"Ils verront bien que leur pelouse ça se mange pas"

Une belle balade à pied aujourd'hui, dans les chemins et les forêts de la Creuse. La traversée de quelques petits hameaux, caractéritiques du coin.

On regardait les jardins. Une différence nette et claire entre les quelques résidences secondaires et les habitants locaux : les résidences secondaires, ce sont des jardins d'agrément et les locaux, ce sont des potagers et de l'herbe. 

Evidemment qu'un résident occasionnel ne peut pas avoir un potager s'il ne vient pas plus de deux semaines en été. Pour notre part, on y passe actuellement trois jours plein par semaine mais il s'agit d'un potager de 300 m², d'une serre de 25 m², et d'un terrain couvrant 4700 m² avec désormais une trentaine d'arbres et arbustes fruitiers (pêchers, cerisiers, pommiers, poiriers, abricotiers, plaqueminiers, pruniers, mirabelliers, etc... groseillier, cassissier, framboisiers, nefliers, myrtilliers, amélanchiers, goyaviers, figuiers, baies de goji, mûriers, arbousiers... Depuis notre arrivée, il y a deux ans, nous avons réalisé plus de deux cents plantations (chênes, châtaigniers, robiniers, noyers, noisetiers, olivier de Bohème, févier d'Amérique, saules, sureaux, pawlonia, tilleul, de multiples résineux etc... L'idée, c'est de constituer une forêt-jardin. 

Nos dépenses alimentaires oscillent désormais entre cinquante et cent euros par mois. 

Quand on était encore en Savoie, le potager nous apportait une quantité non négligeable d'aliments et pourtant, on était encore en activité. C'est tout à fait possible d'avoir une surface réduite et d'en tirer déjà un réel bénéfice. Sans parler du fait que l'activité elle-même génère un bien-êtrecertain  et que la satisfaction de s'extraire au mieux du système marchand est un bonus indéniable.

 

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