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  • Le Loup et le Chien

    Merci à Françoise pour ce rappel de mes années d'école primaire.

    Qu'avons-nous fait du Loup en nous ?...

     

    La Fontaine.

    Un Loup n'avait que les os et la peau ;
            Tant les Chiens faisaient bonne garde.
    Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
    Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
            L'attaquer, le mettre en quartiers,
            Sire Loup l'eût fait volontiers.
            Mais il fallait livrer bataille
            Et le Mâtin était de taille
            A se défendre hardiment.
            Le Loup donc l'aborde humblement,
        Entre en propos, et lui fait compliment
            Sur son embonpoint, qu'il admire.
            Il ne tiendra qu'à vous, beau sire,
    D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
            Quittez les bois, vous ferez bien :
            Vos pareils y sont misérables,
            Cancres, haires, et pauvres diables,
    Dont la condition est de mourir de faim.
    Car quoi ? Rien d'assuré, point de franche lippée.
            Tout à la pointe de l'épée.
    Suivez-moi ; vous aurez un bien meilleur destin.
        Le Loup reprit : Que me faudra-t-il faire ?
    Presque rien, dit le Chien : donner la chasse aux gens
            Portants bâtons, et mendiants;
    Flatter ceux du logis, à son maître complaire ;
            Moyennant quoi votre salaire
    Sera force reliefs de toutes les façons :
            Os de poulets, os de pigeons,
    ........Sans parler de mainte caresse.
    Le loup déjà se forge une félicité
            Qui le fait pleurer de tendresse.
    Chemin faisant il vit le col du Chien, pelé :
    Qu'est-ce là  ? lui dit-il.  Rien.  Quoi ? rien ? Peu de chose.
    Mais encor ?  Le collier dont je suis attaché
    De ce que vous voyez est peut-être la cause.
    Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
        Où vous voulez ?  Pas toujours, mais qu'importe ?
     Il importe si bien, que de tous vos repas
            Je ne veux en aucune sorte,
    Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
    Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.

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  • Comme c'est beau...

    En fermant les yeux...

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  • Le mépris de l'Education Nationale

    Pourquoi écrire ça avec des majuscules d'ailleurs?

    Une amie, Françoise, institutrice puis Maîtresse E pour enfants en difficulté a appris par un courrier envoyé par l'Inspecteur d'académie que son poste, parmi des milliers d'autres, étaient supprimés...

    Mais pour couronner le désastre, la lettre était adressée à Mr François LAJOTTE au lieu de Françoise LAJOTTE...

     

    Mépris total de l'administration, de la hiérarchie la plus haute, qui ne sait même pas à qui elle s'adresse, qui nie de la façon la plus odieuse une carrière entière dédiée aux enfants. Je connais l'engagement, la passion, l'empathie et le professionnalisme de Françoise et je suis écoeuré de cette attitude. A en avoir honte de travailler pour eux.

    Heureusement qu'il y a les enfants.

    Avec l'autorisation de Françoise, qui ne souhaite pas cacher son identité, je poste ici la réponse faite par Françoise à l'Inspecteur et aux autres "sommités" dégénérées.

    Que quelques lecteurs et lectrices sachent avec quel mépris les enseignants sont traîtés.

    A savoir aussi que Françoise a toute sa carrière été en opposition avec cette hiérarchie qui ne parle que de finances, de statistiques, de réductions de poste, d'objectifs cognitifs et qui bafoue sans vergogne toutes les valeurs humaines. A se demander si cette "erreur" n'est pas intentionnelle...Ils sont capables de tout.

    J'avais écrit à une époque directement au ministre de l'EN pour contester le système des inspections. Je l'avais fait sans passer par la voie hiérarchique. Convocation chez l'Inspecteur d'académie, blâme et blocage de salaire pendant sept ans en me privant d'inspection et par conséquent d'avancement de carrière...

    Bienvenue dans l'Education nationale. Sois fonctionnaire et tais-toi, devoir de réserve et autres censures et humilations. La fonction publique, comme un monde professionnel de privilégiés...Mais bien sûr...

     


     

     

    M (me) Lajotte François(e)
    Maître(esse) G
    Rased de Caumont l’éventé                à
                                    M(me) l’inspecteur (trice)
                                    De l’académie de Caen 

                    M(me) le ministre de

    l’éducation nationale

    M (me)Le président de la   république


                                    Le 27 février 2012

    Objet : Réponse à la lettre d’information de la suppression du poste d’adaptation (Oh ? Un nouveau terme…) maître G rattaché l’EEPU ( ???) Caumont l’éventé.

     

    Madsieur, Mondame,

     

    Je confirme la réception, le 25 février 2012, d’un courrier faisant acte de la suppression du maître G rattaché à l’école de Caumont l’Eventé adressé à MONSIEUR LAJOTTE FRANCOIS.

    Dans un premier temps j’ai regretté que la poste ait fait une erreur d’acheminement, en effet, à ma connaissance, aucun Monsieur Lajotte François n’habite à cette adresse.

    Lisant, curieusement et illicitement donc, ce courrier, je me suis aperçue qu’il évoquait la suppression d’un poste que j’occupe, ce courrier me concernait-il ?

    Pleine de doute, je suis remontée précipitamment dans mon appartement et directement dans ma salle de bain. Culotte en bas des chevilles et face à la glace, j’ai vérifié : en place d’un pénis, il n’y a qu’un timide clitoris, pas le moindre soupçon de scrotum, des lèvres, grandes et petites et, un peu plus haut, oui, hélas, deux protubérances mamellaires pourvues de tétons saillants. Je ressemble à ce que l’on nomme le genre féminin.

    Il y a donc erreur quelque part mais, enfin, l’administration a loi et ne peut se méprendre !!!

    Alors, trois heures durant, j’ai sauté d’un pied sur l’autre, pour faire descendre la vérité, rien… irrémédiablement je demeure femme physiquement ! Je me suis alors rappelé la naissance de mes trois fils… plus aucun doute je crois être bel et bien une femme. Quoi que…

    Ces naissances ne sont pas reconnues par l’éducation nationale. En effet, étant nés hors temps d’appartenance à cette suprême institution… Ils ne comptent pas dans le calcul des annuités. S’ils ne comptent pas, ils n’existent donc pas.

    Je récapitule, je crois être une femme mais suis un homme, j’ai eu trois fils qui, travaillant contribuent, à la retraite de chacun mais ne sont nullement reconnus comme tels.

    J’en conclue que je suis un homme célibataire n’ayant pas eu d’enfant. Et m’étant pris depuis septembre1985 pour une femme institutrice et depuis septembre 1998 pour une institutrice spécialisée, passionnée et dévouée, je mérite un blâme au minimum !

    Il est grand temps que je fasse l’aveu de ma féminité et que je me rende coupable d’avoir, déguisée telle Eon mais à son inverse, usurpé ainsi la joie d’un autre être, de voir tant d’enfants renouer avec le scolaire, passer dans la classe supérieure ou au collège, le sourire aux lèvres, le désir d’apprendre revenu, la confiance en soi enfin conquise.

    Sans doute, je me méprends puisque me pensant femme, je suis homme à vos yeux. Pire, ne suis-je pas, pour vous, un Don Quichotte, n’ayant livré batailles qu’à des moulins oniriques ? Si, très certainement, puisque de toute façon, homme ou femme, je me vois réduite à vos yeux que comme ce chevalier burlesque, inutile et à détruire et même dont on peut se railler ! Dont, en sus,  on se moque de savoir s’il est mâle ou femelle.

    Il me vient cette pensée qu’en ce cas je n’ai qu’à me plier devant vous et implorer votre grâce, votre pardon, votre reconnaissance, oui, me traîner à terre.

    Et pourtant… Oh, je suis suffisamment maitresse des mes doigts pour dompter mon majeur, droit ou gauche.

    Ce que je ne maîtrise pas : ma profonde douleur, ma détresse, traduites ici dans une acide ironie.

    Je vous prie Monsieur l’inspecteur d’académie, Monsieur le ministre de l’éducation nationale, Monsieur  le président de la république, d’accepter mes sentiments les plus douloureux et déçus.

     

    MADAME LAJOTTE FRANCOISE 

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  • Stand by

    Un éditeur s'intéresse à Jarwal.

    Je me replonge dans une énième relecture des trois tomes et j'entame ensuite l'écriture du quatrième tome.

    C'est parti pour quelques mois d'écriture et par conséquent d'une mise en sommeil partiel du blog. Pas le choix.

    Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud bouillant :)

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  • Le désir mimétique

    « L'homme désire toujours selon le désir de l'Autre » est le postulat du désir mimétique, développé par René Girard, dans un conflit tragico-comique dont les protagonistes deviennent interchangeables et transformés en « doubles » symétriques « en miroir » dans une relation duale de la rivalité mimétique qui conduit à la violence mimétique.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9sir_mim%C3%A9tique

    Sur le plan individuel, les hommes se haïssent parce qu'ils s'imitent. Le mimétisme engendre la rivalité, mais en retour la rivalité renforce le mimétisme. Les protagonistes d'un tel conflit tragique ou comique ne voient pas qu'ils sont interchangeables, symétriques, des « doubles », mais l'observateur extérieur le voit : il y a double logique, celle du désir et celle de l'imitation. En d'autres termes, faire de l'Autre un modèle, c'est faire de lui un rival.

    La notion de désir mimétique devient pleinement intelligible avec le « modèle » du désir qui devient « obstacle » dans la réalisation de ce désir, comme dans l'exemple illustratif donné par Girard des enfants qui se disputent pour un même jouet, alors que bien d'autres sont disponibles. C'est le phénomène fondamental du modèle-obstacle.

    Au niveau physique, la mimétique est un camouflage dont l’exemple illustratif est le caméléon. C’est aussi le niveau des besoins ou appétits.

    Au niveau social des congénères et des collègues qui partagent la même loi (lex. legis) et le même héritage (legs), la mimétique consiste à faire « comme tout le monde » dans le conformisme dont l’exemple illustratif est l’effet de la mode. C’est le niveau de la confusion (à la fois « prendre l’un pour l’autre » et « fondre ensemble l’un dans l’autre ») entre « besoin » et « désir ». Le besoin d’habillement peut être satisfait par n’importe quel vêtement, alors que « le désir selon l’Autre » du postulat girardien se rapporte à la particularité d’une telle marque et d’un tel type désignée par la mode.


    Ce qui m'intéresse particulièrement dans cette analyse, c'est de constater que ce désir de mimétisme conduit paralèlement à la confrontation entre les individus. L'individu copie mais cherche simultanément à faire mieux, ce qui lui laisse croire qu'il fait différemment. Chaque étape de différenciation, aussi insignifiante soit-elle, renforce le phénomène chez l'autre qui va à son tour s'accorder aux désirs de ses congénères tout en cherchant à s'en défaire en les approfondissant encore davantage. C'est le fondement même de la société de consommation. Il n'y a aucune liberté dans ce système et la possession générée par la multiplicité des désirs assouvis conduit immanquablement à la dépossession de soi.

    La publicité suggère que les autres ont tel désir mais propose en même temps la satisfaction de ce désir à une échelle supérieure.

    "Vous voulez posséder une voiture, tout comme vos contemporains mais grâce à nous, vous posséderez une voiture différente..."

    On est bien entendu là encore dans le paradigme du moi encapsulé qui se soumet à des valeurs matérielles élevées au rang de valeur humaine. L'individu se persuade d'une grande valeur au regard de ce qu'il possède et que les autres désirent. C'est la course en avant. L'autre est un modèle que chacun veut dépasser, l'autre est un miroir qu'il faut briser pour parvenir à constituer un miroir plus vaste ne reflétant que son propre reflet.

    Tant que durera cette illusion de la valeur humaine nourrie par des paramètres évènementiels et épisodiques, l'élévation spirituelle sera bridée. Tant que l'individu sera incapable de s'extraire de cette futilité, il n'y aura aucune issue. Les hommes seront enchaînés à des désirs libérant en eux des intentions toujours plus carcérales.


     

  • L'agitation

    Ce monde est agité.

    j'ai regardé sur internet les informations du soir et j'en suis ébahi. On passe d'un paquebot en panne de moteur à un adolescent poignardé puis un restaurateur qui a obtenu trois étoiles, le salon de l'agriculture, l'oscar de Dujardin avec des questions totalement stupides de la part de la journaliste, "Êtes-vous heureux ? ", la saison de ski qui profite d'un enneigement exceptionnel, fermeture d'une usine, visite des guignols présidentiables, les prévisions météo pour les stations de ski, la nomination d'un grand couturier chez jesaispasqui, en prévision des prochaines "tendances", j'hallucine ou quoi...hop, de la pub, les prévisions météo nationales, de la pub, le film du soir, de la pub, le programme de demain, de la pub...Bon, là, j'avoue, j'ai craqué, j'ai éteint...

    Ce monde est follement agité. Egaré. Halluciné. Cet effet de fragmentation du monde est effroyable. La vitesse des images est consternante. Dans le cas du meurtre de l'adolescent poignardé, j'ai vu deux femmes qui pleuraient, deux secondes, ça pourrait très bien être filmé à l'autre bout de la planète, ça pourrait très bien dater d'il y a cinq ans, vingt ans, rien n'a changé. Même pas le temps de réaliser ce dont on vient de nous parler. De toute façon, on est déjà passé à autre chose. Pub.

    On vit donc dans un monde ultra connecté, avec une vitesse de diffusion des informations absolument stupéfiante mais rien n'a changé, fondamentalement. Je suis certain que si on regardait les informations télévisuelles des années 1960, on retrouverait le même fond de commerce. La raison en est très simple : nous n'avons pas évolué.

    Technologiquement, le bond est phénoménal mais d'un point de vue philosophique, existentiel, spirituel, nous sommes dans le même état. En tout cas, pour une bonne partie de l'Humanité.

    Quels sont les changements ?

    "Dès le premier tressaillement de la réflexion, l'esprit d'inquiétude nous tourmente ; car la réflexion n'est pas là pour confirmer les évidences, mais au contraire pour les contester."
    Jankélévitch

     

    Et bien, ce monde-là ne veut pas de contestation. Le monde économique qui dirige le monde ne peut pas fonctionner dans la contestation. Il n'y a qu'à voir l'écroulement de l'économie tunisienne depuis le "printemps arabe". Alors, bien entendu, les économistes, les politiques, tous les pisse froids s'écrient que la contestation est un désastre et qu'il faut à marche forcée reconstituer "le vivier industriel, touristique, minier etc etc...Et c'est reparti pour un tour. Effet de la mondialisation ? Non, absolument pas. Juste l'effet multiplié à l'infini des "moi-encapsulé".

    Les révoltes arabes n'ont pas donné ce que j'espérais. C'est facile pour moi de l'écrire, dans le confort de mon petit salon. Je le sais bien et je ne leur reproche rien. De quel droit le ferais-je ?

     

    La route est encore longue avant de voir le début de l'ombre d'une évolution planétaire.

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  • Economie de proximité.

    Ce monde, tel que nous le connaissons, n'existe qu'au regard de ce que nous sommes. Il n'a aucune existence en dehors de nous, "il" n'est responsable de rien. C'est nous, individuellement, qui lui donnons forme parce que chaque individu se retrouve dans un fonctionnement établi par la similitude que nous recherchons chez autrui. Rien ne changera sans l'évolution spirituelle, puis sociale de chaque individu. Là aussi, on peut retrouver l'hypothèse des champs morphiques. Ce monde correspond à un schéma de pensées qui s'est propagé, non seulement de façon éducative mais de façon "philosophique", puis comme une évidence ou une condamnation... "C'est comme ça". Et c'est dans ce schéma de pensées que chacun essaie d'établir un sursaut de liberté. Mais il n'y en a pas fondamentalement. Juste la duplication d'ornements variés sur une architecture commune. Il s'agit dès lors d'établir ce travail individuel de prise de conscience de nos fonctionnements pour pouvoir établir une voie différente. Ces voies différentes se nourriront des individualités, il ne s'agit pas d'imposer une voie unique mais dès lors que le phénomène vital à l'échelle de l'Univers sera considéré, quelle que soit les voies philosophiques pratiquées, il existera une unité commune: celle de la Vie. Et non celle des egos dans l'égarement matérialiste et la course à la surenchère.

    D'un point de vue économique, par exemple, je trouve que l'économie de proximité est une nécessité. Est-ce qu'on a besoin d'acheter des mangues, des litchis, des avocats ? Une nécessité vitale bien évidemment. Est-ce que nos grands-parents en manquaient ? Est-ce qu'on a besoin de faire venir des voitures de Corée étant donné qu'on en fabrique en France ? (presque plus justement...). Alors, évidemment, c'est un bouleversement planétaire de l'économie. Est-ce qu'on doit attendre que la planète ne puisse plus supporter ce fonctionnement par épuisement de ses ressources et que la crise qui surviendra inévitablement (exploitation pétrolière en chute libre...) soit catastrophique ou doit-on essayer de trouver une autre voie, par principe de précaution et aller peu à peu vers un changement radical dans nos us et coutumes?

    Il ne s'agit pas pour autant d'en revenir à la bougie mais de ré-apprendre à vivre avec ce dont nous disposons, au mieux, au lieu de laisser s'installer le pire. Rien que ce changement implique une prise en considération d'une unité au regard du Vivant. Je ne peux pas me permettre d'abuser des ressources de la Terre étant donné que le reste de l'Humanité et du phénomène vital va en pâtir...C'est une question d'empathie en quelque sorte. Le fait de consommer de l'huile de palme participe à la destruction des forêts primaires qui abritent les orangs-outans. Est-ce que j'éprouve une compassion réelle envers cet animal ou pas ?

    Oui. Bon, alors, je ne dois plus consommer d'huile de palme et Nestlé cessera d'en produire.

    Non. Et bien, je continuerai alors à m'intéresser à ce qui répond à mes désirs.

    Cette détermination ne relève pas pour moi d'un simple geste écologique mais bien plus profondément d'une souffrance réelle envers ce qui vit. Et d'un amour. Il n'y a pas "moi" et les Orangs-outans. Il y a la Vie. Celle qui est en moi est identique à celle qui vibre chez ce singe. Et le mot "singe" n'est que l'étiquette associée à une forme. Cette diversité de formes est une richesse fabuleuse et nous en avons fait une "distinction". Descartes disait des animaux qu'ils étaient privés d'âmes. Que pouvait-il penser des plantes ? Je n'ose l'imaginer. Mais le plus effroyable, c'est que nous fonctionnons toujours sur ce schéma de pensées "philosophique"...

  • Le Message.

    C’est une proposition concrète qui doit rassembler derrière elle les millions de citoyens dont l’impuissance politique est programmée dans la constitution.

     

    http://www.le-message.org/

    Parce que ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir
    “Nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort.”

     En lisant les 6 chapitres de ce site, vous comprendrez pourquoi si vous voulez changer quoi que ce soit dans le fonctionnement actuel de notre société, vous devez faire de ce message votre seule revendication : de son application découlera tout le reste. Afin de comprendre concrètement la force de ce message prenez maintenant quelques minutes pour lire les six chapitres du site, ils sont très courts.

    Les chapitres vont à l’essentiel et vous trouverez en bas de chaque page des sons, vidéos, documents et liens, pour approfondir le sujet.

    Découvrez maintenant ce qu’est vraiment une démocratie.

     

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