La mystique sauvage
- Par Thierry LEDRU
- Le 15/10/2025
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De retour à la maison, j'ouvre le manager de mon blog et je vois que le dernier article, "Ce sentiment océanique" a disparu.
Un mystère.
Je me souviens que j'avais mis des liens vers d'autres textes du blog mais je ne sais plus lesquels :)
Le sentiment océanique est parfois associé à la mystique sauvage. J'invite à lire l'ouvrage de Michel HULIN
EAN : 9782130571155
368 pages
Presses Universitaires de France (15/08/2008)
Résumé :
"Le problème posé par la mystique sauvage est avant tout d'ordre culturel et historique... Il refait surface dès que les codes se brouillent et perdent de leur efficacité. C'est ce qui se produit dans toutes les périodes de transition historique et de crise religieuse... Il y a là comme un défi à la pensée philosophique et religieuse."
Publié en 1993 dans la collection Perspectives critiques, cet ouvrage relate de nombreuses expériences, "visions des choses d'en haut" ou "contemplation des idées pures" et autres phénomènes divers, dont certains sont reconnus et théorisés par les principales orthodoxies religieuses. L'originalité de cette approche est de s'en tenir aux phénomènes de caractère a-théologique, évitant ainsi de les confiner dans le ghetto du religieux. A partir de ces divers témoignages, la réflexion philosophique s'efforce ici de montrer comment l'expérience mystique peut dévoiler quelque chose de l'absolu, alors même qu'elle possède une frontière commune avec la folie.
(4e de couverture)
Cette mystique sauvage ou ce sentiment océanique, ce que personnellement, j'appelle "le sentiment d'être", j'ai souvent tenté de le transcrire dans mes romans. C'est un état de conscience modifiée, une "zone", une dimension spirituelle. Aucune connotation religieuse. On est ici, hors cadre, hors structure, hors dogme, hors référence.
il faut comprendre le mot « être » non pas comme une abstraction verbale, comme un verbe auxiliaire, mais comme la quintessence du sentiment d’exister ou plus profondément encore d'être en lien avec la vie. Je le vois comme un détachement de l'existence pour une fusion avec le phénomène de la vie. Et c'est bien autre chose qu'une joie, une jubilation ou de l'euphorie. Il est d'ailleurs particulièrement délicat de le décrire car dès lors qu'on doit faire appel à son mental pour l'usage réfléchi des mots, on en perd la richesse.
"L'émotion la plus magnifique et la plus profonde que nous puissions éprouver est la sensation mystique. Là est le germe de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui ne sait plus être saisi d'admiration ni éperdu d'extase est un homme mort."
Albert Einstein
Quelques anciens articles :
"Cet étrange sentiment de transcendance"
Romans :
JUSQU'AU BOUT : La conscience.
LA-HAUT : Plénitude de l'unité
KUNDALINI : La Présence et la Grâce
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