).
    L’énergie doit circuler du coeur vers les bras pour permettre de FAIRE, de réaliser ses désirs.
    On porte des masques, on bloque ses sentiments, on entretient des rancunes (douleurs dans les trapèzes, surtout à gauche). parfois envers soi-même.
    On paralyse ses épaules pour s’empêcher d’aller de l’avant, de faire ce qu’on aimerait vraiment. On prend le fardeau sur soi plutôt que d’exprimer ses demandes et ses ressentis, de peur de mécontenter l’autre.
    Difficulté ou impossibilité à lever le bras : conflit profond avec sa famille, difficulté à voler de ses propres ailes.

    Essayez de modifier, clarifier ou de lâcher-prise par rapport à la situation qui vous perturbe. « Le mal a dit » = votre douleur essaie de vous dire quelque chose, de vous signaler que quelque chose perturbe l’harmonie en vous, d’attirer votre attention sur quelque chose à changer dans votre vie.

    Reconnaissez et acceptez ces émotions, si vous les éprouvez, mettez des mots dessus, acceptez votre ressenti.

    Une fois les émotions négatives reconnues, acceptées et évacuées, le corps peut cesser de vous envoyer ce message de « mal a dit. »

     Chakra-du-coeur

    (Sources :  livres de Lise Bourbeau, Jacques Martel, Claudia Rainville et Philippe Dransart et article de Celine Zen en soi Alvarez diffusé sur FB en 2012.)

  • Macron et les chasseurs

    Au moins, là, les choses sont claires...

    L'ouverture de la chasse au 1er juin est avant tout un projet politique.

    L'article date de février 2018

     

    https://www.20minutes.fr/politique/2220187-20180214-pourquoi-emmanuel-macron-fait-cour-chasseurs

    Pourquoi Emmanuel Macron fait-il la cour aux chasseurs?

     

    POLITIQUE Le chef de l'Etat reçoit jeudi à l’Elysée Willy Schraen, le président de la Fédération nationale des chasseurs...

    Thibaut Le Gal et Laure Cometti

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    Emmanuel Macron aime la chasse.

    Emmanuel Macron aime la chasse. — Photomontage TLG/20mn
    • Depuis la campagne présidentielle, Emmanuel Macron envoie des signaux aux chasseurs.
    • Le chef de l'Etat reçoit ce jeudi le président de la puissante FNC.

    Voyez un peu la scène : nuit polaire sur le château de Chambord, Emmanuel Macron se recueille sous les flambeaux en compagnie des présidents des fédérations de chasse française, tous en bottes. En face de la petite troupe, une autre mal en point. Une trentaine de sangliers se vident de leur sang au son des cors. Sublime journée de chasse. Le chef de l’Etat, de passage au domaine pour son anniversaire mi-décembre, tient à saluer un à un les participants.

    Chasseurs de France@ChasseursFrance

    Le Président de la République @EmmanuelMacron était au @domainechambord ce soir. Il a salué la contribution de la à la .

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    « La présence d’un président à Chambord pour le tableau de chasse est une première depuis quarante ans, se félicite Thierry Coste, conseiller du président sur la chasse et la ruralité. Emmanuel Macron n’hésite en rien à utiliser les symboles. Il a compris que "le tableau" parle à tous les passionnés, même dans le plus petit village de France. »

    Depuis la campagne présidentielle, le natif d’Amiens prend grand soin de caresser les chasseurs dans le sens du poil. Le président de la République recevra d’ailleurs jeudi à l’Elysée le patron de la FNC (Fédération nationale des chasseurs), Willy Schraen.

    « Emmanuel Macron avait fait une très grosse impression à notre Congrès [le 14 mars dernier], se souvient le président de la très puissante fédération. Il avait dit qu’il assumerait les chasses présidentielles [officiellement abolies par Jacques Chirac mais toujours pratiquées] plutôt que de les cacher et il les reconnaissait comme faisant partie du patrimoine français. Il avait marqué des points. A lui maintenant de concrétiser. »

    « Macron, c’est un provincial. Un vrai, un Picard »

    Emmanuel Macron serait-il un chasseur né ? Thierry Coste appuie le trait : « Il a un rapport extrêmement sain avec la question pour une raison toute bête : contrairement à l’image qu’on veut lui donner d’un président des villes, c’est un provincial. Un vrai, un Picard. Quand on est d’Amiens, on est imprégné par cet univers. » Un proche du président rectifie le tir :

    « Emmanuel Macron n’est pas un chasseur. Il n’avait jamais vu un tableau de chasse avant novembre. Il ne connaissait pas la chasse, mais il a compris son importance : il considère que ça fait partie du patrimoine et de la ruralité », dit le sénateur François Patriat.

    Cet intérêt nouveau pour la battue est aussi une question de réseau. C’est le sénateur de Côte-d’Or, macroniste de la première heure, qui a présenté son ami Thierry Coste au président. Ce dernier est également lobbyiste auprès… de la FNC.

    Tout ce petit monde connaît bien le sujet. François Patriat, le tout nouveau président du conseil d’orientation du domaine de Chambord, possède d’ailleurs à son palmarès quelques sangliers, cerfs et mouflons. Entre deux photos de trophée, il précise : « Pendant la campagne, j’ai signé au nom d’Emmanuel Macron des engagements, pour discuter des dates de la saison de l’oie et de la popularisation du permis. »

    « La nomination de Hulot a perturbé les chasseurs et les ruraux en général »

    Car Willy Schraen espère des annonces de la part du chef de l’Etat. « C’est une réunion de travail. Il y a des points de crispations. Et un peu de dissonance entre ce que dit l’Elysée et ce qu’il se passe dans les ministères… La chasse à l’oie a semé le trouble. Nicolas Hulot nous a opposé une fin de non-recevoir, ce n’est pas digne d’un ministre de l’Ecologie. »

    La décision de ne pas accorder de dérogation pour prolonger la période de chasse à l’oie au-delà du 31 janvier a entraîné la colère d’un millier de chasseurs, descendus dans la rue au début du mois. Une déclaration de l’ancien animateur télé sur la chasse à courre avait également fait monter la tension fin décembre.

    >> A lire aussi : Nicolas Hulot dénonce une «pratique d’une autre époque»

    « Emmanuel Macron a fait un sans-faute pendant la campagne mais la nomination de Hulot a perturbé les chasseurs et les ruraux en général. Mais, depuis, mis à part quelques points, Nicolas Hulot fait preuve de pragmatisme. Il est d’ailleurs le ministre de tutelle de la chasse française. Il est conscient que le président aime et soutient la chasse », rappelle avec malice Thierry Coste.

    « Laurent Wauquiez est davantage en harmonie avec le monde rural »

    Ce soutien ne fait pas l’unanimité. « Je ne vois pas en quoi les chasses présidentielles ont un quelconque intérêt pour promouvoir la grandeur de la France. Ça vient d’un autre temps, je ne comprends pas trop la position d’Emmanuel Macron sur cette question », s’étonne le député MoDem du Finistère Erwan Balanant.

    Avec 1,2 million de chasseurs en France, la question est aussi très politique. La campagne a montré que cet électorat, difficile à débusquer, est très disputé. D’autant que le parti Chasse, pêche, nature et traditions, qui rassemblait les fusils de droite comme de gauche il y a quinze ans, peine aujourd’hui à exister.

    « Pour l’instant, il n’y a rien de concret pour nous. Cette fameuse rencontre à Chambord, les chasses présidentielles, ça ne nous intéresse pas particulièrement. Nous, c’est la chasse populaire qu’on veut défendre, celle du samedi et du dimanche », grince Erick Marolleau, vice-président du CPNT, désormais associé au parti Les Républicains. « Laurent Wauquiez est davantage en harmonie avec le monde rural. Il suffit de voir ce qu’il a mis en place dans sa région, 3 millions d’euros de subventions pour les chasseurs [en 2016]. »

    Depuis quelques semaines, le nouveau patron de la droite utilise ces thématiques rurales pour taper sur l’exécutif. « Il est clair que Marine Le Pen, Laurent Wauquiez, Gérard Larcher et d’autres n’ont jamais autant parlé de ruralité que ces six derniers mois… Mais ils vont avoir des mauvaises surprises, car le chef de l’Etat a pris des engagements sur la politique rurale », répond Thierry Coste.

    À deux ans des municipales, le président doit soigner son image auprès de l’électorat rural. »

  • Désobéissance civique

    Tiens, voilà que les scientifiques souhaitent s'y mettre.

    Je leur souhaite bien du courage.

    J'espère que celui qui a lancé l'idée ne se retrouvera pas tout seul...

    Je sais ce que ça donne, j'ai testé...

     

    La désobéissance civile

     

    Dans "Le Monde", les scientifiques, issus de diverses disciplines, dénoncent l'inaction des gouvernements. 

    Des militants écologistes participent à une action dans l\'aéroport de Schipol, à Amsterdam (Pays-Bas), le 14 décembre 2019. 
    Des militants écologistes participent à une action dans l'aéroport de Schipol, à Amsterdam (Pays-Bas), le 14 décembre 2019.  (ROMY ARROYO FERNANDEZ / NURPHOTO / AFP)

    Ils sont océanographes, biologistes, climatologues, sociologues, astrophysiciens, agronomes, économistes, psychologues... Jeudi 20 février, mille scientifiques issues de diverses disciplines ont signé une tribune, publiée dans Le Monde, pour dénoncer "l'inertie" des gouvernements face à l'urgence climatique

    "Depuis des décennies, les gouvernements successifs ont été incapables de mettre en place des actions fortes et rapides pour faire face à la crise climatique et environnementale dont l'urgence croît tous les jours. Cette inertie ne peut plus être tolérée", écrivent-ils, pointant que "les catastrophes [environnementales] se déroulent sous nos yeux." Une situation alarmante, d'autant plus que "l'objectif de limiter le réchauffement sous les +1,5 °C est désormais hors d'atteinte, à moins de diminuer les émissions mondiales de 7,6% par an, alors qu'elles ont augmenté de 1,5% par an au cours des dix dernières années."

    Une croissance "en contradiction" avec la lutte contre le changement climatique

    "Notre gouvernement se rend complice de cette situation en négligeant le principe de précaution et en ne reconnaissant pas qu'une croissance infinie sur une planète aux ressources finies est tout simplement une impasse", poursuivent les signataires. Ces objectifs de croissance sont, estiment-ils, en "contradiction totale avec le changement radical de modèle économique et productif qu'il est indispensable d'engager sans délai." Et de dénoncer, "l'inconséquence et l'hypocrisie de politiques qui voudraient d'un côté imposer la sobriété aux citoyens tout en promouvant de l'autre un consumérisme débridé et un libéralisme économique inégalitaire et prédateur."

    Ainsi, les signataires appellent "à participer aux actions de désobéissance civile menées par les mouvements écologistes", citant les Amis de la Terre, Attac, Confédération paysanne, Greenpeace, Action non-violente COP21, Extinction Rebellion ou encore Youth for Climate. Et d'inviter "tous les citoyens (...) à se mobiliser pour exiger des actes de la part de nos dirigeants politiques et pour changer le système par le bas dès aujourd'hui", de façon à dégager "des marges de manœuvre (...) pour faire sauter les verrous et développer des alternatives."

    Interpellant les dirigeants politiques, la tribune exhorte "l'exécutif et le Parlement à faire passer les enjeux environnementaux avant les intérêts privés en appliquant de manière ambitieuse les propositions issues de la Convention citoyenne pour le climat et en prolongeant son mandat pour lui donner un pouvoir de suivi de leur mise en œuvre."

    TEXTE

    "Nous, soussignés, représentons des disciplines et domaines académiques différents. Les vues que nous exprimons ici nous engagent et n’engagent pas les institutions pour lesquelles nous travaillons. Quels que soient nos domaines d’expertise, nous faisons tous le même constat : depuis des décennies, les gouvernements successifs ont été incapables de mettre en place des actions fortes et rapides pour faire face à la crise climatique et environnementale dont l’urgence croît tous les jours. Cette inertie ne peut plus être tolérée.

    Les observations scientifiques sont incontestables et les catastrophes se déroulent sous nos yeux. Nous sommes en train de vivre la sixième extinction de masse, plusieurs dizaines d’espèces disparaissent chaque jour, et les niveaux de pollution sont alarmants à tous points de vue (plastiques, pesticides, nitrates, métaux lourds…).

    Pour ne parler que du climat, nous avons déjà dépassé le 1 °C de température supplémentaire par rapport à l’ère préindustrielle, et la concentration de CO2 dans l’atmosphère n’a jamais été aussi élevée depuis plusieurs millions d’années.

    Selon le rapport de suivi des émissions 2019 du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), les engagements pris par les pays dans le cadre de l’accord de Paris de 2015 nous placent sur une trajectoire d’au moins + 3 °C d’ici à 2100, et ce à supposer qu’ils soient respectés.

    L’objectif de limiter le réchauffement sous les + 1,5 °C est désormais hors d’atteinte, à moins de diminuer les émissions mondiales de 7,6 % par an, alors qu’elles ont augmenté de 1,5 % par an au cours des dix dernières années.

    Chaque degré supplémentaire renforce le risque de dépasser des points de basculement provoquant une cascade de conséquences irréversibles (effondrement de la banquise, dégel du pergélisol, ralentissement des courants océaniques…). Les études préparatoires au prochain rapport du GIEC (CNRS-CEA-Météo France) suggèrent que les rapports précédents ont sous-estimé l’ampleur des changements déjà enclenchés. Un réchauffement global de plus de 5 °C ne peut plus être exclu si l’emballement actuel des émissions de gaz à effet de serre se poursuit. A ce niveau, l’habitabilité de la France serait remise en question par des niveaux de température et d’humidité pouvant provoquer le décès par hyperthermie.

    Les sociétés humaines ne peuvent continuer à ignorer l’impact de leurs activités sur la planète sans en subir les conséquences, comme l’ont montré de longue date et chaque jour plus clairement de nombreuses études reflétant le consensus scientifique. Si nous persistons dans cette voie, le futur de notre espèce est sombre.

    Notre gouvernement se rend complice de cette situation en négligeant le principe de précaution et en ne reconnaissant pas qu’une croissance infinie sur une planète aux ressources finies est tout simplement une impasse. Les objectifs de croissance économique qu’il défend sont en contradiction totale avec le changement radical de modèle économique et productif qu’il est indispensable d’engager sans délai.

    L’inconséquence et l’hypocrisie des politiques
    Les politiques françaises actuelles en matière climatique et de protection de la biodiversité sont très loin d’être à la hauteur des enjeux et de l’urgence auxquels nous faisons face. Loin de confirmer une prétendue opposition entre écologie et justice sociale, le mouvement des « gilets jaunes » a dénoncé à juste titre l’inconséquence et l’hypocrisie de politiques qui voudraient d’un côté imposer la sobriété aux citoyens tout en promouvant de l’autre un consumérisme débridé et un libéralisme économique inégalitaire et prédateur.

    Continuer à promouvoir des technologies superflues et énergivores comme la 5G ou la voiture autonome est irresponsable à l’heure où nos modes de vie doivent évoluer vers plus de frugalité et où nos efforts collectifs doivent être concentrés sur la transition écologique et sociale.

    L’absence de résultats de cette politique est patente : comme l’a relevé le Haut Conseil pour le climat, le budget d’émissions de gaz à effet de serre fixé par la Stratégie nationale bas carbone française n’a pas été respecté entre 2015 et 2018. En dépit des déclarations de bonnes intentions, l’empreinte carbone par habitant de la France (incluant les émissions importées) reste aujourd’hui encore supérieure à son niveau de 1995, à 11 tonnes d’équivalent CO2 par habitant et par an, alors qu’elle doit descendre à 2 tonnes d’ici à 2050.

    La prochaine décennie sera décisive pour limiter l’ampleur des dérèglements à venir. Nous refusons que les jeunes d’aujourd’hui et les générations futures aient à payer les conséquences de la catastrophe sans précédent que nous sommes en train de préparer et dont les effets se font déjà ressentir. Lorsqu’un gouvernement renonce sciemment à sa responsabilité de protéger ses citoyens, il a échoué dans son rôle essentiel.

    En conséquence, nous appelons à participer aux actions de désobéissance civile menées par les mouvements écologistes, qu’ils soient historiques (Amis de la Terre, Attac, Confédération paysanne, Greenpeace…) ou formés plus récemment (Action non-violente COP21, Extinction Rebellion, Youth for Climate…).

    Nous invitons tous les citoyens, y compris nos collègues scientifiques, à se mobiliser pour exiger des actes de la part de nos dirigeants politiques et pour changer le système par le bas dès aujourd’hui. En agissant individuellement, en se rassemblant au niveau professionnel ou citoyen local (par exemple en comités de quartier), ou en rejoignant les associations ou mouvements existants (Alternatiba, Villes en transition, Alternatives territoriales…), des marges de manœuvre se dégageront pour faire sauter les verrous et développer des alternatives.

    Les enjeux environnementaux avant tout
    Nous demandons par ailleurs aux pouvoirs publics de dire la vérité concernant la gravité et l’urgence de la situation : notre mode de vie actuel et la croissance économique ne sont pas compatibles avec la limitation du dérèglement climatique à des niveaux acceptables.

    Nous appelons les responsables politiques nationaux comme locaux à prendre des mesures immédiates pour réduire véritablement l’empreinte carbone de la France et stopper l’érosion de la biodiversité.

    Nous exhortons également l’exécutif et le Parlement à faire passer les enjeux environnementaux avant les intérêts privés en appliquant de manière ambitieuse les propositions issues de la Convention citoyenne pour le climat et en prolongeant son mandat pour lui donner un pouvoir de suivi de leur mise en œuvre."

  • Neige et glace

    Chaque saison en montagne est un émerveillement. 

    L'eau figée de l'hiver, l'eau cristallisée, les avalanches de flocons, les torrents silencieux, les lacs sous leurs tapis scintillants, le crissement des pas dans les pentes givrées, les sculptures de glace, les arbres saisis, les herbes solidifiées.

    Le silence n'est pas le même qu'en été. La neige absorbe les sons. Elle les capture dans ses flocons. Tout le bruit du monde est enfoui.

    J’ai connu des sommets enneigés où le vent se taisait et j’entendais la rotation de la Terre.

    Le même phénomène se produit dans les torrents. Les carillons des flots sont statufiés et les bulles d’air gardent en elles les notes liquides pour la prochaine fonte. Comme des graines dans la matrice, elles germeront aux premières chaleurs, quand le soleil rendra sa liberté au torrent et leurs musiques fleuriront.

    Là-Haut, en hiver, tout est à l’arrêt mais rien n’est mort. C’est juste une pause, comme un recueillement, l’élaboration lente des prochaines vigueurs.

    Prendre de l'âge comporte au moins un intérêt : celui de devoir ralentir...Et dès lors de voir beaucoup mieux. J'ai longtemps couru là-haut comme un mort de faim et je regardais davantage en moi qu'autour de moi...Je ne cours plus. Et maintenant, je vois les brins d'herbe et les arbres et les roches, jusqu'au plus petit caillou, je vois la sauterelle ou le bousier au milieu du chemin, je vois les flocons givrés posés sur l'eau du lac et leurs structures, toutes ces fractales qu'aucun ordinateur ne parviendrait à tous reproduire...

    Je vois autour.

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  • La murmuration des colibris

     

    Je pense pour ma part que les "petits gestes individuels" représentent une pression importante sur les "décideurs" car ils mettent en avant un changement de paradigme et les décideurs sont également des "suiveurs" puisqu'ils ont besoin des consommateurs pour garder leurs places d'élus.

    Plus cette pression sera forte, plus elle se fera entendre, plus elle montrera son étendue planétaire, plus les décideurs, qu'ils soient politiques ou financiers, se devront de l'entendre.

    On ne construit pas une pyramide en commençant par le haut.

    Alors, oui, bien entendu que les décideurs freinent des quatre fers mais c'est juste que la pression n'est pas encore assez forte...Je ne vois donc pas les "colibris" que nous sommes comme des oiseaux isolés mais comme une "murmuration" qui sait dans quelle direction elle vole et pour quelles raisons. Il faut juste que la masse se renforce encore et encore...

    RÉFLEXIONS SUR LA TRANSITION

    Petits gestes : j’en ai assez de la sur-responsabilisation individuelle

    petits gestes

    Article publié le 
    Mis à jour le 

     

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    Depuis plusieurs mois, je sature de l’écologie et de ses petits gestes. Peut-être que j’en mange trop, que ça n’avance pas assez, que je n’assume plus mes contradictions. Sans doute tout ça à la fois. Du matin au soir, je cogite, cherchant le « bon » moyen d’agir pour faire avancer le schmilblick de la transition écologique. Mais il n’y a pas de bon moyen d’agir – seulement une palette d’outils que personne ne peut mobiliser à lui seul.

    Clairement, j’ai le cul entre deux chaises. Moi qui prône la stratégie des petits pas depuis tant d’années, je suis de plus en plus frustrée par l’engagement individuel.

    J’arrive à un stade où je ne peux plus rien encadrer, surtout pas l’histoire du colibri. Non pas que je trouve ça mal, ou bête. Je suis pour que chacun se sente concerné, et persuadée que réformer nos modes de vie nous rendra plus heureux. Mais je ne supporte plus la déresponsabilisation des institutions et grandes entreprises que cette fable permet.

    Il fallait que je vous en parle.

    D’autres réflexions sur la transition :

    De la stratégie des petits gestes au désarroi

    J’ai eu mon « déclic » écolo au Canada, en 2011. De retour de mon échange universitaire, j’ai embrassé la légende du colibri et la politique des « petits pas », fière et heureuse de faire ma part.

    J’ai cru très fort au pouvoir de la consommation responsable. J’ai pensé : « Puisqu’on nous prend pour des consommateurs, achetons ce qui est bon, boycottons le reste, et les entreprises seront obligées de s’adapter ». J’ai vraiment pensé que la CB était notre bulletin de vote et notre plus fort levier.

    consommation responsable engagement individuel

    J’ai revu tout mon quotidien, morceau par morceau. J’ai passé des heures à faire mes courses en essayant de résoudre des équations à triple inconnues. (Bio ou local ? Industriel certifié ou artisanal conventionnel ?) J’ai privilégié le vrac, diminué la part des aliments qui viennent de loin, refusé autant que possible le plastique. J’ai mangé de moins en moins de viande, acheté de moins en moins de vêtements. J’ai fabriqué mes produits ménagers et cosmétiques. J’ai relevé le Défi Rien de Neuf, opté pour un smartphone et des appareils électroménagers reconditionnés. J’ai été la reloue qui demande aux potes qu’on parte pas en vacances avec un vol intérieur low cost. J’ai fait de nombreuses recherches et partagé toutes mes découvertes sur un blog lu par des dizaines de milliers de personnes chaque mois.

    Bref.

    J’ai fait de mon mieux, multiplié les petits gestes, et pourtant ça ne va pas. Quand je tombe sur un énième compte écolo ou pire, zéro déchet, je ressens de l’agacement. Je sais la fatigue qu’on peut ressentir dans la course au plus petit bocal, je sais la charge mentale que ça représente. J’ai entendu des dizaines de copines se torturer pour un opercule en plastique dans leur poubelle quand celles du monde entier dégueulent. J’en peux plus. J’en ai marre des batailles symboliques, des « petits gestes qui sont mieux que rien ».

    Si la fable du colibri ne marche pas…

    L’effet pervers du colibri, c’est que cette histoire donne l’impression que les individus qui détiennent la clé de la transition écologique.

    Et ça, ça arrange bien les responsables politiques et économiques, qui peuvent se complaire dans une écologie de façade qui ne remet rien en cause, et dont la responsabilité pèse sur les citoyens.

    petits gestes colibri

    OKLM, on incite les personnes à adopter des comportements éco-responsables, comme si acheter des multiprises à interrupteur allait empêcher l’emballement du climat et l’effondrement de la biodiversité.

    Oui, ça arrange bien l’État et les grandes entreprises, cette configuration.

    Combien d’engueulades dans des conversations physiques ou virtuelles, sur qui prend l’avion, qui mange de la viande, qui achète du plastique ?

    Pendant qu’on s’écharpe entre lombrics sur qui mérite la médaille du meilleur écolo, ceux qui nous gouvernent poursuivent leur quête mortifère de la croissance éternelle.

    Et ça me met en colère.

    … Alors que faire ?

    Soyons bien clairs.

    Je ne dis pas que l’action individuelle ne sert à rien. Je ne dis pas que les « petits gestes » ne comptent pas.

    Je dis qu’ils ne suffisent pas. Qu’ils ne doivent pas constituer une excuse pour l’inaction au niveau collectif, politique. Qu’ils ne doivent pas faire peser la totalité ni même la majorité de la responsabilité de la transition sur les individus.

    Dans l’étude « Faire sa part ? » du cabinet de conseil Carbone 4, les auteurs écrivent : « l’engagement individuel est indispensable, mais insuffisant« . Car même dans l’hypothèse d’un changement de comportement trèèès significatif (végétarisme, arrêt de l’avion, trajets en vélo, rénovation thermique de son logement, etc.), un individu seul ne parviendrait à réduire son empreinte carbone que de 45 %. Il faudrait pourtant descendre à 80 % pour respecter les objectifs de l’accord de Paris (à horizon 2050).

    faire sa part petits gestes
    Source : Cabinet de conseil Carbone 4 – juin 2019

    Sauf que tout le monde ne changera pas de comportement de son plein gré. Une estimation plus réaliste serait une baisse de 20 % de l’empreinte carbone moyenne de chaque Français (et encore, je les trouve sereins sur l’hypothèse). Et les 60 % restants ? Ils dépendent d’une action collective, politique, globale. D’un système qui se réforme en profondeur (transports publics et fret, agriculture et élevage, industrie, etc.)

    Ces dernières années, on a voulu nous faire croire que l’écologie était une affaire de responsabilité individuelle, qu’elle n’avait rien de politique.

    Ce n’est pas vrai. Nous sommes habitants de la même planète, insérés dans une société mondialisée, et donc dépendants les uns des autres. L’organisation de cette société repose sur un système politique multi-échelles. L’écologie est donc on ne peut plus politique.

    manifestation pour le climat

    Je ne blâme personne : je me suis vautrée la première dans cette histoire de petits gestes, d’engagement individuel. Et je ne reviendrai pas sur les changements de vie qui m’ont rendue plus heureuse et plus alignée.

    Mais comme l’écrivent Jean-Marc Jancovici et ses comparses, « Si le système sociotechnique dans lequel nous vivons tous ne se réforme pas de toute urgence, l’injonction permanente à l’effort individuel ne pourra plus être entendue très longtemps. »

    Je crois que mon début de burn-out militant en est une parfaite illustration.

    La dissonance cognitive de l’écolo

    Restez, parce que j’ai pas tout à fait fini. Récemment, un article du magazine de La Ruche qui dit Oui ! parlait de dissonance cognitive. Quessquecé ? C’est quand nos paroles sont contraires à nos actes. Un petit exemple ? J’ai l’impression de « faire ma part » et pourtant, si tout le monde vivait comme moi, nous aurions besoin… D’1,62 planètes, d’après le calculateur d’empreinte écologique.

    « C’est pas moi, c’est les autres » ?

    Le pire, c’est que WWF me félicite, car les deux tiers de planète en trop ne dépendent pas de moi, mais du système dans son ensemble. C’est donc au collectif de se réformer.

    empreinte écologique

    Mais se réformer vers quoi ? Un monde basé sur les technologies propres, la croissance verte, l’efficacité énergétique ? LOL. Sortez le système par la porte, il revient par la fenêtre… Car derrière tout ça, la logique n’a pas bougé d’un pouce. C’est la même cloison pourrie, repeinte en vert.

    Et moi, dans tout ça ? En y réfléchissant bien, j’ai certes adopté une foultitude de petits gestes. Mais mon mode de vie global ? Je travaille dans la communication digitale, et les nombreuses heures à pédaler sur mon vélo pour me déplacer ne compensent pas celles passées sur l’ordinateur. Même si je fais durer mes appareils, même si j’ai un hébergeur green, même si j’éteins ma box la nuit. Même si.

    Comme les autres, je fais des aménagements à la marge. Peut-être plus importants que la majorité, mais ça reste à la marge. Mon mode de vie ne remet rien en cause.

    Pourquoi n’arrive-t-on pas à être plus radical ?

    Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à aller au bout de la logique ? Pourquoi est-ce que je ne renonce pas aux appareils électroniques, aux grands déplacements, à certains produits venus parfois du bout du monde, etc. ? Bref, aux facilités de la vie moderne, dont on sait maintenant qu’elles sont purement insoutenables ?

    collapsologie théorie de l'effondrement

    Il y a un peu plus d’un an, j’ai rencontré les théories de l’effondrement. Et la collapsologie, c’est pas le même niveau de discours que les petits gestes, hein. Ça te dit que tu peux te carrer tes LEDs et tes sacs à vrac où tu veux, parce que dans un futur pas si lointain, il n’y aura plus ni d’électricité, ni de supermarché. Ça parle de guerres, de famines, de catastrophes climatiques. Mais aussi d’entraide, de solidarité, de résilience, d’autonomie. Bref. Ça remet les idées en place.

    Mais ça nous met toujours pas en mouvement.

    Il manque une logique de changement collective

    Aujourd’hui, on a le choix entre une écologie « soft », faite d’arrangements avec le système (mais qui ne le menacent pas vraiment), et une écologie « radicale », qui revient à s’exclure de ce système.

    Entre les deux, rien, nada, walou, niet. Notamment parce que les décideurs ne prennent pas leurs responsabilités. Parce qu’ils n’ont pas le courage d’organiser une transition d’envergure, de poser les bases d’un nouveau système plus sain et plus soutenable.

    Or, en bon animal social, l’Homme n’a pas tellement envie de se mettre au ban de la société. Même si elle est en train de courir à sa perte.

    Ça fait peur à la majorité d’entre nous, d’engager un changement d’envergure. Organiser son auto-suffisance, renoncer avec quelques années d’avance à ce qu’on ne pourra de toute façon pas conserver pour quelque chose qu’on ne connaît pas encore, c’est tout simplement terrorisant. Et pour l’instant, ça reste plus simple de mettre la tête dans le sable.

    Je pose ce constat aujourd’hui. Celui que je vais devoir réfléchir sérieusement à mon projet de vie, et sans doute devoir prendre des décisions difficiles.

    Je ne fais la morale à personne. Je vous partage simplement et en toute transparence l’état de ma réflexion aujourd’hui. Sans même tirer de conclusions.

    Pour continuer sur le sujet

    Je ne sais pas ce que je penserai ni ce que je ferai demain. Et ce billet sera certainement suivi par d’autres, car j’ai besoin de parler de tout ça.

    Pour ceux que le sujet intéresse, voici quelques ressources.

    Des idées d’actions plus politiques

    Des lectures utiles et inspirantes

    Et vous, où en êtes vous de vos réflexions sur la transition ?

    burn out écolo militant

     

    Anaelle

    Blogueuse engagée. Écologie, société et autodérision

  • Ouverture de la chasse : 1er juin...

    Le gouvernement veut que la chasse commence deux mois plus tôt

     

    Durée de lecture : 2 minutes

    18 février 2020
     

        
     

    Le gouvernement veut que la chasse commence deux mois plus tôt

    L’État s’apprête à simplifier par décret la possibilité de commencer à chasser à partir du 1er juin, au lieu du 15 août aujourd’hui. Dans un communiqué, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) appelle à « s’opposer en masse à cette nouvelle régression ou il ne restera bientôt plus que les mois d’avril et de mai pour profiter d’une nature sans chasse en France ».

    Chasser le sanglier ou le chevreuil à partir du 1er juin était déjà possible, mais strictement conditionné à l’obtention d’une autorisation individuelle préfectorale de chasse anticipée. « Dans les faits, la majorité des chasseurs attendait la fin des vacances d’été pour ressortir le fusil, indique l’association. Grâce à un nouveau décret en préparation, plus besoin d’autorisation préalable : feu à volonté dès le 1er juin. »

    Concrètement, il s’agit d’un décret « relatif à la maîtrise des populations de grand gibier et de leurs dégâts », qui vise à « améliorer la situation », selon les mots du gouvernement : « Estimés à 30 millions d’euros par an, les dommages agricoles dus au grand gibier sont en hausse et essentiellement concentrés sur 15 % du territoire. La maîtrise des populations de grand gibier et notamment du sanglier est un enjeu de premier ordre. »

    • Télécharger le projet de décret :

    Pour la LPO, « si l’explosion démographique des sangliers en France [est] bien réelle, les chasseurs en sont d’abord à l’origine. Nourrissage, préservation des laies reproductrices, lâcher d’individus élevés en captivité, importation des pays de l’Est, chasse en enclos, hybridation avec le cochon, tout a été fait au cours des cinquante dernières années pour favoriser la prolifération de l’espèce en France. »

    Côté solution, la LPO prône entre autres « l’interdiction totale de l’agrainage des sangliers et de leur élevage ou importation »« laisser leur prédateur, le loup, se développer au lieu de vouloir en tuer toujours plus » et « une refonte du modèle agricole intensif qui encourage l’expansion continue des productions céréalières, en particulier du maïs, très apprécié par les sangliers. »

    Ce projet de décret est ouvert à la consultation publique sur le site du ministère de la Transition écologique et solidaire jusqu’au 3 mars. La LPO invite les citoyens à y déposer un commentaire.

    • Source : LPO.

     

    Décret relatif à la maîtrise des populations de grand gibier et de leurs dégâts

     

    Du 11/02/2020 au 03/03/2020 - 1790 commentaires

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    Estimés à 30 millions d’euros par an, les dommages agricoles dus au grand gibier sont en hausse et essentiellement concentrés sur 15% du territoire. La maîtrise des populations de grand gibier et notamment du sanglier est un enjeu de premier ordre. Le projet de décret relatif à la maîtrise des populations de grand gibier et de leurs dégâts propose de nouveaux outils pour améliorer la situation.

    Le Gouvernement a décidé en 2018 d’impliquer directement les parties prenantes concernées pour trouver des solutions viables à travers un comité de lutte national contre les dégâts de gibier.

    Les lignes directrices avaient été clairement définies : réflexion sur les modalités nouvelles d’incitation à la maîtrise des populations de grand gibier, prévention des dégâts agricoles et forestiers et leur indemnisation ainsi que prévention du risque sanitaire.

    Les résultats des travaux de la mission parlementaire confiée en novembre 2018 au député Péréa et au sénateur Cardoux ont pris en compte dans la loi du 24 juillet 2019 portant création de l’Office français de la biodiversité, modifiant les missions des fédérations des chasseurs et renforçant la police de l’environnement.

    Un groupe de travail associant les différentes structures agricoles, cynégétiques et forestières a été réuni le 10 janvier 2020 pour étudier le présent projet de décret d’application de cette loi.

    Il présente des mesures réglementaires sur :
    • la gestion y compris sanitaire, des enclos cynégétiques,
    • une nouvelle mission de prévention de la formation spécialisée indemnisation des dégâts de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage,
    • la définition du nombre minimal et maximal d’animaux à prélever sur les territoires identifiés en déséquilibre sylvo-cynégétique par le comité paritaire de la commission régionale de la forêt et du bois,
    • l’encadrement des consignes de tirs,
    • l’encadrement de la participation territoriale,
    • la suppression de l’autorisation individuelle de chasse anticipée pour le sanglier et le chevreuil,
    • la transmission au représentant de l’Etat, des données de prélèvements et de dégâts,
    • l’avis des centres régionaux de la propriété forestière lors de la création des associations communales de chasse agréées.

    Consultation

    Le projet de décret a été soumis à l’avis du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage. Il a reçu un avis favorable le 5 février 2020.

    Il est soumis à l’avis du Conseil d’État.

    Le projet de décret est téléchargeable en pièce jointe.

    En application du dernier alinéa du II de l’article L. 123-19-1 du code de l’environnement, les observations du public pour cette consultation sont rendues accessibles au fur et à mesure de leur réception.
    Les échanges font l’objet d’une modération a priori, conformément à la Charte des débats.


    Télécharger :

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    Eté meurtrier

    La solution n’est certainement pas de prolonger la période de chasse pendant l’été, engendrant un dérangement pour l’ensemble de la faune sauvage en pleine période de reproduction ainsi qu'une interdiction supplémentaire de la fréquentation de la nature et des dangers croissants pour les non chasseurs. Dix accidents mortels ont eu lieu lors de la saison de chasse 2019-2020, toujours en cours, contre 7 la saison précédente.

    Les solutions sont plutôt l’interdiction totale de l’agrainage des sangliers et de leur élevage ou importation dans un but cynégétique, la fin des enclos de chasse desquels ils s'échappent ; ainsi que laisser leur prédateur le loup se développer au lieu de vouloir en tuer toujours plus. Résoudre durablement cette problématique passe également par une refonte en profondeur du modèle agricole intensif qui encourage l’expansion continue des productions céréalières, en particulier du maïs très apprécié par les sangliers et dont la France est le premier pays exportateur en Europe."

    Les renards seraient aussi concernés par une telle libéralisation de la période de chasse, alors que plus d’un demi-million sont déjà inutilement exterminés chaque année en France. Un renard consomme pourtant 4 000 rongeurs par an, ce qui en fait un véritable allié de l’agriculture !"

    https://paca.lpo.fr/protection/engagements/actualite/11240-le-gouvernement-veut-offrir-l-ete-aux-chasseurs?fbclid=IwAR2EDMYLgee8rKSFYmzaXIHTTjiGdyHVD1CByMIkFoHi3Dbce7GB69GDpE8

     


     

  • Le vallon bleu

    C'est une étroite vallée, dans le Valgaudemar. Il n'y a pas d'itinéraire balisé. Il n'y a personne. Il faut chercher pour l'atteindre...Quand on finit par trouver le torrent, il faut encore réussir à y descendre pour en suivre le fil, profiter de ses beautés au plus près, se baigner dans ses marmites de géants, contempler les veines bleutées des roches...

    Un lieu magique.

    C'était pendant l'été.

    Là, en ce moment, tout doit être pris dans la glace, couvert par la neige. Normalement...

    On y retournera.

    L'eau de Là-Haut est si belle.

     

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