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Un an dans la Creuse
- Par Thierry LEDRU
- Le 01/04/2022
Nous avons aménagé le 16 mars 2021 et on a commencé à vraiment travailler sur le terrain (4600 m²) le 1 er avril.
Le terrain était à l'abandon depuis trois ans. La nature sauvage avait repris ses droits. Enormément de choses à faire.
Les anciens propriétaires avaient construit une serre mais elle était dans un état pitoyable et envahie par des vinaigriers ( le sumac de Virginie), très, très envahissant et particulièrement vivace. Si vous en oubliez un bout de racine de cinq centimètres, trois semaines après vous avez une pousse à chaque extrémité...A ne jamais mettre dans un jardin en décoration à moins que vous ayez envie d'être envahi.
La prairie était recouverte de ronces, de genêts et de fougères, tout autant que l'ancien potager. Impossible d'y passer la tondeuse, il a fallu y aller à la machette. Nous n'utilisons jamais de motoculteur. La terre ne doit pas être retournée au risque de tuer toutes la vie des bactéries. Retourner la terre met à la surface les bactéries anaérobies et enterre les bactéries aérobies. Résultat : le sol est mort.
On a donc entièrement coupé la végétation sauvage puis ensuite on l'a broyée et laissée sur le sol. Il a fallu par contre arracher toutes les racines des ronces et c'est d'une solidité redoutable...
Au vu de tous les chevreuils qui se baladent dans le coin et avaient pris leurs habitudes, il a fallu clôturer entièrement les 300 m² de potager puis commencer à faire les bandes de culture. Cette fois, le potager recevait ses premières plantations.
A l'été, il était magnifique. Il nous nourrit.
On a planté les arbres fruitiers et les arbustes puis quelques grands arbres. (43 plantations à ce jour) L'idée, c'est de constituer un "jardin-forêt". J'en ai déjà parlé ici. Biodiversité, c'est le mot d'ordre.
Nettoyage du puits qui n'était plus utilisé depuis des années et qui s'était "embourbé". Descendre au fond avec la corde, remplir le seau, remonter le seau, le vider dans une brouette. On ne sait plus combien de brouettes on a rempli.
Installation des citernes de récupération d'eau de pluie. 4000 litres réparties entre la serre et le potager, plus des bidons de 200 litres à divers endroits. Le puits a été fortement mis à contribution pour remplir tout ça. Deux jours de pompage, le niveau est descendu de 5 m à 2 m. Deux jours après, il était de nouveau remonté à 5 m, sans qu'il n'ait plu. Comme quoi, le dicton a raison : "Il faut tirer l'eau du puits pour qu'il se remplisse".
L'eau, c'est la priorité et ça le sera de plus en plus.
Préparation d'un terrain pour recevoir une citerne de 10 000 litres avant l'été. Enlever des tonnes de cailloux qui ont servi à monter deux murets à l'entrée du terrain. Le toit de la grange et celui de la deuxième habitation serviront au remplissage de cette citerne. Une pompe y sera jointe pour l'arrosage du potager.
On continue, tous les jours. Soit on est sur le terrain, soit on y pense :)
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LE DÉSERT DES BARBARES (3)
- Par Thierry LEDRU
- Le 30/03/2022
Il y a plusieurs années, j'avais écrit un texte sur le silence. Depuis longtemps déjà, j'avais imaginé qu'il faudrait que l'humanité entende hurler dans ses oreilles le cri de la Terre, le cri de toutes les souffrances. Finalement, je réalise en reprenant l'écriture de ce roman que rien de ce que j'ai écrit ne disparaît jamais de ma mémoire et c'est fascinant, non pas pour les capacités de ma mémoire (elle n'est aucunement infaillible et l'âge n'arrange rien) mais pour l'impact que ça a en moi. Rien ne se perd, tout se transforme.
LE DESERT DES BARBARES
EXTRAIT ; page 136 à 141
Après avoir récupéré les affaires dans le véhicule de Tim, ils prirent la route du chalet.
« De quoi tu voulais me parler, Francis ?
- Pas ici, pas maintenant. Là-haut, je te raconterai. Promis.
- T’en as vraiment lourd sur la caboche.
- Oui. Plus que que tu penses encore. Parle moi de tes recherches, Francis. Vraiment, ça m’intéresse.
- OK. »
Un moment de silence.
Francis était soulagé d’avoir détourné l’esprit de Tim de la révélation qu’il attendait. Tout en sachant très bien qu’au chalet, le malaise serait encore plus puissant. Réduire la distance kilométrique amplifiait la douleur en lui. C’était comme s’approcher inexorablement d’un gouffre, à pleine vitesse, avec l’impossibilité de s’arrêter.
« Nous sommes la Terre et la Terre est ce que nous sommes, reprit Tim, avec une voix déterminée, une intonation appuyée.
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Tant qu’il y a aura l’idée d’un ministère de l’environnement, quel que soit son nom, c’est que les humains n’auront toujours rien compris. Il n’y a pas nous d’un côté et la Terre de l’autre. Il y a nous, Terre et humains, dans une même entité, englobée par la galaxie, elle-même englobée par l’Univers. Et tout ça forme un tout. Les humains exploitent la Terre sans aucune modération parce que les humains s’exploitent eux-mêmes sans aucune modération depuis des siècles mais maintenant la dégradation spirituelle des humains a des effets sur la vie spirituelle de la Terre.
- La vie spirituelle de la Terre ? reprit Francis, dubitatif.
- Je t’ai dit il y a quelques temps que mes travaux personnels n’entrent pas dans la logique cartésienne et dans le cadre extrêmement étroit de l’esprit formaté des humains. Je suis au-delà. Est-ce que tu veux vraiment que je continue ?
- Oui, Tim, je t’écoute, désolé, je ne t’interromps plus.
- La Terre est un être vivant, les anciens grecs l’appelaient Gaïa. Elle est dotée d’ondes, des vibrations, une fréquence électromagnétique, imagine des vagues qui enveloppent la planète, des vagues de pulsations, on ne les voit pas mais on sait les enregistrer, c’est ça la résonance de Schuman dont je t’avais parlé. C’est le nom du scientifique qui les a identifiées. Ça date des années 1960. »
Tim était parti dans son univers, Francis le sentait, un débit mesuré mais une voix affirmée, un esprit délié, une parfaite connaissance de son sujet. Il émanait de lui un plaisir évident, une forme de joie profonde qui le transformait et le rendait passionnant. Il rappelait à Francis un professeur d’université qu’il avait beaucoup apprécié.
« La Terre émet des ondes et notre cerveau entre en résonance avec ces ondes. Les humains sont des antennes cosmo-telluriques. Les animaux également et les plantes. Tout ce qui est animé par la vie. Nous sommes tous dans un état de perception des phénomènes électro-magnétiques de la Terre. Le cerveau, lorsqu’il est en mode d’ondes alpha, est particulièrement réceptif. Pendant la méditation par exemple. Ou dans l’usage de drogues pour d’autres. Moi, par exemple, quand je n’arrive pas à méditer. Tout ça se passe dans l’ionosphère et bien que l'existence de la résonance de Schumann soit un fait scientifique établi, il y a très peu de scientifiques qui sont conscients de l'importance de cette fréquence mais ça n’a rien d’étonnant. Le développement de cette connaissance balayerait une bonne partie de l’industrie pharmaceutique. C’est toujours pareil. On ne trouve que ce qu’on cherche et pas grand-monde n’explore cet espace parce que financièrement, ça ne serait pas rentable et ça contesterait très fortement l’hégémonie de la médecine allopathique. Ces découvertes, reprises par d’autres scientifiques, c’était en 1979. Tu imagines le temps perdu. Et ça n’est pas parce que ça ne tenait pas debout mais uniquement parce qu’il n’y a pas de subventions pour des études qui ne rapporteraient pas dix fois ce qu’elles ont coûté.
- Et donc, toi, tu as repris tout ça ?
- Oui, mais sans en parler. Je profite de mon job. Le gouvernement met à ma disposition tout ce que je demande. Je leur file ce qui les intéresse et je garde le reste.
- Bon, et c’est quoi le problème avec cette résonance ?
- Tu as entendu parler des orages dernièrement ?
- Oui et j’en ai même connu certains, des phénomènes surpuissants.
- Pas grand-chose puisque tu es toujours en vie.
- Ah, oui, d’accord. Et donc ?
- Depuis plusieurs mois la recrudescence des orages et leur ampleur est reconnue par tous les organismes chargés de les enregistrer. Partout sur la planète et plus étrange encore à des périodes inhabituelles. L’ionosphère se charge de l’énergie propagée par les éclairs. Le niveau vibratoire s’amplifie. La résonance n’est plus de 7,83 hertz mais aux environs de 30. Les scientifiques qui bossent là-dessus ont des explications rationnelles. Moi, j’en ai une autre. Mais il faut que je t’explique en détail le phénomène pour que tu comprennes bien mon hypothèse.
- Ah, parce que là, tu n’as pas encore expliqué ?
- T’es un marrant, Francis. J’ai à peine commencé. Tu crois peut-être que je vais te résumer dix ans de mes recherches en trois phrases ?
- Ouais, évidemment. Vas-y, je t’écoute. »
La route était déserte. Francis conduisait avec application mais l’esprit captivé par les paroles de Tim.
« Il y a des milliers d’orages à chaque instant sur la planète. Ils produisent des dizaines d’éclairs par seconde. Chacune de ces décharges électriques crée des ondes qui se combinent et s’amplifient, donnant naissance à la résonance de Schumann. On la mesure en continu dans plusieurs stations. Les Russes s’y intéressent depuis plusieurs décennies. La NASA également. Un problème qui concernent les voyages dans l’espace. Il existe une variation normale de plus ou moins 0.5 Hertz non significative ainsi que des pics au courant d’une journée. Hans Berger, l’inventeur de l’électroencéphalogramme, découvre et nomme les ondes alpha, en mesurant l’activité électrique du cerveau. Ces ondes, qui correspondent à un état éveillé, calme et détendu, se situent dans la fourchette de fréquence de 8 à 12 Hz, en quasi osmose avec les mesures de la résonance de Schumann. La découverte ne concerne pas que l’humain mais l’ensemble des mammifères. Et peut-être d’autres êtres vivants. On n’a pas encore assez de connaissances. En tout cas, l’hypothèse d’une fréquence essentielle à l’apparition et au maintien de la vie, a été posée. »
Tim ne s’arrêta quasiment pas. Trois heures de route. ADN, niveau de fréquences vibratoires, atomes, particules, univers, champs électromagnétiques, analyse de l’ionosphère, utilisation de la résonance en climatologie terrestre et spatiale.
Francis ignorait tout de ces connaissances scientifiques et il s’amusait intérieurement du déferlement de paroles de Tim. De temps en temps, il demanda une explication supplémentaire car il avait rapidement réalisé que tout s’emboîtait, que chaque élément dépendait d’un autre, qu’il n’était possible de suivre qu’à partir du moment où aucune étape n’était occultée ou restée incomprise.
Il sentait combien Tim se réjouissait de son intérêt.
« Mais bon, tout ça, c’est l’état des lieux des connaissances actuelles mais ça ne va pas assez loin pour moi. Toujours les problèmes des scientifiques. Ils avancent à petits pas et décident d’envisager le pas suivant qu’à partir du moment où ils ont très fortement ancré leurs connaissances. Ils n’avancent jamais dans un équilibre précaire.
- Heureusement, non ? Tu n’es pas d’accord avec cette façon de travailler ? C’est un gage de sérieux pour moi.
- Oui, je suis d’accord mais on est dans un état d’urgence et l’urgence appelle des méthodes plus radicales.
- Et c’est quoi ton idée alors ?
- Nous sommes la Terre et la Terre est ce que nous sommes.
- Oui, tu l’as dit tout à l’heure mais il faut que tu m’expliques.
- Nous sommes un Tout, une seule entité. Toi, moi, les autres, tout ce qui vit, les animaux, les plantes, nous sommes des formes matérielles de l’énergie. Et cette énergie est en nous. La Terre est un être vivant, elle aussi. Pour beaucoup, la Terre nous influence, la lune, le magnétisme, l’atmosphère, la lumière, tous les phénomènes naturels terrestres ont un impact sur nous, les humains et sur tout ce qui vit.
- Oui, je n’y connais pas grand-chose mais ça me semble évident.
- D’accord mais si tu considères que tout ce qui vit est intrinsèquement lié, que tout ce qui vit expérimente exactement les mêmes phénomènes, à l’échelle de son état matériel, de sa dimension, de son activité, de ses interrelations avec l’ensemble du vivant, alors imagine l’humanité comme une entité unique, libère-toi de toutes les dissemblances de couleurs, de langues, de cultures, pense uniquement à une masse unique, celle de tous les humains.
- Oui, OK, et alors ?
- Puisque la Terre est un être vivant, elle est susceptible, elle aussi, d’être impactée, spirituellement, par le comportement de cette masse humaine, prise dans son entièreté.
- Tu veux dire que le bordel actuel dans l’humanité a un effet néfaste sur la Terre elle-même ?
- Voilà, c’est ça. La Terre reproduit ce que nous sommes, à son échelle. Non pas ce que nous sommes, en tant qu’individus esseulés mais en tant que masse indissociable.
- L’épidémie de choléra, le Hum, les attentats, les conflits, les destructions, tout ça serait un ensemble ?
- Oui, Francis. Tout ça est un ensemble avec les actes de l’humanité elle-même et celle de la Terre, une forme de partenariat spirituel dévastateur. Il n’y a pas d’un côté l’environnement et l’humanité, pas plus qu’il n’y a d’un côté la Terre et de l’autre cette humanité. Tout fonctionne dans une totale interconnexion. Et c’est la source même du dérèglement climatique, de l’émergence d’épidémie et maintenant de ce phénomène acoustique qui rend fou. L’humanité est spirituellement pervertie par des mouvements de pensées destructeurs, un égocentrisme qui l’a totalement persuadée qu’elle était hors du monde, profitant de la planète sans lui attacher d’autres intérêts que le développement de son pouvoir, de son confort, de sa richesse, de son hégémonie. Le chaos actuel déclenché par je ne sais qui n’est que la suite logique de cette folie, à une échelle que personne n’aurait imaginée.
- Et la Terre suit le mouvement, c’est ça ?
- Exactement. La résonance de Schuman n’est plus équilibrée. L’ionosphère est contaminée par la perversion de l’humanité entière. On sait depuis longtemps que l’atmosphère est polluée par des particules chimiques. Une pollution matérielle. Désormais, c’est une pollution électromagnétique mais elle n’est, elle même, que l’effet physique d’un effondrement spirituel à l’échelle de la planète toute entière.
- Mais beaucoup de gens se comportent de façon respectueuse avec la planète, je ne peux pas croire que tout le monde est irresponsable. Il y a forcément des individus qui sont engagés dans une voie spirituelle. Je n’en fais pas partie, d’ailleurs, soit dit en passant. Je ne me suis jamais intéressé à tout ça.
- Oui, il y en a mais ils ne représentent qu’une toute petite frange de la population totale. Essaie d’imaginer le nombre d’individus dont le seul objectif de vie est d’ordre matériel, une maison, une ou deux voitures, la consommation, les voyages, la mode, les gadgets technologiques, toujours plus de nouveautés, une fête permanente, effrénée. Je te parle de milliards d’individus. Et ceux qui n’ont pas accès à ce mode de vie sont prêts à tout pour y accéder. C’est le modèle, la référence, l’objectif suprême.»
La passion de Francis pour les grosses cylindrées, les femmes, les fêtes, le poker, les voyages exotiques, l’argent… Il ne pouvait contester l’analyse de Tim. Ni pour lui, ni pour toutes les connaissances et amis qu’il avait en France. Et au vu du développement économique de la Nouvelle-Zélande et du modernisme des villes, il en était de même ici. Tout le monde courait dans la même direction. Alors, oui, il était acceptable d’envisager l’hypothèse que cette masse émettait quelque chose, une forme de vibration, de fréquence, des ondes. Il ne savait pas l’exprimer. Aussi étranges que puissent paraître les propos de Tim, il n’avait aucune donnée incontestable à lui opposer. Il se dit que c’était peut-être justement la particularité de la dimension spirituelle. Tout et n’importe quoi pouvait y être développé. Rien n’était vérifiable. Et il admit aussitôt que la conclusion était trop simpliste et qu’il aurait déjà fallu posséder davantage de connaissances dans le domaine pour pouvoir argumenter. Devenait-il dès lors une proie idéale pour des individus manipulateurs, des individus illuminés possédant une dialectique capable d’envelopper leurs théories fumeuses dans des discours convaincants ? Tim était-il un scientifique illuminé et lui un béotien crédule ou Tim était-il totalement lucide, un précurseur et lui un auditeur privilégié d’une découverte majeure ? La Terre et l’humanité intrinsèquement liées dans une direction identique. Et que faudrait-il pour inverser le phénomène ?
« Donc, pour toi, Tim, le phénomène acoustique du Hum, c’est un dérèglement de l’ionosphère et de la résonance de Schuman ?
- Non, c’est un dérèglement simultané de l’humanité et de la Terre, c’est ça qu’il faut comprendre, Francis. Tout est lié. Ce qui se passe dans l’ionosphère n’est qu’une conséquence.
- Et c’est quoi alors ce bruit qui rend fou ? Je veux dire, techniquement parlant.
- C’est une souffrance, un cri à l’échelle de la planète, la masse humaine et la Terre, un cri qui va s’étendre, qui va toucher de plus en plus de gens, indifféremment, n’importe qui.
- On peut donc être atteint, toi et moi ?
- Oui, peut-être, même si, d’après ce que j’ai entendu, les cas semblent concentrés dans les zones urbaines. Ce qui est normal, après tout.
- Les lieux les plus « hors sol », c’est ça ?
- Oui, c’est comme ça que je le vois. Les mégapoles, tu sais ce que ça représente comme émissions polluantes ? Je ne te parle pas que des gaz et polluants atmosphériques mais également de tout ce qui concerne les ondes. Les villes sont devenues des zones de concentration d’ondes. Les cerveaux humains dans cette mélasse sont bombardés. Les ondes alpha, tu peux tirer un trait dessus.
- C’est quand on est détendu, c’est ça ?
- Oui, disons, dans un état de lucidité sereine. C’est pas une phase d’endormissement mais de plénitude. Va trouver des gens dans cet état-là en pleine journée, dans l’agitation d’une ville. Et je ne parle pas que de l’agitation physique des humains mais de celle des ondes qui les enveloppent. Tu connais le nombre de burn-out ou de dépressions dans les zones urbaines, l’intensité du stress liée à un mode de vie d’où est exclu toute sérénité, tout apaisement, autre que quelques récréations dans des centres de remise en forme, de yoga, de bien-être. Foutaises tout ça. Ce ne sont que des récréations comme celles des gamins à l’école. Mais le stress est toujours là et ces récréations ne sont que des paravents, des marchandisations de la souffrance spirituelle des individus. Tout ça est un énorme marché au service de la machine capitaliste. Il faut sauver le soldat Ryan, c’est à dire l’employé, l’ouvrier, l’ingénieur, tous les individus qui font tourner le moteur.
- Bon, ok, mais tu ne m’as toujours pas dit ce que c’est ce Hum.
- Si, je te l’ai dit mais ça ne rentre pas dans ta tête parce que, profondément pour toi, ça ne tient pas la route. C’est un cri, une souffrance. Celle de la masse humaine associée à celle de la planète. L’humanité est folle, la Terre suit le mouvement. Nous sommes la Terre et le Terre est ce que nous sommes. Tu comprends maintenant ? »
Silence.
« Nous ne sommes qu’un, non pas uniquement en tant qu’individus dans la masse mais un avec la Terre, elle-même.
- Voilà, Francis, c’est ça. Et donc, désormais, au vu de tout ce qui se passe sur la planète, on est qu’au début de ce que la Terre est susceptible de déclencher pour accompagner l’humanité.
- Et ce Hum, en montant au chalet, on s’en met à l’abri ?
- Si tu veux être à l’abri, c’est à l’intérieur de toi que tu trouveras le refuge.
- Comment ça ?
- La paix. Trouve la paix. »
Il s’en sentit incapable, à peine la phrase de Tim achevée. La paix. Avec ce qu’il avait fait, avec tout ce mal, toute cette souffrance, cette honte qui le rongeait.
« Tu es en paix, toi, Tim ?
- Non, absolument pas. Mais j’en ai conscience et je travaille sur moi pour régler le problème. Ce qui n’est pas le cas de millions d’individus. Les gens sont endormis, spirituellement parlant.
- Et pourquoi, tu n’es pas en paix ?
- Je te le dirai un jour. Peut-être. »
Tim aussi avait un secret. Et de le découvrir, Francis se sentit réconforté. Partager les secrets les plus lourds peut-il rapprocher deux êtres ?
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Les méandres du cerveau
- Par Thierry LEDRU
- Le 28/03/2022
Portail sur les expériences avancées de Conscience
De nombreuses démarches pour accéder aux états normaux de la conscience morale, culturelle, personnelle. L'hyperconscience un avantage concurrentiel et de grande performance: plus d'agilité, de lucidité, d'intuition systèmique… et une capacité d'adaptation étonnante à l'environnement. Dernier apport des neurosciences.
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[Hyperconscience] Les ondes cérébrales du cerveau et niveau de conscience
Filed under: Le cerveau, Les phénomènes de conscience — Laisser un commentaire
26 novembre 2011
Les ondes cérébrales et le cerveau…
Comprendre les bases du fonctionnement cérébral nous aide à mieux nous comprendre et à utiliser à bon escient des outils tels que ceux que nous utilisons dans les expériences exceptionnelles de conscience très élargie ou d’expériences extraordinaires. Nous verrons que le niveau d’énergie et l’alignement lors d’une expérience reste important pour introduire de la conscience à des niveaux vibratoires correspondant aux différents stades ondulatoires du cerveau. En particulier, lorsque le cerveau entre en résonance et en conscience dans le lieu de traitement de l’information le plus puissant du cerveau, notre inconscient.
Le cerveau est certes un territoire énigmatique, mais depuis une cinquantaine d’années, la science a élucidé certains de ses mystères. Aujourd’hui, on utilise non seulement des produits pharmaceutiques pour intervenir dans sa chimie, mais aussi diverses technologies électriques, électromagnétiques pour en modifier les mécanismes physiques.
Ainsi, simplement en écoutant des enregistrements conçus à cet effet ou à l’aide de petits appareils émettant des signaux lumineux, semblables à des stroboscopes, on peut accélérer ou ralentir les ondes cérébrales ou encore synchroniser les ondes de l’hémisphère droit avec celles de l’hémisphère gauche.
Les effets recherchés sont variés, et pas toujours orthodoxes sur le plan scientifique : améliorer le sommeil ou les fonctions immunitaires, surmonter la timidité, apprendre en accéléré, développer la créativité, mais aussi atteindre ce qu’on appelle des états « non ordinaires » de conscience – notamment pour faire des rêves éveillés ou des voyages hors du corps. Précisons que non ordinaire ne veut pas dire artificiel, mais qu’il s’agit plutôt d’états peu courants – on pourrait dire exigeant une disponibilité peu compatible avec notre mode de vie habituel.
Mentionnons par ailleurs que le cerveau est divisé en deux hémisphères, puis en plusieurs aires, chacune ayant une fonction importante : aires du langage, de la sensibilité corporelle, de l’émotion, etc. En ce qui concerne les hémisphères, on sait qu’ils fonctionnent le plus souvent dans une relative indépendance, et que le gauche, généralement dominant, est le siège de la logique et du rationnel, tandis que le droit est celui de la créativité.
La fréquence des ondes cérébrales varie donc selon le type d’activités dans lequel on est engagé, mais les individus non entraînés ont relativement peu de contrôle sur celles-ci. Trop de stress, par exemple, et le système nerveux n’accepte pas de se détendre au moment indiqué; les ondes cérébrales continuent alors de se maintenir dans la fourchette bêta et il est impossible de trouver le sommeil…
D’autre part, on avance que les meilleures ressources mentales pour la créativité et la solution de problèmes se situeraient dans la fourchette des ondes thêta, auxquelles, malheureusement, on n’accède pas facilement.
Mécanismes de la conscience
La conscience en tant que telle semble se produire dans le cerveau lors de l’interaction d’une triple matrice électrique, électromagnétique et chimique. Cela signifie que notre conscience dépendrait à la fois des interactions chimiques dans le transfert d’information neuronal que de l’activité nerveuse, électromagnétique cérébrale (intérieure) et extérieure (géomagnétisme, champs magnétiques artificiels,…). Le cerveau comme le corps a besoin d’harmonie, de rythmes pour fonctionner pleinement. Tout déséquilibre entraîne stress, maladie et mort. Le stress, les excès d’alcool, de drogues, le manque de sommeil, (dérèglements dans les cycles circadiens) influencent à leur tour la chimie du cerveau, et ferment un cercle vicieux qui détraque complètement les mécanismes de la conscience.
Influences extérieures
La complexe électromagnétique du cerveau peut être influencé par l’activité géomagnétique. L’activité géomagnétique est à son tour influencée par l’activité solaire et celle-ci pourrait à son tour être influencée par l’activité d’autres corps planétaires, stellaires ou galactiques. En somme les mécanismes de notre cerveau évoluent au sein d’un système ouvert. Plus proche de nous, le champ magnétique terrestre est uniforme dans certains lieux et singulier dans d’autres. Cela peut expliquer en partie certains comportements « exotiques » de notre conscience en certains lieux dits « chargés ».
Fréquences Longueur d’onde
0,1-3 Hz 100000 Km à 1000000 km
3-30 Hz 10000 km à 100000 km
30-300 Hz 1000 km à 10000 km
Quand le cerveau prend le rythme
Plusieurs phénomènes extérieurs peuvent affecter le rythme des ondes cérébrales. La science a découvert que c’est généralement un effet de résonance qui est en cause, comme lorsqu’une note jouée au piano fait vibrer à l’unisson une corde de guitare. Le battement régulier des tambours de même que le chant grégorien ou des activités physiques rythmées comme la marche procurent, à la longue, cet effet. Désormais, la technologie moderne permet d’atteindre ces résultats en un rien de temps. En effet, certains types de pulsations sonores émises directement dans les oreilles peuvent induire, accélérer ou ralentir la fréquence des ondes en fonction du résultat recherché.
Pour améliorer la qualité de détente et favoriser le sommeil, par exemple, on « invite » le cerveau à ralentir le rythme de ses ondes, qui pourrait graduellement passer de 14 à 4 Hz. On peut aussi améliorer la cohérence de l’influx nerveux des neurones, ce qui se traduit sur l’EEG par des ondes d’une plus grande amplitude.
Une technologie au service des deux hémisphères
Modifier le rythme des ondes cérébrales, c’est une chose, mais faire adopter le même rythme par les deux hémisphères du cerveau, c’est un pas de plus, semble-t-il. La théorie veut que plus les hémisphères fonctionnent au même rythme, plus grand est le bien-être. On croit même qu’un fonctionnement « intégré » des deux hémisphères favorise de meilleures performances mentales et intellectuelles, puisque la logique (cerveau gauche) et la créativité (cerveau droit) agissent alors en synergie.
La synchronisation des ondes cérébrales est également utilisée dans le domaine de la motivation, tant pour les hommes d’affaires et les sportifs, que pour celles et ceux voulant atteindre des objectifs personnels. On parle d’ailleurs d’« entraînement mental » et de « neurodynamique ».
Explorer l’insondable
Le travail d’exploration des ondes cérébrales et plus particulièrement la recherche d’états non ordinaires de conscience est utilisée de plusieurs manières pour le développement de la personne sur les plans psychologique et spirituel.
Les différents états modifiés de la conscience
La conscience instinctive du cerveau reptilien IC :
Liée à l’instinct de survie
L’instinct de survie englobe des comportements indispensables, qui vont des besoins vitaux (comme la faim, la soif ou le sommeil) à la peur (de l’inconnu, de la mort). Cet instinct particulier est essentiel à la survie et permet en milieu hostile de fuir face à une menace, pouvant mettre sa vie ou celle de son espèce en danger. Les réflexes, qui ne sont pas commandés par la raison, sont aussi l’expression d’un instinct de survie. En cas de danger immédiat ou dans le feu de l’action, l’Homme se voit par exemple accomplir des prouesses physiques dont il se croyait incapable. Sa rapidité d’exécution est alors remarquable, tout comme sa faculté à traiter instantanément l’information reçu.
Liée à l’instinct de reproduction
L’Homme est un animal, et comme n’importe quel animal sexué, son instinct de survie le pousse à se reproduire afin de transmettre son patrimoine génétique à sa descendance. C’est ainsi, qu’au delà des enveloppes charnelles et mortelles, se tisse l’extraordinaire chaîne qu’est la Vie.
La conscience de la conscience collective
Association
La conscience collective se développe et s’enrichit dans l’ouverture, l’échange, et la diversité… L’Homme éprouve alors le besoin d’appartenir à un groupe, de s’associer à autrui, de sentir qu’il est rattaché à un réseau. L’union faisant la force, l’instinct de survie est mis temporairement au repos. La notion de meute, de collectivité, de société, prend alors tout son sens. L’individu s’implique ainsi dans une niche « sociale, familiale, amicale » à laquelle il s’identifie, et via laquelle il apprend à se découvrir.
Idées / Information
Le cerveau permet à la conscience de se développer plus rapidement via sa capacité à : Recevoir l’information (via les 5 sens)
• Retenir (mémoire, apprentissage)
• Analyser (reconnaissance, traitement)
• Produire (communication, création, réflexion)
• Contrôler (fonctions mentales et physiques).
Les associations d’idées et l’information qui en découle permettent à la conscience d’obtenir une construction mentale de la réalité perçue.
Conscience de soi limbique
Ego / Moi-je
L’ego est la conscience que l’on a de soi-même, il est le résultat d’une construction mentale et émotive de l’être. Utile au développement de l’individu, la conscience tendra néanmoins à transcender cette base égotique, siège des émotions et de certaines illusions. Cette demeure « construite de toute pièce » peut en effet s’avérer aliénante pour la conscience, la privant alors de cette liberté qui lui est par ailleurs destinée…
La conscience d’un pilotage automatique
On a tous senti à un moment ou un autre sa propre conscience se détacher d’une réalité sensorielle et corporelle, pour aller voguer vers d’autres contrées. C’est ce qui arrive par exemple lorsque, au volant de votre voiture, vous mettez votre corps en mode « pilotage automatique » et partez visiter un autre monde, fait de pensées et de rêveries.
La conscience de la concentration à la transcendance
La conscience parvient via cette focalisation à transcender les archétypes qui la conditionnent, et à s’extraire des différentes distractions/divagations/illusions auxquelles elle s’est essayée. Ainsi développée, la conscience pourra s’orientée librement vers une vision beaucoup plus pénétrante et transcendante de la réalité..
La conscience transcendée ou sensation de continuité de la conscience
Apparemment les états très profonds les l’émotion, la cognition, la conscience de soi, et les souvenirs sont encore possibles, des sensations de bien être, la vision d’un tunnel, de proches décédés, l’apparition d’une lumière blanche…
Pour beaucoup de scientifiques, ces « expériences aux frontières de la mort » seraient plutôt liées à une dernière agonie du cerveau. Le manque d’oxygénation du cerveau (anoxie), et l’élévation du taux de dioxyde de carbone (hypercapnie) viendraient alors expliquer les hallucinations et cette fameuse lumière blanche qui représenterait pour certain au langage source de la conscience. La sécrétion d’endorphines serait quant à elle responsable de cette ultime sensation de paix et de félicité ressenti au seuil de la mort.
La « continuité de la conscience » par-delà la mort cérébrale et donc physique. La conscience ainsi détachée poursuivrait alors son élévation, son voyage, jusqu’au bout de la nuit dans une vision religieuse et spirituelle et de croyances.
Les 5 niveaux de représentations des états vibratoires de la conscience.
La conscience expérimente des réalités différentes de celle à laquelle elle se réfère habituellement (à travers le mental, le corps et ses cinq sens). Sa perception tout comme sa relation au monde s’en retrouve alors très modifiée. Depuis les années 1970, les EMC font l’objet d’études, de recherches et d’expériences poussées. L’augmentation ou la perte progressive d’une vigilance (corporelle, sensitive, ou encore mentale) de la conscience, trouve un parallèle entre « le ralentissement de l’activité cérébrale » et « l’accès à de nouveaux états de conscience »
Cinq phases d’activité:
1. ondes gamma [25 à 65 Hertz]
Les sens, l’intellect, l’intuition, ou encore la mémoire sont mis harmonieusement et synchroniquement à l’œuvre. L’émission de ce type d’ondes, à oscillations rapides, reflèterait en quelque sorte la pleine conscience à travers l’être. La production d’ondes gamma témoigne d’une intense activité neuronale et mentale. On retrouve l’apparition de ces ondes rapides pendant les phases de création, lors de la résolution de problèmes, ou encore lors d’une attention soutenue.
Etat de Présence
Conscience – Activité mentale intense –
Cohérence – Apprentissage / Création
Equilibre – Sérénité
EHC – Hyperconscience (voir Onde delta)
2. ondes bêta [12 à 25 Hertz]
Notre cerveau dans l’action, lorsque nous nous réfléchissons, nous apprenons. Notre cerveau fonctionne alors en plein régime.
Etat de vigilance
Conscience instinctive – Défense / Nutrition / Reproduction
Conscience collective – Notion de groupe / Association d’idées
Conscience de soi – Ego / Mental / Libre-arbitre
3. ondes alpha [7 à 12 Hertz]
Le sujet est alors assoupi, mais demeure très sensible aux stimuli extérieurs.
Etat de Détachement
Pilotage automatique – Détachement de l’esprit
Etat Hypnotique – La conscience au repos
Etat méditatif – Le lâcher-prise
4. ondes thêta [4 à 7 Hertz]
Profondément endormi.
Etat d’Ouverture
Méditation – Eveil / Brèves illuminations
Transe – Elévation de la conscience, élargissement, expansion-
E.H.C. – Expérience Hors du Corps –
5. ondes delta [1 à 4 Hertz]
Plus la fréquence descend en dessous de 4 cycles par seconde, et plus nous sombrons dans des états s’approchant de la mort physique… Les états d’hyperconscience apparaissent à ce niveau. C’est dans ce lieu que les divisions cellulaires et la production de l’hormone de croissance apparaissent, d’où l’importance du sommeil chez l’enfant.
Etat de Contact
Rêve lucide – La conscience dans l’inconscient –
Somnambulisme – L’inconscient dans la conscience –
Sommeil profond – Nettoyage / Régénération –
Coma – Le monde inconscient –
E.M.I. – Expérience de Mort Imminente –
E.C.E – Expérience extraordinaire de conscience
EHC – Etat d’hyperconscience
Un peu de physique…
Ondes cérébrales et Electroencéphalogramme (EEG)
Les ondes cérébrales sont des fluctuations du potentiel électrique entre différentes parties du cerveau ou l’activité cérébrale est mesurée avec un EEG. Des électrodes sont placées sur des emplacements spécifiques sur le cuir chevelu (double zones occipitales, temporales, centrales et frontales) pour détecter et enregistrer les impulsions électriques de l’activité cérébrale.
La fréquence est le nombre de vagues (ou de crêtes) d’une ondulation en une seconde. Elle peut être comparée aux fréquences radio. L’amplitude représente la puissance des impulsions électriques produites par le cerveau. Le volume ou l’intensité de l’activité d’onde cérébrale est mesuré en microvolts.
L’EEG décrypte les basses fréquences, bandes de fréquence :
BETA (13-30Hz) et GAMMA (+ de 30Hz)
Les ondes BETA et GAMMA correspondent à l’état de veille.
Les ondes GAMMA (au dessus de 36 Hz, jusqu’à approximativement 80Hz) est le seul groupe de fréquence présent dans chaque partie du cerveau. Quand le cerveau doit traiter simultanément l’information de différents secteurs, l’activation d’une fréquence de 40Hz favorise l’information entre les secteurs exigés pour un traitement simultané. Une bonne mémoire est associée à l’activité de 40Hz, tandis qu’une insuffisance d’ondes de 40Hz crée des incapacités d’étude.
Etats subjectifs : pensée, haute activité mentale incluant la perception et la conscience.
Etats comportementaux : intégration de pensées.
Corrélations physiologiques : corrélations « liantes », traitement de tâches complexes.
Le rythme BETA (au dessus de 12Hz) est le rythme qui dominant quand nous avons les yeux ouverts, écoutons et pensons au cours de la résolution de problèmes analytiques, jugements, prise de décision, et traitement des informations relatives au monde qui nous entoure.
Localisation : lobes temporaux et en états subjectifs sur les lobes occipitaux et frontaux.
Comportements associés : tâches et comportements associés détendus pourtant focalisés, intégrés.
Corrélations physiologiques : un rythme croissant améliore les capacités d’attention.
États subjectifs : la pensée, état averti.
Corrélations physiologiques d’activité mentale : effets alertes, actifs, mais non agités, peut augmenter des capacités mentales, la vigilance, haut QI en ondes BETA (au-dessus de 18 hertz)
Rythme BETA médian ;
États subjectifs de sentiment : la vigilance, agitation.
Etats comportementaux : activité mentale, maths, planification, etc…
Corrélations physiologiques : activation générale des fonctions d’esprit et de corps.
THETA (4-8Hz), ALPHA (8-12Hz),
Le passage des ondes THETA à ALPHA correspondrait à l’état onirique.
C’est dans cet état que semblent se produire les phénomènes Psi. Ils se produisent à la lisière du rêve et de l’état de veille. Ondes de la relaxation profonde et de plein éveil, atteinte notamment par les personnes expérimentées « managers, sportifs, mystiques, ou par surgissement spontané ».
Les ondes THETA ont une fréquence de 3,5 à 7,5 hertz et sont en liaison avec la créativité, intuition, la rêverie, et fantaisie et est un dépôt pour la mémoire, les émotions et les sensations. Les ondes THETA sont fortes pendant la méditation, la prière, et la conscience spirituelle. Il reflète l’état entre la complétude et le sommeil. Le rythme THETA est relié au subconscient ou préconscient. Il est anormal chez les adultes éveillés mais est parfaitement normal chez les enfants jusqu’à 13 ans.
Le rythme THETA est censé refléter l’activité du système limbique et de la région de l’hippocampe. On observe ce rythme dans l’inquiétude, l’activation et l’inhibition comportementale. Quand le rythme THETA fonctionne normalement il favorise les comportements de l’étude et de la mémoire.
Localisation : habituellement régional, peut impliquer beaucoup de lobes, peut être latéralisé ou répandu.
États subjectifs : intuition, création, imagination, langage figuré, pensées en changement, assouplissement, l’unité, « sapience », mais aussi distraction.
Corrélations physiologiques : curation, intégration des effets de l’esprit/corps. Si ce rythme est augmenté, peut induire des états de transe. Si supprimé, peut améliorer la concentration et l’attention.
Les ondes ALPHA (8-12 hertz) favorisent les ressources mentales, aident dans la capacité de coordination mentale. Dans cet état on peut se déplacer rapidement et efficacement. Au moment où les ondes ALPHA prédominent on est calme et à l’aise. Les ondes ALPHA jettent un pont entre conscient et préconscient. C’est le rythme principal de la détente chez les adultes. On rapporte que des rythmes d’alpha sont dérivés de la matière blanche du cerveau. La matière blanche est la matière du cerveau qui relie tous les neurones. Les ondes ALPHA sont plus en activité dans la région occipitale, dans le cortex et dans sa bande périphérique.
Cette fréquence est liée à l’extraversion, la créativité, et le travail mental. Quand ce rythme est avec dans les gammes normales, on est calme et nous avons une vision claire du monde. On augmente la fréquence ALPHA en fermant les yeux ou en respirant profondément et on la diminue par la pensée ou le calcul.
La formation d’Alpha Thêta peut créer une intensification sensorielle, la pensée abstraite et le sang-froid.
Localisation : régionale, implique habituellement le lobe entier
Etats subjectifs : détente, non agitation, tranquillité, état méditatif.
8Hz : conscience intérieure de l’individu, intégration de l’esprit et du corps.
10-12Hz : centrage, focalisation, curation, raccordement esprit/corps.
Paradoxalement, les ondes alpha favorisent l’état Psi.
Cette fréquence semble favorable à l’exploration atypique du potentiel cognitif humain.
C’est être comme dans un état de connexion avec le monde, autrui.
DELTA (4Hz et -),
Les ondes DELTA correspondent à un état inconscient.
Les ondes cérébrales DELTA sont les plus basses (0,1>3Hz). Une activité de moins de 4Hz se manifeste lors du sommeil profond à mouvements oculaires rapides et pendants des processus anormaux, et ceux hypnagogiques et empathiques.
Les ondes DELTA sont impliquées dans notre capacité d’intégration et de laisser aller. Elles reflètent l’esprit sans connaissance ou de sensation d’un tout connaissant. C’est le rythme dominant des enfants en bas âge, de moins de un an. Il tend à être le plus haut en amplitude pour les ondes les plus lentes. Nous augmentons nos ondes DELTA afin de diminuer notre conscience du monde physique. Ce qui ne veut pas dire que la conscience disparait.
Caractéristiques : états subjectifs bilatéraux, sommeil, sommeil profond, hypnose, rêve lucide, transe, tâches associées inconscientes, léthargie, immobilité, états de profonde détente.
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Les ondes cérébrales
- Par Thierry LEDRU
- Le 28/03/2022
Types d'ondes cérébrales : Delta, Thêta, Alpha, Bêta et Gamma
7 minutes
https://nospensees.fr/types-dondes-cerebrales-delta-theta-alpha-beta-et-gamma/
Il existe 5 types d’ondes cérébrales qui fonctionnent presque comme des notes de musique. Certaines agissent à basse fréquence, d’autres à une fréquence plus élevée. Cependant, ensemble, elles sont capables de constituer une harmonie où nos pensées, nos émotions et nos sensations peuvent atteindre un équilibre parfait, de sorte que nous nous sentons plus attentifs et réceptifs à tout ce qui nous entoure…
Chacun d’entre nous aura entendu quelqu’un dire quelque chose comme “je veux entraîner mon onde cérébrale Alpha pour me sentir plus détendu et atteindre la sérénité adéquate et la paix intérieure”. Plus encore, il est même question ces derniers temps de machines de biorétroaction capables de stimuler certaines ondes pour nous permettre d’atteindre, grâce à elles, certains états de conscience. Il convient néanmoins de rester prudent avec ces données.
S’agissant de nos ondes cérébrales, la clé de l’authentique bien-être est que chacune d’elles fonctionne correctement, dans sa fréquence et à un niveau optimal. De plus, nous ne pouvons pas ignorer le fait que ces rythmes cérébraux ne sont pas stables, mais qu’ils changent à mesure que nous grandissons, mûrissons et vieillissons. Le but, par conséquent, n’est pas d’être obsédé par le renforcement de nos ondes Bêta pour améliorer notre attention ou les Gammas pour atteindre un état mystique ou spirituel supposé.
La vérité est qu’il n’existe pas de type d’onde cérébrale meilleure qu’une autre ou plus spéciales par rapport aux autres. Toutes sont importantes, car elles sont toutes le résultat de l’activité électrique de nos neurones et de chacun de nos états mentaux.
Les différents types d’ondes cérébrales
Nous savons tous que le cerveau est un organe électrochimique ; en effet, les neurologues expliquent que si toutes nos cellules nerveuses étaient activées en même temps, nous pourrions obtenir assez d’énergie pour allumer une ampoule. Il s”agit là d’une donnée incroyable.
Par ailleurs, toute cette activité électrique est responsable des différents types d’ondes cérébrales, une sorte de processus complexe, fascinant et parfait par lequel chaque activité, chaque état mental et chaque pensée sont capables d’émettre un type d’onde cérébrale.
D’autre part, il est important de clarifier que notre cerveau maintient actifs les 5 types d’ondes cérébrales tout au long de la journée. Selon ce que nous faisons à un instant donné certaines ondes montreront une plus grande activité dans certaines zones de notre cerveau et d’autres travailleront avec moins d’intensité dans d’autres zones, mais aucune ne sera, pour ainsi dire, “déconnectée”.
Il s’agit de nuances très spécifiques que nous devons prendre en considération. Voyons à continuation qu’elles sont les différents types d’ondes cérébrales et comment se caractérise leur effet.
1. Les ondes Delta (1 à 3 Hz)
Les ondes Delta sont celles qui ont une plus grande amplitude d’onde et sont liées au sommeil profond (mais sans rêves). Il est également intéressant de savoir qu’elles sont très fréquentes chez les bébés et les jeunes enfants, de sorte que, à mesure que nous vieillissons, nous produisons moins d’ondes de ce type. La vérité est que le sommeil et notre capacité à nous reposer se perdent progressivement au fil des ans.
Par ailleurs, il faut également noter que ce type d’onde est principalement lié à des activités corporelles dont nous n’avons pas conscience, telles que la régulation de la fréquence cardiaque ou de la digestion.
Que se passe-t-il si dans un électroencéphalogramme révèle des pics très élevés de cette onde ? Cela pourrait indiquer une lésion cérébrale, des problèmes d’apprentissage ou même être un indicateur de TDAH sévère.
Que se passe-t-il si dans un électroencéphalogramme révèle de faibles pics de cette onde ? Cela pourrait indiquer un mauvais sommeil, des difficultés pour activer et revitaliser le corps et l’esprit …
Un niveau adéquat d’ondes delta favorise et protège le système immunitaire, notre repos et notre capacité d’apprentissage.
2. Les ondes Thêta (3,5 à 8 Hz)
Le deuxième des types d’ondes cérébrales va de 3,5 à 8 Hz et est principalement lié à nos capacités imaginatives, à la réflexion et au sommeil. En tant que curiosité, nous pouvons préciser que les ondes thêta ont tendance à montrer une activité élevée lorsque nous éprouvons des émotions très profondes.
Un exemple simple lors duquel nous pouvons être conscients du moment où ce type d’onde prend le contrôle est lorsque nous finissons de faire un effort ou une tâche qui a demandé beaucoup d’énergie. Juste au moment où nous nous détendons et laissons notre imagination “voler” , les ondes thêta acquièrent une plus grande présence dans notre cerveau.
Voici davantage de données illustratives :
Un pic élevé d’ondes Thêta peut être lié à un trouble dépressif, un manque d’attention…
Les pics bas vont de pair avec l’anxiété, le stress et une faible auto-conscience émotionnelle.
Un niveau adéquat d’ondes Thêta favorise la créativité, la connexion émotionnelle et même notre intuition.
3. Les ondes alpha (8 à 13 Hz)
Les ondes Alpha apparaissent dans ce crépuscule intermédiaire où il le calme est présent mais pas le sommeil, où nous trouvons la relaxation et un état favorable à la méditation. Nous pouvons également les éprouver lorsque nous sommes sur le canapé à regarder la télévision ou au lit, mais sans nous endormir.
Un niveau élevé d’ondes alpha nous empêcherait de concentrer notre attention ou même de nous sentir trop faible pour accomplir une tâche.
Un niveau bas vas de pair avec l’anxiété, le stress et l’insomnie.
4. Les ondes bêta (12 à 33 Hz)
Nous avons déjà franchi le seuil de ce types d’ondes cérébrales, de niveau faible ou modéré, pour atteindre un échelon supérieur. Nous sommes ici déjà dans ce spectre de fréquences plus élevées qui résultent d’une intense activité neuronale.
Nous parlons d’états très intéressants, en même temps que complexes, il faut bien le dire. Des états qui sont liés à ces activités quotidiennes où nous mettons toute notre attention, lorsque nous restons vigilants et que nous devons être conscients de multiples stimuli.
Des activités aussi banales que conduire, passer un examen, faire une exposition, participer à une réunion de travail en présentant un projet, etc., sont des moments d’activation maximale. Cependant, un excès, une suractivation neuronale peut conduire à un état d’anxiété ou de stress susceptible de nous porter préjudice.
Un faible niveau d’ondes bêta, en revanche, nous conduirait à un état trop détendu, laxiste, voire dépressif…
Un niveau optimal de ces ondes nous aide à être beaucoup plus réceptif, concentré sur l’amélioration de notre capacité à résoudre les problèmes.
5. Les ondes gamma (25 à 100 Hz)
Nous savons qu’en écoutant le mot “gamma” nous vient immédiatement à l’esprit les fameux rayons gamma, avec leur longue longitude d’onde et leur rayonnement électromagnétique élevé. En réalité, les ondes gamma et les rayons gamma ne se ressemblent que sur un point : leur fréquence extrêmement rapide .
Nous devons préciser que les neuroscientifiques commencent à découvrir davantage de données sur ce type d’ondes, dont nous savions peut de chose il y a peu encore. Plus encore, il est très difficile de les capturer dans les électroencéphalogrammes. Nous parlons d’un type d’onde qui trouve son origine dans le thalamus et qui se déplace de l’arrière du cerveau vers l’avant et à une vitesse incroyable.
Elle sont liées à des tâches de traitement cognitif élevé.
Elles ont un rapport avec notre style d’apprentissage, avec la capacité d’établir de nouvelles informations mais également avec nos sens et nos perceptions.
Nous savons par exemple que les personnes ayant des problèmes mentaux ou d’apprentissage tendent à avoir une activité d’ondes gamma plus faible que la moyenne.
Les états de bonheur montrent également des pics élevés dans ce type d’ondes.
La phase de sommeil REM est par ailleurs généralement caractérisée par une activité élevée dans cette gamme de fréquences.
Pour conclure, connaître les différents types d’ondes nous permet de comprendre que nos processus mentaux, nos émotions, activités et dynamiques génèrent un type d ‘”énergie” dans notre cerveau. La clé est donc d’en être conscient, d’apprendre à se détendre, d’être plus réceptif, intuitif ou de favoriser, par exemple, ce contrôle émotionnel où notre anxiété agit en notre faveur et jamais contre nous.
Cela vaut la peine d’essayer.
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La résonance de Schumann
- Par Thierry LEDRU
- Le 25/03/2022
Il y a quelques années déjà, j'ai écrit un roman intitulé "Les héros sont tous morts".
Peu à peu, l'idée s'est construite d'en écrire une suite pour en constituer une trilogie.
J'ai achevé le deuxième tome " Le désert des Barbares" à la fin de l'année 2020.
Puis, j'ai entamé le troisième tome.
En 2021, un projet de grande ampleur est venu dans notre vie et l'écriture est passée au second plan. Jusqu'à disparaître de ma vie. Il est clair que le temps que j'y consacrais et le peu de retour que j'en avais n'a pas aidé à me motiver. Alors que le projet de changement de lieu de vie était pour sa part réjouissant, stimulant, intellectuellement, physiquement, spirituellement.
Je pense que peu de personnes ont conscience de l'engagement que représente l'écriture d'un roman. C'est un véritable chantier intérieur, une construction qui nécessite d'être opiniâtre, appliqué, rigoureux. C'est une mise à l'écart de la vie quotidienne. C'est en tout cas ainsi que je l'ai toujours vécu. Ce qui n'est pas facile à vivre pour une compagne et des enfants. L'écriture est un espace d'isolement.
Voilà un an que nous sommes dans notre nouveau lieu de vie. Nous y avons énormément travaillé, quasiment tous les jours. Beaucoup d'éléments sont en place et même s'il reste encore beaucoup à faire, l'intensité de l'engagement journalier n'est plus la même. L'essentiel est réalisé. On suit notre plan de marche. Chaque jour.
Et donc, depuis quelques semaines, une envie s'est réveillée. L'actualité du monde humain a une part de responsabilité. La crise sanitaire, la guerre, la crise climatique... Ecrire de nouveau, reprendre le fil de l'histoire, en développer les élements primordiaux. Comme une évidence. Je ne peux plus laisser tout ça en plan.
Cette trilogie entre dans le registre de la littérature d'anticipation. Du tome 1 au tome 3, l'évolution des personnages et des évènements suit une ligne de plus en plus chaotique puis bascule dans une projection dévastatrice. Et pourtant, bien que l'humanité se retrouve toute entière menacée, le titre du tome 3 laisse entendre qu'il n'y aura qu'une seule et unique solution : "Il faudra beaucoup d'amour."
La spiritualité. Nous ne pouvons y échapper. Et elle devra prendre une ampleur inconnue jusque-là. Le chemin sera long, ardu, redoutablement désespérant parfois. Il faudra beaucoup d'amour et de joie et d'humilité et de bienveillance et d'empathie, beaucoup de reconnaissance envers la Vie.
Il s'agira également d'entrer dans un nouveau champ d'investigation, un paradigme qui ira bien au-delà des limites actuelles, l'acceptation de l'idée fondamentale que la science ne peut nier la spiritualité et que la spiritualité a une dimension scientifique. Les résistances issues de l'esprit cartésien, redoutable héritage, devront être dépassées.
Je me suis intéressé en 2021 à la résonance de Schumann et j'ai beaucoup lu sur le sujet. Jusqu'à décider d'insérer dans le tome 3 ce phénomène.
J'ai trouvé ce site et cette vidéo et les explications me plaisent.
Alors, oui, on peut mettre tout ça dans le cadre ésotérique, sous une étiquette ironique d'illuminé, sous le carcan réducteur de visions sectaires, aucunement prouvées etc etc etc... Je réponds aux sceptiques qu'au vu de l'état de l'humanité et de la planète, il aurait été salutaire de se montrer plus lucide et de ne pas remettre les existences aux mains de puissances essentiellement matérialistes. L'humanité a manqué de prudence et a fait preuve d'une prétention sans limites.
Les limites apparaissent aujourd'hui. Nous n'avons pas appris encore à être des humains puisque l'humain devrait avant toute chose ne jamais considérer qu'il y a lui et puis l'environnement. Tant que l'idée d'un ministère de l'environnement perdurera, quel que soit son nom, c'est que n'aurons toujours rien compris.
Nous sommes la Terre. Et la Terre est ce que nous sommes.
Je vais donc recommencer à écrire et essayer de finir cette trilogie. Je sais que ça sera long car il n'est plus question que je "m'isole".
Le plan de marche prioritaire n'est pas celui-là. Notre lieu de vie, c'est notre tâche essentielle.
La résonance de Schumann et le taux vibratoire de la terre
La résonance de Schumann et le taux vibratoire de la terre
Sommaire
La résonance de Schumann : une mesure scientifiqueQu’est-ce que la résonance de Schumann ?
Les éclairs, principale source de la fréquence de Schumann
La résonance de Schumann, une mesure importante
Mesure de la résonance de Schumann
Petit historique des recherches scientifiques liées
Résonance de Schumann et ondes cérébrales alpha
Émission de la résonance de Schumann à visée thérapeutique, première expérience
Applications scientifiques des mesures de la résonance Schumann
Météorologie et climatologie terrestre et spatiale
Effets biologiques de la résonance Schumann : un outil thérapeutique
Émission de la résonance Schumann à visée thérapeutique
Ramener à l’équilibre l’état vibratoire grâce à des impulsions magnétiques
Les cryptochromes détectant le champ magnétique
Résonances de Schumann et spiritualité
Le diapason de la terre et de la vie
Trouver le chemin vers notre propre harmonie
Corps humain, corps de la planète, corps de conscience
La vibration individuelle affectée par la vibration collective
7,83 Hz, résonance physique et mystique
Téléchargez nos 52 cadrans de radiesthésie dont l’échelle de Bovis
Découvrir la résonance de Schumann en vidéo
La résonance de Schumann : une mesure scientifique
Qu’est-ce que la résonance de Schumann ?
La résonance de Schumann est le nom donné à la fréquence électromagnétique de la terre. C’est une mesure scientifique, qui s’intéresse à la résonance telle que définie par la physique, c’est-à-dire l’augmentation de l’amplitude d’oscillation d’un système au contact d’une de ses fréquences propres.
Les éclairs, principale source de la fréquence de Schumann
Dans le cas de la résonance de Schumann, les éclairs sont la principale source de cette fréquence. L’ionosphère, qui est une couche de l’atmosphère terrestre comprise entre environ 60 et 1000 km d’altitude, se comporte alors comme un guide d’ondes pour les très basses fréquences (entre 3 et 30 kHz) et les fréquences extrêmement basses (ou EBF, entre 3 et 30 Hz). On la nomme ionosphère car elle est composée de gaz ionisés. Le signal généré par les éclairs ou d’autres décharges électriques est amplifié. Selon la Nasa, il y aurait à tout moment environ deux mille orages produisant environ cinquante flashs de lumière par seconde. Chacune de ces décharges électriques produit des ondes qui se combinent et s’amplifient, donnant naissance à la résonance de Schumann.
La résonance de Schumann, une mesure importante
Les champs électromagnétiques font partie des forces fondamentales de la nature, comme la gravitation. C’est la rencontre entre la charge électrique qui caractérise toute vie (étant positive, négative ou neutre) et les champs magnétiques. La résonance de Schumann est donc une mesure importante en soi. C’est la pulsation de la planète. Mais c’est lorsqu’elle fut comparée aux fréquences du cerveau humain que de multiples hypothèses sont nées, quant à son rôle biologique, cognitif ou spirituel.
Mesure de la résonance de Schumann
Actuellement, on mesure les résonances de Schumann en continu dans différentes stations au travers du monde. On observe une variation normale de plus ou moins 0.5 Hz non significative ainsi que des pics au courant d’une journée. On mesure le champ magnétique horizontalement et le champ électrique verticalement, à l’aide d’inducteurs magnétiques.
Les mesures des résonances sont disponibles en direct en ligne via plusieurs sites internet qui les relaient. Le plus souvent on se sert du spectrogramme, qui permet de visualiser les fréquences entre 1 et 50 Hz par bandes de couleurs.Découverte
Prédites pour la première fois en 1952, et estimées autour de 10 Hz, les résonances de Schumann sont mesurées pour la première fois en 1957 par Winfried Otto Schumann. Il repère la principale onde permanente, mesurée à 7,83 Hz, lui donnant ainsi son nom. Schumann, un physicien allemand de Tübingen fait alors équipe avec Herbert Konig. Depuis les années soixante, cette mesure a été largement répliquée et confirmée par de nombreux scientifiques. L’existence de la résonance de Schumann avait déjà été postulée au préalable par différents chercheurs dont Nikola Tesla. Dans les années soixante, les techniques d’analyse et de mesure s’affinent avec Balser et Wagner. Ils permettent de valider la mesure de 7,83 Hz.
Petit historique des recherches scientifiques liées
Résonance de Schumann et ondes cérébrales alpha
À cette époque, l’inventeur de l’EEG, Hans Berger, découvre et nomme les ondes alpha, en mesurant l’activité électrique du cerveau. Ces ondes, qui correspondent à un état éveillé calme et détendu, se situent dans la fourchette de fréquence de 8 à 12 Hz, en parfaite adéquation avec les mesures des résonances de Schumann. Cette corrélation est relevée par le Dr Anker Mueller, un collègue de Hans Berger. La découverte soulève de nombreuses questions, car elle ne concerne pas que l’humain mais l’ensemble des mammifères. L’hypothèse d’une fréquence caractérisant la vie et bénéfique ou essentielle à la vie, est postulée. Selon ses défenseurs, son usage pourrait révolutionner la médecine et la science.
Résonance de Schumann et ADN
Rares sont les scientifiques qui ont directement travaillé sur le lien entre la résonance de Schumann et la vie. Néanmoins, un scientifique français connu et controversé met à contribution la fameuse fréquence dans ses recherches sur la réplication de l’ADN. Il s’agit de Luc Montagnier, prix Nobel de médecine pour sa découverte du VIH, et hautement débattu pour ses travaux sur la mémoire de l’eau, ses positions sur les vaccins, ou plus récemment ses théories sur l’origine du coronavirus. Montagnier travaille sur les fréquences extrêmement basses échangées entre des brins d’ADN. Il soutient qu’elles ont un rôle clef dans la transformation et la réplication de l’ADN. Cette expérience, malgré les questions fascinantes, n’est pas bien reçue par la communauté scientifique et n’a pas été répliquée.
Émission de la résonance de Schumann à visée thérapeutique, première expérience
Ces questions donnent naissance à de nombreuses recherches scientifiques. L’une des plus marquantes est certainement l’expérimentation menée par Rütger Wever, qui s’intéressait alors aux rythmes circadiens. Il mena une expérimentation dans un bunker, isolant les sujets de la fréquence de la terre pendant deux semaines. Les sujets développèrent des maux de tête, et des souffrances émotionnelles dans ces conditions d’isolement. Wever apporta un générateur de fréquence, pour les exposer à la résonance de Schumann, ou 7,83Hz. Il rapporta de nettes améliorations répétées immédiatement suite à cette exposition. Cette expérience ouvrit la porte à de nombreuses nouvelles questions, bien qu’elle semble manquer de contrôles sur tous les effets liés à l’enfermement, au manque de lumière… inhérent au protocole. Néanmoins, c’est la première fois qu’un scientifique expose volontairement ses sujets à la fréquence de la résonance de Schumann à des fins de recherche thérapeutique.
Applications scientifiques des mesures de la résonance Schumann
Il faudra attendre les années 90 pour que les résonances de Schumann éveillent un intérêt scientifique majeur. E lles viennent compléter l’arsenal de mesures permettant d’étudier le changement climatique. Loin des bunkers et des tubes à essai, la résonance de Schumann fait son entrée en sciences de l’environnement, et climatologie terrestre et spatiale.
Météorologie et climatologie terrestre et spatiale
Les résonances Schumann sont utilisées pour l’analyse de l’ionosphère. Et en particulier le suivi scientifique des phénomènes dans la couche D de cette dernière (60 à 90 km). Ces mesures, aux côtés d’autres paramètres, rentrent dans la boîte à outil de la compréhension du climat terrestre mais aussi du climat spatial et des climats d’autres planètes. Sur terre, elles sont utiles pour détecter à court terme les éclairs, les tempêtes, les tremblements de terre, ou d’autres évènements climatiques majeurs.
Changement climatique
Elles nous informent aussi sur les changements de température, en faisant une clef dans les sciences du changement climatique, aujourd’hui en plein développement.
Effets biologiques de la résonance Schumann : un outil thérapeutique
Effets biologiques
L’effet de la résonance de Schumann sur l’humain est un domaine d’étude au croisement de la physique, de la médecine et la biologie. Son étude n’est pas complète. On explore encore aujourd’hui de nombreuses pistes.
Néanmoins, nous savons que les champs électromagnétiques affectent l’ensemble des fonctions biologiques. L’emploi des fréquences a une influence sur l’ensemble de l’être. Au niveau cellulaire et bactérien, comme au niveau électrique, ce qui se répercute au niveau du cerveau par un changement d’état de conscience (mesurable par l’EEG) lorsque nous nous synchronisons sur les ondes alpha.L’équilibre vibratoire
La santé humaine dépend de nombreux facteurs, l’un d’entre eux étant l’environnement géophysique dans lequel évolue le sujet. Cette interrelation fréquentielle peut affecter notre santé et notre état émotionnel, comme le postule Hainsworth. Son idée se résume à la notion d’équilibre vibratoire. S’exposer à certaines fréquences de façon répétée peut nous faire perdre cet équilibre. Cela se manifeste par une baisse d’énergie, une baisse du système immunitaire et un affaiblissement général, avec des conséquences cognitives. C’est lorsque le corps s’accorde avec la résonance de la planète qu’il retrouve vitalité. Pour savoir comment calculer son taux vibratoire, vous pouvez vous munir d’une planche de radiesthésie (échelle de Bovis).
Sachant que notre corps lui aussi émet une fréquence, l’idée que notre bonne santé correspond à une résonance fréquentielle biologique optimale, est derrière tous les usages de thérapies fréquentielles qui visent à stimuler, par exposition ou impulsion, les fréquences biologiques du corps.Émission de la résonance Schumann à visée thérapeutique
À partir de l’expérimentation de Wever, d’autres chercheurs ont continué à expérimenter l’émission de la fréquence de Schumann à visée thérapeutique. Lorsque notre champ électromagnétique est perturbé (par un excès d’ondes au bureau par exemple), le fait de se réexposer à la résonance clef du corps et de la terre permet de promouvoir un état calme propice à l’équilibre et la guérison.
Ramener à l’équilibre l’état vibratoire grâce à des impulsions magnétiques
Cette approche et cette pratique trouvent un écho particulièrement fort, au moment où nous vivons la pollution électromagnétique la plus élevée que l’humanité n’ait jamais connue. Pour contrebalancer l’effet des bains d’ondes électromagnétiques qui règnent particulièrement en zone urbaine, et affectent notre équilibre, la proposition est de s’exposer à la fréquence de la planète, ou 7,83Hz pour stimuler nos rythmes circadiens naturels. En répliquant la résonance naturelle et en stimulant sa résonance physique grâce à des impulsions magnétiques, on cherche à ramener à l’équilibre l’état vibratoire du sujet.
Les cryptochromes détectant le champ magnétique
Cette proposition repose aussi sur des hypothèses scientifiques qui postulent un lien entre notre environnement électromagnétique et notre capacité à gérer nos niveaux de mélatonine (hormone régulatrice du sommeil), via le rôle notamment des cryptochromes. Ces dernières sont des protéines présentes chez les animaux, les végétaux et chez l’humain, impliquées les rythmes circadiens et la détection des champs magnétiques. Les cryptochromes absorbent la lumière bleue et peuvent détecter le champ magnétique à partir de celle-ci. Néanmoins, ce chapitre scientifique demande encore à être mis en lumière…
Résonances de Schumann et spiritualité
Le diapason de la terre et de la vie
Nous décrivons la résonance de Schumann comme « le diapason de la terre ». Partant de l’idée que la résonance de Schumann est un diapason du vivant, nous y exposer nous permet de nous remettre en contact instantanément avec ce point de repère électromagnétique et physique. Entrer en résonance avec cette fréquence nous permet de retrouver notre équilibre naturel. Cet équilibre stimule la capacité du corps à se régénérer et donc à guérir.
Trouver le chemin vers notre propre harmonie
Ce processus d’entrée en résonance explique partiellement pourquoi nous nous sentons aussi bien dans la nature : nous retrouvons cet état vibratoire naturel, auquel nous souhaitons toujours revenir, car il est synonyme d’harmonie et de détente. C’est en entrant en contact avec la fréquence qui contient la mémoire de cette harmonie que nous trouvons le chemin vers notre propre harmonie. C’est l’harmonie de nos rythmes et mouvements internes, en synchronisation avec les rythmes et mouvements de l’univers. L’harmonie c’est l’équilibre des rythmes de la vie. Notre corps fonctionne comme un instrument de musique qu’il faut parfois raccorder, pour pouvoir jouer sa partie dans la grande symphonie du vivant.
Vous voulez en savoir plus sur le taux vibratoire ? Découvrez notre article “Comment augmenter le taux vibratoire ?” et “Pourquoi augmenter son taux vibratoire ?“
Corps humain, corps de la planète, corps de conscience
La résonance Schumann affecte la surface de la terre (l’ionosphère) qui peut être comparée symboliquement à la peau de notre planète. Cette couche de l’atmosphère est très proche de nous et nous affecte en tant que collectivité, que corps.
Les êtres humains, tout comme l’ensemble du vivant sont affectés par les modifications du champ magnétique de la terre.La vibration individuelle affectée par la vibration collective
Mais, il ne s’agit pas là d’un effet unilatéral. L’être humain affecte lui aussi de façon collective la fréquence de la terre. C’est une chaîne du vivant fréquentielle : ma vibration individuelle affecte et est affectée par la vibration collective du vivant. Et elle-même est affectée et affecte la vibration de la terre. Nous sommes tous à la fois émetteurs et récepteurs. C’est l’interrelation de tous les corps conscients. Dans ce paradigme, la terre a, elle aussi, une conscience, souvent évoquée par son nom grec : Gaia. Il existe une corrélation entre les mouvements de l’univers, de la planète, et du vivant. Par conséquent, il y a donc une corrélation entre notre résonance individuelle et le monde.
Ascension
Dans cette approche, les conditions vibratoires de la planète déterminent ce qui peut être manifesté ou non. L’interrelation vibratoire des corps de conscience permet à l’humain d’affecter volontairement la fréquence de la terre. C’est l’idée derrière la notion d’ascension, l’augmentation collective de la fréquence vibratoire de l’humanité. Cette notion accompagne un changement de paradigme planétaire vibratoire et spirituel.
7,83 Hz, résonance physique et mystique
7,83Hz. De la détection des éclairs à l’ascension de la conscience collective, les résonances de Schumann font raisonner les scientifiques et vibrer les mystiques. Fidèle à sa sémantique, la résonance, telle que l’entend la physique, cohabite avec la résonance dans son sens le plus large, ce qui nous fait vibrer ; comment retentit en nous un vécu ou une sensation…
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"L'esprit léger et le corps sain."
- Par Thierry LEDRU
- Le 19/03/2022
"Puissé- je être en paix, heureux (se)
L'esprit léger et le corps sain.
Puissé-je vivre en sécurité
Et sans afflictions.
Puissé-je être libre de la colère
De la peur et de l'anxiété
Puissé-je me voir toujours avec les yeux
de la compréhension et de l'amour.
Puissé- je être capable de vivre avec fraîcheur,
Dans la détente et la solidité
Libre de tout attachement et de toute aversion,
Sans sombrer dans l'indifférence. "Thich Nhat Hanh
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Le jeûne thérapeutique (3)
- Par Thierry LEDRU
- Le 17/03/2022
Une méthode que nous pratiquons depuis pas mal d'années.
Ceux qui me connaissent savent que sur le plan médical, je traîne quelques belles "casseroles".
Je suis convaincu que sans le jeûne, il ne s'agirait pas de casseroles mais de gamelles, de chaudrons, de marmites...
C'est toujours la même problématique avec des méthodes qui ne sont pas passées dans le domaine public. Beaucoup de réticences et de doutes encore aujourd'hui. Sans parler bien entendu de tous les commentaires négatifs d'une bonne partie du corps médical. Je rappelle juste que j'ai été opéré de deux hernies discales, qu'elles se sont reformées et qu'une sténose canalaire lombaire s'y est ajoutée. A ce jour, je devrais marcher avec une canne.
Avant-hier, j'ai couru 14 km en forêt (jamais sur le goudron), j'en suis à 600 km de vélo depuis le 1er janvier. Je mesure 1m76 et pèse environ, selon les saisons, entre 55 et 58 kilos. J'ai pesé jusqu'à 85 kilos. Je ne mange pas à midi. Petit-déjeuner et repas du soir, principalement cru. Jamais d'animaux. Je ne mange pas mes amis...
L'autophagie dans le jeûne (1)
L'autophagie dans le jeûne (2)