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  • Curieux...

    Le 22 mars, il y a eu 187 visiteurs sur mon blog et 1235 pages lues.

    C'était le jour où j'ai commencé à parler de Mohammed Mehra sans que je n'ai cité son nom.

    Les deux jours suivants, les visites ont diminué mais le nombre de pages lues étaient très élevés.

    Les robots étaient programmés pour trouver les mots : meurtre, assassinat, Toulouse, scooter, minute de silence, terrorisme, tuerie, juif, école, enfants etc etc...

    Ce nombre de visites et de pages lues ne s'est pas reproduit ensuite. Dans le graphe des statistiques dont je dispose, c'est très impressionnant...Il ne pouvait s'agit des lecteurs habituels, l'affluence était beaucoup trop inhabituelle pour ça.

    Terrorisme, Al Qaida, Ben Laden, Kadhafi, Sarkosy, attentat, corruption, fascisme, nazi, bombe, Islam, mosquée, scooter, militaire, Irak, Afghanistan, Iran, bombe nucléaire, avion, tours, centrales nucléaire, détournement d'argent, banque centrale, FMI, Grèce, Révolution populaire, dette, corporatisme, collusion entre états et banques, Goldman Sachs, Georges Bush, les "Faucons", Francs maçons, Bilderberg, Illuminati etc etc etc etc etc 

    Amusez-vous les robots. Je vous emmerde.

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  • Etienne Chouard : sur Hugo Chavez

    Il ne passera jamais à la télévision cet homme-là...

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  • Pour comprendre ce qui est possible

    et que les politiques et les financiers ont rendu impossible.

    Socialistes, UMP et autres étiquettes à fond dans le même système. Faut pas se leurrer...

    Les gens qui sont censés respecter la Constitution sont ceux qui l'écrivent...Totalement absurde.

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  • Le despotisme démocratique


    http://www.philolog.fr/le-despotisme-democratique-tocqueville/

    Le texte de la vidéo s'y trouve.


    http://www.marianne2.fr/La-France-du-pays-de-Cocagne-au-despotisme-democratique_a210892.html

    Le prof de philo Bernard Vasseur interroge les consciences sur l’émancipation humaine dans son essai « La démocratie anesthésiée », dont le seul titre, péremptoire, annonce la couleur. Communiste, Vasseur explore le nouveau visage du politique et conclut à une entrée dans un « âge post-démocratique » qu’il appelle aussi, en reprenant un concept de Tocqueville, un « despotisme démocratique ».

    La France, du pays de Cocagne au despotisme démocratique ?
    Despotisme ? « A peine lâché, le mot fera naturellement frémir d’indignation », concède d'entrée l’auteur, pour mieux cadrer son propos : le despotisme dont il est question ici est d’un genre nouveau. Rien qui ne corresponde aux figures antiques, et désormais obsolètes du « tyran », du « dictateur » ou du « despote ». Pas de schlague ni de férule ici, non. Un despotisme « tranquille et doux », « cool et kiffant », tout aussi efficace, mais plus insidieux que son lointain prédécesseur.
     
    Bernard Vasseur assied sa réflexion sur les apports des philosophes, au premier rang desquels Alexis de Tocqueville, dont il reprend le concept de « despotisme démocratique » pour l’opposer à l’un des créateurs de la doxa libérale, Benjamin Constant, tant elle domine, écrit-il, « encore puissamment les idées courantes de notre temps. »

    Le théâtre politique autour de « l’emploi »

    Trois thèmes nourrissent son raisonnement : le travail, l’économie, la démocratie. Le travail, donc. L’auteur s’étonne de voir ce mot sinistré du débat politique et refoulé par le discours officiel et médiatique sur « l’emploi ». La gauche et la droite, note-t-il, « rivalisent d’ardeur pour promouvoir d’emploi ». Mais quand la droite au pouvoir cherche à faire oublier son bilan calamiteux en allumant des contrefeux sécuritaires (les banlieues, la délinquance, la burqa, les musulmans et les mosquées, les « Roms » etc.), la gauche de gouvernement, elle, reste focalisée sur la nécessité d’une « transformation sociale », toute impuissante qu’elle est à changer la nature et les conditions de la « guerre économique ». Elle s’est laissée aller, critique-t-il, à « un climat », à « une mode », par des analyses des transformations en cours de la vie économique et sociale (« la société post-industrielle », « la société des loisirs ») au point d’ignorer les attentes et les angoisses liées au travail.
     
    Et donc, déplore Vasseur, plus un mot sur le travail humain. A l’exception près de la campagne de Sarkozy en 2007, « menée tous azimuts pour capturer des électorats composites », lorsque ce dernier écumait les usines pour saluer « la France qui se lève tôt », la pudeur des ouvriers, le goût et « la fierté du travail bien fait », jusqu’au fameux « travailler plus pour gagner plus » largement entendu de l’opinion. Et Sarkozy, le soir même de son élection, d’aller fêter ce « hold-up » au Fouquet’s avec ses copains milliardaires… (sa description nerveuse de l’ère Sarkozy, celle de « la réussite qui se montre et s’étale en parfaite impudeur », se veut ironique : « du pipole comme s’il en pleuvait ! »).
     
    « L’expérience ouvrière se heurte aujourd’hui à la philippique managériale de l’emploi », reprend l’auteur. Le chômage reste un moyen de peser sur les conditions de travail et les salaires, le sauve-qui-peut de l’emploi à n’importe quel prix remplace la mise en valeur du travail, l’économie et « l’Empire du management » dictent leur loi tandis que les vrais « maîtres », les actionnaires, sont passés à l’extérieur de l’entreprise, et devenus insaisissables ! « Tout se brouille : on ne sait plus s’il faut toujours se battre et contre quel adversaire. Fin de la sempiternelle lutte des classes ! Un autre mot désormais tabou, exclu, usé, fini. »
     
    Aussi conclut-il, invoquant Tocqueville, que « l’aristocratie industrielle succède à l’aristocratie fondée sur la naissance », que le despotisme contemporain s’insinue dans le travail, « qui est organisé en lui-même de telle façon qu’il « tienne » le peuple au corps, dans l’usure physique, dans la soumission, dans l’angoisse et la crainte, dans le stress et parfois le désespoir. »

    Comment l'économie impose son scénario et ferme l’horizon

    Cette réduction du travail à l’emploi résulte selon lui d’une science, l’économie politique, qu’il entreprend de critiquer en revisitant Adam Smith et Karl Marx. Ce refoulement du travail, la disparition de la « classe ouvrière » et du « prolétariat » dans les années 80 saluée comme « le dépassement d’un archaïsme et d’une mythologie périmée », Vasseur l’interprète par le passage de l’économie politique à l’« économie » tout court, qui sous la pression des intérêts financiers, est devenue une fin en soi.
     
    Bernard Vasseur scrute les non-dits de l’économie (l’accumulation du capital notamment), toujours animé par la « stratégie du soupçon » qu’avaient développée en leur temps des penseurs comme Marx, Nietzsche et Freud. Les réflexions d'autres intellectuels, plus contemporains, étayent son raisonnement : entre autres Emmanuel Todd sur la globalisation, Jacques Rancière sur les pouvoirs de la naissance et de la richesse.
     
    « L’économie, écrit-il, se change en « économisme » pour établir son « pouvoir absolu et solitaire ». Elle dit la loi du monde et impose son règne aux consciences. Destin irrépressible : il faut s’y soumettre ! Impossible pour les Etats d’ignorer ses lois. »


    Heureusement, pour oublier, il y a les loisirs ! Ah, le temps des loisirs (contraints) pour « s'éclater », « ne pas se prendre la tête », « kiffer »… L’auteur livre un diagnostic décapant sur la « société de loisirs » en montrant comment tout est fait pour que « les hommes courent vers leur servitude comme s’il s’agissait de leur salut » (Spinoza). La « servitude volontaire » de La Boétie n'est pas loin.

    Le divertissement a pris le pas sur la culture, note le prof de philo, qui passe au crible la « fabrication » de consommateurs (le désir étant replié sur le marché, l’achetable, la marchandise), le marketing et les « industries culturelles », en même temps que les pièges de l’endettement et de « la vie à crédit ».
     
    Dans son quatrième et dernier chapitre, Vasseur déjoue « La comédie démocratique », en montrant d'abord combien la démocratie, honnie pendant des siècles, se conjugue mal dans son histoire avec « la représentation » et la confiscation du pouvoir par des professionnels de la vie politique. Il souligne aussi les vraies raisons (politiques) de la mise en cause de la « démocratie sociale » et du « modèle social » français, avant d’alerter sur l’obsession de la « gouvernance », venue cacher le renoncement au partage des pouvoirs.

    Parce qu'elle anime aussi la comédie démocratique, la télévision, cet « appareil d'assentiment », fait l'objet d'une longue critique par Vasseur, qui n'entend plus seulement dénoncer « la société du spectacle » de Debord, le problème étant désormais plus large. Dans le sens où la télé d'aujourd'hui, outre son mépris et son arrogance pour des téléspectateurs forcément inaptes à la raison et à l'intelligence, « joue à informer, mais ne fait que vendre des produits ». L'auteur enfonce le clou : « La télévision transforme le « citoyen » en « consommateur », et le politique en marchand de « produits miracles » qu'il s'applique à vendre de son mieux, avec le discours emprunté à la séduction publicitaire. »

    « Tout est sous contrôle »

    Bernard Vasseur, qui a exercé d'importantes fonctions au sein de la direction nationale du PCF (il fut assez proche de Robert Hue dans les années 1990), voulait que son ouvrage soit accessible à tous. Le message doit donc être clair : « Tout est sous contrôle : travail, désirs, affects, imaginaire, conscience, mais tout est fait pour vous donner le sentiment de votre puissance, de votre capacité à décider par vous-même, à être le seul et véritable auteur de votre vie. »
     
    Au final, son essai, enchâssé de références philosophiques, littéraires et politiques qui l'orientent, accouche d'une pensée critique et radicale de la démocratie. Et Vasseur de conclure que, sans que l’on n’y prête attention, en trente ans, le projet émancipateur fondé sur la capacité des êtres humains à se libérer de leurs servitudes s’est peu à peu effacé - « anesthésié au nom de la modernité ». De quoi nourrir le débat politique de la gauche  à l'aube de la campagne présidentielle.

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  • Décroissance.org

    Celui qui croit que la croissance peut être infinie dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. »

    Kenneth Boulding (1910-1993), président de l'American Economic Association.

     

     


     

     

    Comment démolir le portrait d'un objecteur de croissance candidat à la présidentielle

     

    Par Gwenael De Boodt

    http://www.decroissance.org/


    Il s’agit de la critique d’un article paru dans Libération du 27 Février 2012 dans la rubrique « Portrait » sous la plume de Laure Noualhat. Sujet de ce « portrait », Clément Wittmann, candidat du Parti des Objecteurs de Croissance à la présidentielle, en plus d’être traité de manière discriminatoire en regard des candidats « élus » des médias, fait l’objet d’insultes à peine masquées.


    Un « PORTRAIT » pour saper les idées
    En premier lieu, à part une courte mention dans ce même journal il y a quelques mois, le programme et les idées politiques portées par Clément Wittmann n'ont jamais été mentionnées dans les pages consacrées à l'actualité politique depuis le début de la campagne présidentielle. En le reléguant dans les colonnes d’un « portrait », la rédaction l'exclut du débat d'idées, pour en faire un personnage quasi-romanesque propice à satisfaire les appétits d'exotisme de son lectorat.


    De l’insulte à l’escroquerie
    D’emblée, la légende de la photo, imprimée en très gros caractères, de façon à la faire passer pour un sous-titre, dénie toute importance au candidat par le truchement d’un oxymore pour le moins dévalorisant : « Ce nano-prétendant à l’Elysée…». Ce qui sonne comme « ce nain prétentieux » renvoie non seulement à l’image de Sarkozy tant affectionnée jadis par les caricaturistes mais élimine d’emblée les élans de sympathie que peuvent provoquer des termes moins insultants comme « petit candidat » ou simple « prétendant ». Passons sur « Ce nostalgique de la ruralité… » qui aurait pu être présenté comme son « promoteur » dans l’optique d’une redécouverte et d’un renouvellement de cette ruralité plutôt que d’une « nostalgie » dont l’étymologie désigne un comportement maladif. Enfin, le sous-titre se clôt sur une déformation malhonnête de l’idée maîtresse du candidat : « la décroissance » à laquelle la journaliste adjoint l’épithète « environnementale », ce qui, en plus de vider « la décroissance » du sens politique acquis par sa présence active dans le débat sociétal et écologiste depuis plusieurs dizaines d’années, l’investit d’un sens contraire à l’écologie en jouant sur l’imprécision du mot « environnement » en termes de nature et de culture.


    Laure Noualhat


    L’ « austère et le bigot » contre la tendance « humaniste »
    Plus loin dans l’article, les« Attentes de l’auditoire acquis à sa cause sont plus vertébrées que ne le sont ses réponses. »

    Est-ce un signe particulier du candidat Clément Wittmann que de s’exprimer devant des auditoires « acquis à sa cause » ? A-ton vu Hollande ou Sarkozy hués, voire contredits, dans leurs meetings ? Non. Par contre, si les médias faisaient leur travail, eux qui se gargarisent d’agiter les opinions et de porter le débat sur la place publique, Clément Wittmann aurait été depuis longtemps mis en situation de débattre avec un panel de lecteurs et avec d’autres candidats. De plus, si les attentes de l’auditoire sont ici plus « vertébrées » que celle du candidat, c’est que la culture politique et le projet de la décroissance, loin de se laisser vider de son sens par des stratégies électoralistes intéressées et de se plier à la démagogie, repose sur des convictions nourries par un débat perpétuel au sein du mouvement.de la décroissance, qui jusqu’à maintenant, ne distinguait ni base ni tribuns. Il fallait donc bien rapporter les querelles qui divisent désormais le mouvement de la décroissance et s’y affichent. Ce que fait la journaliste, mais elle se complaît dans leur description, toujours au détriment du portraitisé, dont elle fait le chantre de la tendance « austère et bigote » contre celle « humaniste » d’un certain politologue. Il s’agit sans aucun doute de Paul Ariès dont elle tait le nom par mesure de rétorsion contre toutes les années qu’il a passées à écrire dans le journal « La Décroissance », mensuel sans publicité, virulent dans ses critiques contre les accointances entre la publicité, le pouvoir financier et les médias. Les poussées d’égo mises en cause du côté de Clément Wittmann par la journaliste sont-elles insoupçonnables dans la faction de la décroissance qui a choisi de se rassembler derrière d’autres mouvements du champ électoral ? Y-aurait-il une grande humilité partagée dans la tendance dite « humaniste » qui, à l’image de la presse, ne serait que l’accoucheur du politique, sans volonté de pouvoir ?


    Paul Ariès

    A l’instar de la journaliste, le politologue en question apparaît ainsi dans l’article infiniment plus sage et plus sérieux que Clément Wittmann. C’est d’ailleurs « un observateur de la politique » comme son nom l’indique. L’article ne dit pas qu’en tant que professionnel, il demande à être payé pour ses interventions publiques. Si la journaliste lui accorde une certaine crédibilité au travers de l’ « humanisme » de sa faction, c’est parce qu’il est « de gauche » et qu’à l’occasion, il servira l’union sacrée et le PS face à Sarkozy (en plus il est rédacteur en chef d’un journal d’opinion plus mesuré dans ses propos que « La Décroissance »).


    La question du bonheur
    Pour conclure son article, la journaliste, après avoir précisé que si l’auditoire des militants écolos ou d’extrême gauche est déjà convaincu par la Décroissance, il l’est moins par Clément Wittmann, fait dire à l’un d’entre eux : « C’est étonnant, vous ne parlez jamais de bonheur ». A-t-on jamais rapporté de pareils propos au sujet des autres candidats qui, pourtant, ne parlent pas plus de bonheur que Clément Wittmann ? Pourquoi faudrait-il, et spécialement chez Clément Wittmann, que les questions d’égalité, de justice, de fraternité, de liberté cèdent leur prérogative en politique à celle du bonheur ?

    Les journalistes ont-ils fait remarquer des autres candidats qu’ils ne parlaient jamais de paix ou d’inégalité planétaire, contrairement à Clément Wittmann ?

    Ce que cache cette conclusion, et que ne devrait pas ignorer la journaliste si elle était consciencieuse, c’est que la division qui s’opère dans le mouvement des objecteurs de croissance est électorale avant d’être idéologique et que les débats concernant la gratuité et le revenu garanti sont loin d’être clos, de même que celui de la compromission admissible ou non avec les partis productivistes.

  • Pouvoir politique

    Exemples du "pourquoi" de la dette. Dans le cas présent, c'est en Espagne. C'est évidemment identique dans les autres pays de l'UE. Gestion inexistante.

    En Espagne :

    - une mairie de la Province de Guadalajara a obtenu 7058 ans pour rembourser sa dette

    - 2000 mairies en situation d'impayés n'ont présenté aucun plan de paiement

    - des notes internes distribuées aux banques demandent à créer des fiches de paie fictives rétroactives pour justifier des dépenses d'exploitation

    - un village de 5000 habitants (Muela) subventionnait à hauteur de 600 K€ chaque voyage de ses habitants au Brésil, à Cuba, au Mexique ... Ce même village a construit en moins de 10 ans un centre sportif pour 20 M€, 3 musées pour 6 M€, un auditorium pour 3 M€, des arenes pour 2 M€. Aujourd'hui, tout est fermé et à l'abandon

    - l'Espagne a le parc d'autoroutes payants le plus important du monde derrière ... les USA et la Chine. L'autoroute payante Madrid-Tolède a coûté 400 M€ et était prévue pour 20.000 véhicules/jour ; elle en accueille moins de 2000/jour. Tout simplement parcequ'il existe une autoroute en parrallèle qui est ... gratuite !

    - Le projet de méga-stade de Valence a coûté 400 M€ et est aujourdh'ui à l'abandon ...

    - L'Espagne a le plus grand nombre d'aéroports d'Europe avec 49 devant la GB (33), l'Allemagne (24) et la France (23). L'aéroport de Burgos a coûté 45 M€ en investissement et coûte 15 K€ par jour en fonctionnement pour ... 1 vol commercial par jour et 30 passagers (au lieu des 1300 prévus). De plus le billet Barcelone-Burgos (le seul vol existant) coûte 60 € aller-retour, la ville et la région de Burgos subventionnant 160 € (prix réel : 220 € !). Même chose pour Huesca (0 vols commerciaux pour 40 M€), Castellone, ... Anecdote : la plupart des aéroports sont baptisés par l'Église Catholique !

    - l'Espagne est le second pays au monde pour le nombre de véhicules officiels blindés (coût jusqu'à 400 K€)

    - La Cité de la Culture a coûté 300 M€ à la région de Galice pour aujourd'hui être complètement à l'abandon

    Alors quand on parle de le dette immobilière en Espagne "sensible" pour 200, 250 ou 300 milliards €, on oublie de parler des dettes des collectivités publiques ...Grèce, Portugal, Italie et France dans le peloton de tête avec l'Espagne. La solution ? Arrêter de laisser des "dirigeants" mélanger les intérêts privés avec l'argent public. C'est à dire moraliser la sphère politique et financière. Euh...Quelqu'un a une autre solution?...Ah oui, arrêter de leur donner "notre "pouvoir. Un homme ou une femme élu n'a pas "le pouvoir", il a obtenu le droit d'user du nôtre pour le bien de tous. Et pas seulement pour ceux qui ont voté pour lui ou pour elle. Par là même, cette personne a perdu son "pouvoir" d’œuvrer à ses propres intérêts. Il doit œuvrer pour la communauté. Autant dire qu'on travaille à l'envers...

    En même temps, la population est responsable de cet état car elle cautionne les dépenses pour lesquelles elle voit un intérêt personnel. Tant qu'on fonctionnera de cette façon, avec ce regard communautaire, voire individualiste, les politiciens et les financiers en useront puisqu'ils se sentiront soutenus. Et rien ne sera possible sur le long terme.

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  • Crise de conscience. (spiritualité)

    "Ce ne sont ni la politique, ni les religions en place, ni l’accumulation de connaissances scientifiques qui vont résoudre nos problèmes — pas plus que les psychologues, les prêtres, les spécialistes.

    La crise, elle est dans notre conscience, c’est-à-dire dans notre esprit, dans la manière que nous avons de considérer le monde sous un angle étriqué et limité.

    C’est là qu’est la crise.

    L’esprit humain a évolué sur des millions et des millions d’années, il est conditionné par le temps et l’évolution.

    Un esprit conditionné de la sorte, avec la conscience étroite, limitée, exclusive qui est la sienne — considérant la crise qu’il traverse dans le monde actuel — peut-il jamais être changé ?

    Peut-il amener un changement radical au sein de ce conditionnement ?"

    Krishnamurti à Ojai le 9 mai 1981.

  • Au cœur du problème.

    La définition du cœur est complexe.
    Pendant longtemps, les scientifiques l’ont défini uniquement comme un muscle ; le cerveau contrôlant tout le corps et le cœur n’étant qu’une pompe faisant circuler le sang. Puis, tout en gardant les propriétés d’un muscle, le cœur a été considéré comme une glande secrétant des hormones. Récemment, de nouvelles fonctions lui ont été attribuées par la découverte de neurones à l’intérieur de celui-ci. Cette découverte pourrait permettre de mieux comprendre, sans pour autant chercher à en donner une nouvelle interprétation.
    En effet, d’un point de vue scientifique, nous savons maintenant qu’il existe une communication entre le cœur et le cerveau. Elle est en fait un dialogue dynamique, continu et bidirectionnel, chaque organe influençant continuellement la fonction de l’autre.

    Le cœur communique avec le cerveau et le corps de quatre façons :
    Communication neurologique (système nerveux)
    Communication biophysique (pression des ondes)
    Communication biochimique (hormones)
    Communication énergétique (champs électromagnétiques)
    Cette nouvelle évidence scientifique montre que le cœur utilise ces méthodes pour envoyer à notre cerveau d’importants signaux émotionnels et intuitifs. En accord avec cette compréhension du cœur en perpétuelle communication avec le cerveau, les scientifiques découvrent que nos cœurs pourraient être en fait la « force intelligente » derrière les pensées intuitives et les sentiments que nous éprouvons. Brièvement, voici la description des différents modes de communication.

    1- Communication neurologique
    Les neurologistes ont découvert qu’il y a plus de 40.000 cellules nerveuses (neurones) dans le cœur seul, ceci signifie que le cœur a son propre système nerveux indépendant, parfois appelé le cerveau dans le cœur.
    Actuellement on considère que le nombre de connexions entre les neurones détermine l’efficacité du cerveau ; plus il y a de connexions, plus le cerveau est performant.

    Il existe donc de sorte un cerveau dans le cœur. Quel est son rôle exactement ? Tout reste à découvrir, des recherches sont réalisées dans ce sens.

    Deux études centrées au départ sur les interactions neurologiques démontrent que les signaux afférents que le cœur envoie au cerveau durant les émotions positives peuvent modifier activement le cerveau de plusieurs façons. Nous savons donc maintenant que le cœur a une influence sur le cerveau.
    2- Communication biophysique
    Un rythme cardiaque cohérent conduit à augmenter la synchronisation cœur-cerveau. Plus le cœur bat régulièrement, plus le cerveau est performant au niveau des fonctions de l’esprit (perception, langage, mémoire, raisonnement, décision, mouvement...).
    3- Communication biochimique
    Le cœur est la glande endocrine la plus importante du corps. En réponse à notre expérience du monde, il produit et libère une hormone majeure FAN - Facteur Atrial Natriurétique - qui affecte profondément chaque opération du système limbique, ou ce qu’on réfère comme étant le « cerveau émotionnel ». Le lien entre nos émotions et le cœur est ainsi dévoilé. On ressent les émotions au niveau du cœur, pourtant c’est au niveau du cerveau qu’elles sont gérées.
    4- Communication énergétique
    La communication énergétique du cœur est référée sous l’expression communication cardio-électromagnétique. Le cœur est le plus puissant générateur d’énergie électromagnétique dans le corps humain, produisant la plus grande partie du champ électromagnétique rythmique des organes du corps.
    Cela signifie que le cœur a une grande influence sur les autres organes du corps.
    Le champ électrique du cœur est environ 60 fois plus important en amplitude que l’activité électrique générée par le cerveau. Pourtant le nombre de neurones dans le cœur est nettement inférieur à celui dans le cerveau (40.000 neurones dans le cœur contre environ 100 milliards de neurones dans le cerveau).
    Le cœur a un champ d’énergie électromagnétique 5.000 fois supérieur à celui du cerveau et ce champ peut être mesuré avec un magnétomètre jusqu’à 10 pieds au-delà du corps.
    Une certaine recherche suggère que le champ du cœur est un porteur important d’informations. Les signaux électromagnétiques générés par le cœur transmettent une information qui peut être reçue par les autres et ont la capacité d’affecter les autres autour de nous.

    Lorsque les gens sont touchés ou sont à proximité, le signal des battements du cœur est enregistré dans les ondes du cerveau de l’autre personne.
    L’influence d’une personne sur une autre serait donc expliquée par un phénomène physique. Le cœur exerce sur son environnement une influence que l’on ne peut négliger.

    La science avancera dans sa voie rationnelle et la spiritualité continuera à oeuvrer dans son espace. Dans dix mille ans, on en saura davantage.