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  • La désillusion

    Avec le temps, les années à travailler avec les enfants, j'ai fini par comprendre que je n'avais aucun espoir à avoir au regard de l'énergie que je dépense avec eux. C'est totalement inutile. Ca ne m'appartient pas. Il y a beaucoup trop de paramètres qui entrent en compte et qui m'échappent totalement et même si je maîtrisais 99 % de la situation,  il y aurait une pression ingérable qui s'installerait si je désirais obtenir des résultats conséquents. Ce qui importe et qui m'appartient totalement , c'est que je m'applique à faire ce qui me semble juste. L'intention ne doit pas faire partie de ce travail au risque de tomber dans la désilusion. Mais ce n'est pas la réalité qui crée cette désillusion. C'est moi parce que la réalité ne correspondra pas à ce que j'espérais atteindre. Dès lors, je vais renforcer ma pression sur les élèves étant donné que cette désillusion me renvoie une image négative de moi-même. Le piège est redoutable. Cette pression, je vais la transmettre et les enfants la recevront et la transformeront inconsciemment en peur. Leurs résultats en seront impactés parce qu'ils seront figés par mes attentes.

    Dans ce métier, il ne faut avoir aucune attente, aucun espoir, aucune intention. Il faut juste se contenter de faire ce qui semble juste, utile, efficace, judicieux.

    Finalement, il faudrait avoir dans chaque classe une personne qui observe l'enseignant et qui travaille avec lui sur son propre vécu, qui l'aide à analyser son propre parcours, les raisons de son engagement dans ce métier, les traumatismes et ce qu'il cherche à apaiser en lui, la reconnaissance qu'il voudrait obtenir, la vision qu'il a de l'enfance au regard de l'enfant qu'il porte en lui...Mais les enseignants sont seuls et c'est donc un travail qu'il doivent mener dans leur solitude et en explorant leurs angoisses. On rejoint le travail nécessaire de l'inconscient si cher à C.G. Jung. La connaissance de soi consiste en un travail d'introspection permettant la compréhension de ce qui nous constitue. Car comment envisager de transmettre des connaissances alors que celui qui en est chargé ne sait pas ce qu'il porte ? On pourrait penser que la maîtrise des techniques suffise mais ça serait une illusion redoutable là encore. Le contenu n'a aucune importance si le contenant ne sait pas de quoi il est constitué. C'est comme une outre percée qui se viderait sous la pression exercée par la fonction de porteur d'eau. Il faut que l'outre soit étanche, qu'elle ait colmaté les fissures, qu'elle ait renforcé la structure. Là, il sera possible qu'elle transporte ce pour quoi elle est faite et même, chose surprenante, qu'elle continue à croître et à porter un volume de plus en plus important. 

    Il y a une attitude indispensable pour apprendre de quoi l'outre est constituée. C'est l'humilité. Ce qui n'a rien à voir avec le doute. Celui qui doute ne peut transmettre que ses peurs. Celui qui reste humble transmet sans chercher à savoir si cela aura un effet. Il agit. Sans se soucier de la portée de ses actes. Il est du coup disponible pour analyser la justesse de ses actes et les modifier si cela lui semble nécessaire, non pas au regard des effets mais au regard de la réception de ses propos et de ses actes. Est-ce que ce qu'il fait est reçu avec enthousiasme ou est-ce que les personnes concernées restent inertes et juste soumises à sa pression ? Le seul effet à analyser, c'est l'engagement qui est déclenché par l'enthousiasme de celui qui transmet et l'enthousiasme de celui qui reçoit. 

    Il s'agit par conséquent de rester impliqué dans l'instant présent. Sans se préoccuper des résultats. Il sera toujours temps, plus tard, d'en juger. Si ces résultats se révèlent insuffisants au regard de ce qui est réalisable, il conviendra, non pas de juger, celui qui n'a pas atteint un objectif totalement subjectif mais de juger de l'investissement de celui qui transmet.

    Il reste le problème posé par ceux ou celles qui restent imperméables à toute transmission ou qui ont besoin d'un laps de temps conséquent pour y parvenir. Les raisons, encore une fois, peuvent être innombrables. La structure scolaire, de part sa rigueur, génère dès lors une pression insurmontable. Celle de l'ensignant qui se sent impuissant, celle du temps qui file et qui va imposer une sentence, celle d'un cadre qui n'est absolument pas favorable à la prise en charge spirituelle de ces individus. Je dis bien "spirituelle" et non pas "psychologique". Là aussi, je suis persuadé aujourd'hui, après trente ans de travail, que c'est là que se situe le problème.

    La psychologie n'est qu'une version scientifique de la spiritualité. Il fallait un terme "laïque" parce que la religion s'est accaparée la spiritualité. Il n'en est rien pourtant étant donné que la spiritualité est une voie d'éveil, là ou l'adhésion religieuse est un embrigadement. Et la religion n'a encore rien à voir avec la Foi. 

    C'est de spiritualité dont les enfants ont besoin. Mais quels enseignants considèrent que pour eux-mêmes, c'est un travail indispensable ?...

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  • Ski, poudreuse, free-ride.

    Il est loin le temps où on lui apprenait à prendre le tire-fesses. Il est grand le garçon et il envoie du lourd :) Bonheur total pour lui et pour nous de voir ce qu'il fait désormais.

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  • Echec scolaire

    Pour un pacte national de lutte contre l’échec scolaire

    La France, 5ème puissance mondiale, connaît un échec scolaire massif qui se traduit par la sortie du système éducatif de 150 000 jeunes sans diplôme chaque année. Fortement inégalitaire, cet échec scolaire menace la cohésion sociale, à une époque où la réussite scolaire est un sésame de plus en plus indispensable à l’insertion sociale et professionnelle.

    Au-delà des chiffres, c’est une réalité très difficile que vivent, dans leur rapport à l’école, des milliers d’enfants et leur famille, et dans une autre mesure les enseignants eux-mêmes. Notre système scolaire est en effet caractérisé par une forte pression sur les élèves et leurs parents et par une compétition qui créent de la souffrance et nuisent à son efficacité.

    Il faut passer d’un système de «sélection» à un modèle de «promotion», d’où chaque enfant, quelles que soient ses difficultés et ses appétences, pourra sortir avec la qualification et les compétences nécessaires à son futur parcours, avec un rapport confiant aux apprentissages et une image positive de soi.

    Ce ne sont pas des mesures, ni même des réformes aussi audacieuses soient-elles, qui suffiront à redonner à l’éducation son rôle premier et son efficacité. Il faut aujourd’hui définir ensemble le modèle éducatif que nous souhaitons pour la société française. C’est l’un des enjeux des prochaines élections nationales.

     

    Pour aller plus loin

    Quelques chiffres qui permettent de mesurer l’ampleur et l’urgence de la situation :

    • 9% des adultes scolarisés en France sont en situation d‘illettrisme (source ANLCI)
    • un taux de chômage des jeunes de 18% (23ème sur 30 des pays de l’OCDE),
    • La France se classe 18e sur 65 au classement PISA 2009 [1]. La part d’élèves en grande difficulté est passée de 15 à 20 % entre 2000 et 2009.
    • 30% des enfants partent à l’école en étant angoissés (source Baromètre Afev / Trajectoires du rapport à l'école des enfants des quartiers populaires)
    • 5 fois moins d’enfants d’ouvriers que de cadres ont un niveau bac +4 [2]
    • la France est classée 22e sur 25 pays de l’OCDE concernant le bien être à l’école [3]

    Entendre la parole des familles des quartiers populaires

    Une enquête exclusive Afev / Trajectoires-Reflex intitulée "Familles de quartiers populaires et école : sous le respect de l’institution se cache l’inquiétude des parents" a été réalisée en septembre 2011 auprès de 600 familles de quartiers populaires suivies par l’Afev.

    A la question « Si vous pouviez changer quelque chose à l’école, que changeriez-vous en priorité ? », les trois grandes priorités évoquées par les familles sont :

    •   Permettre aux enfants plus faibles de réussir
    •   Qu’il y ait moins de tensions entre élèves
    •   Savoir mieux aider mon enfant

    LIRE LE PACTE DANS SON INTEGRALITE

    titre

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  • Une lutte inutile

    Ne pas être dans le déni de la dualité, ni dans la quête immodérée d'un dépassement de l'individualité.

    La mise en confrontation des oppositions crée une dépense d'énergie qui entrave la complète absorption de la Vie. Comme si en se mettant à table, on désirait manger les plats et en même temps on ne pouvait s'empêcher de craindre l'empoisonnement avec des aliments dont on ne connaît pas l'origine exacte.

    Dès lors qu'on entame une lutte interne, on crée un désir, un espoir, une intention : gagner.

    Et aussitôt, l'observation des conditions de vie et des implications du Soi n'est plus possible.

    Un lutteur, au coeur d'un combat, ne passe pas son temps à s'observer, il agit et s'investit totalement dans le combat qu'il mène. Il observe par contre les mouvements de son adversaire et s'adapte afin de le contrer. Il n'est donc plus intégralement en lui mais dans une dimension extérieure qui influence ce qui se passe en lui. Le combat ne peut pas être favorable à une introspection parce qu'il impose une adpatation aux évènements. Le lutteur est sous la dépendance des flux extérieurs et même si cette adaptation lui permet d'affiner la connaissance qu'il a de ses qualités et l'exploitation de son potentiel, cette évolution est marquée par une intention précise : c'est toujours celle de gagner.  

    Celui qui cherche à se connaître et à tendre vers une compréhension des phénomènes internes au coeur d'un environnement ne peut pas se permettre d'avoir une intention individuelle. Il ne s'agit pas d'être plus fort que les flux extérieurs mais simplement de les observer et de les vivre. Il n'est pas question non plus de s'y soumettre et de se laisser emporter. C'est là que se trouve l'idée du juste milieu. 

    Le juste milieu représente à mon sens, non pas la capacité à rester au centre du carrefour sans prendre de décision mais la capacité à ne pas s'identifier à la décision qui a été prise. Le juste milieu est l'endroit duquel l'individu peut observer ses actes sans être lui-même les actes. C'est un état d'observation qui fait que l'on peut entretenir la lucidité nécessaire à l'analyse de ce qui est entrepris. Je ne suis pas ce que je fais. Je ne suis pas ce que j'ai décidé de faire. Je le gère mais sans être emporté dans le flot d'émotions, de ressentis, que cela génère. Je ne cherche pas à gagner quelque chose mais simplement à garder la lucidité nécessaire pour maintenir l'observation des évènements de l'existence.

    Pour ne pas couler au milieu de l'océan, il ne sert à rien de nager, il faut faire la planche et observer, saisir chaque instant en se libérant de l'activité.
    Le nageur sera inévitablement tiraillé en décidant de prendre une direction puisqu'il ne sait pas vers où il va. Il va dépenser une énergie considérable à nager et dès lors il ne peut pas s'observer.
    Le "planchiste" se laisse porter en mesurant ses efforts et en restant réceptif à tout ce qui l'entoure. Les courants l'entraînent mais ça n'a aucune importance étant donné qu'il ne sait pas vers où il faut aller. Il est donc inutile d'y penser. Agir dans le non-agir revient donc à être inscrit dans le juste milieu.

    Il ne s'agit nullement de rester inerte au carrefour d'une décision à prendre. Le juste milieu consiste à ne pas devenir la décision...Chaque fois qu'une préoccupation trop vive nous saisit et que celle-ci implique une décision à prendre nous restons bien nous-mêmes, évidemment, mais nous ne sommes plus avec nous-mêmes. Nous nous perdons de vue dans les évènements extérieurs. Comme si les actes nous engloutissaient. Ca peut devenir de la colère, des regrets, de la rancoeur, de la jalousie ou du bonheur mais quels que soient les effets, si nous nous perdons de vue, il n'y a plus d'observateur, nous sommes devenus ce que nous faisons. Le juste milieu consiste à ne pas nous identifier à cette décision. Il s'agit donc de continuer à analyser les évènements, avec lucidité et si une autre direction s'impose, il n'y a aucun regret à avoir, il serait inutile de continuer à se fourvoyer, par prétention ou entêtement. Le juste milieu est à la source de la lucidité. Il ne s'agit pas de rester indécis et de refuser l'engagement. Il faut s'engager. Mais celui qui s'engage dans une voie ne devient pas la voie. Il reste une entité homogène. Le juste milieu est une observation de ce que nous faisons. Comme si nous prenions de la hauteur en fait, que nous installions une vision macroscopique de nos actes au lieu de nous étourdir de ces actes eux-mêmes.

  • Tchouang Tseu

    "La nasse sert à prendre le poisson; quand le poisson est pris, oubliez la nasse.

    Le piège sert à capturer le lièvre; quand le lièvre est pris, oubliez le piège.

    Les mots servent à exprimer les idées; quand l'idée est saisie, oubliez les mots.

     

    Où trouver un homme qui a oublié les mots ?

    C'est avec lui que j'aimerais m'entretenir"

    Tchouang-Tseu.

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  • Anthony de Mello

    Quand tu es éveillé, la vie continue, et, autour de toi, tout se passe de la même manière qu'avant de t'éveiller, seulement maintenant tu es conscient de ce qui se passe et tu y prends part.

    Ce qui a changé, c'est toi, car tu commences à voir et à sentir les personnes et les choses de façon différente. Les problèmes persistent, mais ils ne t'affectent plus car maintenant tu ne les vis plus comme tels.

    La différence vient de ce que tu es en paix et que plus rien ni personne ne peuvent te perturber.

    Ton éveil te permet de voir les choses comme elles sont et cela te donne confiance et sérénité. C'est comme le lever du soleil après la nuit : la lumière, en chassant l'obscurité, permet de découvrir les formes, les mouvements, les couleurs, et elle t'aide à comprendre la signification des choses.

    C'est comme la joie qui se révèle en elle-même, dépouillée de toute image.

    Elle est pure joie et n'a besoin ni de masques ni de parures pour nous combler d'allégresse. 

    "Quand la conscience s'éveille"

    Anthony de Mello.


     

     

     

  • JARWAL LE LUTIN (tome 3) La divine Matrice

     

     

     


     

    J’ai dans l’âme une infime goutte de connaissance. Qu’elle se dissolve dans ton océan.
    Rumi
    «Toute matière provient d’une force et n’existe que par celle-ci […]. Nous devons présumer l’existence, sous cette force, d’un Esprit conscient et intelligent. Cet Esprit est la matrice de toute matière.»
    Max Planck, 1944
    C’est ainsi que Max Planck, père de la théorie quantique, décrivit la Divine Matrice, un champ d’énergie universel unissant tout ce qui existe.
    La Divine Matrice est notre monde. Elle est aussi tout ce qui existe dans notre monde. Elle est nous et tout ce que nous aimons, créons et expérimentons. Vivant dans la Divine Matrice, nous exprimons, comme artistes, nos passions, nos peurs, nos rêves et nos désirs les plus secrets au moyen de l’essence d’un mystérieux canevas quantique. Mais nous sommes ce canevas autant que les images qu’il porte. Nous sommes le tableau autant que les pinceaux.
    Dans la Divine Matrice, nous sommes le contenant dans lequel existent toutes choses, le pont reliant les créations de notre monde intérieur et celles de notre monde extérieur, ainsi que le miroir qui nous montre ce que nous avons créé.
     
     

     

    En partie ce que je souhaite traduire dans le tome 3 de Jarwal...

     

     

    Kalén vint les inviter à rejoindre le conseil dans la Nuhé.

    « Nasta voudrait te parler Jarwal. »

    Ce calme retrouvé, cette paix réinstallée, la plénitude des âmes, des visages sereins et des voix rassurées, l’impression que la Nuhé elle-même diffusait des parfums de quiétude.

    Kalén reprit les paroles du vieux sage.

    « Nous savons que tu as aidé Izel à vaincre ce Jackmor. Les soldats quittent les montagnes, notre peuple n’est plus en danger. Nous voulions tous te témoigner notre reconnaissance. Ainsi qu’à ta compagne et ta petite Maruamaqua bleue. Vous êtes venus de loin pour nous aider et vous avez pris de grands risques. Nous ne l’oublierons jamais.

    -Qu’allez-vous faire maintenant ? demanda le lutin.

    -Nous allons rester ici. Il nous faut rétablir le contact avec la pensée de la Terre. »

    Nasta parla longuement.

    Kalén expliqua.

    « Nasta dit que les pensées des êtres humains sont comme les enfants de la pensée de la Vie. La Vie est la pensée qui a ensemencé la Terre. Elle est la pensée originelle. Les êtres humains imaginent que leurs pensées leur appartiennent, qu’ils en disposent librement. Ils ont oublié la première pensée, ils ne savent plus la ressentir. Toutes les pensées qui parcourent l’espace sont les enfants de la pensée créatrice. Ici, nous pouvons remonter à la source. 

    -Nasta veut-il dire que la Vie est une pensée ?

    -Oui, c’est bien cela Jarwal. Cette pensée s’est matérialisée sous des formes innombrables. Les Kogis écoutent les pensées des arbres, des nuages, des montagnes, de toutes les formes créées par la pensée de la Vie et ils apprennent à équilibrer le flux de leurs pensées pour qu’elles n’étouffent pas les pensées qui les entourent. Les hommes pensent qu’ils existent parce qu’ils pensent alors que c’est la pensée de la Vie qui vibre en eux et leur donne vie. Les hommes ont oublié l’humilité.

    -Kalén, pour qu’il y ait une pensée, il faut un émetteur. Qui est à la source de la pensée de la Vie ?

    -La Vie. Les Conquistadors qui nous ont maltraités disaient qu’ils étaient en mission, qu’un Dieu tout puissant les guidait. Aucun Dieu n’existe. Pas les Dieux des hommes. Ces Dieux-là ne sont que des mensonges.

    -La Vie est divine, c’est cela ?

    -Exactement Jarwal. Et le reste n’est qu’invention des esprits manipulateurs.

    -Et les hommes qui se sont coupé des pensées diffusées par la Nature ne seront plus jamais des êtres humains ?    

    -Oui, c’est cela Jarwal. Les Kogis sont des êtres humains, les Conquistadors sont des hommes. Ils vivent pour les biens matériels, la puissance, le pouvoir, l’exploitation, l’asservissement. Nasta dit que l’avenir de ces hommes est très sombre. Et qu’ils jetteront sur la Vie toute entière un voile d’ombre. Leur intelligence est au service du Mal parce qu’ils ignorent la pensée de la Vie. Ils sont soumis à des pensées d’hommes.

    -Quel est l’avenir de ce monde d’hommes Kalén ?

    -Il n’a pas d’avenir étant donné qu’il s’est coupé de la source. Il ne vit que dans le fardeau du passé et des erreurs commises sans pour autant prendre conscience qu’ils répètent à l’infini les mêmes erreurs en les habillant simplement de nouveaux apparats. Cet homme-là continuera à vouloir construire l’avenir qui correspond à son errance. Il est empoisonné par le poids de son histoire. Le voile d’ombre finira par s’étendre jusqu’à cacher la lumière du Monde. Ou de la Vie. »

     


     

  • Le progrès utile.

    Bio Fuel Systems réalise la conversion accélérée du CO2 en pétrole.

    Photobioréacteurs BFSAprès 5 années de recherche menées en coopération étroite avec les universités d’Alicante et de Valence, Bio Fuel Systems (BFS) a mis au point le premier « procédé de conversion énergétique accélérée » qui permet de transformer les rejets excessifs de CO2 en un pétrole de qualité.

    Ce système repose sur les effets conjugués de la photosynthèse, de l’énergie lumineuse et des propriétés organiques du phytoplancton, mobilisé comme puissant catalyseur, pour obtenir un carburant comparable au pétrole fossile et offrant les mêmes possibilités de produits dérivés (plastiques, polymères, etc.).

    La culture intensive de phytoplancton s’opère dans des photobioréacteurs verticaux à partir de souches sélectionnées pour leur teneur en lipides et cela sans prélèvement sur la biodiversité.

     TF1 – Journal télévisé du 31 janvier 2011

    « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme disait Lavoisier. Aujourd’hui, il est désormais possible de valoriser le CO2 en une véritable source d’énergie de qualité, similaire au pétrole d’origine fossile, propre, inépuisable et économiquement viable »
    (Bernard Stroïazzo-Mougin, Président-Fondateur de Bio Fuel Systems)

    Sur 1 hectare et selon un scénario de rentabilité optimale, une usine-type BFS de dépollution/valorisation est ainsi capable d’absorber 12.000 tonnes de CO2 par an et d’assurer une production continue et annuelle d’environ 5.500 barils de pétrole, voire 0,45 Mégawatts d’électricité (le CO2 capté peut être transformé en électricité grâce à des turbines ou des Moteurs de Combustion Internes). Au cours du processus de transformation, de multiples coproduits et sous-produits à forte valeur ajoutée, tels les acides gras essentiels (type oméga 3 ou 6), peuvent par ailleurs être extraits du gisement de biomasse obtenu, assurant ainsi la rentabilité d’une installation-type.

    Pour produire 1 baril de pétrole, BFS absorbe 2.168 kg de CO2 et neutralise définitivement 937 Kg de C02 après combustion. Ainsi, en prenant en compte l’ensemble du cycle de production de l’énergie consommée, à distance parcourue égale (100 km) et à puissance égale (135 chevaux), une voiture fonctionnant avec le pétrole BFS est la seule à avoir un bilan carbone négatif (- 48 kg de CO2), largement devant la voiture roulant grâce au pétrole fossile (+ 19 kg de Co2) ou encore la voiture électrique alimentée à l’énergie nucléaire (+0,3 kg de co2).

    De l’amont à l’aval du procédé de conversion, BFS marque une avancée majeure en termes de capacité de dépollution, de rendements à l’hectare et de bilan carbone, dépassant largement les limites environnementales, économiques et sociétales des biocarburants de 1ère et de 2ème génération à base de matières premières agricoles.

    Selon la société Bio Fuel Systems, « la production en continu du pétrole BFS à un coût moindre, la qualité du combustible obtenu, son caractère propre, inépuisable et économiquement viable, offrent une véritable réponse à la raréfaction des hydrocarbures ainsi qu’une alternative durable à la dépendance vis à vis des importations de pétrole et de gaz« .

    Usine BFS à Alicante en Espagne
    Vue aérienne de la 1ère usine pilote BFS à Alicante

    L’usine pilote BFS d’Alicante, dont la première phase de construction au pied de la cimenterie Cemex (3ème cimentier mondial) est maintenant achevée ; celle-ci sera pleinement opérationnelle en mars 2011. Deux autres usines sont déjà signées : sur l’île de Madère au Portugal, et à Venise en Italie.

     

     

    Convertir le CO2 en pétrole, une application immédiate !

    La société espagnole Bio Fuel Systems (BFS) est à l’origine du premier procédé de conversion accélérée du CO2 en pétrole artificiel. Cette technologie de synthèse contrôlée, fruit de cinq années de recherche menée en coopération étroite avec les universités d’Alicante et de Valence, a permis la création d’une 1ère usine-pilote de production à Alicante, près de Valence en Espagne. Plus de vingt brevets déposés dans le monde et un procédé inédit d’ultra concentration énergétique donnent une productivité optimisée de pétrole à la tonne de CO2 capturé ; un des gros points forts qui distingue nettement BFS dans la filière mondiale des producteurs de biocarburants à partir d’algues.

    Un principe inspiré de la nature
    Inspiré du processus naturel de formation du pétrole d’origine fossile, le procédé développé capture les rejets industriels de CO2 pour les transformer en un pétrole de qualité similaire au pétrole d’origine fossile (norme IFT), mais sans métaux et offrant les même possibilités de produits dérivés (plastiques, polymères…). De multiples coproduits et sous-produits à forte valeur ajoutée, tels les acides gras essentiels de type omégas 3, omégas 6…, confortent la rentabilité et l’amortissement d’une usine BFS qui fonctionne en continu 24h/24 et sur plus de 8.000 h/an !

    Un enjeu écologique, sociétal et économique
    A l’heure où les capacités de régénération de la planète semblent dépassées, la percée technologique de BFS se révèle être une solution de premier plan pour éliminer les rejets industriels de CO2, répondre aux objectifs européens de lutte contre le réchauffement climatique et réduire la vulnérabilité énergétique des pays vis-à-vis des hydrocarbures. La technologie BFS est également une source d’allégement des taxes carbone pour les industriels et un nouvel espace financier de profitabilité sur le marché mondial du carburant algal estimé à 1,3 milliards de dollars d’ici 2020 ! (BE, Etats-Unis, numéro 227, 3/12/2010).

    Bernard Stroïazzo-MouginLe Fondateur
    Ingénieur thermodynamique de formation, Bernard Stroïazzo-Mougin débute sa carrière au sein de l’entreprise familiale spécialisée dans la construction de centrales thermiques et d’usines de distillerie en France, en Allemagne, en Turquie et au Moyen-Orient. Il poursuit sa carrière au sein de Thomson–CSF dans la défense et l’ingénierie des systèmes avant de rejoindre North Atlantic Group, une entreprise de maintenance et d’ingénierie dans le domaine de l’aviation dont il assurera le développement. Parmi ses projets de recherches basés sur l’étude des phénomènes électromagnétiques terrestres, Bernard Stroïazzo-Mougin est notamment à l’origine des brevets « phénomène d’ionisation en milieu subaquatique » et « contrôle des champs magnétiques artificiels ». Avec une équipe de scientifiques et d’ingénieurs et le soutien des universités espagnoles d’Alicante et de Valence, il conçoit et développe le premier « procédé de conversion énergétique accélérée » qui permet de valoriser les émissions industrielles de CO2 en un pétrole de qualité, similaire au pétrole d’origine fossile.

    Equipe de recherche de BFSL’Equipe de recherche
    Le cœur historique de BFS, c’est une équipe de 25 chercheurs et universitaires de renoms associés, à l’image de Cristian Gomis Catalá, Docteur en Biologie de l’Université de Valence, Professeur associé en Biotechnologie à l’Université d’Alicante, chercheur senior de l’Institut Ecologique du Littoral d’Alicante. Parallèlement à ses activités universitaires et fort de son expérience acquise dans la direction de nombreux projets internationaux, Cristian Gomis Catalá est le directeur scientifique de BFS depuis sa création. Co-inventeur du procédé de « transfert d’énergie », il pilote le programme de Recherche sur le phytoplancton et le pétrole. Ses travaux pour BFS ont été présentés à l’occasion de nombreux congrès scientifiques et ont fait l’objet d’une trentaine d’articles publiés dans des revues internationales avec Comité de lecture. Plus de vingt brevets protègent le procédé BFS autour de la sélection des souches de micro-algues à haut potentiel, de la stimulation du processus de croissance et de démultiplication des micro-algues, du métabolisme et de la concentration énergétique…

    BFS - Baril de pétrole bleuLe procédé biotechnologique
    Le procédé de synthèse breveté et développé par BFS s’inspire du processus naturel à l’origine de la formation du pétrole d’origine fossile. Il utilise des éléments comme l’énergie solaire (comme source principale d’énergie), la photosynthèse et les champs électromagnétiques associés aux propriétés organiques du phytoplancton (micro-algues marines) pour convertir le CO2 issu des émissions industrielles, en une biomasse puis en un pétrole artificiel similaire au pétrole fossile, sans soufre et sans métaux lourds, en quelque sorte un pétrole propre. La culture intensive des micro-algues et l’absorption massive du CO2 s’opère en milieu fermé et dans des photobioréacteurs verticaux pour une optimisation des surfaces d’implantation, un meilleur contrôle des propriétés physico-chimiques du milieu d’élevage et une rentabilité optimale.

    Les échangeurs Phytoplanctons et cyanobactéries
    Le phytoplancton et les cyanobactéries sont des organismes vivants unicellulaires microscopiques, ancêtres de toutes formes de vie animale et végétale, et à l’origine du pétrole qui s’est formé à partir de leur décomposition. Ce sont des organismes « autotrophes », qui utilisent pour leur croissance un processus photosynthétique semblable à celui des plantes. Ce sont d’authentiques usines biochimiques en miniature, capables de réguler le CO2.

    BFS - PhytoplanctonLe phytoplancton marin est responsable de plus de la moitié de la fixation totale du CO2 sur notre planète. Le rendement de ces micro-algues est nettement supérieur à celui des plantes terrestres. En effet, certains de ces micro-organismes unicellulaires se divisent par mitose toutes les 24 heures et se multiplient à l’identique sans autre apport que la cellule d’origine, de la lumière, de l´eau et du CO2. Les équipes de recherche biologique BFS travaillent à partir de souches de phytoplancton à haute teneur en lipides, sélectionnées parmi plus de 30.000 espèces répertoriées,sans manipulation artificielle et sans prélèvement sur la biodiversité. La concentration cellulaire normale de ces micro-organismes dans l’eau de mer est de l’ordre de 100 à 300 cellules par millilitre. En milieu d’élevage, BFS atteint dans ses bioréacteurs une croissance exponentielle des micro-algues avec des concentrations de 300 millions à 1 milliard de cellules par millilitre ; une avancée technologique qui permet à BFS d’obtenir une biomasse à haut dosage énergétique puis, par extraction thermochimique, un pétrole artificiel de qualité élevée !

    Photobioréacteurs BFSLa captation du CO2
    Le CO2 est le principal élément du cycle du carbone. Il intervient dans les échanges de carbone entre les êtres vivants, l’atmosphère et les éléments photosynthétiques. La technologie BFS vise à capturer le CO2 rejeté par les industries en installant ses implantations à proximité. Le processus de traitement du CO2 permet de passer d’un carbone gazeux capturé (CO2) à un carbone organique (1 kg de biomasse dispose de 52% de carbone) pour arriver à un carbone minéral avec 65% de carbone et produire en toute fin un hydrocarbure avec 85% de carbone ; garantissant dès l’origine un pétrole BFS pleinement utilisable dans un moteur à combustion. Enfin, la production journalière BFS élimine 938 kg de CO2 issu des émissions anthropiques par baril produit et convertit 2.168 kg de CO2 par baril.

    Des photobioréacteurs profilés pour une rentabilité optimum
    La culture intensive des micro-organismes s’opère en milieu fermé dans des photobioréacteurs verticaux de 8 mètres de haut pour optimiser les surfaces d’implantation au sol et la productivité à l’hectare. Les photobioréacteurs BFS offrent une large surface de réception à l’énergie lumineuse afin d’assurer la fixation des photons et la production de biomasse en continu, avec un rapport m2/m3 optimisé. Ils ont été pensés pour être également « autonettoyants ». Le confinement du milieu d’élevage, assuré par le maintien constant d’une « pression positive », assure qu’aucun élément extérieur pathogène ou contaminant ne peut pénétrer le milieu de culture ni en altérer sa productivité.

    La mise en structure cellulaire des tubes des photobioréacteurs facilite la photosynthèse.

    Un pétrole « propre » en 48h !

    Un pétrole similaire au pétrole d’origine fossile
    A la différence des biocarburants produits à partir de matières premières agricoles qui ne peuvent être utilisés qu’à hauteur de 5 voire 10% dans les moteurs, le pétrole issu de la technologie BFS est un excellent substitut au pétrole d’origine fossile. Il en présente les mêmes caractéristiques en matière de densité énergétique avec un pouvoir calorifique élevé, prouvé et certifié, de 9.700 kcal/kg (rapports Intertek et SGS). Une fois raffiné, il peut donc être utilisé sans aucune adaptation particulière dans les moteurs. Ses coûts de raffinage sont par ailleurs moindres car exempts de souffre et de produits secondaires toxiques. A l’instar de son cousin d’origine fossile, le pétrole BFS peut également servir à fabriquer des plastiques, des solvants, des résines synthétiques, des détergents ou des engrais.

    Un substitut au pétrole produit en moins de 48 heures
    Elaboré à partir des émissions de CO2 des industries dites polluantes telles les cimenteries, les déchetteries, les centrales thermiques ou encore les raffineries, le pétrole BFS est produit directement sur place ou, selon les options retenues, sur un site distant de transformation. Alors que le pétrole d’origine fossile a nécessité des millions d’années pour se former à la suite d’un long et complexe processus de sédimentation, 48h suffisent à produire le pétrole BFS. Il faut en effet près de 24h pour obtenir le gisement de biomasse et autant pour en extraire le pétrole par voie thermochimique. Les installations BFS fonctionnent 24h/24 pour permettre l’absorption massive du CO2 et assurer une production en continu du pétrole.

    Les coproduits et sous-produits innovants

    Un potentiel d’extraction à forte valeur ajoutée
    Le gisement de biomasse obtenu au cours du processus de conversion du CO2 en pétrole offre un potentiel d’extraction de multiples coproduits et sous-produits à forte valeur ajoutée. Parmi ceux-ci, on retrouve notamment le charbon actif qui, de par sa capacité d’absorption, trouve ses applications dans les systèmes de filtration d’air et les omégas 3 qui se révèlent être de véritables partenaires de notre santé au quotidien…

    BFS - OmegasLes omégas, des partenaires essentiels de notre santé
    Le gisement de biomasse obtenu au cours du processus de conversion contient 3% d’omégas 3. Généralement extraits des noix, du soja, du colza mais encore des poissons « gras » tels, par exemple, le saumon ou l’anchois, les omégas 3 sont essentiels au bon fonctionnement des systèmes nerveux, cardiovasculaire, oculaire, cutané, pileux et reproductif. Ces dernières années, ces acides gras polyinsaturés se sont imposés comme des partenaires essentiels de notre santé au quotidien, d’autant plus que l’organisme humain est incapable de les produire. Des compléments alimentaires à la prévention de certains cancers en passant par la lutte contre la maladie d’Alzheimer, le marché des omégas 3 et 6 est en plein essor. Il attire de très nombreux acteurs, parmi lesquels les industries agroalimentaire, pharmaceutique et cosmétique.

    L’usine-pilote d’alicante

    BFS - Usine commercial

    L’usine pilote BFS d’Alicante en Espagne, vient d’achever en novembre 2010 sa première phase de construction au pied de la cimenterie Cemex (3ème cimentier mondial) et sera pleinement opérationnelle en mars 2011. Cette usine pilote est capable, par hectare équipé et par an, d’absorber 12.000 tonnes de CO2 et de produire 5.500 barils de pétrole voire, selon l’option retenue, 0.45 Mégawatts d’électricité par heure (le CO2 capté peut être transformé en électricité grâce à des turbines ou des Moteurs de Combustion Internes). A échéance, cette usine sera déployée sur 40 hectares et neutralisera 450.000 tonnes annuelle d’émissions de CO2 dans l’atmosphère pour une production de 220.000 barils de pétrole sans compter la production de produits secondaires hautement nutritifs (type acides gras essentiels oméga 3, oméga 6…). Cette usine préfigure l’usine-type de dépollution/valorisation BFS retenue comme modèle à commercialiser pour un déploiement international.

    Un accompagnement au déploiement industriel

    Deux usines-type dédiées à la production d’électricité sont en préparation sur l’archipel de Madère au Portugal et à Venise en Italie. D’autres projets sont en étude, notamment aux Etats-Unis et en Corée. D’ici 2020 et selon une feuille de route clairement établie, BFS prévoit de commercialiser 50 usines. Pour assurer ce développement rapide et maitriser sa technologie, BFS a modélisé tous ses process technologiques et industriels avec ses partenaires et prestataires, permettant ainsi de dupliquer la mise en œuvre d’un projet et garantir à l’opérateur local, la bonne marche des installations. BFS apporte en amont comme en aval du projet, une rigueur de premier plan pour la conception, l’installation et la mise en route de l’usine, ainsi que pour la formation du personnel. A ce titre, BFS a développé pour l’opérateur local un Operating System très élaboré de contrôle et de décision des procédures de capture et transport du CO2, de traitement et diffusion des gaz, de séparation des produits, de traitement des fluides… Cet Operating System permettra à BFS d’assurer un rôle de surveillance et d’intervention à distance. Sur demande des opérateurs locaux, BFS peut s’impliquer dans la commercialisation de tout ou partie de la production.

    Des installations rentabilisées en moins de cinq ans

    L’obligation pour BFS de maitriser totalement la transition du stade « Laboratoire » au stade « production industrielle » a justifié la construction de la première usine grandeur nature sur fonds propres (CEMEX Alicante). Cette usine-type BFS est capable de neutraliser à elle seule et par hectare équipé, 12.000 tonnes de CO2 par an pour une production de 5.500 barils de pétrole. Chiffres évocateurs quand on sait que les émissions mondiales de gaz à effet de serre ne cessent d’enregistrer des niveaux ‘‘record ’’ avec +41% depuis le protocole de Kyoto ! L’investissement des installations s’amortit en moins de cinq ans, notamment grâce à l’exploitation des revenus issus du pétrole, des crédits carbone générés par l’élimination massive du CO2 et des coproduits associés tels les acides gras essentiels.

    Une solution aux besoins énergétiques

    Selon les estimations de la Banque mondiale, la demande de pétrole dans le monde devrait continuer à augmenter de +1,6% par an pour atteindre 114 millions de barils par jour d’ici 2030, contre 87 millions aujourd’hui. A l’heure où les réserves d’hydrocarbures accessibles tendent à diminuer et que les découvertes de nouveaux gisements, y compris de pétrole non-conventionnel (schistes bitumineux, hydrates de méthane, …) se font désormais rares ou difficilement exploitables à un coût acceptable, la haute percée technologique de BFS se révèle être une solution de premier plan pour contourner la crise énergétique majeure qui se profile. La production en continu du pétrole BFS à un coût fixe et acceptable, la qualité et la densité énergétique du combustible obtenu, son caractère propre, inépuisable et économiquement viable sont autant d’atouts qui concrétisent l’émergence d’une véritable alternative durable au pétrole, au gaz et au charbon

    Un nouveau marché intégré multi-produits

    La magnitude des enjeux auxquels BFS entend apporter une réponse concrète et l’ampleur des perspectives de marché qui en découlent, permettent des objectifs délibérément prometteurs. Si le secteur des hydrocarbures est très réglementé et taxé, les directives européennes en matière d’énergies renouvelables, d’utilisation des « biocarburants » dans les transports, de réduction des émissions de CO2 ainsi que les différentes « taxes carbones » appliquées à l’échelon européen et mondial, constituent pour BFS une opportunité plus qu’une contrainte. Et ces directives sont amenées à se renforcer dans le temps. Si BFS intervient sur plusieurs marchés de taille (pétrole, énergies renouvelables, CO2, Oméga 3) qui peuvent être abordés séparément, il convient de tenir compte du caractère spécifique de BFS en tant que technologie multi-produits. En réalité, BFS crée un nouveau marché intégré, mêlant valorisation du CO2 évité, pétrole, production d’électricité et dérivés biochimiques. BFS-France a élaboré un programme d’investissement destiné aux industriels et aux investisseurs lié au déploiement de sa technologie en France.

    Un bilan carbone négatif

    TABLEAU COMPARATIF D’ÉMISSION ET D´ABSORPTION DE CO2 D´UNE VOITURE DE 135 CV (100 KW)
    SUR UN PARCOURS DE 100 KM AVEC DIFFÉRENTS COMBUSTIBLES.

    BFS- Eco-environnementTous les calculs nécessaires à l’établissement de ce tableau comparatif ont été réalisés à partir de données scientifiques publiées par des universités et des organismes publics :
    Carburant fossile – les émissions de CO2 ont été calculées pour la combustion du carburant sans prendre en compte l’extraction, le transport et le raffinage.
    Biodiesel – tous les éléments ont été pris en compte dans les calculs : CO2 émis pendant la plantation,la récolte, la fabrication et la combustion.
    Véhicules électriques – le véhicule ne rejette pas d’émissions de CO2 par combustion, mais du CO2 a été émis à l’occasion de la construction et de l’exploitation des équipements de production d’électricité
    Pétrole BFS – il élimine du CO2 au cours de la photosynthèse par fixation biochimique.
    Les émissions dues à la combustion ont été prises en compte.

    Sur un cycle complet, de l’absorption du CO2 à la combustion du pétrole BFS obtenu à la suite du processus de transformation, le carburant BFS présente un bilan carbone négatif. L’analyse des rejets de CO2 en fonction des sources de carburants effectuée sur la base d’un véhicule de 135 cv et parcourant une distance de 100 km présente + 19 kg de CO2 rejeté pour un carburant pétrolier d’origine fossile et + 25,4 kg pour le plus vertueux des biodiésels issu de la transformation du soja. Quant à l’électricité issue du nucléaire pouvant alimenter le même moteur, avec un rejet très faible de +0,3 kg de CO2 justifié par sa production amont (+0,5kg pour l’éolien quand le photovoltaïque est à +4kg) elle reste très au delà des - 48 kg de CO2 rejeté pour le carburant BFS. L’empreinte positive sans concurrence du carburant BFS s’explique par le fait que le CO2 rejeté par le véhicule se trouve très inférieur à la quantité de CO2 absorbée par BFS pour produire le pétrole consommé sur les 100kms. Le pétrole BFS satisfait donc aux exigences de la directive européenne sur les énergies renouvelables qui fixe l’objectif de 20% d’EnR dans le secteur des transports d’ici 2020 sous réserve du respect de certains critères de durabilité, dont la réduction des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 35% par rapport aux équivalents fossiles. Enfin comme toute entreprise « environnementale » les usines BFS sont en production vertueuse, reconditionnant leurs propres rejets de Co2 dans leur cycle de production et prélevant sur leur production leurs besoins énergétiques.

    Des atouts environnementaux

    Les avantages de la technologie BFS et de son pétrole artificiel sont incontestables :
    – Un pétrole propre sans soufre, ni métaux lourds donc plus facilement biodégradable que le pétrole d’origine fossile… et consommateur d’importantes quantités de Co2 pour sa fabrication.
    – une superficie de production réduite (avantageux) favorisant une installation proche des usines à dépolluer (économique),
    – Une consommation économique en eau qui requiert 0,1 litre d’eau pour produire 1 litre de pétrole quand il faut 1000 litres d’eau d’arrosage pour obtenir un litre de diester à base de colza ou de tournesol,
    – une production de biomasse sans prélèvement sur la biodiversité, sans manipulation artificielle et riche de composants pour l’alimentation humaine et animale,
    – des usines vertueuses qui recyclent leurs rejets et prélèvent les besoins énergétiques sur leur production.

    BFS- Ecoglace

    Le défi de l’excellence

    En moins de cinq années de Recherche & Développement, BFS a enregistré une avancée majeure en termes de capacités de dépollution et de valorisation des émissions industrielles de CO2, et les plus-values environnementales, sociétales et économiques sont colossales. Le protocole de production, aujourd’hui clairement établi, marque la transition entre le stade de la recherche-conception et la phase de déploiement industriel. Clef de voûte du succès de la société BFS, ce département R & D poursuit sa lancée pour améliorer encore les rendements et les performances du système de conversion énergétique, mais également en travaillant sur la chaîne organique en amont de la chaîne minérale de transformation du CO2 pour en extraire les éléments protéiniques et les acides gras essentiels, nécessaires à une meilleure nutrition des populations.

    (source: bfs-france.com | bfs-biopetrole.com | biopetroleo.com)


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