Blog

  • L'ancien système

    Texte de Bernard Werber

    https://positivr.fr/bernard-werber-systeme-societe-revolution-demode-livre-voyages/

    Il est cubique, titanesque, froid.
    Il est doté de chenilles qui écrasent tout.
    C’est le système social dans lequel tu es inséré.
    Sur ses tours tu reconnais plusieurs têtes. Il y a celles
    de tes professeurs,
    de tes chefs hiérarchiques,
    des policiers,
    des militaires,
    des prêtres,
    des politiciens,
    des fonctionnaires,
    des médecins,
    qui sont censés toujours te dire si tu as agi bien ou mal.
    Et le comportement que tu dois adopter pour rester dans le troupeau.

    C’est le Système.
    Contre lui ton épée ne peut rien.
    Quand tu le frappes, le Système te bombarde de feuilles :
    carnets de notes,
    P.V.,
    formulaires de Sécurité sociale à compléter si tu veux être remboursé,
    feuilles d’impôts majorés pour cause de retard de paiement,
    formulaires de licenciement,
    déclarations de fin de droit au chômage,
    quittances de loyer, charges locatives, électricité, téléphone, eau, impôts locaux, impôts fonciers, redevance, avis de saisie d’huissier, menace de fichage à la Banque de France, convocations pour éclaircir ta situation familiale, réclamations de fiche d’état civil datée de moins de deux mois…

    Le Système est trop grand, trop lourd, trop ancien, trop complexe.
    Derrière lui, tous les assujettis au Système avancent, enchaînés.
    Ils remplissent hâtivement au stylo des formulaires.
    Certains sont affolés car la date limite est dépassée.
    D’autres paniquent car il leur manque un papier officiel.
    Certains essaient, quand c’est trop inconfortable, de se dégager un peu le cou.

    Le Système approche.
    Il tend vers toi un collier de fer qui va te relier à la chaîne de tous ceux qui sont déjà ses prisonniers.
    Il avance en sachant que tout va se passer automatiquement et que tu n’as aucun choix ni aucun moyen de l’éviter.

    Tu me demandes que faire.
    Je te réponds que, contre le Système, il faut faire la révolution.
    La quoi ?
    LA RÉVOLUTION.

    Tu noues alors un turban rouge sur ton front, tu saisis le premier drapeau qui traîne et tu le brandis en criant :
    « Mort au Système. »
    Je crains que tu ne te trompes.

    En agissant ainsi, non seulement tu n’as aucune chance de gagner, mais tu renforces le Système.
    Regarde, il vient de resserrer les colliers d’un cran en prétextant que c’est pour se défendre contre « ta » révolution.
    Les enchaînés ne te remercient pas.
    Avant, ils avaient encore un petit espoir d’élargir le métal en le tordant.
    À cause de toi, c’est encore plus difficile.
    Désormais, tu as non seulement le Système contre toi, mais tous les enchaînés.
    Et ce drapeau que tu brandis, est-il vraiment le « tien » ?
    Désolé, j’aurais dû t’avertir.

    Le Système se nourrit de l’énergie de ses adversaires.
    Parfois il fabrique leurs drapeaux, puis les leur tend.
    Tu t’es fait piéger !
    Ne t’inquiète pas : tu n’es pas le premier.
    Alors, que faire, se soumettre?
    Non.
    Tu es ici pour apprendre à vaincre et non pour te résigner.

    Contre le Système il va donc te falloir inventer une autre forme de révolution.
    Je te propose de mettre entre parenthèses une lettre.
    Au lieu de faire la révolution des autres, fais ta (r)évolution personnelle.
    Plutôt que de vouloir que les autres soient parfaits, évolue toi-même.
    Cherche, explore, invente.

    Les inventeurs, voilà les vrais rebelles !
    Ton cerveau est le seul territoire à conquérir.
    Pose ton épée.
    Renonce à tout esprit de violence, de vengeance ou d’envie.
    Au lieu de détruire ce colosse ambulant sur lequel tout le monde s’est déjà cassé les dents, ramasse un peu de terre et bâtis ton propre édifice dans ton coin.

    Invente. Crée. Propose autre chose.
    Même si ça ne ressemble au début qu’à un château de sable, c’est la meilleure manière de t’attaquer à cet adversaire.
    Sois ambitieux.
    Essaie de faire que ton propre système soit meilleur que le Système en place.
    Automatiquement le système ancien sera dépassé.
    C’est parce que personne ne propose autre chose d’intéressant que le Système écrase les gens.
    De nos jours, il y a d’un côté les forces de l’immobilisme qui veulent la continuité, et de l’autre, les forces de la réaction qui, par nostalgie du passé, te proposent de lutter contre l’immobilisme en revenant à des systèmes archaïques.
    Méfie-toi de ces deux impasses.
    Il existe forcément une troisième voie qui consiste à aller de l’avant.
    Invente-la.
    Ne t’attaque pas au Système, démode-le !
    Allez, construis vite.
    Appelle ton symbole et introduis-le dans ton château de sable.
    Mets-y tout ce que tu es : tes couleurs, tes musiques, les images de tes rêves.

    Regarde.
    Non seulement le Système commence à se lézarder.
    Mais c’est lui qui vient examiner ton travail.
    Le Système t’encourage à continuer.
    C’est ça qui est incroyable.

    Le Système n’est pas « méchant », il est dépassé.
    Le Système est conscient de sa propre vétusté.
    Et il attendait depuis longtemps que quelqu’un comme toi ait le courage de proposer autre chose.

    Les enchaînés commencent à discuter entre eux.
    Ils se disent qu’ils peuvent faire de même.
    Soutiens-les.
    Plus il y aura de créations originales, plus le Système ancien devra renoncer à ses prérogatives.

    Le « Livre du voyageur », dont est extrait ce texte, date de 1997. 

  • Vaccin pour le coronavirus

    Eh bien voilà ce que les marchés financiers attendent avec une impatience fébrile...Il suffira maintenant de surveiller les cotations des bourses pour savoir si  cela se confirme...Les travailleurs vont pouvoir retourner bosser, les consommateurs vont pouvoir consommer, les avions déverser leurs passagers, les cargos naviguer, les banquiers encaisser.

    "On est peu de choses ma pauvre dame"...

     

     

    https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/1582822846-coronavirus-dans-3-semaines-un-vaccin-sera-pret-scientifiques-israeliens

    Coronavirus: "un vaccin sera prêt d'ici quelques semaines" (scientifiques israéliens)
    i24NEWS

    27 février 2020 à 18:04 - dernière modification 28 février 2020 à 08:16

    Un nouveau cas de coronavirus a été confirmé jeudi en Israël

    Une équipe de scientifiques israéliens est en train de mettre au point un vaccin contre le coronavirus qui pourrait être prêt d'ici quelques semaines et disponible sous 90 jours, selon le ministre israélien des Sciences et de la Technologie, Ofir Akunis.

    "Félicitations à MIGAL pour cette percée impressionnante. Je suis convaincu qu'il y aura de nouveaux progrès rapides, qui nous permettront de fournir une solution efficace face à la menace mondiale du coronavirus," a déclaré Akunis, rapporte le Jérusalem Post.

     

    On a ce matin une idée précise de l'impact économique du virus sur la Chine. Il en sera de même partout.

    https://www.zonebourse.com/EURO-SWISS-FRANC-EUR-C-4594/actualite/Chine-Les-services-et-l-industrie-a-des-plus-bas-historiques-PMI-30086227/

     

    PEKIN, 29 février (Reuters) - L'activité dans le secteur manufacturier chinois est tombée à son plus bas niveau jamais enregistré en février, soulignant l'impact de l'épidémie de coronavirus sur la deuxième économie du monde.

    L'indice PMI manufacturier officiel a reculé en février à 35,7, après 50,0 le mois précédent, montrent les données communiquées par le Bureau national de la statistique (BNS), nettement en dessous du seuil qui sépare contraction et expansion de l'activité.

    Les analystes interrogés par Reuters anticipaient un indice PMI de 46,0.

    Ces données présentent un premier aperçu officiel de l'état de l'économie chinoise depuis que l'épidémie de coronavirus est apparue en décembre dernier, faisant près de 3.000 morts dans le pays.

    L'économie chinoise devrait subir un nouveau coup dur au premier trimestre de cette année, ce qui pourrait inciter le gouvernement chinois à déployer des mesures de relance supplémentaires.

    L'activité dans le secteur chinois des services s'est également contractée à un rythme record. L'indice PMI officiel du secteur s'est établi à 29,6 en février, après 54,1 en janvier, montrent les données du BNS.

    L'économie de la Chine est davantage tournée vers le secteur des services depuis l'épidémie de Sras en 2002-2003 et représente désormais environ 60% du produit intérieur brut (PIB) du pays.

    Les secteurs des transports, du tourisme, de la restauration et du divertissement ont été durement touchés depuis l'apparition du virus, les gens évitant les zones surpeuplées. (Lusha Zhang et Ryan Woo, version française Arthur Connan)

  • Coronavirus et économie

    Là, au moins, c'est clair... Voilà ce qui inquiète les dirigeants des Etats...L'Autorité des Marchés Financiers (AMF) a écrit ça ce soir :

    A mon sens, la seule raison de ce pataquès, c'est la contagiosité exponentielle de ce virus, non pas pour son aspect sanitaire mais pour ses conséquences sur l'économie...Des millions de salariés ne pouvant pas aller travailler, des milliers d'entreprises fermées, des échanges commerciaux suspendus... La mondialisation favorise son extension et comme il n'y a pas de vaccin, c'est la panique sur les marchés financiers. La grippe fait 20 fois plus de morts tous les ans mais au moins, elle rapporte des milliards à l'industrie pharmaceutique. Il y a une énorme hypocrisie dans le comportement des dirigeants...

    https://bfmbusiness.bfmtv.com/entrepris ... 66274.html

    "Toute connaissance d'un impact important de l'épidémie sur l'activité, la performance ou les perspectives notamment doit être communiquée sans délai", insiste l'Autorité des marchés (AMF), dans un communiqué publié vendredi soir.

    L'Autorité des marchés financiers rappelle aux sociétés cotées leur devoir de se montrer transparentes concernant leur exposition aux risques économiques liés à l'épidémie de coronavirus, dans un communiqué publié vendredi soir.

    "Toute connaissance d'un impact important de l'épidémie sur l'activité, la performance ou les perspectives notamment doit être communiquée sans délai", dans le but de garantir l'égalité d'accès à l'information par les investisseurs, écrit le gendarme boursier.

    "Du fait de l'incertitude quant aux développements futurs de cet épisode, il est recommandé que les émetteurs réévaluent périodiquement son impact connu et anticipé sur l'activité et les perspectives quant à son caractère significatif ou son montant", ajoute le régulateur.

    Ainsi, insiste l'AMF, "même en l'absence d'information précise à communiquer, les émetteurs qui communiquent des perspectives 2020 au marché sont invités à indiquer quelles hypothèses ont été retenues dans leur établissement, eu égard aux impacts potentiels de l'épidémie".
    Incertitudes et baisses d'objectifs

    Du fait de la sensibilité nouvelle de certaines informations (zones géographiques d'activité, de production, de sous-traitance, d'approvisionnement, salariés concernés), il est recommandé aux émetteurs de communiquer ces informations à l'occasion de la présentation de leurs résultats annuels.

    Les sociétés cotées ayant clôturé leurs comptes au 31 décembre 2019 doivent déposer avant le 30 avril 2020 leur rapport financier annuel dans lequel doit figurer un volet décrivant les principaux risques et incertitudes auxquels la société est confrontée.

    L'AMF indique avoir "échangé ces dernières semaines avec de nombreuses sociétés cotées en amont de la publication de leurs résultats annuels, afin de les inviter à évaluer les conséquences de la situation actuelle et à décider de l'opportunité d'une communication spécifique".

    Cette semaine, plusieurs entreprises cotées ont été contraintes de revoir à la baisse certains de leurs objectifs pour 2020 en raison du Covid-19, telles que Bureau Veritas et Danone."

     

  • "Thierry VISSAC : "le virus de la peur"

    C'est d'actualité mais c'est de toute façon intemporel :

     

    Vers la mort

    La mort.

     

     

    Et la peur dans un autre registre tout aussi intéressant :) 

     

  • A propos du coronavirus (2)

    C'est assez hallucinant ce qui se passe en ce moment. Cette focalisation des gouvernements et par mimétisme des médias et des populations, m'interpellent considérablement. Il ne s'agit pas de la grippe espagnole, du virus Ebola qui aurait quitté l'Afrique pour d'autres horizons, d'un virus extrêmement violent, avec un taux de mortalité considérablement élevé... Il suffit de lire quelques articles scientifiques pour réaliser que ce pataquès dépasse l'entendement. Dès lors, il faut essayer de comprendre ce qui pourrait justifier une telle dépense d'énergie de la part des gouvernements...

    A propos du coronavirus

    Avec quelques recherches sur le net, on trouve des articles, en Anglais, émanant de scientifiques, qui montrent à quel point, la situation actuelle est quelque peu disproportionnée et incomprénhensible...

    "L'année dernière, nous avons eu 34 000 décès dus à la grippe", explique l'épidémiologiste Brandon Brown de l'Université de Californie à Riverside. En moyenne, la grippe est responsable de 12 000 à 61 000 décès par an. "Et ce n'est qu'aux États-Unis", explique Brown."

    "Cette saison de la grippe (qui commence généralement aux États-Unis en octobre et culmine pendant les mois d'hiver), les Centers for Disease Control and Prevention estiment que plus de 15 millions de personnes aux États-Unis sont tombées malades de la grippe. Plus de 150 000 Américains ont été hospitalisés et plus de 8 000 personnes sont décédées de leur infection. Et, ce n'est même pas une année de grippe particulièrement mauvaise.

     


     

    Un site recense les statistiques de mortalité due à la grippe dans le monde :

    https://www.planetoscope.com/mortalite/602-nombre-de-deces-dus-a-la-grippe-dans-le-monde.html

    Nombre de décès dus à la grippe dans le monde

    3 à 5 millions de personnes sont affectées sévèrement par le virus de la grippe chaque année dans le monde et 500 000 en meurent. Cela représente plus de 13000 décès par jour à cause de la grippe en moyenne annuelle.

    Depuis le 1er janvier

    808 073

    Depuis que vous êtes connecté

    5

    < Statistique précédenteStatistique suivante >

    La mortalité de la grippe dans le monde

    La grippe dans le monde


    Combien de morts à cause de la grippe ?

    250 à 500 000 000

    > Selon l'OMS, la grippe saisonnière est responsable dans le monde de 250 000 à 500 000 décès par an.

     L’Organisation mondiale de la santé estime qu’elles entraînent entre 3 et 5 millions de cas graves et 250 000 à 500 000 décès par an dans le monde. Les hospitalisations et les décès surviennent principalement dans les groupes à haut risque (personnes âgées, malades chroniques,…).

    Les épidémies de grippe surviennent entre octobre et avril dans l’hémisphère Nord et entre avril et octobre dans l’hémisphère Sud. . Sous forme d'épidémies saisonnières classiques, la grippe touche déjà chaque année des millions de personnes dans le monde, et provoque des centaines de milliers de décès. 

    COMPARER : la grippe en France

    Le palmarès mortifère de la grippe

    On connait la grippe depuis l'Antiquité et le Moyen-âge. 

    > Tout au long de l'histoire, la grippe a été une cause d'épidémies au fil des siècles. La forte variabilité génétique des virus responsables fait craindre la survenue d'une épidémie touchant l'ensemble de la planète, trois « pandémies » ayant frappé au cours du XXème siècle, dont celle provoquée en 1918 par la grippe « espagnole »

    Les grandes épidémies de grippe dans le monde

     4 sous-types de grippe A ont provoqué des épidémies importantes aux 19 et 20 ème siècle :

    • 1918 A(H1N1) grippe espagnole (près de 20 millions de morts)
    • 1957 A (H2N2), grippe asiatique partie de Chine (environ 2 millions de morts)
    • 1968 A (H3N2), grippe de Hong Kong (un million de morts donc 40 000 en France)

     


    Puis, en cherchant dans les domaines économiques, on trouve des commentaires qui mettent en avant le problème de la mondialisation et on peut déjà davantage comprendre tout ce que cela implique...Comme je l'avais écrit dans mon premier aticle sur le coronavirus, le problème est avant tout économique et non pas, prioritairement, sanitaire. 

    "Il faut savoir que quasiment toutes les branches sont dépendantes de la Chine. Les antibiotiques sont tous fabriqués en Chine, les génériques également. Plus de personnel dans les usines, plus de médicaments. L’industrie automobile fait produire des pièces en Chine... Apple fait rassembler leur téléphones en Chine. Il y a des Callcenters avec support techniques qui agissent depuis la Chine et ainsi de suite. Ca va ralentir l’économie dans le monde entier... Une guerre entre l’Iran et l’Iraq n'aurait qu’un impact sur le pétrole et non pas sur l'économie toute entière.
    Après cette crise les entreprises vont diversifier leur chaine de fournisseurs pour ne plus être dépendant d’un pays... et ça va couter de l’argent... moins de bénéfices..."


     

    Un article du jour indique déjà les réflexions que tout cela engendre :

    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/medicaments-faut-il-relocaliser-la-production_3842485.html

    D'année en année, la France est de plus en plus dépendante du reste du monde pour produire ses médicaments. 80% des principes actifs, les composants essentiels du produit, sont fabriqués hors de l'Union européenne, dont 60% en Chine et en Inde. En Chine, beaucoup d'usines sont à l'arrêt à cause du Covid-19. Pour l'instant, il n'y a pas de risque de pénurie. Les laboratoires ont du stock, mais pour combien de temps ? Pour la députée centriste Agnès Firmin Le Bodo, qui est également pharmacienne, il est nécessaire de relocaliser la production.

    Des coûts de production trop élevés ?

    La Chine compte plus d'un millier d'usines, contre moins d'une centaine en France. Parmi elles, le site de Pithiviers, dans le Loiret. Ici sont fabriqués des principes actifs, ensuite vendus aux laboratoires. Aujourd'hui, le téléphone du patron n'arrête pas de sonner. Depuis la crise du Covid-19, une dizaine de laboratoires qui achetaient habituellement en Chine lui demandent de l'aide. Relocaliser une partie de la production est possible, mais beaucoup de laboratoires sont encore réticents. En cause, selon l'Académie nationale de pharmacie : des coûts de production en France souvent trop élevés par rapport au prix de vente des médicaments. Le groupe Sanofi vient d'annoncer vouloir réorganiser son activité et créer en France un site dédié à la production de principes actifs. Il deviendrait le numéro 2 mondial du secteur.

     


    Un autre article qui détaille la différence avec le SRAS sur le plan économique :

     

    https://www.usinenouvelle.com/article/le-coronavirus-plus-contagieux-pour-l-economie-que-le-sras-selon-ing.N926194

    Avec 8.100 cas et 774 morts, le Sras avait amputé le produit intérieur brut (PIB) chinois de 1,2 point de pourcentage et la croissance mondiale de 20 points de base.

    Le coronavirus 2019 a pour l'instant fait plus de 400 morts et contaminé plus de 20.000 personnes mais le bilan gonfle tous les jours.

    "Le problème, c'est que la Chine a changé de taille", a expliqué mardi Julien Manceaux, économiste d'ING, lors d'un point de presse à Paris.

    "En 2003, elle représentait 4% du PIB mondial, contre 16% aujourd'hui."

    L'épidémie a donné lieu à la plus grande opération de quarantaine collective jamais mise en place, avec plus de 40 millions d'habitants concernés, a-t-il souligné.

    Avec 11 millions d'habitants, Wuhan, épicentre de l'épidémie, est le fief du secteur automobile chinois avec la présence de Dongfeng, deuxième constructeur du pays, mais aussi de PSA et Renault.

    En 2018, 1,7 million de véhicules sont sortis des usines de la région, selon des chiffres fournis par ING.

    "Le simple fait que les usines restent longtemps à l'arrêt aura nécessairement des conséquences sur la production", a dit Julien Manceaux.

    En provoquant des ruptures dans les chaînes d'approvisionnement et un manque à gagner pour certains secteurs comme l'hôtellerie, l'épidémie devrait avoir un impact réel sur le commerce mondial.

    L'impact sur les matières premières, avec une contagion inévitable aux pays émergents les plus dépendants des exportations de ressources de base, sera quant à lui considérable, a-t-il ajouté.

    L'épidémie de coronavirus, facteur conjoncturel comme les tensions commerciales, vient s'ajouter à d'autres facteurs, structurels ceux-là, qui ont contribué à précipiter en 2019 la croissance chinoise à son plus bas niveau depuis près de 30 ans (+6,1%).

    Ce ralentissement devrait se poursuivre cette année et peser sur les perspectives de l'économie mondiale, selon ING.

    "Tout dépendra de la durée de l'épidémie et de la capacité des autorités chinoises à l'enrayer mais quel que soit le choc du virus sur l'économie, la contagion sera plus importante aujourd'hui qu'en 2003", a dit Julien Manceaux

    (Patrick Vignal, édité par Marc Angrand)

     


     

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/01/28/coronavirus-des-craintes-de-voir-l-economie-mondiale-s-enrayer_6027494_3244.html

    "Simultanément au déclenchement de la crise sanitaire, les inquiétudes économiques et financières apparaissent. Même s’il est trop tôt pour évaluer les conséquences de l’épidémie chinoise du coronavirus, la consommation des ménages dans la deuxième puissance économique mondiale est déjà durement touchée, faisant planer une menace sur le reste du continent. Un ralentissement en Asie, qui génère près des deux tiers de la croissance du PIB mondial, pourrait avoir des conséquences sur les grandes entreprises du monde entier. Les principales places financières mondiales ont clôturé en baisse, lundi 27 janvier. Le S&P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises de Wall Street, cédait 1,57 % à 3 243,63 points. L’indice Nikkei de Tokyo, qui a terminé mardi en baisse de 0,55 %, avait déjà chuté la veille de 2 %, sa plus lourde perte depuis cinq mois. La perspective d’une contraction de l’activité chinoise a également fait chuter les cours du pétrole qui ont atteint lundi leur plus bas niveau depuis fin octobre.

    Lire aussi  Coronavirus : en Chine, les leçons à demi apprises du SRAS

    L’épidémie pourrait « potentiellement avoir un impact élevé mais de courte durée » en Chine selon le cabinet Oxford Economics qui fonde son analyse sur les effets qu’avait eus l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2002 et en 2003, à l’origine de la mort de 800 personnes en Asie. La croissance chinoise en rythme annuel avait décéléré à 9,1 % au deuxième trimestre 2003, contre 11,1 % au trimestre précédent. Ce ralentissement avait frappé plus durement les secteurs de la distribution, du tourisme et du transport aérien. Mais la croissance avait vite rebondi pour atteindre les 10 % au deuxième semestre 2003. Faut-il s’attendre au même scénario ? « La consommation est devenue aujourd’hui un moteur plus important de l’économie chinoise », met en garde Julien Marcilly, économiste en chef de la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface), une société d’assurance-crédit. Un moteur d’autant plus important que les exportations chinoises ont ralenti au cours des derniers trimestres, affectés par la guerre économique entre Pékin et Washington avant l’annonce d’une trêve mi-janvier.

    Economie « mondialisée »

    La consommation intérieure contribue aujourd’hui à hauteur de 57 % des richesses produites chaque année en Chine. Or l’épidémie tombe au pire moment : en plein Nouvel An lunaire, une période où les Chinois consomment et voyagent plus que d’habitude. Le cabinet Standard & Poor’s a calculé qu’un recul de 10 % des dépenses des consommateurs chinois, dans les secteurs des divertissements, des transports ou du tourisme, pourrait freiner la croissance du pays d’environ 1,2 point de PIB. Tandis que la panique se propage dans d’autres provinces, les habitants restreignent leurs déplacements pour éviter les risques de contamination, et reportent leurs achats, ce qui pourrait peser sur la consommation et augmenter le taux d’épargne déjà élevé dans le pays."


    Tout ce que cela m'amène à penser, c'est bien que les Etats, dans leur majorité, s'inquiètent de la santé des concitoyens, non pas au regard des décès possibles mais de l'effet délétère sur les salariés et par contre-coup sur les consommateurs. Des usines à l'arrêt, des populations confinées, une chute considérable des échanges économiques par une baisse de la production et de la demande, des déplacements suspendus, des contrats repoussés, c'est comme une engrenage qui s'arrête de tourner par contagion, d'étage à étage...

    L'usine mère de PSA (Peugeot) attend par exemple des containers de pièces venant de Chine. Elle n'a aucune idée de la date de livraison... Rupture des chaînes de production, chômage technique, , perte de parts de marché...Toutes les entreprises qui vont devoir ralentir leur activité seront à même d'engager des périodes de chômage technique...Baisse du pouvoir d'achat, baisse de la consommation, baisse du PIB...

    Quant à ce principe de précaution qui fait que les gouvernements apparaissent aux yeux d'une partie de la population comme des gens responsables, c'est juste de la poudre aux yeux.
    "Tuez-vous au travail sans modération. On vous remplacera."

    Là, il n'y a plus aucun frein. Il suffit de regarder l'état des personnels médicaux dans les hôpitaux. Il y a sans doute plus de morts parmi eux qu'à cause du coronavirus...Et les exemples sont très nombreux, dans bien d'autres secteurs économiques. Les agriculteurs... La misère dans laquelle une bonne partie d'entre eux se tuent au travail...Les retraités les plus démunis, "charge inutile", qui n'a plus de pouvoir d'achat... Le nombre considérable d'ouvriers travaillant dans des milieux toxiques et qui devront se battre en justice pour faire reconnaître une maladie professionnelle...

    On entre là dans la mise en évidence de tout ce que la mondialisation a engendré comme risques planétaires en plus des dégâts environnementaux. Tous les Etats sont dépendants des uns des autres, ils sont tous reliés, enchaînés de surcroît à quelques leaders, Chine, Usa, Asie du sud-est. Notre consommation occidentale a une origine étrangère. Que ces zones soient ralenties et c'est toute notre économie qui s'enrhume, elle aussi...

    La baisse des actions, sur les marchés financiers, prend une ampleur vertigineuse...

    Il est certain que dans les laboratoires, tous les scientifiques compétents en virologie, doivent bosser comme jamais... Le laboratoire qui sortira en premier un vaccin entrera au panthéon des hausses les plus faramineuses de l'histoire de la bourse...
    Et comme en plus, ce coronavirus entre dans la catégorie des virus saisonnier, ça sera le jackpot annuel...

    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-peut-on-etre-infecte-plusieurs-fois-par-le-nouveau-coronavirus_3843467.html


    ""Le consensus qui émerge parmi les épidémiologistes est un scénario dans lequel cette épidémie va devenir une nouvelle maladie saisonnière – un cinquième coronavirus endémique".

    Il existe en effet quatre coronavirus humains circulant de manière endémique toute l'année en France, lesquels "donnent des rhumes bénins alors que le nouveau coronavirus est l'équivalent d'une grosse grippe", expliquait le 9 février, dans Le Parisien, Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. "Avec ces quatre autres [coronavirus], les gens ne développent pas d'immunité à long terme", poursuit The Atlantic, imaginant un futur dans lequel "la saison des rhumes et de la grippe" deviendrait "la saison des rhumes, de la grippe et du Covid-19".

     


     

    Il y aurait encore beaucoup à dire sur cette situation.

    Mais il est clair pour moi que tout ça n'est pas sain du tout.

    Il n'est jamais bon de jouer avec la peur...Les médias qui comptabilisent les morts sans jamais préciser leur état de santé initial, comme ce patient qui avait une pathologie cardiaque et dont le décès est uniquement porté au crédit du virus...

    Je ne suis pas médecin, je ne sais pas comment va évoluer ce virus, si les températures printanières vont le faire disparaître, si une mutation peut être envisagée, si son retour l'an prochain sera plus virulent, si un vaccin aura été trouvé...

    Mais sur un plan économique et politique, il y aura beaucoup de leçons à en tirer...

     

     

  • Annette ROSSI : "Alexandre"

    Une prochaine lecture, assurément. 

    Des échanges avec l'auteure. Un amour similaire de l'écriture. Les aléas et nombreuses difficultés du parcours "d'écrivain". 

    Un blog qui ravira les amateurs d'Histoire et de voyages au long cours, d'archéologie et de mythologie.

     

    https://annetterossi.wordpress.com/?fbclid=IwAR2nYK5DOfckuJvuYAI2LOFoIS7gyDHc-hj33-UFpQpSS_4pr8BHyQvn1E4

     

    ALEXANDRE

     

    20 Août 2019

    À mes lectrices et mes lecteurs,

    Après de longs mois de silence je reviens vers vous pour vous présenter mon premier roman.

    Mes voyages à travers le monde, ma rencontre avec Philippe, des grands moments de bonheur et d’enrichissement personnel tout comme les passages douloureux, m’ont un jour incité à écrire, puis finaliser, ce livre, fruit d’années de recherches et de travail obstiné.

    « Alexandre » est un roman d’aventures, d’histoire, d’amitié, de complicité et d’amour qui se décline en trois tomes :

    I – Le pacte de Babylone.

    II – La malédiction de Tamerlan.

    III – L’horizon d’Aton.

    Ils sont disponibles à l’achat :

    – Sur le site internet, en direct www.sentiersdulivre.fr

    – En librairies, sur commande, en indiquant le titre, nom d’auteur et distributeur Hachette Livre.

    – Sur les plateformes fnac.frcultura.framazon.frchapitre.comleslibraires.fr

    En format numérique sur kobo fnac (vers octobre pour la version numérique).

    Pour moi cette épopée se termine aujourd’hui, j’espère que pour vous elle ne vient que de commencer.

    Bien sincèrement,

    Annette

      

    PARTAGER :

  • Mensonges avérés du ministre de l'agriculture

    C'est sorti aujourd'hui et j'espère que ça mènera cette ord... à la démission.

    News logo

     

     

     

    News logo

    © L214

    Featured

    L214 reçoit par erreur des mails compromettants du ministère de l'Agriculture

    Des échanges qui vont à l'encontre des déclarations du ministre Didier Guillaume sur les pratiques de l'abattoir Sobeval.

    Le jeudi 20 février, L214 a révélé de nouvelles images choc dans un abattoir en Dordogne. On pouvait y voir la mise à mort de veaux, pour certains encore conscients, sur la chaîne d’abattage. Lors de son enquête, l’association a noté plusieurs manquements aux règles : lors de l’abattage standard, la tête de certains animaux n’était pas maintenue avant qu’ils soient étourdis, les employés ne vérifiaient pas si les veaux étaient bien inconscients avant d’être saignés…

    L214 a demandé la fermeture de cet abattoir. Ce à quoi Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, avait rétorqué le 23 février sur Europe 1, que "les images et les faits n’étaient pas avérés".

    Publicité

    "J’ai diligenté immédiatement des contrôles et les contrôles montrent que le respect du bien-être animal est là", avait-il déclaré. La préfecture de Dordogne avait également, de son côté assuré "qu’il n’y avait pas de mise en évidence de non-conformité à la réglementation".

    C’était sans compter sur un échange de mails entre des hauts fonctionnaires du ministère de l’Agriculture que L214 a reçu par erreur. L'association vient de dévoiler leur contenu dans un communiqué de presse.

    Dès la veille de la publication des images de l’abattoir, le ministère s’active. Dans une boucle de mails où 17 personnes sont présentes, une conseillère du cabinet envoie : "Il nous faut des edl [éléments de langage, ndlr] bétons pour ce soir…"

    Publicité

    © via le communiqué de presse de L214

    Ces éléments de langage sont ensuite listés et envoyés aux différents services : aux services du ministère de l’Agriculture, mais également aux services du commerce extérieur puisque l’abattoir exporte notamment en Israël, en Égypte ou encore aux États-Unis.

    © via le communiqué de presse de L214

     

    Dans un échange datant du 20 février à 10 h 04, quelques heures après la diffusion des images de L214, l’un d’eux écrit clairement avoir "fait la liste des non-conformités indéniables, voire majeures, relevées". Pourtant, trois jours plus tard, le ministre Didier Guillaume assurait que "les contrôles [à l’abattoir Sobeval, ndlr] montrent que le respect du bien-être animal est là".

    © via le communiqué de presse de L214

    Suite à ces mails, l’association L214 demande la démission de Didier Guillaume. Brigitte Gothière, cofondatrice, assure que "nous sommes confrontés à un ministre qui dissimule le non-respect de la réglementation, qui n’ira jamais à l’encontre des lobbies de la viande, jamais dans le sens de l’intérêt général, qui ne défendra jamais les animaux".

    Publicité

    Contacté par Konbini news, le ministère de l’Agriculture n’a pas encore répondu à nos sollicitations.

    Par Julie Breon, publié le 25/02/2020

     

  • Temps libre

    Je suis à la retraite depuis septembre 2019. 

    J'ai 57 ans.

    Oui, je sais, j'ai une chance immense, je suis même un privilégié au regard des seuils de départ à la retraite bien au-delà des 60 ans. 

    Je touche une pension de 1715 euros après avoir commencé à travailler à 19 ans. 

    Je ne me plains pas. C'est même une "grosse" retraite par rapport à celle de beaucoup d'artisans, d'agriculteurs, de commerçants et de bien d'autres professions.

    Il n'en reste pas moins que j'ai toujours détesté la "politique du pire" qui consiste à se contenter de ce qu'on a parce qu'il existe des situations bien plus difficiles. C'est une attitude que les politiciens adorent développer dans l'esprit des électeurs. Pendant que eux... Je ne m'étendrai pas sur les disparités monstrueuses qu'on trouve entre le bas de la pyramide et son sommet...Sans que cela soit aucunement justifié dans la plupart des cas. 

    Je rappelle juste que le salaire des enseignants en France est très bas par rapport à nos voisins immédiats. Trois fois plus élevé par exemple en Allemagne. Je suis convaincu que dans moins de dix ans, la crise de recrutement dans l'enseignement va atteindre un niveau critique...Les démissions prennent d'ailleurs une ampleur jamais connue.

    Que fais-je de tout ce temps libre désormais ? 

    Tellement de choses.

    Rien parfois et je m'applique à le faire du mieux possible.

    Je m'allonge, je ferme les yeux, j'écoute ma respiration. Je suis en moi.

    Je bricole, je lis, je marche, je skie, je me suis remis à l'Anglais avec Nathalie, une heure par jour. 

    Tout ce que j'ai fait à la maison n'aurait pas été réalisable tant que je travaillais. Je n'aurai pas eu l'énergie pour ça, ni même le temps. Il m'est arrivé de bricoler des journées entières. Le recyclage est le maître mot. Ne rien dépenser qui peut être récupéré. Je suis devenu un vrai fouilleur de bennes. J’ai récupéré des vitres qui allaient être jetées dans la déchetterie du secteur. Elles sont devenues un séchoir à fruits et légumes et une serre à semis. Les dizaines de palettes que je décloue au pied de biche m’ont servi à faire l’encadrement des fenêtres de la grange, un étendage à linge, des meubles pour nos trois jeunes ou pour la maison.

    Tout cela m’amène à revenir sur le revenu de base ou revenu universel. Il est clair pour moi que la robotisation du monde salarié va avoir un impact considérable dans les années à venir. Il va falloir que les États subviennent aux besoins vitaux de toutes les personnes qui vont perdre leur emploi. Des centaines d’études ont déjà été menées sur cette évolution et les chiffres sont disparates. De 10 % à 47 % d’emplois condamnés...Quoiqu’il en soit, c’est la voie toute tracée.

    Il va donc falloir également que les individus eux-mêmes revoient leurs objectifs de vie...Leur façon de vivre...Leur vision existentialiste et non plus salariale.

    Il y a des personnes qui lorsqu’elles partent à la retraite tombent en dépression bien qu’elles aient une pension suffisante. L’idée d’être devenu « inutile » est insupportable. Personnellement, je trouve cela effrayant.

    Que le chômage puisse conduire à la dépression, je le conçois aisément. L’argent est nécessaire et la misère sociale touche beaucoup trop de gens.

    Si la robotisation amène les États à répondre aux besoins vitaux des individus par l’attribution d’un revenu de base, il faudra donc que les individus eux-mêmes, ne considèrent pas cela comme une exclusion mais bien comme l’opportunité d’une autre vie.

    Il est clair également que cela remettra en cause la consommation. Un revenu de base de 1000 euros ou de 2000 euros, ça n’est pas la même chose quand il s’agit de faire vivre une famille… A 500 euros, n’en parlons même pas…La consommation des « masses populaires » se réduira inévitablement. Je ne parle pas de ceux qui ne parviennent déjà pas à s’en sortir avec leur salaire actuel mais de ces gens qui choisiront une vie libérée d’un temps important de travail en sachant que le Revenu de base compensera la perte financière. Un mi-temps, une année sabbatique, un retrait total du marché du travail...Là aussi, les études ont du mal à identifier les intentions de chacun mais toutes les études mettent en avant une perte de croissance par une consommation de biens fortement diminuée.

    Et c’est d’ailleurs, à mon avis, le frein majeur pour les États...Il ne s’agira plus de parler de « croissance économique » mais bien de « croissance spirituelle »...Ouh, le vilain mot...Tout le problème est là...

    En tout cas, mon "temps libre", je le bénis, je l'exploite du mieux possible. 

     

    Un séchoir pour les fruits et légumes, pommes, tomates, champignons... Le jour où je l'ai terminé, je l'ai laissé au soleil, il faisait 14 degrés sur la terrasse et 28 degrés à l'intérieur de la caisse. La circulation d'air, entrée d'air froid par en bas, évacuation de l'air chaud par en haut à un effet de déshydratation. Très efficace. On voit aussi la serre à semis avec sa paille et les vitres récupérées à la déchetterie. 

     

    1582616100-p2220004.jpg (4288×3216)