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  • De la colère au silence

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    Un sage hindou qui était en visite au Gange pour prendre un bain a remarqué un groupe de personnes criant de colère les uns après les autres.

    Il se tourne vers ses disciples, sourit et demande :

    – Savez-vous pourquoi les gens crient les uns sur les autres lorsqu’ils sont en colère ?

    Les disciples réfléchirent pendant quelques instants et l’un d’eux dit :

    – C’est parce que nous perdons notre calme que nous crions.

    – Mais pourquoi criez-vous quand l’autre personne est juste à côté de vous ? demanda le guide, pourriez-vous tout aussi bien lui dire ce que vous avez à dire d’une manière plus douce ?

    Comme aucune des réponses des disciples n’était suffisamment satisfaisante pour le sage, il finit par donner son explication :

    – Quand deux personnes sont en colère l’une contre l’autre, leurs cœurs sont séparés par une grande distance. Pour couvrir cette distance, ils doivent crier, car sinon ils sont incapables de s’entendre l’un et l’autre. Plus ils sont en colère et plus ils auront besoin de crier fort pour s’entendre l’un et l’autre et couvrir cette grande distance.

    – Que se passe-t-il lorsque deux personnes s'élèvent dans l'amour ?
    Ils ne crient pas l'un sur l’autre, mais ils se parlent doucement parce que leurs cœurs sont très proches. La distance entre eux est soit inexistante, soit très faible.

    Le sage continua…

    – Et quand ils s'aiment encore plus, que se passe-t-il ? 
    Ils ne se parlent pas, ils chuchotent et obtiennent encore plus de proximité et plus d’amour.
    Enfin vient un moment où ils n’ont même plus besoin de chuchoter, ils se regardent seulement l’un et l’autre et se comprennent.

    Puis il regarda ses disciples et leur dit :

    – Ainsi quand vous discutez les uns avec les autres ne laissez pas vos cœurs s’éloigner.
    Ne dites pas les mots qui vous éloignent davantage, ou bien viendra un jour où la distance sera si grande que vous ne trouverez pas le chemin du retour…

  • Comme sur l'île de Tromelin

    J'avais déjà lu des articles sur cette histoire. Et après la lecture de celui-ci, je me suis posé une question :

    Pour quelle raisons ne se sont-ils pas entretués ?

     

    Ils ne se sont pas entretués parce qu'ils n'avaient pas le choix. Ils avaient besoin de toutes les forces disponibles pour rendre la vie possible sur l'île, même si ces forces représentaient également la nécessité de les nourrir toutes.

    Est-ce qu'il vaut mieux être seul pour trouver sa subsistance ou être à plusieurs et la partager ? Est-ce qu'il vaut mieux devoir se construire un petit abri seul ou une plus grande surface à plusieurs ? Est-ce qu'il vaut mieux affronter les rudesses de l'existence seul ou à plusieurs ?

    Si on prend en compte la vie des hommes préhistoriques, il semble bien que le choix de la communauté ait été le plus viable.

    Ensuite, si je veux extrapoler encore davantage, je peux imaginer qu'ils ne se sont pas entretués parce qu'aucun parmi eux n'avait davantage qu'un autre et qu'il n'y avait donc aucune envie. Sinon, celle de profiter de l'aide de tous et d'apporter la sienne en retour.


    C'est là que j'ai réalisé que nous étions nous aussi sur une île mais que nous n'avions pas adopté les mêmes comportements. La Terre est une île dans l'univers. Oui, mais elle est grande, immense, d'une richesse infinie, avec une multitude de différences.

    Et c'est de là que sont venues la comparaison, l'envie, la jalousie et l'idée même de la violence. 

    Il aurait suffi que les humains comprennent que nous étions tous comme sur l'île de Tromelin pour que les choses prennent une autre tournure. Parce que là, maintenant, c'est l'île qui va mal, très mal et si la vie sur l'île se réduit, alors que la population augmente, ça ne pourra pas bien se passer.

    Et il n'y aura pas de vaisseau de secours pour venir nous déposer dans un coin plus accueillant que celui où nous sommes déjà.


    En 1761, l’Utile, un navire français, s’échoue sur l’île Tromelin, à 500 km des côtes de Madagascar et de celles de la Réunion. A bord se trouvent quelque 160 esclaves malgaches, dont la moitié se noie. L’équipage repart, abandonnant les captifs sur l’îlot désert. Une exposition au musée de l’Homme raconte leur extraordinaire histoire, reconstituée notamment grâce à l’archéologie.

    Vue aérienne de l\'île française de Tromelin dans l\'océan Indien, l\'\"île des esclaves oubliés\". Photo prise le 16 avril 2013.
    Vue aérienne de l'île française de Tromelin dans l'océan Indien, l'"île des esclaves oubliés". Photo prise le 16 avril 2013. (RICHARD BOUHET / AFP)

    A cette époque, la France et l’Angleterre se combattent au cours de la "guerre de Sept Ans". Une sorte de conflit mondial avant l'heure.

    La frégate Utile a été envoyée à Madagascar pour ravitailler les colonies. Dans la zone de l’île de France (aujourd’hui île Maurice), le gouverneur de cette dernière a provisoirement interdit la traite des Noirs. Mais ce trafic rapportant des sommes considérables, des marins se mettent à leur compte. Le capitaine du navire, Jean de Lafargue, a embarqué clandestinement 160 esclaves malgaches. Il a choisi de les vendre discrètement sur une autre île. Ce qui l’oblige à modifier sa route.

    Dépourvu de cartes fiables et contre l’avis de son pilote, Jean de Lafargue 
    navigue la nuit. L’Utile fait alors naufrage à proximité de Tromelin. La moitié des esclaves se noient, ainsi que 18 marins. Les 210 rescapés gagnent l’île, qu’on appelle alors l’île des Sables.

    Les survivants s’organisent. Un puits est creusé. Une embarcation est construite avec les débris de l’épave et grâce aux "secours que nous avons tirés depuis le premier moment jusqu’au dernier, de ces malheureux esclaves", écrira par la suite le premier lieutenant, Barthélémy Castellan du Vernet. Mais seuls les Français repartent. Ils promettent de revenir chercher les captifs, que "nous avons été obligés (d’)abandonner", faute de place, dixit le premier lieutenant. 

     

    Ancre émergée du navire l\'Utile, qui a coulé près de l\'île de Tromelin en 1761. Depuis le naufrage, elle reste là, plantée dans le corail...
    Ancre émergée du navire l'Utile, qui a coulé près de l'île de Tromelin en 1761. Depuis le naufrage, elle reste là, plantée dans le corail... (Groupe de recherche en archéologie navale, GRAN)

    Quand l’archéologie prend le relais

    C’est là le début d’une autre histoire. 80 esclaves sont laissés à leur triste sort : ils resteront 15 ans bloqués sur l’île et oubliés de tous. Sauf, apparemment, de Barthélémy Castellan du Vernet, qui aurait tenté de prévenir les autorités, dont le ministre de la Marine. C’est seulement en 1776 qu’une corvette commandée par Jacques Marie de Tromelin vient les secourir. Seuls sept femmes et un bébé de huit mois ont survécu.

    Sur la vie menée par les esclaves restés à Tromelin, île dépourvue d’arbres, les archives écrites françaises, très dissertes sur le reste, sont évidemment muettes. "Le relais a été pris par l’archéologie", souligne Thomas Romon, co-commissaire de l’exposition et archéologue à l’Inrap. De 2006 à 2013, quatre missions de fouilles, à la fois terrestres et sous-marines, ont ainsi été menées sur la petite île coralienne (qui accueille depuis 1954 une station météo). "Nous avons pu ainsi étudier la façon dont les esclaves se sont comportés pour survivre dans cet espace clos de 1 km2. C’est un véritable petit laboratoire!", précise l’archéologue.

    Pour les fouilleurs, ce fut une expérience unique. "Nous étions isolés du monde pour mener nos travaux. Dans le même temps, on ne trouve pas beaucoup d’endroits dans le monde avec ce genre de vestiges", explique Thomas Romon. "Une fois qu’on enlève les couches de sable, on a un peu une photo de Tromelin au moment où les derniers esclaves présents ont été secourus. Nous avons ainsi retrouvé, dans ce qui était la cuisine, la vaisselle parfaitement rangée!", ajoute le scientifique. 
     

    Tortue sur une plage de Tromelin, comme celles dont se nourrissaient les esclaves abandonnés sur l\'île.
    Tortue sur une plage de Tromelin, comme celles dont se nourrissaient les esclaves abandonnés sur l'île. (Groupe de recherche en archéologie navale, GRAN)

    Récupération et alimentation

    L’exposition présente certains des objets utilisés par les infortunés habitants. Objets parfois récupérés sur le navire. Tels des éléments de porte transformés en haches ou des gonds de sabord (ouverture pour les canons dans le flanc des navires) devenus des marteaux.

    Les esclaves ont aussi récupéré les métaux de l’Utile, qu’ils ont façonnés et fondus. On peut ainsi voir une bassine en plomb réparée à… sept reprises, preuve qu’il fallait faire durer ce bien précieux. Des cuillères ont été découpées dans des plaques de cuivre avec un ciseau, travaillées avec un marteau, puis fixées à un manche en bois ou en cuivre. Rare objet issu des ressources naturelles de l’île, un coquillage évidé semblait servir de louche.
     

    Sorte de bassine métallique retrouvée sur l\'île de Tromelin. Cet objet servait peut-être à conserver l\'eau de pluie ou celle recueillie au puits creusé juste après le naufrage de l\'Utile. Trouvé par les archéologues devant l\'ouverture d\'un bâtiment, il semble correspondre à une tradition malgache consistant à placer une cruche d\'eau à l\'entrée des habitations.
    Sorte de bassine métallique retrouvée sur l'île de Tromelin. Cet objet servait peut-être à conserver l'eau de pluie ou celle recueillie au puits creusé juste après le naufrage de l'Utile. Trouvé par les archéologues devant l'ouverture d'un bâtiment, il semble correspondre à une tradition malgache consistant à placer une cruche d'eau à l'entrée des habitations. (J. Kuyten)


    Les fouilles ont aussi permis d’apprendre comment les naufragés se débrouillaient pour leur alimentation. Ils se nourrissaient ainsi d’animaux locaux, tortues, poissons, oiseaux, dont les archéologues ont retrouvé les restes. Les extrémités d’ailes des volatiles étaient apparemment préservées, ce qui laisse penser que les plumes ont pu servir pour des pagnes.

    Les aliments étaient cuits. Des feux pouvaient être allumés grâce aux briquets et silex prélevés sur l’Utile. Feux probablement alimentés par les éléments de l’épave, comme semblent le prouver la présence de nombreux fragments de charbon de bois.

    Les naufragés se logeaient dans des bâtiments construits avec les minéraux retrouvés sur place : corail et grès. "L’étude de ces bâtiments montre qu’ils ont bravé un interdit religieux malgache réservant la pierre aux tombeaux, preuve qu’ils ont su s’adapter à leur environnement", explique Max Guéroutco-commissaire de l’exposition et ancien officier de marine, qui a contribué à la fondation du Groupe de recherche en archéologie navale (GRAN). Leurs murs, larges d’un mètre et d’une grande résistance au climat cyclonique, rappellent ceux… des édifices mortuaires de la même époque à Madagascar.
     

    Vue d\'ensemble du site archéologique
    Vue d'ensemble du site archéologique (Jean-François Rebeyrotte)

    Cyclones et solidarité

    La douzaine de bâtiments était regroupée autour d’une cour centrale. "Cet habitat donne ainsi une image de la solidarité qui soudait le groupe. Il diffère de celui de Madagascar, en général individuel et dispersé. De plus, il est orienté par rapport aux vents dominants de Tromelin alors que dans leur région d’origine, les habitations sont construites en fonction des points cardinaux. Ce qui prouve, une nouvelle fois, que les esclaves ont su s’adapter à leur environnement pour survivre", poursuit Max Guérout.

    Mais ceux-ci ont su aller au-delà de la simple survie. "Ils ont su s’organiser et recréer une société", commente Thomas Romon. 
     

    Objets ornementaux, dont un bracelet, présentés dans l\'exposition \"Tromelin, l\'île des esclaves oubliés\" au musée de l\'Homme à Paris.
    Objets ornementaux, dont un bracelet, présentés dans l'exposition "Tromelin, l'île des esclaves oubliés" au musée de l'Homme à Paris. (GEORGES GOBET / AFP)



    Une société dont les membres se souciaient d’éléments esthétiques. C’est ce que montre, par exemple, les bijoux découverts sur deux squelettes : une petite chaîne et un type de bracelet, originaire du sud-est de Madagascar et appelé vangovango en malgache. Bracelet que l'on trouve encore aujourd’hui sur la Grande Ile. 

     

    Illustration figurant dans l\'exposition \"Tromelin, l\'île des esclaves oubliés\". Elle est extraite de la bande dessinée éponyme, réalisée par Sylvain Savoia \"d\'après les recherches menées par Max Guérout (GRAN), Thomas Romon (Inrap) et leur équipe\".
    Illustration figurant dans l'exposition "Tromelin, l'île des esclaves oubliés". Elle est extraite de la bande dessinée éponyme, réalisée par Sylvain Savoia "d'après les recherches menées par Max Guérout (GRAN), Thomas Romon (Inrap) et leur équipe". (© Sylvain Savoia, Collection Aire Libre, Dupuis - Crédit photo © JF Rebeyrotte)


    "Tromelin, l’île des esclaves oubliés", exposition au musée de l’Homme (17 Place du Trocadéro et du 11 Novembre, 75116 Paris), du 13 février au 3 juin 2019. Pour tout autre renseignement, voir le site.

     

  • Obligation scolaire et fermetures d'écoles

    Alors donc, Blanquer fait passer une loi d'obligation de scolarisation à 3 ans et limite autant que possible la scolarisation à domicile...D'autre part, l'état demande de limiter les déplacements en voiture pour lutter contre le réchauffement climatique. Tout ça est d'une logique ubuesque. Il y a de moins en moins d'écoles mais il faut y mettre les enfants. Conclusion : "allez tous vivre en ville..." Ça fait 37 ans que je vois leurs conneries mises bout à bout et au final, c'est une vraie muraille de Chine qu'ils ont constituée.

    D'un côté il y a le bon sens et de l'autre côté "le raisonnement politique". 

    Ce qui est clair en tout cas, c'est que les gens qui ont les compétences, le courage, l'envie, la foi et le financement pour ouvrir une école privée dans les petites communes, la voie pour eux est en train de se libérer à grande vitesse...

    Tout bénef pour l'état : pas de construction d'école, pas d'entretien, de rénovation, pas de fournitures à payer tous les ans, pas de sorties scolaires, pas d'intervenant extérieurs à payer etc etc etc... des enseignants en moins à payer quand ils s'en vont eux-mêmes dans le privé ou quand ils démissionnent (il y en a de plus en plus), moins de retraites à reverser, on écrème le "public" à tout va.

    Je ne sais pas quand ça arrivera mais un jour, dans ce pays, il y aura davantage de classes privées que de classes publiques. Il est même possible que je vois ça avant que la mort ne m'invite si jamais elle veut bien patienter encore quelques temps.

     

     

    © France 3 Poitou-Charentes
    © France 3 Poitou-Charentes

    PARTAGES

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    L'annonce a été faite par le rectorat de Charente. A la rentrée prochaine, il y aura douze fermetures d'écoles et vingt trois fermetures de classes notamment en milieu rural. Une annonce qui ne sera pas sans conséquence pour les écoles ou les villages. Les parents d'élèves et les élus protestent.

    Par Luc Barré 

    Ces fermetures de classe ou d'écoles auront inévitablement des conséquences. L'annonce du rectorat fait réagir de nombreux élus, parents d'élèves et professeurs des écoles.

    Exemple à la fin de cette année scolaire le regroupement pédagogique qui comporte deux écoles l'une à Voulgezac et l'autre à Plassac-Rouffiac disparaîtra. Les parents des vingt deux élèves devront s'organiser.

    "Normalement, ma fille devra aller sur Mouthiers, je n'ai pas trop le choix. J'aurais préféré qu'elle reste à l'école de Vougezac, c'est une très bonne commune et une très bonne école. Ca va être compliqué, je travaille, et déjà je dois emmener mon autre fille sur Blonzac, je travaille sur Plassac et donc il faudra que je fasse des trajets en plus pour aller sur Mouthiers", explique un parent d'elève.

    Pour l'une des enseignantes, titulaire de son poste et qui sera réaffecté dans une autre école c'est un petit pincement au cœur de se séparer de ses élèves et des habitants de la commune.

    Même s'ils s'y attendaient, les élus déplorent cette décision de l'Education Nationale. La fin d'une très longue histoire pour leurs communes et des inquiétudes pour l'avenir.

    "La crainte c'est qu'il y est ( le journaliste aurait dû réfléchir deux secondes..." ait" et non "est"...) de moins en moins d'habitants qui soient tentés de venir habiter ici. Il y avait une attractivité pour l'école, le fait qu'il y ait un ramassage scolaire porte à porte. Et donc la crainte c'est que ça devienne une commune dortoir, que la désertification se développe, bien que l'on soit dans le Grand Angoulême", déplore Georges Dumet, le maire de Plassac-Rouffiac

    Une autre conséquence, les six salariés cantinières ou encore la chauffeuse du bus à qui il faudra trouver un autre emploi au sein des communes concernées ou dans le Grand Angoulême.

    Charente : Le rectorat annonce 12 fermetures d'écoles et la fermeture de 23 classes 
    L'annonce a été faite par le rectorat de Charente. A la rentrée prochaine, il y aura 12 fermetures d'écoles et 23 fermetures de classes notamment en milieu rural. Une annonce qui ne sera pas sans conséquence pour les écoles ou les villages. Les parents d'élèves et les élus protestent. Intervenants : Sandrine Pennetau, parent d’élève - Céline Lacressonniere, Enseignante - Georges Dumet, maire de Plassac-Rouffiac. Un reportage de Bruno Pillet, Christophe Guinot et Christophe Pougeas.

  • Krishnamurti : le chaos

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    Jiddu Krishnamurti (1895 -1986)

    Question : Si tous les individus étaient en révolte, ne croyez-vous pas que le monde serait plongé dans le chaos ?

    Krishnamurti : Écoutez d'abord la question, car il est très important de comprendre la question et de ne pas se contenter d'attendre une réponse. La question est celle-ci: si tous les individus étaient en révolte, le monde ne serait-il pas dans le chaos ? Mais la société actuelle baigne-t-elle dans un ordre à ce point parfait que, si tout le monde se révoltait contre elle, ce serait le chaos ? Le chaos n'est-il pas déjà là en ce moment même ? Tout est-il magnifique, exempt de corruption ?

    Tout le monde mène-t-il une existence heureuse, pleine et riche ? L'homme ne se bat-il pas contre son semblable ? N'est-ce pas le règne de l'ambition, de la compétition sauvage ? Le monde vit donc déjà dans le chaos: telle est la première constatation à faire. Ne prenez pas pour acquis le fait que cette société soit en ordre - ne vous laissez pas hypnotiser par les mots. Que ce soit ici en Europe, ou en Amérique, ou en Russie, le monde est en voie de décadence.

    Si vous voyez cette décadence, vous êtes face à un défi: vous êtes mis au défi de trouver une solution à ce problème urgent. Et la façon dont vous relevez ce défi a de l'importance, n'est-ce pas ? Si vous réagissez en tant qu'hindou, bouddhiste, chrétien ou communiste, votre réponse reste très limitée - cela revient à ne pas répondre du tout.

    Vous ne pouvez répondre de manière complète et adéquate que si vous êtes sans peur, si vous ne pensez pas en tant qu'hindou, communiste ou capitaliste: c'est en tant qu'être humain intégral que vous vous efforcez de résoudre le problème ; et vous ne pouvez le résoudre que si vous êtes en révolte contre tout le système, contre l'ambition, la soif de posséder qui sont les fondements mêmes de la société. Si vous n'êtes vous-même ni ambitieux, ni avide, ni cramponné à votre propre sécurité, alors vous pouvez répondre au défi et faire éclore un monde nouveau.

    (Question 10 - Sur la révolte - Le sens du bonheur - 1966)

  • GIEC et députés

    Cette vidéo a été tournée au Luxembourg.

    Il serait intéressant et certainement révélateur de connaître le nombre de députés français à avoir lu ce rapport.

     

     

    Alors que le rapport du GIEC à destination des décideurs politiques rappelle  l’urgence et l’impérieuse nécessité de limiter le réchauffement climatique pour éviter le désastre, aucune mesure d’envergure n’a encore été prise. Pourquoi cet immobilisme ? Eh bien peut-être parce que nos décideurs politiques, tout simplement, n’ont pas pris la peine de lire le rapport en question… C’est en tout cas l’hypothèse soulevée par cette étonnante prise de parole d’un militant écologiste face à des parlementaires luxembourgeois.

    Brice Montagne, c’est son nom, a posé une toute petite question de bon sens aux élus qu’il avait en face de lui : « Qui a lu ce rapport ? » Réponse ? Un silence aussi coupable qu’édifiant. Regardez :

     

    « Le rapport du GIEC, qui a été publié en automne 2018, détaille tout ce que nous devons faire et tout ce à quoi nous avons affaire. J’ai une question pour vous : qui a lu ce rapport ? »

    « Ne pas lire ce rapport (…) ça vous empêche d’avoir cette connaissance. Ça vous empêche de faire avancer l’état de crise dans lequel nous devons entrer. Parce que la crise est déjà là mais la réaction politique, elle, non. »

    Ceci pourrait expliquer cela, en effet… Et, pour que ça bouge un peu, rien de tel qu’une petite remise en question imposée par une question toute simple. Belle initiative.

  • Méditation zen : le blog

    J'ai découvert ce blog aujourd'hui et ce texte me plaît beaucoup.

    Quant à la peinture, Dali était vraiment un Maître. 

     

    Méditation Zen – Le blog

    Méditation Zen – Le blog

    CONSCIENCE EGO MEDITATION

    Je est un jeu de miroir

    10 février 2019

    « Comme dans le miroir, la forme et le reflet se répondent. Vous n’êtes pas le reflet, mais le reflet est vous » (Maitre Tozan).

    Cette citation de Maître Tozan est la meilleure illustration de ce qu’est l’ego. Celui qui regarde, c’est celui qui EST. Mais il ne sait pas QUI il est. Il ne peut voir son visage, ni même la majeure partie de son corps. Il a besoin du reflet pour prendre forme à ses yeux. Même si le reflet n’a aucune existence propre, il va s’identifier à lui, il va mettre des mots sur ce qu’il voit : jeune, vieux, grand, petit, blond, brun, beau, laid, gai, triste…, et dira « ça, c’est moi ». Pourtant, s’il veut attraper ce « moi », il ne touchera que la surface réfléchissante du miroir.  Ce reflet, c’est l’ego.

    L’ego n’est pas la conscience d’être

    Nous héritons de notre conscience d’être et de la conscience de notre individualité, avec la vie. Cette conscience est constitutive de notre personne. Elle n’a pas besoin d’être pensée. Cette conscience d’être n’est pas l’ego. L’ego est ce qui pense cette conscience. C’est par la pensée que nous nous délimitons, que nous définissons un dedans et un dehors, un moi et un autre, que nous séparons les choses et mettons un nom dessus… L’ego se construit sur ce que nous pensons être.

    L’ego a besoin du miroir

    L’ego a besoin du miroir pour savoir qu’il existe. Pourtant rien ne relie le visage dans le miroir à celui qui le regarde. C’est par la pensée, le raisonnement, la déduction, que nous comprenons très jeunes que ce reflet est le nôtre, et que nous nous identifions à notre reflet, c’est-à-dire à l’idée que nous nous faisons de nous-mêmes.

    On peut dire cela autrement : l’ego, en tant que sujet – celui qui regarde –  a besoin de devenir l’objet de son observation pour exister. Cette séparation de soi est comme une déchirure, une source de souffrance.  Nous détruisons notre unité naturelle pour entretenir une relation dualiste, conflictuelle entre celui qui est et celui qu’on veut ou qu’on croit être, entre notre perception du monde et le monde tel qu’on l’imagine et le désire.

    C’est par la pensée que l’ego existe

    Dans cette relation ni l’objet ni le sujet – qui n’existe que par sa relation à l’objet – , n’ont d’existence propre. Ce sont ce qu’on appelle des bonnos, ces constructions mentales que se substitue dans notre conscience à la réalité.

    L’ego n’a donc aucune existence propre, aucune substance originelle. Il n’existe que tant que la pensée le fait exister et c’est la pensée qui en reliant entre eux des souvenirs disparates et souvent déformés, des sensations, des émotions, des idées, crée l’illusion d’une continuité et d’une permanence qui va nous permettre de dire : « je suis ceci ou je suis comme cela » » de façon catégorique et définitive. Nous gardons une image figée de nous-mêmes comme une photographie, illusion de permanence, alors que ce que nous vivons réellement change sans cesse, change nos traits, nos idées, nos sentiments, au grès des évènements, des rencontres, du temps qui passe…

    Méditer, c’est passer de la conscience de soi à la conscience en soi.

    Alors qui suis-je ? Celui qui voit ? Surement. Mais si je demande qui est celui qui voit, je serai bien obligé de répondre « moi », c’est-à-dire le reflet de celui qui regarde. L’œil ne peut pas se regarder lui-même.

    Méditer, c’est passer de la conscience de soi à la conscience en soi. Passer de celui que je regarde dans le miroir, à celui qui voit. Et au-delà, être la vision elle-même, être la perception du monde sans le filtre de la pensée. Sortir de l’illusion de la relation sujet-objet et faire l’expérience de la présence du monde en nous.

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  • "Les quatre lois de la spiritualité"

    Les quatre lois de la spiritualité

     

    ·  22 septembre 2015

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    On dit qu’il existe des moments dans la vie où l’on se sent plus perdu que jamais, et que c’est le moment de la rencontre. Une rencontre avec soi-même, avec ses abîmes, ses peurs, et son âme.

    La spiritualité va au-delà du matériel et du terrestre. Ce n’est pas une religion, ni une doctrine. La spiritualité est le fait de prendre soin et de choyer son intérieur, de laisser notre coeur sauter les abîmes, de créer notre esprit, et de cultiver humblement nos valeurs.

    On dit que si ce texte arrive entre vos mains, ce n’est pas un hasard, mais parce qu’il y a quelque chose que vous devez comprendre.

    Voici les quatre lois de la spiritualité de la philosophie hindoue…

    1. La personne qui arrive dans votre vie est toujours la bonne personne

    Chaque personne qui passe dans notre vie est unique. Elle laisse toujours un peu d’elle-même, et prend un peu de nous-même. Certains peuvent prendre beaucoup, mais en revanche, personne ne peut sortir de notre vie sans y laisser une trace. C’est ce qui prouve que deux âmes ne se sont pas rencontrées par hasard.

    Jorge Luis Borges

    Personne n’arrive dans notre vie par hasard. Toutes les personnes qui nous entourent sont là pour quelque chose, même les personnes toxiques. A chaque échange et à chaque moment, nous recevons et donnons quelque chose.

    Nous vivons dans un monde aux tonalités grises. Nous ne sommes pas toujours des élèves ou toujours des professeurs.

    Chacun d’entre nous apporte quelque chose de positif, même si c’est à travers des traits négatifs, comme par exemple quelque chose que nous ne pouvons plus supporter ou qui nous fait du mal.

    echange

    Les personnes sont toujours des lanternes dans l’obscurité. Il y a des personnes plus représentatives que d’autres mais toutes, sans exception, ont quelque chose à dire.

    C’est pour cela qu’avec le temps, nous arrivons toujours à remercier les pierres de notre chemin, comme si quelqu’un nous compliquait l’existence à un moment donné mais, finalement nous, soutenait fidèlement.

    Tout, absolument tout, apporte dans la vie. C’est pour cela que nous ne devons pas avoir de préjugés envers les autres et ne pas sous-estimer les petits apprentissages de la vie.

    2. Ce qui arrive est la seule chose qui aurait pu arriver

    Nous sommes des hasards pleins d’intentions.

    Rien de ce qu’il se passe dans nos vies pourrait s’être déroulé d’une autre manière.

    Depuis qu’il s’est passé ce qu’il s’est passé, c’est la seule chose qui aurait pu se passer. Ce qui nous arrive est ce qui doit arriver, et à travers de quoi nous devons tirer une signification concrète.

    Nous sommes habitués à penser à ce qui aurait pu se passer, à créer des situations hypothétiques dans lesquelles nous agissons différemment, et qui mènent à d’autres résultats.

    perfection

    Chaque changement génère des situations indispensables et c’est pour cela que nous devons accepter que ce qui arrive est ce qui devrait arriver, et qu’il n’y pas d’autres possibilités. C’est fait, c’est comme ça.

    Chacun de nos comportements génère dans notre entourage une chaine séquentielle d’événements qui marquent notre chemin.

    Ne ressentez pas d’amertume avec ce que vous auriez pu faire et que vous n’avez pas fait. Chaque chose a besoin de son moment et met du temps pour assimiler les apprentissages nécessaires.

    Comme on dit, on ne peut pas courir un marathon si on n’a pas appris au préalable à marcher à quatre pattes. En définitive, il n’est pas possible d’éviter certaines étapes nécessaires de la vie

    3. Lorsque quelque chose débute, c’est le bon moment

    N’attendez pas que le moment parfait arrive… Prenez le temps et faites-le parfaitement.

    Ce qui débute arrive toujours au bon moment, pas avant, pas après. Ce qui est nouveau dans notre vie apparaît car nous l’attirons et nous sommes préparés à le voir et à en profiter.

    Une fois cela compris, il faut accepter que quand la vie met quelque chose sur notre chemin, il faut en profiter.

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    4. Quand quelque chose se termine, c’est terminé

    Laissez couler, ne vous accrochez pas à quelqu’un ou à quelque chose, tout a son moment dans nos vies, et tout a une raison.

    Nous avons tendance à nous attacher à une infinité d’histoires et d’émotions.

    Le fait de dire adieu fait mal mais quand quelque chose se termine, le garder à nos côtés est un exercice de masochisme qui génère un grand mal-être et de multiples dépendances et insécurités.

    Aller de l’avant et avancer est la meilleure option pour s’enrichir et ne pas souffrir.

    N’oubliez pas que la personne la plus influençable avec qui vous parlez chaque jour est vous-même. Faites attention à ce que vous vous dites à vous-même et lâchez prise dans la vie.

  • JUSQU'AU BOUT : publication

     

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    Mon sixième roman.

    Il est assez particulier pour moi.

    La mission enseignante, l'engagement, la foi, la force, la détermination, la réflexion. 

    Jusqu'aux décisions les plus extrêmes.

    La publication de ce roman à quelques mois de la retraite. Très symbolique. 

    Personne ne m'aura contraint à quoi que ce soit de fondamental dans cette mission. 

    Trois ans de luttes administratives contre le ministère à l'époque de la réforme Peillon.

    Je serai allé "jusqu'au bout".

    Pas aussi loin que Pierre dans ce roman...

     

    Synopsis

    Pierre Cobane est un jeune instituteur nommé dans une classe unique dans le centre des Côtes d'Armor, en Bretagne. C'est son premier poste. Il a la charge de huit enfants d'âges différents. Il s'engage dans cette tâche avec une énergie totale. C'est un individu tourmenté qui cherche à donner un sens à sa vie.
    Cette relation privilégiée avec ces huit enfants le stimule mais une angoisse tenace le submerge rapidement. Il prend conscience que les programmes scolaires sont une dictature permanente qui le prive trop souvent d'un lien affectif essentiel. Le contenant lui importe davantage que le contenu.

    Ses méthodes d'enseignement l’amènent à entrer en conflit avec Robert Miossec, le père de David et d'Olivier. Tous les autres parents, sauf ceux de Léo, sont sous l'emprise de cet homme violent et autoritaire.

    Pierre est enfermé dans une relation pesante avec Anne, institutrice. Elle voudrait l'entraîner dans sa vie frivole de citadine mais il est avant tout amoureux de la nature et seuls quelques lieux sauvages sont capables de l'apaiser.
    Il voudrait mettre un terme à cette histoire mais il n'y parvient pas.

    Les périodes d'angoisse devant les responsabilités de son métier, ses difficultés à respecter ses certitudes, le harcèlement d'Anne et son incapacité à se libérer d'elle, ses difficultés relationnelles avec les parents, sa dépendance au cannabis, tout cela le ronge. Il pense souvent à Marc, un ancien compagnon homosexuel avec lequel il a vécu.

    Les quelques moments de bonheur avec les enfants ne parviennent pas à adoucir la misère affective dans laquelle il sombre.

    Il se sent investi d'une mission et il s'interdit de trahir ses serments ou de se montrer faible. Cette exigence absolue dans laquelle il trouve un puissant soutien va l'amener à prendre des décisions dramatiques.

    Brohou, directeur d'école, chasseur, alcoolique, va être sa première victime.

    D'autres suivront...


                                                                                               JUSQU’AU BOUT

    Écraser les pédales, pousser la machine dans ses derniers retranchements, jusqu’à l’extase de l’épuisement, appuyer toujours plus fort, sans répit, vider la nausée des jours, s’étourdir et ne plus penser, s’enfuir.

    Pierre longeait la côte au milieu de la lande. Un sentier étroit qui dominait des falaises. Le vent charriait des nuées salées. Le ronronnement des vagues diffusait dans l’air une symphonie exaltée. La vitesse ajoutait à ce chant épique un souffle rageur. Quelquefois des descentes escarpées débouchaient sur une plage, des criques serties dans des écrins de rochers. L’océan agité se dentelait d’écume, des flocons duveteux arrachés par les vents du large.

    Écraser les pédales. La bave aux lèvres, les battements cardiaques comme des percussions déchaînées, un tempo assourdissant, le courant de son sang, l’énergie arrachée des enceintes musculaires, tout le corps en action, les yeux exorbités sur les pièges du chemin, l’équilibre maintenu sur le fil du rasoir, cette impression de voler, cette force magnifiée, la vie comme un rêve, s’extraire de la fange, briser le flux continu des pensées, entrer dans l’absence, plonger en soi comme dans un gouffre lumineux.

    Un raidillon escarpé, des cailloux, une ornière, les doigts crochetés sur le guidon, deviner l’itinéraire, écraser les pédales, ne rien lâcher, maintenir la tension, calciner les forces, exploiter les résidus, cracher les cendres dans des flots de sueur, descendre encore, descendre encore dans les profondeurs des fibres, explorer les filons dans les moindres recoins, arracher l’énergie, parcourir les galeries, ne rien oublier, ne rien oublier, écraser les pédales.

    Il passa le haut de la bosse.

    À cent mètres, devant lui, un tracteur. Une remorque. Une silhouette dressée.

    Une cassure dans l’absence.

    Garder la vitesse.   

    Il s’approcha.

    Un homme. Il tenait une pelle. Des gravats qui volaient.

    Mauvaise intuition. La colère qui montait. Il devinait déjà.

    Il ralentit. Calmer son souffle, récupérer un peu. Il connaissait la suite.

    L’homme l’entendit, il tourna la tête et reprit sa tâche. Un sac de toile qu’il vidait, des déchets épars, des plastiques que le vent emportait.

    La remorque surplombait le vide. Un chemin venant de la route conduisait à la falaise.

    Dérapage. Il avala sa salive.

    Un regard sur le chargement. Des briquettes rouges en miettes, du placoplâtre, polystyrène, plastique, fils électriques, tuyaux…Un artisan. Bleu de travail, une carrure de poids lourd.

    Le dégoût.

    « Bonjour, pourquoi vous balancez tout ça ici ? »

    La colère dans la voix. Impossible de se retenir.

    Un regard interrogateur du bonhomme. Plein de mépris. La remorque comme le piédestal de sa connerie. Il se redressa, prit appui sur le manche de la pelle.

    « Eh, oh, t’es qui toi ? T’es pas d’ici alors t’as rien à dire. Je travaille moi. »

    La honte d’être surpris. Des yeux mauvais, le teint rougeaud, la moustache en bataille, la casquette vissée comme une appartenance, un signe de reconnaissance.

    « Putain, mais c’est dégueulasse.

    - À la première tempête, y’aura plus rien alors tu m’emmerdes pas. »

    Un con. Un de plus. Il en a tellement vus.

    Le dégoût.

    « Ça va juste partir un peu plus loin, ça sera éparpillé mais ça ne disparaîtra pas. Y’en a partout des saloperies.

    - Putain, mais fous-moi la paix. Je paie mes impôts ici alors je fais ce que je veux. »

    La pelle qui reprenait sa tâche. Indifférence totale.

    « J’en ai marre de tous ces cons dans votre genre qui salopent la nature, j’en ai marre des gens qui se croient tout permis. Et si j’allais vous dénoncer aux flics du coin ?»

    Les jambes tremblotantes, les mains moites, l’envie de frapper, de le jeter dans le vide, qu’il s’écrase au milieu de sa merde, que la haine nourrisse ses forces, qu’elle soit son arme.

    La pelle qui s’arrête. Le visage qui se tourne.

    « Et si je te foutais ma pelle dans la gueule ? Ça te dirait ça ? Allez, casse-toi et laisse-moi bosser, j’ai pas que ça à foutre.

    - Comment vous vous appelez ?

    - Mais t’es vraiment con toi hein ? T’as pas compris ce que j’ai dit !! Casse-toi !! Mon beau-frère, il est chez les flics, t’imagine même pas comment il va te recevoir !! »

    Un éclat de rire. Son pus cérébral jeté à la figure.

    Il ne pouvait rien. Le dégoût.

    Il contourna la remorque.

    Nouvelle pelletée.

    Une arme à feu. Lui exploser le crâne, regarder gicler en l’air la viande putride de ce cerveau infâme.

    « Sale con. »

    Ecraser les pédales.

    « Casse-toi, pauvre pédé !! »

    L’insulte suprême. Il l’a tellement entendue. À croire que seuls les pédés sont capables de respecter la nature."

     

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