Urgence climatique et croissance
- Par Thierry LEDRU
- Le 17/07/2020
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J'ai bien conscience que ce blog n'a plus grand-chose à voir avec les premières années.
Des textes liés à la spiritualité, il n'y en a quasiment plus.
Et je n'ai aucunement envie d'y revenir avec la même importance.
Il me suffit de parcourir les archives pour constater à quel point désormais cette démarche n'est pas d'actualité. L'urgence n'est pas là. Et en même temps, je suis convaincu qu'il n'y a que la dimension spirituelle qui puisse inverser le cours des choses.
Il faut une prise de conscience et elle ne passe par le mental. Le mental ne doit être que l'ouvrier qui applique et met en oeuvre ce que la spiritualité a conçu. Toutes les résistances actuelles sont générées par le mental. Le mental est individualiste et il entretient le désastre, il le nourrit. Il ne peut pas en être le soignant. J'ai lu quelques passages de l'intervention du nouveau premier ministre et ce qui est certain, c'est que cette conscience planétaire n'est pas de son ressort.
"Le chef du gouvernement a dit croire “en la croissance écologique” mais “pas à la décroissance verte”, "
Et pourtant, à la lecture du dossier ci-dessous, issu du Sénat, on pourrait penser que les choses évoluent positivement.
Nous sommes dans le cas d'une dissonance cognitive de haut de gamme, à l'échelle de la société toute entière...D'un côté, "l'urgence climatique" et de l'autre "le maintien de la croissance", le maintien de notre confort de vie, de nos biens, de nos richesses, de nos modes d'existence.
"La dissonance cognitive se caractérise par un malaise psychologique lorsque les pensées et les actes sont contradictoires et que l’un implique la négation de l’autre ; un inconfort psychologique lorsque le comportement, les convictions ou les croyances sont remises en question."
Il ne s'agit donc pas d'interroger les politiques sur leurs projets mais prioritairement de nous engager individuellement dans cette décroissance. Cette décroissance est perçue chez beaucoup comme le retour à la caverne. C'est évidemment absurde et n'a rien à voir avec la réalité de ce qui est proposé. La décroissance n'est pas un retour à des temps révolus mais le projet d'un temps nouveau pour que le futur soit possible.
J'ai lu l'intégralité de ce dossier. Et je ne comprends pas que des gouvernements puissent encore parler de "croissance". Et ça n'est pas parce qu'ils y ajoutent "vert" que ça résoud les problèmes. Le problème, c'est la croissance ; pas sa couleur.
Adapter la France aux dérèglements climatiques à l'horizon 2050 : urgence déclarée
16 mai 2019 :Adapter la France aux dérèglements climatiques à l'horizon 2050 : urgence déclarée( rapport d'information )
- Par MM. Ronan DANTEC et Jean-Yves ROUX
au nom de la Délégation sénatoriale à la prospective - Notice du document
- Synthèse du rapport (586 Koctets)
- Disponible en une seule page HTML (650 Koctets)
- Disponible au format PDF (6,2 Moctets)
- Tous les documents sur ces thèmes :
Rapport d'information n° 511 (2018-2019) de MM. Ronan DANTEC et Jean-Yves ROUX, fait au nom de la Délégation sénatoriale à la prospective, déposé le 16 mai 2019
Disponible au format PDF (6,2 Moctets)
Synthèse du rapport (586 Koctets)
- ADAPTATION AUX DÉRÈGLEMENTS CLIMATIQUES :
URGENCE DÉCLARÉE - LISTE DES PRINCIPALES PROPOSITIONS
- PREMIÈRE PARTIE :
LA FRANCE À L'EPREUVE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE- I. LES MANIFESTATIONS DU DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE SONT DÉJÀ PERCEPTIBLES ET VONT CONTINUER À S'AGGRAVER
- A. LE PRÉSENT : LES SIGNES DU RÉCHAUFFEMENT GLOBAL DÉJÀ VISIBLES EN FRANCE
- B. LE PROCHE AVENIR : LES GRANDES LIGNES DE LA CHRONIQUE DU DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE SONT ÉCRITES POUR LES TRENTE PROCHAINES ANNÉES
- C. APRÈS 2050, UNE SITUATION CLIMATIQUE VRAISEMBLABLEMENT TRÈS DÉGRADÉE
- 1. Regarder au-delà de 2050 pour penser l'adaptation aux dérèglements climatiques : un exercice nécessaire mais incertain
- 2. Quel scénario choisir pour prendre dès aujourd'hui les décisions d'adaptation de très long terme ?
- 3. Le climat français vers 2080- 2100 dans un scénario de poursuite des émissions de GES
- II. LES DÉRÈGLEMENTS CLIMATIQUES AURONT DES EFFETS SUR LA SANTÉ, LA SÉCURITÉ DES BIENS ET DES PERSONNES ET L'ÉCONOMIE
- A. DES EFFETS SUR LA SANTÉ
- B. UN IMPACT SUR LA FRÉQUENCE, L'INTENSITÉ ET LE COÛT DES RISQUES NATURELS
- 1. Les dérèglements climatiques vont modifier le régime de certains risques naturels
- a) Pluies extrêmes, tempêtes et cyclones : des connaissances encore insuffisantes pour tirer des conclusions fiables
- b) Vers des sécheresses d'une ampleur inconnue en France
- (1) Différents types de sècheresses
- c) Incendies : un risque très fortement accru
- d) Retrait du trait de côte et risques de submersions marines
- e) Les risques climatiques en montagne
- 2. Le coût des sinistres liés aux dérèglements climatiques va augmenter
- 1. Les dérèglements climatiques vont modifier le régime de certains risques naturels
- C. DES PROJECTIONS INQUIÉTANTES CONCERNANT LES RESSOURCES EN EAU
- D. DES EFFETS SUR L'ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE
- I. LES MANIFESTATIONS DU DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE SONT DÉJÀ PERCEPTIBLES ET VONT CONTINUER À S'AGGRAVER
- DEUXIÈME PARTIE :
FAIRE FACE AUX DÉRÈGLEMENTS CLIMATIQUES
À L'HORIZON 2050- I. UNE CONDITION : CHANGER D'ÉCHELLE ET D'AMBITION DANS LA MOBILISATION SUR LES ENJEUX
- II. IL EST TEMPS D'ENVOYER UN SIGNAL POLITIQUE FORT SUR LE CARACTÈRE PRIORITAIRE DES POLITIQUES D'ADAPTATION
- III. DES ENJEUX DE GOUVERNANCE : CLARIFIER LES RÔLES DES ACTEURS ET ORGANISER LEUR COOPÉRATION
- A. RENFORCER LE RÔLE D'ACCOMPAGNEMENT DU NIVEAU CENTRAL
- 1. Mettre à disposition des acteurs une « boîte à outils » de l'adaptation
- 2. Une boite à outils déjà bien fournie
- 3. Un objectif prioritaire : accentuer le soutien à la recherche, à l'expertise et aux travaux de prospective
- 4. Améliorer la coordination et la visibilité des actions conduites par les services et les opérateurs de l'État
- 5. Mettre en place un pilotage gouvernemental des politiques d'adaptation plus inclusif
- B. CONFORTER UNE FONCTION D'ORIENTATION STRATÉGIQUE POUR LES RÉGIONS
- C. DÉVELOPPER LES CAPACITÉS OPÉRATIONNELLES DES INTERCOMMUNALITÉS EN MATIÈRE D'ADAPTATION AUX DÉRÈGLEMENTS CLIMATIQUES
- D. QUEL RÔLE POUR LES AUTRES ÉCHELONS TERRITORIAUX ?
- A. RENFORCER LE RÔLE D'ACCOMPAGNEMENT DU NIVEAU CENTRAL
- IV. LA QUESTION DÉLICATE ET COMPLEXE DU FINANCEMENT
- TROISIÈME PARTIE :
FOCUS SUR QUELQUES CHANTIERS D'ADAPTATION SENSIBLES- I. ACCOMPAGNER LES TERRITOIRES PARTICULIÈREMENT EXPOSÉS
- A. LA DÉCLINAISON AUX TERRITOIRES ULTRAMARINS DE LA STRATÉGIE NATIONALE D'ADAPTATION
- B. LES TERRITOIRES LITTORAUX FACE AU RETRAIT DU TRAIT DE CÔTE ET AUX RISQUES DE SUBMERSION
- C. LA MONTAGNE, DES TERRITOIRES FRAGILES PARTICULIÈREMENT EXPOSÉS
- II. ADAPTER LE BÂTI ET L'URBANISME AU CLIMAT DE DEMAIN
- III. METTRE EN PLACE DES POLITIQUES DE L'EAU ADAPTÉES AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
- IV. SOUTENIR LA TRANSFORMATION DU SECTEUR AGRICOLE
- A. APPUYER LA TRANSFORMATION AGRICOLE SUR LES OUTILS DE CONNAISSANCE
- B. LA NÉCESSITÉ DE VISER UNE ADAPTATION AGRICOLE SYSTÉMIQUE
- C. OSER POSER LA QUESTION DE LA MOBILISATION DE LA RESSOURCE HYDRIQUE POUR L'AGRICULTURE
- D. POUR UN PLAN D'ACCOMPAGNEMENT DE L'AGRICULTURE FRANÇAISE FACE À LA TRANSITION CLIMATIQUE
- 1. Les justifications d'un plan d'accompagnement de l'agriculture
- a) Faire de l'agriculture un atout dans la lutte contre le réchauffement et les dérèglements climatiques
- b) Préserver la souveraineté alimentaire de la France
- c) Débloquer le jeu des acteurs
- (1) Une disjonction entre intérêt de court terme et de long terme
- (2) Une interdépendance des acteurs qui freine les initiatives individuelles
- 2. Les grands objectifs d'un plan d'adaptation de l'agriculture
- 1. Les justifications d'un plan d'accompagnement de l'agriculture
- I. ACCOMPAGNER LES TERRITOIRES PARTICULIÈREMENT EXPOSÉS
- TRAVAUX EN DÉLÉGATION
- I. AUDITION DE MME BRUNE POIRSON, SECRÉTAIRE D'ÉTAT AUPRÈS DU MINISTRE D'ÉTAT, MINISTRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE
- II. AUDITION DE M. LAURENT MICHEL, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L'ÉNERGIE ET DU CLIMAT (DGEC) AU MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE, DIRECTEUR DE L'OBSERVATOIRE NATIONAL SUR LES EFFETS DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE (ONERC)
- III. AUDITION DE M. GUILLAUME BENOÎT, INGÉNIEUR GÉNÉRAL DES PONTS, DES EAUX ET DES FORÊTS, MEMBRE DU CONSEIL GÉNÉRAL DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DES ESPACES RURAUX (CGAAER)
- IV. EXAMEN DU RAPPORT
- LISTE DES PERSONNES CONSULTÉES
- LISTE DES ABRÉVIATIONS
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