Des années de lectures

Plusieurs années maintenant que j'ai commencé à m'intérresser à la collapsologie (même si ce terme est récent). Je sais bien qu'il est possible que mes articles sur cette question soient ignorés et que l'image qui m'est attribuée est celle d'un illuminé, catastrophiste et fan des films de fin du monde...

Tant pis, je continuerai. Le problème n'est pas là.

 

Il y a ici quelques traces de mes lectures.

Collapse (L'effondrement)

Collapsologie: Pablo Servigne

Effondrement

Petit guide de collapsologie.

Une mosaïque d'effondrements

Collapsologie : désastre, mode d'emploi

 

Bien entendu que je ne souhaite nullement que ce chaos survienne mais je suis convaincu également qu'il est nécessaire et même vital non seulement de s'y préparer mais bien également de tenter par tous les moyens de limiter ses effets.

Les "catastrophistes" ne sont pas des adeptes du chaos mais ceux et celles qui en nient la possibilité puisqu'ils contribuent eux-mêmes à son advenue.

Des centaines d'études ont été produites, des centaines de scientifiques et de spécialistes dans des domaines aussi variés que l'écologie, la géologie, la finance, la biologie, la climatologie etc se sont attelés à révéler au public les menaces sur notre mode de vie à un point qui dépasse l'imagination.

Et justement, voilà, l'argument préféré des réticents : tout ça est imaginaire.

Je lis parfois sur Facebook des personnes qui nient encore l'impact de l'alimentation carnée sur la planète. Et je trouve ça consternant car même le bon sens suffit à tirer les conclusions nécessaires. 

Qu'en est-il donc de l'anticipation ?

Si on pense que dans les écoles, il est obligatoire d'effectuer des exercices de sécurité ,incendie, accident chimique industriel, attentat, intrusion, il est absolument absurde de ne pas anticiper sur un "accident planétaire"... Ou alors, et c'est cela qui me trouble au plus haut point, c'est qu'il existe soit une intention inavouée, soit un déni des instances gouvernementales.

Personnellement, j'opte pour la deuxième solution. C'est là d'ailleurs qu'interviennent les réflexions sur le concept de spécularité.

Il est donc de notre ressort, de notre devoir, de notre responsabilité de nous y atteler, en tant qu'individu de la Terre et non comme citoyen d'un pays, subordonné aux instances gouvernementales. S'y atteler dès maintenant.

 

Non pas pour nous, les adultes de ma génération puisqu'il est probable que nous serons morts avant les effets les plus dévastateurs mais parce que nous portons une responsabilité immense envers les prochaines générations.

Je trouve donc effarant de tomber sur des articles datés des années 1970, écrits par des scientifiques et alertant les instances politiques d'une évolution mortifère qu'il fallait combattre.

Qu'en est-il aujourd'hui ? 

Rien ou pas grand-chose.

Un seul exemple : Il a été développé l'idée fort louable du tri sélectif et la déchetterie que je fréquente est très fortement encombrée de véhicules à chaque jour d'ouverture. C'est très bien.

Qu'en est-il dès lors de l'idée de réduire les déchets et par conséquence la consommation ? Grand Dieu, sûrement pas ! Pas question de toucher à la croissance. Les gouvernements ont donc encouragé et subventionné le tri sélectif. Un bien qui cache un mal bien plus grave.

Freiner la croissance entre dans la dimension de l'interdiction, du tabou mais surtout et avant tout de la condamnation au rejet. Un politicien qui en appelerait à la réduction drastique de la production et de la consommation perdrait son mandat dans l'année. Fin de sa carrière. 

On ne verra sans doute jamais une telle prise de position. 

Il serait donc totalement illusoire d'attendre des solutions politiques. Bien que je les espère toujours.

Lorsque j'entends le président chinois exorter la population à consommer et à prôner la mondialisation la plus profonde, jusqu'au dernier endroit de la planète et le président américain en faire de même, je suis sidéré.

La prise de conscience ne viendra pas du sommet de la pyramide mais de ceux qui vivent à la base. Il s'agira ensuite de contraindre le sommet à écouter les paroles montant vers eux, à regarder les actes et les engagements de cette population consciente.

Ce que je crains d'ailleurs dans un avenir impossible à situer sur un plan temporel, c'est une césure très profonde dans la population entre les consommateurs effrénés et les déconsommateurs autonomes, les uns et les autres s'accusant de leurs maux jusqu'à se combattre.

Il s'agit d'ailleurs d'un des romans que je dois écrire...

 

Il existe en tout cas selon moi deux livres anciens qui méritent d'être lus. Personne n'aurait l'outrecuidance d'aller taxer ces deux hommes de délire apocalyptique...

L'Humanité disparaîtra, bon débarras ! par Paccalet

 

LIRE UN EXTRAIT

ISBN : 2290001554 
Éditeur : 
J'AI LU (07/09/2007)


Note moyenne : 3.76/5 (sur 104 notes)

Résumé :

L'espèce humaine provoque des bouleversements irréversibles de son environnement.
Notre avenir est aussi bouché que celui des dinosaures ! Peut-on encore espérer que l'Homo sapiens acquière enfin la sagesse dont il se rengorge, alors que toutes les grandes questions (pollutions, saccages des terres et des mers, climats, nouveaux virus. ) sont négligées ou méprisées ? D'où vient cette folie suicidaire ? De ce que l'homme est un grand singe égoïste. Il obéit à trois pulsions : sexuelle, territoriale et hiérarchique.
Sa soif de domination le pousse à tous les crimes, y compris contre lui-même. Guerre nucléaire, climats en folie, empoisonnement de l'air et de l'eau, nouvelles maladies. Tout cela sera très drôle. Et après ? Rien. La vie créera de nouvelles espèces jusqu'à ce que le Soleil brûle définitivement la planète, dans environ un milliard d'années.

 

 


Mal de Terre par Reeves

 

LIRE UN EXTRAIT

ISBN : 2020790645 
Éditeur : 
SEUIL (04/03/2005)


Note moyenne : 3.85/5 (sur 61 notes)

Résumé :

Hubert Reeves, l'homme des émerveillements cosmiques, avait intitulé son premier ouvrage Patience dans l'azur. Dans ce livre, il nous fait part de son impatience quant à l'état de la planète. Au fil d'un dialogue serré et très documenté, il détaille les maux dont souffre notre précieuse planète et les remèdes qui pourraient sauver la plus vulnérable de ses composantes : les êtres humains qui l'habitent. Vulnérables, et responsables des désordres qui menacent leur propre survie. Du réchauffement climatique à l'extinction accélérée des espèces, du gaspillage énergétique des uns à la malnutrition des autres, le diagnostic est sombre. Les raisons d'espérer existent cependant ; au-delà des égoïsmes individuels et des égarements politiques, Hubert Reeves évoque quelques solutions pour sortir d'une crise planétaire sans précédent.


 

Celui-ci est plus complexe et ardu dans sa lecture mais passionnant sur le fond

La Terre est un être vivant: L' hypothèse Gaïa par Lovelock
AJOUTER À MES LIVRES


Paul Couturiau (Traducteur)Christelle Rollinat (Traducteur)

ISBN : 2080812831 
Éditeur : 
FLAMMARION (04/01/1999)


Note moyenne : 3.71/5 (sur 7 notes)

Résumé :


Cette idée qui semblera évidente pour quiconque ayant gardé le contact avec la vie des champs et des bois, est en train de révolutionner notre approche scientifique de la vie sur notre planète - de notre vie avec notre planète. On peut être quasiment cetrtain qu'au cours des 3,5 milliards d'années environ écoulées depuis l'apparition de la vie sur Terre, l'émission de chaleur du Soleil, les propriétés de surface de la Terre et la composition de l'atmosphère ont varié ; variations qui auraient dû entraîner une transformation du climat, ce qui, à son tour, aurait déterminé un processus d'évolution et d'adaptation du vivant différent de ce qu'il a été... Or, l'analyse des fossiles démontre au contraire que le climat n'a pas fondamentalement changé pendant cette période et que la biosphère a obéi à certaines constantes chimiques, exactement comme si elle était capable d'exercer elle©même certaines fonctions régulatrices. La vie contribue elle©même à créer et à entretenir les conditions de la vie : elle n'est pas indépendante du milieu terrestre, soumise à la nécessité de s'y adapter, mais au contraire elle interréagit constamment avec ce milieu, formant avec lui un seul et même être... vivant. C'est à cet être que J.©E. Lovelock a donné le nom de l'ancienne divinité grecque de la Terre Mère : GAIA. Gaïa vit, et elle vivra avec ou sans les hommes tant que ses organes vitaux n'auront pas été irrémédiablement endommagés... or nous ne savons pas avec précision quels sont ces organes essentiels : seule une science ayant radicalement remis en cause ses anciens paradigmes nous permettra de le découvrir : une science nouvelle, fondée sur l'hypothèse Gaïa, par laquelle l'homme pourra mettre en harmonie sa vie sur Terre avec la vie de la Terre. Tel est l'enjeu de la biologie, de la biochimie et de toutes les sciences de l'environnement pour les décennies à venir. 
--Ce texte fait référence à l'édition 


 

Si vous parvenez à trouver en occasion deux ouvrages non réédités...

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