L'homme qui plantait des arbres

L'Homme qui plantait des arbres est une nouvelle écrite en 1953 par l'écrivain français Jean Giono pour « faire aimer à planter des arbres », selon ses termes. Dans ce court récit, le narrateur évoque l'histoire du berger Elzéard Bouffier, qui fait revivre sa région, en Haute Provence, entre 1913 et 1947, en plantant des arbres. Bien qu'il s'agisse d'une fiction, la nouvelle parvient à inciter le lecteur à croire à l'existence réelle du berger et de sa forêt.

Écrite à la suite d'un concours du magazine américain Reader's Digest, la nouvelle a eu un retentissement mondial. Elle est aujourd'hui considérée comme un manifeste à part entière de la cause écologiste. En effet, le berger ne parvient pas seulement à créer une forêt : celle-ci a des conséquences sociales et économiques, qui permettent aux villages des alentours d'accueillir de nouvelles familles alors qu'ils étaient menacés de désertification. Avant même l'invention de la notion de développement durable, la nouvelle en donne ainsi une illustration poétique.

La nouvelle véhicule de nombreux messages : écologiques, humanistes, politiques. L'histoire d'Elzéard Bouffier est en effet considérée dans la littérature écologiste comme une parabole de l'action positive de l'homme sur son milieu et de l'harmonie qui peut s'ensuivre. La nouvelle est également une ode au travail, à l'opiniâtreté, à la patience, à l'humilité, et à la ruralité.

Le récit de Giono a donné lieu à un film d'animation canadien du même titre en 1987, réalisé par l'illustrateur Frédéric Back et lu par Philippe Noiret, et qui a obtenu plus de quarante prix à travers le monde.

L'Homme qui plantait des arbres est aujourd'hui reconnue comme une œuvre majeure de la littérature d'enfance et de jeunesse et elle est, à ce titre, étudiée en classe.

 

Juste pour information.

Près de la maison, à deux kilomètres, il y a eu une coupe rase. Cinq mille mètres carrés d'arbres abattus, principalement des chênes. Un jour, je me suis arrêté et je suis allé discuter avec les bûcherons.

Ils m'ont dit que le propriétaire abandonnait tous les "restes" qui n'étaient pas utilisables pour les scieries, c'est  à dire les grosses branches et parfois même des troncs trop "tordus".

Il a contacté le propriétaire pour dire que j'étais intéressé.

Au final, la stère de bois me revient à vingt euros. (72 euros en Savoie, 65 ici, dans la Creuse) A moi de me débrouiller pour tout nettoyer.

J'ai donc tronçonné et fendu pour environ quinze stères de bois sur place. Pas besoin d'aller faire de la musculation...

Mais j'ai demandé également si le propriétaire avait un projet de reboisement et la réponse était négative. J'ai donc demandé si je pouvais reboiser moi-même et il a accepté. Je vais donc planter des glands, des châtaignes et des noisettes.

C'est ce qu'on a fait ici, sur nos 4700 mètres carrés et deux terrains "sauvages" qu'on n'a pas encore achetés mais ça va se faire. On a 73 chênes et 27 châtaigners qui ont poussé. Quant aux noisetiers, on ne les compte plus. Comme on a déjà un très gros chêne qui donne des milliers de glands et un châtaigner qui en donne tout autant, c'est vraiment très simple de le faire dans toutes les coupes rases abandonnées qu'on trouve dans nos randonnées.

Donc, on plante. On ne connaîtra pas l'ombre accueillante donnée par ces futurs grands arbres mais d'autres en profiteront.

Un sac à dos, une petite binette, un trou, un gland, une châtaigne, une noisette et la nature fera le reste.

Faire ce qu'on peut avec ce qu'on a.

 

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Commentaires

  • 01Thomas
    • 1. 01Thomas Le 28/09/2023
    J'adore randonner et je pense que c'est mon prochain geste pour l'écologie, merci pour l'idée !

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  • Mathieu
    • 2. Mathieu Le 17/08/2023
    Excellent exemple de petits gestes pour protéger notre environnement. Merci pour votre démarche !

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