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  • The Inituition

    Je n'ai pas d'autre musique lorsque j'écris.

    J'ai trouvé avec ce compositeur tout ce dont j'ai besoin.

    La douceur et la force, la contemplation et la puissance, l'amour et l'action.

     

    Je ne m'en lasserai jamais.

    Merci à Lasse Schmidt Jorgensen.

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  • Création artistique.

    C'est assez prétentieux comme expression en fait.

    Il faudrait pour être dans la création avoir la capacité d'élaborer quelque chose de totalement nouveau, qui n'existerait pas encore, qui n'aurait jamais été vu, ni même pensé, qui n'aurait aucune matière, aucune énergie interne, aucune réalité actuelle.

    En technologie, rien n'a été créé. Tout est un assemblage d'éléments naturels. Même l'intelligence artificielle est une extension de l'intelligence humaine. Et la création de l'intelligence ne nous appartient pas. Il nous appartient par contre de nous en servir.

    L'idée de "création humaine" est une appropriation du "réel" par notre esprit. Seule, la Nature est une création et toutes les réalités humaines ne sont que des interprétations, des modelages et des assemblages du réel. 

    Il s'agit donc tout d'abord de saisir le réel. Je ne peux créer qu'en étant inscrit dans ce réel afin d'être en mesure de le modeler à ma convenance, comme le fait le potier avec l'argile. Il ne s'agira que d'une forme différente donnée au réel. Il n'en reste pas moins que je n'aurai toujours aucun pouvoir sur le réel lui-même. Je dois me contenter de le copier en donnant à cette copie une forme personnelle.

    Il convient par conséquent de faire sienne l'humilité et à partir de cette source émotionnelle, d'oeuvrer à transcrire cette émotion.

    Je n'ai jamais rien créé dans mes romans. Je me suis juste nourri de ma capacité à percevoir le réel et à modeler  des formes personnelles à partir de cette création originelle. Je n'ai utilisé que l'étendue de ma perception et la capacité à la transmettre et même cela je ne l'ai pas créé. C'était en moi et je suis juste parvenu à en trouver la source. La perception profonde du réel se tient en nous tous. C'est ce que nous en faisons qui diffère d'un individu à l'autre. Certains se contenteront de saisir la réalité de leur existence. Ça n'est qu'une enveloppe du réel, une espèce d'hallucination sociétale et c'est bien souvent insignifiant au regard du projet spirituel contenu en chacun... 

    Je n'ai aucune paternité envers ce que j'ai réalisé. Je suis un des bénéficiaires de l'Héritage. Celui de la beauté ineffable de la Création. Je m'efforce juste d'en explorer le territoire et d'en partager quelques saisissements. 

  • L'ineffable

    "Ce n'est pas la connaissance extérieure

    ce n'est pas la connaissance intérieure

    pas plus que la suspension de la connaissance

    ce n'est pas savoir

    ce n'est pas ignorer

    pas plus que ce n'est l'ignorance elle-même

    ce ne peut pas être davantage vu que compris

    on ne peut pas y indiquer de frontière

    c'est ineffable et au-delà de la pensée

    c'est indéfinissable

    ce n'est connu qu'en le devenant."

    Mandakuya Upanishad.

     

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    La Présence ne peut pas être saisie par l'individu tant que l'individu exerce une observation du même ordre que celle qui l'anime à travers son existence. Car en cherchant à observer la Présence, il s'extrait lui-même de cette Présence. Cela revient à chercher la source de la Lumière dans une chambre noire alors que la Lumière émane de nous-même mais que nous ne pouvons en situer l'origine. La Lumière existe mais elle n'est ni contrôlable, ni identifiable, ni mesurable, ni soumise. Elle ne nous appartient pas mais elle est en nous. 

    Le moi qui sous-tend toute expérience ne peut pas lui-même être expérimenté par ce moi. Toute expérience implique deux composantes : l'expérimentateur et l'expérimenté. Lorsque je suis ému, je peux observer cette émotion. L'émotion est l'objet expérimenté et je suis l'expérimentateur. Mais je ne peux pas expérimenter l'expérimentateur puisque ce moi expérimentateur deviendrait immanquablement l'objet expérimenté.

     

    Les Upanishad ont décrit cette problématique tout autant que le Tao Te King.

    "Le Tao qui peut être décrit n'est pas le Tao éternel."

     

    Dans un ancien traité Bouddhiste, Ashvaghosha écrivait : "Depuis le commencement, toutes choses sont dans leur nature, l'Etre lui-même."

     

    Il n'est pas question ici de Dieu dans sa dimension religieuse mais bien de l'Energie créatrice. Le terme de Dieu est bien trop souillé par les hommes pour permettre une démarche lucide.

     

    Alors, est-il possible, à notre niveau, de conscientiser ce moi expérimentateur ? Est-il possible de nous extraire de nous-même pour appréhender pleinement cette Présence sans donner à cette Présence la dimension d'un objet expérimenté étant donné qu'elle est elle-même ce qui permet à l'expérimentateur d'exercer son pouvoir d'expérimentation.

    Est-il possible d'expérimenter l'expérimentateur sans que celui-ci ne devienne l'expérimenté ?

    A quoi cela servirait-il d'ailleurs ? Est-ce qu'il est nécessaire que je comprenne le fonctionnement des particules électriques qui éclairent la pièce où j'écris ? Est-ce qu'il est utile que je comprenne les mécanismes internes qui permettent aux pensées d'apparaître ? Est-ce qu'il est indispensable que je saisisse le phénomène biologique qui fait que mon coeur fonctionne sans aucune intervention volontaire de ma part ?

    Nous dérivons quotidiennement dans des phénomènes qui nous échappent constamment. Pourquoi vouloir absolument entrer dans des quêtes aussi abstraites ?

     

    Pour ma part, c'est uniquement en raison de la puissance indéfinissable des émotions que cette quête m'a déjà offerte. Rien, jamais, n'a été aussi flamboyant et je veux bien continuer à user de mon potentiel jusqu'à ma mort si c'est pour revivre, ne serait-ce qu'une fois, la plénitude qui en résulte.

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  • Un service (suite)

     

      CORINNE LE STRAT

     

    http://www.tremplindescreateurs.teva.fr/profil/681.html?category_id=3

    LE STRAT CORINNE

    Zone : Ouest, Categorie : Déco

    Voir sa boutique sur Alittlemarket.com

    153 Vote(s)

    Passionnée par le dessin et la peinture artistique depuis mon enfance. Amoureuse de couleurs lumineuses, l'art a toujours eu une place importante dans ma vie. Depuis 4 ans, je vends des tableaux pour décorer la chambre des enfants sur mon site, des sites partenaires, des salons et marchés d'Art créatifs et récemment sur Alittlemarket. D'un style ludique et haut en couleur, j'aime peindre des animaux attachants et rigolos de la Savane. Mais aussi des poupées japonaises appelées « Kokeshi » incarnant une certaine douceur et sagesse...espérant transmettre ma passion aux enfants !

    • Creation
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  • Présence

    "L'Esprit qui est sans commencement est non né et indestructible. Il n'a ni forme ni apparence. Il ne peut être pensé en termes de nouveau ou d'ancien. Il transcende toutes limites ou comparaisons. "

    Huang Pô.

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    C'est la Présence qu'on ne peut connaître et cette Présence qu'on se doit d'être.

    C'est la Présence qu'on ignore et qui parle en nous avec la Nostalgie des choses délaissées.

    C'est la Présence qui nourrit notre Intuition et s'amuse de notre étonnement. 

    C'est la Présence qui ruisselle parfois dans les flots de la Mélancolie lorsque l'abandon devient trop lourd.

    C'est la Présence qui nous bouleverse au lever du Jour quand l'Energie diffuse aimante les formes multiples.

    Rien n'est visible si on se contente d'ouvrir les yeux.

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  • Theodorakis

    Theodorakis : Si les peuples d’Europe ne se lèvent pas, les banques ramèneront le fascisme

     

    http://sos-crise.over-blog.com/article-theodorakis-si-les-peuples-ne-se-levent-pas-les-banques-rameneront-le-fascisme-87508529.html



    28 octobre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Alors que la Grèce est placée sous tutelle de la Troïka, que l’Etat réprime les manifestations pour rassurer les marchés et que l’Europe poursuit les renflouements financiers, le compositeur Mikis Theodorakis a appelé les grecs à combattre et mis en garde les peuples d’Europe qu’au rythme où vont les choses les banques ramèneront le fascisme sur le continent.

    Interviewé lors d’une émission politique très populaire en Grèce, Theodorakis a averti que si la Grèce se soumet aux exigences de ses soi-disant « partenaires européens », c’en sera « fini de nous en tant que peuple et que nation ». Il a accusé le gouvernement de n’être qu’une « fourmi » face à ces « partenaires », alors que le peuple le voit comme « brutal et offensif ». Si cette politique continue, « nous ne pourrons survivre (…) la seule solution est de se lever et de combattre ».

    Résistant de la première heure contre l’occupation nazie et fasciste, combattant républicain lors de la guerre civile et torturé sous le régime des colonels, Théodorakis a également adressé une lettre ouverte aux peuples d’Europe, publié dans de nombreux journaux... grecs. Extraits :

    Notre combat n’est pas seulement celui de la Grèce, il aspire à une Europe libre, indépendante et démocratique. Ne croyez pas vos gouvernements lorsqu’ils prétendent que votre argent sert à aider la Grèce. (…) Leurs programmes de « sauvetage de la Grèce » aident seulement les banques étrangères, celles précisément qui, par l’intermédiaire des politiciens et des gouvernements à leur solde, ont imposé le modèle politique qui a mené à la crise actuelle.

    Il n’y pas d’autre solution que de remplacer l’actuel modèle économique européen, conçu pour générer des dettes, et revenir à une politique de stimulation de la demande et du développement, à un protectionnisme doté d’un contrôle drastique de la Finance. Si les Etats ne s’imposent pas sur les marchés, ces derniers les engloutiront, en même temps que la démocratie et tous les acquis de la civilisation européenne. La démocratie est née à Athènes quand Solon a annulé les dettes des pauvres envers les riches. Il ne faut pas autoriser aujourd’hui les banques à détruire la démocratie européenne, à extorquer les sommes gigantesques qu’elles ont elle-même générées sous forme de dettes.

    Nous ne vous demandons pas de soutenir notre combat par solidarité, ni parce que notre territoire fut le berceau de Platon et Aristote, Périclès et Protagoras, des concepts de démocratie, de liberté et d’Europe. (…)

    Nous vous demandons de le faire dans votre propre intérêt. Si vous autorisez aujourd’hui le sacrifice des sociétés grecque, irlandaise, portugaise et espagnole sur l’autel de la dette et des banques, ce sera bientôt votre tour. Vous ne prospérerez pas au milieu des ruines des sociétés européennes. Nous avons tardé de notre côté, mais nous nous sommes réveillés. Bâtissons ensemble une Europe nouvelle ; une Europe démocratique, prospère, pacifique, digne de son histoire, de ses luttes et de son esprit. Résistez au totalitarisme des marchés qui menace de démanteler l’Europe en la transformant en Tiers-monde, qui monte les peuples européens les uns contre les autres, qui détruit notre continent en suscitant le retour du fascisme.


    http://www.solidariteetprogres.org/Theodorakis-Si-les-peuples-d-Europe-ne-se-levent-pas-les-banques_08207

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  • Sur la route des frères Patison, un bel article.

    Un bel article sur le roman de mon ami Max.

    Des louanges amplement méritées et auxquelles j'adhère totalement.

     

    Max Mercier : Sur la route des Frères Patison
    A consommer sans modération !



    Il y a des livres qui sont des rencontres. Rencontre avec une histoire solide. Avec une écriture du même calibre. Avec un auteur dont on se dit : « Il est des nôtres. » Eh bien, Sur la route des Frères Patison, de Max Mercier, est de ceux-là. Un vrai roman. Des personnages vrais. Une énigme, des rebondissements, de la patte, de la chair, de dru, du vécu. C’est suffisamment rare pour être signalé. Et salué !

    Tout commence le jour où Didier Tonfale, cinquante ans, démissionnaire d’un boulot chiant comme la pluie dans une routinière – et donc barbante – province française, décide d’aller vivre – d’aller vivre enfin – son rêve américain. Et pas n’importe où, bien sûr : dans le Grand Ouest, le Far West, le Wild West. Pour y retrouver ces paysages qu’il porte en lui depuis toujours sans le avoir pourtant jamais vus. Pour se retrouver aussi…

    Du rêve, de l’insolite, de l’aventure ? Il ne va pas être déçu. Une Chevrolet Impala (what else ?). La Highway 93. Un arrêt dans un de ces road cafés comme on les aime, en l’occurrence le Rosie’s Den (« le repaire de Rosie »). Et là, un p’tit vieux. Qui lui claque entre les mains en lui confiant une enveloppe jaunie par les ans : « A remettre aux… frères… Patison… »

    Voilà. Je ne vous en dirai pas plus, bien évidemment. Sinon que Didier Tonfale va se faire un devoir de retrouver ces frangins dont il ne sait rien et même pas s’ils sont encore vivants.

    Mais, dans le même temps que le Frenchie mène son enquête et croise des personnages hauts en couleurs et parfois forts en gueule (le shérif Robert Ponting, Lizbeth, Sherryl, Shane, Susie, Scott, etc.), Max Mercier – et c’est là qu’il fait preuve d’un vrai talent d’écriture – nous tricote une autre histoire qui débute en 1955, une histoire de mineurs, de prospecteurs un peu filous, d’attrapeurs de rêves. Une autre histoire ? Justement pas : une histoire dans l’histoire et qui va éclairer l’ensemble, expliquer l’inexplicable, démêler l’écheveau. Une histoire qui a pour protagoniste central un certain Lucius Komolsky. A savoir le vieux bonhomme qui a laissé son dernier souffle – et son enveloppe – entre les mains de Tonfale.

    Sur la route des Frères Patison, qui ferait, disons-le en passant, un excellent film, nous entraîne au bout du rêve. Très loin (1). Dans ces paysages – on a presque envie de dire : ces décors – où l’on a l’impression d’être dans un film, justement, sauf que ce n’est pas un film et que nous sommes néanmoins les acteurs d’une bal(l)ade rythmée par les accents toujours présents de la country music.

    Pas question, vous ai-je dis un peu sadiquement plus haut, de vous dévoiler les arcanes de l’histoire. Mais je vous dirai cependant qu’au final – happy end, veut-on croire – Didier Tonfale, pris par la magie ensorcelante (et je sais de quoi je parle) des grands espaces, des petits honky tonks, du feu qui tombe du ciel, des routes sans fin, va décider de faire le grand saut. Pour vivre et travailler (et aimer, mais chut…) dans ce pays qui est un continent. C’est le bon choix. Celui qui s’impose ou s’imposera fatalement à ceux qui ne supportent plus les petits hommes gris. Pour « voir sans limite ni contrainte. »

    Alain Sanders

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    (1) « On ne va jamais aussi loin que lorsque l’on ne sait pas où l’on va » (Christophe Colomb).

     

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