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J.S. Bach
- Par Thierry LEDRU
- Le 22/02/2012
"Jusqu'au bout"
Extrait
"Quand il ouvrit la porte latérale, il constata que le patron du centre naturiste ne s’était pas trompé. On devinait déjà que le voile grisâtre qui s’était couché sur le bleu du ciel ne tarderait pas à s’évanouir.
Le soleil dispersait des parterres blanchâtres aux quatre coins de l’horizon. Il laissa la porte ouverte. Les parfums du jour naissant tapissaient le fourgon d’un air vivifiant.
Il prépara joyeusement le café du matin. Un merle siffleur faisait ses vocalises.
Toilette, un peu de rangement, préparer le sac de la journée, la serviette était encore humide du bain de la veille, elle sècherait au soleil. Le soleil, la mer, Birgitt et Yolanda, c’était le bonheur, le grand bonheur, tout simple, à en rire tout seul, à vouloir garder les sensations juste sous la peau, à portée d’âme et pouvoir y plonger à n’importe quel moment, pour se refaire une santé !
Il démarra et rejoignit le parking de la plage. Il regarda la montre du tableau de bord. 8h20.
« Alors là, c’est peut-être un peu trop tôt ! » se moqua-t-il à voix haute.
Il décida d’aller marcher sur la plage. Il escalada le cordon de dunes.
Le vent léger du large l’accueillit, apportant l’odeur piquante du sel, des algues, des particules d’eau sans cesses agitées, le parfum de l’immensité. Il contempla l’étendue et pensa que c’était l’amour qui s’ouvrait devant lui. La paix, la beauté simple et nue, des odeurs mêlées, un corps offert aux regards, juste aux regards, pour le plaisir des yeux, et puis surtout cette complicité silencieuse, l’inutilité des mots, le bonheur limpide d’être ensemble, juste ensemble. C’était beau, si beau et si tendre. Il enleva ses chaussures et descendit sur la plage et dans la pente il pensa que, comme lui à cet instant, tout descendait un jour à la mer. Les glaciers et les ruisseaux, les rivières et les fleuves, les routes humaines et les chemins de forêts, tout aboutissait finalement dans ce grand corps accueillant. Et même si on restait au bord, même si on ne s’aventurait pas sur sa peau et qu’on restait assis contre ce ventre immense, on retrouvait déjà la paix de l’enfant contre sa mère. C’était ça la magie de l’océan…Comme un refuge offert à l’humanité entière.
Il se gorgea du chant mélodieux des vagues, buvant à satiété cette vibration vocale, sourde et puissante, continue et changeante, mélodie pénétrante qui diffusait dans les fibres des frissons humides et iodés. Il sentit combien son corps résonnait immédiatement à ces accords millénaires, s’ouvrant magiquement à cette musique universelle. Tous les hommes pouvaient un jour résonner à cette musique. C’était le chant du monde. Il pensa à tous les individus, debout, à cet instant, devant cette immensité horizontale, il eut envie de leur parler, de leur dire combien il était heureux de savoir qu’ils contemplaient la mer, comme lui, tous unis dans le même amour, dans le même respect. Il y avait tant de choses simples à vivre ici, dans cette nature, tant de joies accessibles. Qu’y avait-il donc de plus important que cette sérénité, cet oubli de tout, cet éblouissement sensoriel ? L’homme n’avait rien inventé. Il n’avait fait que copier misérablement les bonheurs du monde pour finir par les détourner, les salir par ses déviances, les mépriser finalement pour des chimères éphémères. Aucun bonheur n’avait la durée de celui-là. On pouvait passer une vie entière au bord de l’océan sans jamais éprouver la moindre déception, le moindre soupçon de trahison. La mer était pure dans ses sentiments et ses offrandes. Elle se donnait. Il se promit d’en parler aux enfants, de leur raconter le vent marin soyeux qui parfume la peau, le soleil généreux qui la réchauffe, le goût salé sur les lèvres, la symphonie des grands fonds remontée avec la houle, les caresses de l’eau comme des câlins maternels et cette envolée des regards au-delà de tout, au-delà de la courbure du dos de la mer, là-bas, quand on bascule de l’autre côté, si loin qu’on croit que c’est impossible à rejoindre. C’est un corps jamais découvert, c’est un être unique qui n’attend rien mais qui donne tout. Il donne la vie à tous ceux qui l’aiment. Il le dirait aux enfants. Il leur montrerait surtout. Il les plongerait dans le monde.
Il se sentit fort et heureux. Il marcha sans penser, sur un rythme de houle, les pas dans le sable comme le parcours respectueux des doigts d’un homme sur un corps de femme, des gestes délicats, légers, effleurements subtils. Il n’aurait pas osé courir. Il voulait juste que le sable le sente passer, délicatement. Il laissa une vague lécher ses pieds. Ce fut comme un salut matinal, un bonjour joyeux mais un peu endormi. L’eau se retira avec un sourire écumeux, des petites bulles d’air pleines de joies qui se dispersèrent dans le rouleau suivant. Il se demanda si l’océan avait pu ressentir ce contact. Est-ce qu’il percevait toute la vie qui l’habitait, les poissons amoureux, les coquillages multicolores, les baleines câlines, les dauphins joueurs, les algues dansantes ? Et les hommes, est-ce qu’il les ressentait comme des prédateurs impitoyables ou parfois aussi comme des êtres bons ? Il s’arrêta et regarda le large, lançant sur les horizons ouverts tout l’amour qu’il pouvait diffuser. Il se déshabilla et entra dans l’eau, juste quelques pas, sans atteindre le creux des rouleaux. Il s’allongea sur le dos et attendit la vague suivante. Elle le baigna soigneusement, glissant entre ses cuisses, passant sur ses épaules, jetant malicieusement quelques gouttes sur son ventre. Les yeux fermés. Il s’était senti enlacé par des bras souples et sensuels.
Il fut peiné pourtant de tous ces hommes et femmes qui avaient oublié ce mystère de la vie, enfermés dans des bagnes insipides. S’ils pouvaient retrouver l’enfant en eux, l’enfant et sa joie simple, l’enfant et son rire devant la mer, juste ce plongeon pétillant dans un monde adoré, combien leurs vies s’embelliraient.
« Retournez dans le monde, pensa-t-il de toutes ses forces. Abandonnez-vous à l’amour que cette terre vous offre. »
Il répéta cette litanie d’espoirs. C’était si triste cette plage déserte, ce vide d’hommes.
Il se releva et reprit son sac. Il resta nu et marcha les chevilles dans l’eau. Une trouée dans le ciel dispensa un souffle chaud qui descendit sur la plage comme une haleine solaire. Il s’arrêta et ouvrit la bouche, buvant les ondes célestes, inspirant à pleins poumons cette chaleur ténue mais pleine de promesses. Au large, des bandes bleues, luisantes de lumière, s’étaient peintes à la limite de la mer. Le vent de la marée montante rameutait vers la côte ces plages éclatantes comme autant de halos incandescents. Des crayons rectilignes, vastes torrents éblouissants, cascadant des altitudes éthérées, tombaient sur la mer enflammée. Il imagina les poissons remontés sous ces auréoles chaudes, jouant à la surface miroitante, frissonnant de bonheur sous leurs écailles.
Sa mélancolie disparut. C’était trop beau pour pleurer. De joie peut-être, mais pas pour autre chose.
Quand il s’arrêta, il s’aperçut que la courbure de la côte l’isolait de tout. Il ne voyait plus l’accès à la plage et devant lui, aucune zone habitée, ni même portant trace humaine, ne se dessinait. Cette solitude lui parut incroyable, presque irréelle. Le cordon de dunes le coupait de tous regards vers les terres. La mer était vide de toutes embarcations. Aucune trace dans le ciel du passage d’un avion. Seul au monde.
Il s’allongea. Une large déchirure, dans le fin tissu nuageux, se forma au-dessus de ses yeux. La boule ardente apparut soudainement, en quelques secondes, comme si les nuages vaincus s’étaient dispersés tous ensemble. Il ferma les yeux. L’impression que son corps s’enflammait tant la chaleur libérée trancha avec l’air frais de l’ombre. Ce fut comme une lave qui coula en lui, non seulement sur sa peau nue mais dans les muscles et les entrailles. Comme les paupières, fermées mais trop fines, laissaient passer une incandescence aveuglante, il s’assit pour ouvrir les yeux.
Le paysage avait changé. Tout s’était paré de lumière. Un gigantesque rouleau bleu vif avait repeint le tapis mouvant de la mer, des milliards de cristaux doraient le sable et l’embrasaient, les rouleaux écumeux balançaient des panaches blancs qui découpaient en puzzles agités les pièces bleues du ciel. Il se retourna et regarda la masse compacte des nuages gris qui refluait, battue et pitoyable, vers des terres plus accueillantes. Il se leva en bondissant. Le soleil ! Birgitt et Yolanda allaient arriver !
Il ramassa son sac et d’un pas rapide reprit ses traces."
Un jour, peut-être, avec cette musique, un film...
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On devrait toujours tout noter...
- Par Thierry LEDRU
- Le 21/02/2012
Ça éviterait de se faire avoir, générations après générations...
"En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un évènement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi."
Franklin D. Roosevelt
Président des Etats Unis de 1932 à 1945
"Le monde se divise en trois catégories de gens: un très petit nombre qui fait se produire les événements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s'accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s'est produit en réalité."
Nicholas Murray Butler
Président de la Pilgrim Society, membre de la Carnegie, membre du CFR (Council on Foreign Relations)
"Le monde est gouverné par des personnages très différents de ce qui est imaginé par ceux qui ne sont pas derrière le rideau."
Benjamin Disraeli
Premier Ministre Britannique de 1874 à 1880
"Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d'autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l'exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l'autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés."
David Rockefeller
Président et fondateur du Groupe de Bilderberg et de la Commission Trilatérale. Président du CFR (, Council on Foreign Relations).
Propos tenus à la rénion du Groupe de Bilderberg à Baden Baden en 1991
"Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l'entité adéquate pour le faire."
David Rockefeller
Interview dans Newseek en février 1999
"Aujourd'hui, l'Amérique serait outrée si les troupes des Nations Unies entraient dans Los Angeles pour restaurer l'ordre. Demain ils en seront reconnaissants! Ceci est particulièrement vrai s'il leur était dit qu'un danger extérieur, qu'il soit réel ou promulgué, menace leur existence. C'est alors que les peuples du monde demanderont à être délivrés de ce mal. L'unique chose que tous les hommes craignent est l'inconnu. Confrontés à ce scénario, les droits individuels seront volontairement abandonnés au profit de la garantie de leur bien-être assuré par le gouvernement mondial."
Henry Kissinger
Membre du Groupe de Bilderberg, de la Commission Trilatérale et du CFR
"Nous aurons un gouvernement mondial, que cela plaise ou non. La seule question sera de savoir s'il sera créé par conquête ou par consentement."
Paul Warburg
Grand banqier, premier président du CFR en 1920. Plus d'infos sur ce site)
"Nous sommes à la veille d'une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est la bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial."
David Rockefeller
"Je suis inquiet pour la sécurité de notre belle nation; pas tant à cause d'une quelconque menace de l'extérieur, mais d'avantage à cause des forces incidieuses qui y opèrent de l'intérieur."
Général Douglas MacArthur
Commandant suprême des forces alliées dans le Pacifique durant la Seconde Guerre mondiale
"La direction du Bureau du Président a été utilisée pour fomenter un complot pour anéantir la liberté des Américains, et avant que je ne quitte le Bureau, je dois informer les citoyens de ces conditions."
John Fitzgerald Kennedy
dans un discours fait à l'Université Columbia le 12 novembre 1963, dix jours avant son assassinat
"Le but des Rockefeller et de leurs alliés est de créer un gouvernement mondial unique combinant le Supercapitalisme et le Communisme sous la même bannière, et sous leur contrôle. (...) Est-ce que j'entends par là qu'il s'agit d'une conspiration? Oui, en effet. Je suis convaincu qu'il y a un tel complot, d'envergure internationale, en planification depuis plusieurs générations, et de nature incroyablement maléfique."
Lawrence Patton McDonald
Congressiste américain tué dans l'attaque d'un vol de la Korean Airlines. Message public diffusé en 1976
"Seuls les plus petits secrets ont besoin d'être protégés. Les plus gros sont gardés par l'incrédulité publique."
Marshall McLuhan
Auteur et chercheur canadien (1911-1980)
"Tous les êtres humains trébuchent un jour sur la vérité. La plupart se relèvent rapidement, secouent leurs vêtements et retournent à leurs préoccupations, comme si de rien n'était."
Winston Churchill
Premier Ministre de la Grande-Bretagne de 1940 à 1945 et de 1951 à 1955
"L'ennemi numéro 1 de tout État est l'homme qui est capable de penser par lui-même sans considération de la pensée unique. Presque inévitablement il parviendra alors à la conclusion que l'État sous lequel il vit est malhonnête, insensé et insupportable, ainsi, si cet homme est idéaliste il voudra le changer. S'il ne l'est pas, il témoignera suffisamment de sa découverte pour générer la révolte des idéalistes contre l'État."
Henry Louis Mencken
Journaliste, écrivain et libre penseur, l'un des écrivains américains les plus influents du 20e siècle (1880-1956)
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Causalité formative.
- Par Thierry LEDRU
- Le 21/02/2012
"Lors d'une série d'expériences débutées à Harvard en 1920, le psychologue William McDougall a étudié à quelle vitesse des rats pouvaient apprendre à s'échapper d'un labyrinthe rempli d'eau. A sa grande surprsie, il a découvert que les générations successives apprenaient plus rapidement. Il ne s'agissait pas d'un exemple d'évolution Lamarckienne dans lequel les parents transmettent leurs talents à leur descendance. Il s'agissait de générations dissociées.
D'autres chercheurs ont découvert que lorsqu'ils ont recommencé l'expérience, leur première génération de rats, provenant d'une lignée tout à fait distincte a débuté au même niveau d'expertise que la dernière génération de McDougall. Certains ont même "appris" le système sans faire la moindre erreur. D'une certaine façon, ils "savaient" déjà. De plus, alors que l'expérience progressait, des générations successives du groupe de rats ayant participé à l'expérience, qui n'avaient jamais été à proximité du labyrinthe aquatique, se sont également améliorés, en même temps que le groupe expérimental. L'aptitude était en quelque sorte apprise par les autres rats, autant dans le laboratoire que dans le reste du monde.
Rupert Sheldrake, biologiste britannique, considère ceci comme un exemple de ce qu'il appelle "la causalité formative". Dans son livre, "Une nouvelle science de la vie", il observe que les systèmes ne sont pas seulement régis par les lois connues de la physique mais aussi par des champs d'organisation invisibles. Il les appelle "champs morphogénétiques".
Il estime que les régularités de la nature sont davantage des habitudes que des réflexions de lois éternelles de la physique. Sa théorie postule que si un membre d'une espèce biologique apprend un nouveau comportement, le champ morphogénétique de l'espèce change, même très légèrement. Si ce comportement est répété suffisamment longtemps, sa "résonnance morphique" se développe et commence à affecter l'espèce entière. Ainsi, dans ce cas des rats, plus il y avait de rats qui apprenaient le système, plus le champ morphogénétique se renforçait et plus les autres rats avaient de facilités à apprendre."
Peter Russel
On peut envisager au regard de cette théorie que le dysfonctionnement actuel d'une bonne partie de l'Humanité vis à vis du phénomène vital, de la Conscience de la Vie, de l'illusion de la dualité, est généré par le champ morphogénétique résultant de siècles d'errances.Le moi encapsulé, multiplié par des milliards d'individus, propage le système aux générations suivantes, bien au-delà de la simple éducation et de l'environnement sociétal.
En appliquant cette théorie, on peut envisager à l'inverse que plus il y aura d'individus à élever leur propre niveau de conscience, plus le champ morphogénétique d'états de conscience supérieur deviendra puissant. L'Humanité entière pourrait s'engager dans un processus d'Eveil nourri par un Champ de Consciences unifiées. Rupture du paradigme du moi encapsulé...
Quels sont les moyens de parvenir à ce nouveau Champ morphogénétique ?
Internet peut jouer un rôle essentiel. La Toile ne sera que ce que les hommes parviendront à en faire. Elle n'a pas d'existence propre.
J'avais écrit cette "lettre" il y a quelques temps sur le site de Frenchwriters
http://www.frenchwritersworldwide.com/authors-open-letter/culture-et-internet
Il est 19 heures et je regarde passer à la télévision les bandes annonces des prochains films du soir… Interdit au moins de 12 ans ! Mais toutes les images les plus violentes, les plus sordides, les plus ensanglantées défilent dans cette bande annonce…Et à cette heure-là, les enfants de moins de 12 ans sont devant la télé… Le choix intentionnel des images est tout aussi violent que le film en entier, peut-être plus encore étant donné qu’il n’y a aucune explication, aucune logique, aucun déroulement linéaire, tout ça n’est qu’un patchwork volontairement agressif et incompréhensible. L’image qui en ressort est celle d’un monde dangereux, un monde adulte qui se présente aux enfants avec tout ce qu’il a de plus dégradé.
Je vois bien dans ma classe ce que cela donne.
Une espèce de banalisation de la violence mais qui cache plus profondément une perpétuelle inquiétude, un trouble angoissant, des peurs primales.
Si on ajoute à ces films, même parcellaires, les journaux télévisés du 20 h, on se retrouve avec une vision totalement pétrifiante du monde extérieur…
Je n'aime pas la manière dont les médias font "commerce" de la violence en général.
Une semaine devant les informations, les émissions du soir et on a une vue sordide de l'humanité. Agressions en ville, un jeune qui se fait tabasser par une bande alcoolisée, un viol, une séquestration, un attentat, une guerre, on augmente sans cesse dans le sensationnel le plus horrible. De la rue en bas de chez nous, du trottoir en ville, à la dimension d'un pays.
Toujours ce regard malsain sur la partie sombre de l'homme.
Une jeune collégienne tuée à la sortie du collège. Et on parle bien entendu de défaut éducatif, de défaut de surveillance, on dit qu’il faut doubler les effectifs de surveillants, de policiers, de juges, de tribunaux, de cellules, il faut renforcer les sanctions, mettre les multi récidivistes en prison, même à dix ans comme au Royaume-Uni… Il faut « ré-agir », en quelque sorte…
Et agir avant que tout ça n’arrive ?
Est-ce qu’il serait envisageable de travailler en amont ?...
J'ai entendu un jour les Guignols de l'info se moquer de Jean-Pierre Pernaud et de son Journal Télévisé de midi sur TF1. "Bienvenue chez les Bisounours" qu'ils disaient. Alors je suis allé voir.
Et bien, je ne suis pas du tout d'accord avec Canal. Ce Journal Télévisé de Mr Pernaud refuse de mettre en avant ce monde violent comme s'il était nécessaire pour l'information des masses que la noirceur soit mise sous les projecteurs.
Au contraire, on voit des reportages sur des artisans au fin fond des Cévennes, des actions solidaires pour sauver une exploitation agricole, des artistes, des jeunes qui montent des projets humanitaires, du commerce équitable, la rénovation d'une chapelle, le nettoyage d'une rivière par l'association des pêcheurs...
Insignifiant ? Non, absolument pas pour moi. C'est une vie réelle, une vie apaisée, réfléchie, une vie de rencontres, d'amitiés, de liens sociaux. Cela existe aussi, il y a des millions et des millions de cas identiques sur la planète, à chaque instant, en France, dans notre ville, dans notre quartier. Pourquoi est-ce que ça n'est pas mis sous les projecteurs ? Ca n'est pas assez sensationnel, ça n'est pas "rentable", ça ne fait pas monter l'audimat ?
Je pense pourtant que ces gens mériteraient bien davantage d'être connus. Et non, les casseurs, les violeurs, les banksters et leurs complices politiciens, les gangsters, les curés pédophiles, les serials killers.
Que quelqu’un qui aurait beaucoup de résistance en lui essaie de calculer le temps consacré à la violence à la télévision en huit jours, sur les chaînes principales et s’il y survit, qu’il vienne nous en parler…
Que quelqu’un qui aurait beaucoup d’amour en lui essaie de calculer le temps consacré à la beauté du monde à la télévision en huit jours, sur les chaînes principales et s’il n’est pas parti rejoindre ces lieux et ces gens, qu’il vienne nous en parler…
Il ne s'agirait pas de se voiler la face mais de montrer que ce monde n'est pas qu'un ramassis d'ordures.
Est-ce que ça ferait de nos enfants des "bisounours" ?
Ou des individus auxquels les adultes auraient su présenter deux voies bien distinctes. La possibilité d'un choix. Et non l'obligation de lutter dans un monde violent. Comme s'il n'y avait que cette possibilité.
On ne lutte pas contre le mal en exploitant les images qu'il génère.
On lui oppose le bien.
Le mal, on sait tous qu'il existe. Impossible de l'oublier. Mais quand une société, un peuple, une humanité finit par oublier que le bien existe en l'homme, on ne peut pas demander à nos enfants d'entrer dans la vie adulte avec confiance et sérénité...
Quelle force peut-on utiliser pour tenter de s’opposer à ce marasme médiatique, à ce formatage à la violence ?
La littérature ?...
C’est en tout cas une de mes motivations. Les images ne sont pas imposées à travers les mots, elles correspondent à l’imaginaire de chacun. Ce qui est insupportable ne jaillira pas comme dans le petit écran… Le lecteur a la liberté du choix. Il ne s’agit donc pas nécessairement de relater la vie des « bisounours » mais bien d’analyser en profondeur tous les fonctionnements, toutes les situations, tous les troubles ou le bien-être mais sans jamais succomber aux raccourcis mensongers. Personne ne peut accuser un tiers de l’avoir traumatisé en le forçant à lire une œuvre. Si c’est insupportable, il suffit de fermer l’ouvrage. On pourrait dire qu’il en est de même avec la télévision, il suffit de changer de chaîne… Non, en fait, parce que l’ensemble des médias fonctionne de la même façon et on court le risque de retomber sur quelque chose de tout aussi glauque. Le choix se rétrécit considérablement. Entre la violence et le sexe, il reste peu de place pour le reste. Même les publicités répondent à ces critères…
Pour la littérature jeunesse, il me semble que les auteurs ont une responsabilité certaine quant au regard qu’ils portent sur l’humanité. S’il s’agit pour eux de relater et de participer à cette vision parcellaire, sans l’analyser et prendre de la hauteur, tout cela m’apparaît comme un détournement malsain de ce que la littérature contient.
Sans pour autant viser la perfection du « Petit prince », il est nécessaire pour ma part d’œuvrer à l’élargissement des consciences et non à l’entretien des formatages. Les mouvements de masse ne sont pas nécessairement des élévations des esprits… La littérature dispose d’un moyen d’expression bien plus large que l’ensemble des médias. Faut-il encore que tous les acteurs de la filière acceptent de tenir ce rôle…Le problème des éditeurs engagés dans cette voie d’ouverture, c’est de subir eux aussi la mainmise des médias et la course à l’audimat. Les émissions « culturelles » se font le relais des succès qu’elles ont elles-mêmes générés.
Il est éminemment difficile pour un éditeur lambda d’y trouver une place.
C’est là qu’Internet peut constituer une alternative très puissante. Cette ouverture vers un lectorat sélectif est d’autant plus pertinente qu’elle réclame une recherche de la part des lecteurs. Le lecteur ne subit pas un matraquage médiatique. Il crée un réseau qui correspond réellement à ses attentes, à ses préférences, à ses objectifs. Internet peut par conséquent devenir un « contre pouvoir culturel ».
C’est pour cela que j’y participe.
La littérature a ce rôle à jouer mais elle est malheureusement cadenassée par les faiseurs d'argent...
Internet dispose encore, pour l'instant, d'une liberté et d'une ouverture d'esprit dont il faut user.
Finalement, ce blog porte en lui un projet. Partager ce travail de conscience et qu'il soit diffusé librement, autant que possible. Je n'y gagne rien, les éditeurs non plus, les hébergeurs des blogs en profitent un peu (enfin, je le leur souhaite).
Il y a depuis quelques temps un nombre assez stupéfiant de pages lues tous les mois. Si ces lectures ont un impact durable et qu'elles sont partagées, je me réjouis de penser que ce travail personnel dont les éditeurs ne veulent pas aura au moins trouvé un canal de diffusion bien plus puissant que les réseaux officiels de la littérature.
Internet comme vecteur d'un nouveau champ morphogénétique ?...
Je n'aime pas l'espoir. C'est le ferment des douleurs.
Il faut juste travailler et laisser les choses se faire. Quand on jette une pierre dans l'eau d'un lac, on ne peut pas présager de l'extension des ondes circulaires.
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Surf
- Par Thierry LEDRU
- Le 21/02/2012
Une page de publicité pour un ami.
Une semaine de SURF à 490 euros tout compris.
Ambiance roots and cool ^^
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La fin de leur monde
- Par Thierry LEDRU
- Le 21/02/2012
PAROLES AKHENATON Paroles La Fin de leur Monde
Regarde ma terre en pleure
Mais les choses ici prennent une telle ampleur
Les fils partent avant les pères, y a trop de mères en sueur
Quand les fusils de la bêtise chantent le même air en cœur
Le mangeur d’âme à chaque repas s’abreuve de nos rancœurs
Je l’entends toutes les nuits, las des fantômes qui la hantent,
Las de leurs complaintes,tellement que des fois elle en tremble
Par le sang de la haine, constamment ensemencée,au pas cadencé, Quand ce dernier chasse le vent hors des plaines
Rien n’a changé depuis, où je vis, Juifs, Catholiques,
Musulmans, noirs ou blancs, fermez vos gueules, vous faites bien trop de bruit
Comme ces orages dont l'eau se mêle à nos larmes,
Et leurs chocs sur le sol aride dont l’uranium à voler l’âme
Je veux pas d’une ville aux cimetières plus grand que la surface habitable
Même si paraît que de l'autre coté tout est plus calme, plus stable
Je veux pas qu’après le jour J, les survivants survivent sous le néon,
Trop proches du néant, car le soleil les prive de rayons
Les artères pleines d’amer comme un caddy au Géant,
On charge, on charge, à la sortie c’est tout dans les dents
J’crois que c’est dans l’ère du temps, chacun cherche son bouque émissaire
Ouais, d’une simple vie ratée à l’envoi d’une bombe nucléaire
L’amour manque d’air dans leur monde, nous on suffoque, tout ce qu’on supporte,
Ca pressurise, et c’est les psys qui vont exorciser,
Que quelqu’un me dise,si j’ai des chances de voir enfin la paix exigée.
Qu’un jour les abrutis s’instruisent,
Perché sur ma plume, j’attends c’ moment observe ce bordel
De petites flammes montées au ciel, pour elle j’ai saigné ce gospel
"Héra" se barre à tire d'ailes; las de la sève qu’on tire d’elle
On clame tous ce qu’on l'aime, mais aucun de nous n’est fidèle
Jalousie et convoitise, se roulent de grosses pelles
Quand les problèmes viennent, on règle ça à coup de grosses pêches
Et pendant ce temps là, certains amassent des sous par grosses bennes
Devine qui est ce qui creuse mais avec des plus grosses pelles
Quand est ce qu’on y arrive, là où le bonheur désaltère
Mon futur se construit, sans cris, sans mecs à terre,
Ni de centrale en fuite rien sur le compteur Gegere
Et finalement conscient qu’ici, on est que locataire
Tu parle d’une location, regarde un peu ce qu’on en a fait
Quand le vieux fera l’état des lieux, on fera une croix sur la caution
On aurait du le rendre comme on nous l’a donné,
Clean, sans taches, et innocent comme un nouveau né,
Seulement les nôtres meurent de faim en Afrique
Et y a pas assez de fric pour eux
Alors la dalle faudra la tempérer
Les hommes tombent sous les rafales racistes,
Mais on peut rien pour eux,
Alors les balles faudra les éviter
Le cul devant la télé, occupé à rêver,
le doigt poser sur la commande, on se sent exister
On râle, on gueule, on vote, espérant que ça va changer
Mais dresse tes barricades et tu les verra tous hésiter
Garni d’incompréhension et de stèles géantes,
Le globe rêve de compassion et de bourgeons renaissant sur ses branches
Les mêmes qu’on laissera crever un soir de décembre, dans le silence,
Juste un bout de carton pour s’étendre,
Tout le monde à ses chances, de quelle planète vient celui qu’à dit ça ?
Un homme politique, je crois, live de Bora Bora
Pendant que les foyers subissent, façon tora tora,
Mais bon c’est bien trop bas, alors forcément il ne nous voit pas
Parole et paroles et paroles, ils ont promis monts et merveilles,
Mais les merveilles se sont envolées,
Il reste que des monts, mais c'est raide à grimper
Et au sommet, y a que des démons en costumes cendrés
Et en bas, c’est les jeux du cirque, César Avé
Parce qu’on va se faire bouffer par des fauves qu’ils ont dressés
On note une sévère chute de sang sur la map, une montée d’air noir
Un jour on payera cher pour une bouffée d’air pur
Ici c’est chacun sa culture, chacun son racisme
Seulement sur fond blanc, c’est le noir qui reste la meilleure cible
Les temps changent c’est sur, mais y a toujours des irascibles
Ils ont le bonjour d’Henry, d'Arron, Mormeck ou Zinédine
A l’heure où les gens dînent,
Y en a encore trop cherchent, pour eux pas de 8 pièces, ils crèchent au parking
Tout le monde s’en indigne,
Ca dévalue le quartier, ça effraye mémé,
Et on sait bien ce que mémé va voter
Du haut de leurs tours de biz’, droites comme la tour de Pise
Jumelles sur le pif, ils fractionnent, divisent à leur guise
On s’étonne ensuite que ça finisse en fratricide
Car tout ce qui compte c’est de gonfler les commandes de missiles
Vive la démocratie, celle qui brandie la matraque, face à des pacifistes,
T’es pas d’accord, on te frappe,
Multirécidivistes : c'est jamais ceux là qu'on traque
Ils vivent en haut des listes et mettent leurs tronches sur les tractes
Ce monde agonise, vu ce qu’on y fait, c’était prévisible
Comme la goutte sur le front, dès que la merde se profile
Mais la peur atrophie les cœurs, peur de tout ce qu’on connaît pas
Alors on se barde de préjugés débiles
De partout les extrêmes dominent, en prime time,
A chaque fois qu’ils déciment une famille
Et bien avant ces régions où sévie la famine
Image trop crue pour un beauf devant sa viande trop cuite
Lui qui croyait que l’euro ferait beaucoup d’heureux,
Pour les vacances faudra attendre un peu ou gagner aux jeux
Mais là c’est pas trop l’heure, demain très tôt y a le taffe
Comprend ce monde va trop vite, aucune chance qu’on le rattrape
Sur la route des principes, ils ont mis des pièges à Loups,
Des gilets dynamites, et des skeud y en a un peu partout
Faudra faire gaffe aux mines, aux puits d’où la mort s’écoule
Il a beau être vif, mais à la longue il évitera pas tout
Et un de ces quatre il finira par tomber,
J’espère qu’il y a aura quelqu’un pour aider le prochain à se relever
J’espère qu’il sera pas comme le notre, aigri et crever
Et j’espère surtout que celui-là essayera pas de se faire sauter
Akhenaton:
Tu sais, on vit dans la télé,
Le globe s'est fêlé,
Ils servent de l'emballé mais en vrai c'est la mêlé
On s'prend à espérer des choses simples
Mais leur fabrique à peur s'est mise en branle
Tout ça pour les dérégler
cris sans cicatrices, terreur dans la matrice
Ils disent qu'une vie de plus à New York Paris Londres ou Madrid
Alors c'est comme ça une échelle dans la peine
On aime ces catastrophes quand des gens manquent à l'appel
Surtout s'ils nous ressemble, on les film à la morgue,
Et nous dans les sofas content d’échapper à la mort,
Il reste dans les cœurs l'anomalie appelée peur
Et grâce à ça de toute part ils ont recours à la force,
C'est une révolution, cette fois elle est de droite
Voilà pourquoi le chantage à l'emploi dans pleins de boîtes
Voilà pourquoi ils veulent à tout prix implanter la croix
Et face à la télé souvent on les croit dans leur droit,
Ils disent c’est humanitaire
Mais ils niquent les mers et la terre pour chaque écart c'est la guerre
Si le quotidien est précaire,
C'est qu'ils nous dressent à être délétères et se contenter de joies éphémères
Si l'Afrique est en colère, c'est parce que les trusts la pillent
Seuls les généraux corrompus coopèrent et jouent des vies au poker
Est-ce que la rancœur et le désir d'revanche est tout ce qu'on leur a offert?
On parle du droit des femmes quand leurs maris les frappent,
Avec des clichés religieux sortis tout droit des fables
Comme ci ici elles étaient bien depuis le Moyen-Âge
Mais c'est en 46 que c'est ouverte une nouvelle page
Maintenant elles nous valent, on dit dans les ouvrages
Pourquoi elles touchent moins de pognon à compétences égales?
Pourquoi elles seraient moins faites pour êtres responsables ?
Alors qu'elles nous ont tous torché le cul nu dans le sable
On force sur la boisson, parie sur les canassons
Mais la réalité c'est qu'ils nous font bouffer du poison
Et dans l'hôtel du bonheur beaucoup font la valise,
L' espoir tué par des fanatiques libéralistes
Pas de bombes S.A.L , ni de grosses salves
La stratégie est simple ils exploitent et ils affament
Quand on les voit à la télé ces cons ont l'air affables
Mais le monde est à genoux quand ces bandits sont dix à table
Des comptes sous faux noms ils prétendent agir au nom de la liberté
Mais c'est la monarchie du pognon
La France et les States par factions interposées
Se livre une guerre en Afrique, et tu veux rester posé?
Freedom par-ci démocratie par-là
Mais j'ai mater sous la table et j'ai vu que c'était que des palabres
La vrai mafia non la cherche pas en Calabre ni dans ce bled
Où dans les quartiers pauvres à quarante ans on tombe malade
A fumer du mauvais tabac et manger de la merde
Où le xanax fait un tabac avec l'alcool fort
Les rues deviennent des grosses forges
Et le métal y est commun monté sur grosses crosses
La violence au quotidien de tant de gosses pauvres
Et moi j'attends l'apocalypse après cette apostrophe
J'en ai marre de tous ces mensonges qu'ils colportent
Pour les servir , dans de nombreux cas il y a mort d'homme
Tous terroristes j'entend leurs théories
Venter le sacrifice pour des principes c'est horrible
Les mômes survivent nourris à l'eau et au riz
Pendant que leur pouf se baladent à Aspen ou St Morritz
La flore crame la faune canne
Dit : c'était des barbus qui lâché l'agent orange sur le nord Vietnam ?
Non c'était les boys mais qui peut m'indiquer la justesse d'une cause
En partant de là chacun écrit ses droits
Désolé je trouve aucune excuse à Hiroshima
On peint l'histoire comme on colorie vite une image
Et peut importe qui se fait tuer chaque fois je le vit mal
On croit en nos gendarmes qui servent et nous protègent
Du moins, est ce au Rwanda quand ils jouent du lance rocket?
Pour placer le pantin qui conviendra a la France
Une casserole de plus au ministère de la défense
Il se crêpe le chignon au fond ils sont ignobles
Sur la conscience des députés y en a plus d'un million
"Quand ils font les aiguilles nos politiques ont des chignoles"
Défilent sur des chars le 14 , ils se bignolent au son de la marseillaise
Et d'une imagerie guerrière qu'ils veulent tranquillement refiler aux élèves de leur appart dans le 16
On voit un tableau différent : ils disent croire en dieu mais croit en ce qu'ils possèdent
Ils trouvent même pas un corps dans les ruines du world-trade mais sortent des débris le passeport de Mohamed
Je peux plus exprimer combien on trouve ça grotesque
Tu comprends pourquoi "ça le désire" dans les bibliothèques
Au collège de le vie ils jouent les profs d'histoire
Et abreuvent le quotidien de milles sornettes illusoires
On a battis une forteresse on l'a nommé alamut
Coincé physiquement entre garde à vue et garde à vous
Compte tenu de la pression patriotique j'admire les gens de gauche en Israël , en Amérique
est ce qu'on vaut mieux en France
désolé si j'insiste mais regardons nous franchement,
on est aussi raciste, ensuite on vend de la liberté au marché public,
putain le drame avec les valeurs de la république.
La république, elle passe ces week-end en régate
puis se prostitue de toutes part pour un airbus ou une frégate,
elle exécute dans une grotte des opposants canaques
et mange à table avec des gars style Giancanna
puis explose le rainbow warriors
et dessine les frontières du tiers monde à la terrasse du Mariot,
sponsorisent les fanatiques aux 4 coins du monde,
les entraînent aux combats et manipuler les bombes
le collier casse, ces cons échappent à tous contrôles
et quand ils mordent la main du maître alors on crie aux monstres.
ils discutent notre futur autour d'un pichet
pour notre sécurité zarma, ils veulent nous ficher.
C’est la france de derrière les stores
et j'en ai marre de me faire gruger
par des tronche de dispenser de sport.
je me bat pas pour la porche mais pour un meilleur monde
avec mes petits bras
Souvent à cette époque ou la terreur gronde
ou la frayeur monte, je travaille sur moi chaque seconde
pour être un meilleur homme.
On vit en ces temps où dans un taudis de Paris.
36 gosses meurent brûlés vifs quand les demandes en HLM dorment
depuis des années dans les archives
alors que des employés de la mairie en obtiennent avec terrasse et parking
t'appelle pas ça du racisme
après ils pleurent quand perdu on revient aux racines.
ils ont caricaturés nos discours radicaux
et l'on résumé par wesh wesh ou yo yo !
Nous complexé, si peu sûr de soi,
on s'interpelle entre nous, comme rital, rebeu ou renoi.
Chaque jour, la grande ville resserre l'étreinte
et tu peux voir les noms des nôtres évaporés écrits sur des trains.
Ma vie, un mic, une mix-tape, loin des ambitions
de ce qui sera élu président en 2007
j'adore ce moment où il dévoile le minois
de qui devra tailler des pipes monumentales au chinois.
à défaut d'argent putain, donnons du temps,
dans nos bouches le mot liberté devient insultant
car c'est les soldats qui le portent et non plus le vent
comme si le monde était rempli de cruel sultan.
Mécontent des schémas qu'on nous propose, je cultive maintenant
les roses dans mon microcosme.
Mesure les dégâts minimes que mon micro cause.
Ca ne peut qu'aller mieux alors j’attends la fin de leur monde… -
Validation
- Par Thierry LEDRU
- Le 20/02/2012
Pour que l'Humanité réussisse à changer de paradigme, il ne sert à rien que des millions d'individus perçoivent, intellectuellement, que nous ne sommes pas condamnés à être des "moi encapsulés", que la dualité est une illusion, que chaque individu est une partie intégrante de la Nature.
L'humanité doit passer par l'étape de la validation de l'intellect, c'est à dire la réalisation de tout ce que cela implique dans la vie quotidienne. Il s'agit de s'extraire de la sphère intellectuelle pour entrer dans la sphère existentielle.
Je ne crois pas qu'un mouvement politique puisse développer une éthique écologique et holistique sans que cela ne soit au préalable intégré par chaque individu. Et lorsque cette validation sera réelle, les mouvements politiques n'auront plus aucune raison d'être. Chaque individu, dans ses actes, sera acteur, réalisateur, metteur en scène, spectateur, producteur, accessoiriste et critique. L'ensemble de la communauté existera à travers l'osmose de cette validation et non à travers des mouvements de pensées dualistes.
Comment cette validation peut-elle survenir ?
Quand on étudie les populations ayant connu des périodes noires, catastrophes naturelles, guerres, famines, épidémies, on s'aperçoit à quel point la rupture déclenchée par ces troubles gigantesques a parfois engendré une osmose étourdissante, une unité qui n'est pas seulement du registre de la solidarité ou de l'empathie mais bien plus profonde que cela. Une unité qui ne concerne pas que les humains d'ailleurs mais l'ensemble du Vivant.
L'Humanité devra-t-elle passer par une catastrophe planétaire pour valider en elle cette Conscience unifiée ?
De quelle façon pourrait survenir cette catastrophe planétaire ?
Il existe dans la littérature un ouvrage qui m'a considérablement marqué lorsque j'étais adolescent. "Ravage" de René Barjavel.
http://barjaweb.free.fr/SITE/ecrits/Ravage/ravage.html
RAVAGE.
Dans une société mécanisée à l'extrême où les hommes ne font plus rien qui ne puisse être fait pour eux par une machine, l'électricité vient à disparaître subitement. Tout est paralysé : les lumières s'éteignent, les voitures s'immobilisent, les pompes qui distribuent l'eau assèchent les robinets, la radio n'informe plus, les secours se déplacent à chevaux mais déjà des meutes de citoyens affamés commencent à attaquer les animaux au couteau. C'est la loi de la jungle qui s'empare de la cité. François Deschamps, jeune étudiant chimiste d'origine familiale agricole, décide de quitter la ville qui sombre dans la violence et le crime. Il court d'abord à la rescousse de Blanche Rouget, son amie d'enfance qui s'est fiancée au richissime et tout puissant Jérôme Seita. Celui-ci, sans ses subordonnés, ne peut même pas sortir de chez lui sans se mettre en danger de mort.
Après avoir confectionné des armes et amassé suffisamment de provisions pour tenter une escapade au travers des bandes de criminels affamés, François prend la route de son village d'enfance avec ses compagnons. Il compte y reprendre une vie saine sans devenir l'esclave des machines dont les hommes croyaient être les maîtres. Le parcours sous un soleil de plomb est difficile.
L'expédition doit affronter incendies et tempêtes. Une fois parvenue à leurs fins, les rescapés de la catastrophe fondent une société où les machines sont proscrites et le progrés banni. La hiérarchie est patriarcale et basée sur le respect et l'obéissance au chef, qui sélectionne les meilleurs sujets pour assurer sa descendance.
Au cours des célébrations qui fêtent la passation de pouvoir entre François et celui qu'il a désigné comme son successeur, un homme surgit avec une machine monstrueuse, qu'il a fabriqué en cadeau pour le patriarche. Il affirme avoir trouvé le moyen de délester les siens de la peine des labours. François qui devient fou à l'image de cet engin qui lui rappelle la société mécanisée désormais éteinte, décide de détruire la machine et de faire exécuter son inventeur. Ce dernier dans son incompréhension et son égarement tue le patriarche. Ainsi disparaît le dernier survivant de la catastrophe. Comme il l'avait voulu la machine est détruite et avec elle le cerveau qui l'a imaginée, mais les hommes demeurent et avec eux probablement d'autres machines à venir.
SURPOPULATION
Le Mahabarata indien, quant à lui, prévoit depuis des milliers d'années que la surpopulation de la planète en causera la fin.
EVOLUTION CLIMATIQUE
"Le vrai danger n'est pas le réchauffement climatique, mais la venue d'une période glaciaire en 2012" (Marsh, physicien)
L'article remonte à 2008, mais il vaut son pesant d'or, le physicien Gerald E.Marsh évoque la venue d'une période glaciaire qui devra commencer en 2012. Au moment où l'Europe gèle, surtout dans l'est, un petit rappel des dires de ce physicien est intéressant.
PAR GERALD E. MARSH - CHICAGO - contrairement à l'idée populaire actuelle, le vrai danger pour l'humanité n'est pas le réchauffement global, mais plus probablement la venue d'une nouvelle période glaciaire.
Ce que nous vivons actuellement est connu en tant qu'époque interglaciaire, une période relativement brève entre de longues périodes glaciaires. Malheureusement nous, la plupart des périodes interglaciaires durent seulement 10 milliers d'années, et combien de temps s'est écoulé depuis la dernière période glaciaire ?
Combien de temps avons-nous avant que la glace commence à reprendre sa place sur la surface terrestre ? Moins de cent ans ou plusieurs centaines d'années ? Nous ne le savons pas.
Même si toute l'augmentation de la température au cours du siècle dernier est attribuable aux activités humaines, l'élévation a été peu importante et relativement modeste 0.6° C - une augmentation tout à fait en conformité avec des variations normales depuis des millénaires.
Tandis qu'un réchauffement durable de la même taille au cours du siècle à venir apporterait à l'humanité quelques modifications, nous sommes assurés de pouvoir nous adapter.
Connaître une nouvelle période glaciaire, cependant, serait catastrophique pour la suite de la civilisation moderne.
On a regardé seulement des cartes montrant l'ampleur des grandes carottes de glace pendant la dernière période glaciaire pour comprendre ce que signifierait un retour en période glaciaire. Beaucoup de l'ensemble de l'Europe et de l'Amérique du Nord ont été recouvertes par une glace épaisse, de milliers de mètres dans bien des régions et le monde dans son ensemble était beaucoup plus froid.
Le dernier « petit » âge glaciaire a commencé dès le XIVème siècle où la mer baltique gelait même hors saison, des orages, et une élévation au niveau de la Mer Caspienne. Cela a été suivi de l'extinction des morses au Groenland et de la perte de culture en Islande. Des moissons même ont été sévèrement réduites en Scandinavie. Et c'était une seule annonce des misères à venir.
Au milieu du XVIIème siècle, les glaciers dans les Alpes suisses ont avancé, éliminant des fermes et des villages entiers. En Angleterre, le fleuve la Tamise était congelée pendant l'hiver, et en 1780, le port de New York a gelé. Si cela avait continué ainsi, histoire aurait été très différente. Heureusement, la diminution de l'activité solaire qui a causé le petit age glaciaire a fini et le résultat a apporté le printemps à la civilisation moderne.
Il y avait très peu de périodes glaciaires jusqu'il y a à environ 2.75 millions d'années quand le climat de la Terre a écrit une période peu commune d'instabilité. Ça a Commencé des cycles il y a environ 1 million d'années, des périodes glaciaires durant environ 100.000 ans, séparés par les périodes interglaciaires relativement courtes, comme celui que nous vivons actuellement qui est devenu la règle. Avant le début des périodes glaciaires, et pour la majeure partie de l'histoire de la Terre, c'était le réchauffement comme aujourd'hui.
En effet, le Soleil était devenu plus lumineux de toute l'histoire entière de la Terre et la flore et la faune sur la Terre se sont épanouies. Les deux ont eu l'effet de laisser tomber des concentrations en anhydride carbonique dans l'atmosphère au niveau le plus bas dans la longue histoire de la Terre.
Il y a cinq cents millions d'années, les concentrations en anhydride carbonique étaient plus de 13 fois supérieures à aujourd'hui ; et il y a environ 20 millions d'années, les niveaux d'anhydride carbonique sont tombés un peu à moins de deux fois ce qu'elles sont aujourd'hui.
Il est possible que les concentrations modérément accrues en anhydride carbonique puissent prolonger la période interglaciaire actuelle. Mais nous n'avons pas encore atteint le niveau exigé, ni nous ne connaissons le niveau optimum à atteindre.
Ainsi, plutôt que l'appel pour des limites arbitraires sur des émissions d'anhydride carbonique, peut-être que la meilleure chose à faire pour l'IPCC (GIEC) de l'ONU sur le changement climatique et la communauté en climatologie en général est de consacrer leurs efforts pour déterminer la gamme optimale de l'anhydride carbonique requise pour prolonger la période interglaciaire actuelle indéfiniment.
La NASA a prévu que le cycle solaire faisant une pointe en 2022 pourrait être un des plus faibles depuis plusieurs siècles et devrait causer un refroidissement très significatif du climat sur Terre. Est-ce que cela sera le déclenchement d'une nouvelle période glaciaire ?
Nous devons soigneusement considérer cette possibilité avant que nous éliminions notre prospérité actuelle en dépensant des trillions de dollars pour combattre une menace perçue du réchauffement global qui peut bien s'avérer être seulement une étincelle.
GERALD E. MARSH est un physicien retraité du laboratoire national d'Argonne et un ancien conseiller au Département de la Défense sur la technologie nucléaire stratégique et à la politique à Reagan, à Bush, et au gouvernement de Clinton.
source : http://www.winningreen.com/
DEREGLEMENT CLIMATIQUE
Une nouvelle étude note que le débit du Gulf Stream aurait diminué de façon significative, ce qui pourrait entraîner un refroidissement climatique majeur en Europe
C'est la revue scientifique britannique Nature qui a publié le 1er décembre les résultats d'une étude menée par Harry Bryden, Stuart Cunningham et Hannah Longworth, du National Oceanography Centre, de Southampton.
Régulièrement (1957, 1981, 1992 et 1998) des navires de recherche et des capteurs effectuent des sondages près du 25e parallèle pour connaître la température de l'eau, la pression, la salinité, la vitesse et la direction des courants de surface et du fond des océans. Ainsi, ils obtiennent une mesure de l'intensité du Gulf Stream.
Ces données valables pour 2004, enregistrent depuis 1957 une baisse de 30% du débit la dérive nord-Atlantique qui est passé de 20 millions de tonnes d'eau/seconde à 14 millions de tonnes d'eau/seconde. Si le Gulf Stream, en surface, évolue peu, les courants de retour les plus profonds auraient diminué de 50%. Ces résultats se retrouvent dans certaines simulations océaniques mais dans des proportions plus modestes."Les études précédentes menées au cours des 50 dernières années montraient une circulation océanique et un transport de chaleur de part et d'autre du 25e parallèle relativement constant. C'est pour cela que nous avons été surpris que les chiffres de la circulation océanique en 2004 soient si différents des estimations précédentes", a relevé le Pr Bryden.
Le réchauffement climatique en cause
D'après les scientifiques du National Snow and Ice Data Center, la banquise arctique se réduisait d'environ 8% tous les dix ans. Un phénomène inquiétant qui s'amplifie et semblerait devenir durable puisque ces quatre dernières années, la formation de glace durant l'hiver a été de 20% inférieure à la période 1978-2000, et que la température moyenne à la surface de l'océan Arctique était, entre janvier et août 2005, de 2 à 3 degrés Celsius plus élevée qu'au cours des cinquante dernières années.
Lorsque la banquise fond, le niveau de l'eau n'augmente pas pour autant puisque le passage de l'état solide à l'état liquide de l'eau n'induit pas une augmentation du volume d'eau. C'est la fonte des glaciers terrestres qui contribue à l'élévation du niveau des océans. Il n'y a donc pas, ici, d'élévation possible du niveau des océans.
Pour autant, en fondant, la banquise introduit un surplus d'eau douce qui pourrait contribuer à freiner la circulation thermohaline qui redistribue la chaleur sur Terre.Vers un nouvel âge glaciaire en Europe ?
"Les implications de ces observations sont considérables", estime Detlef Quadfasel, chercheur à l'institut d'océanographie de l'université de Hambourg (Allemagne), dans un commentaire publié par Nature. "Les relevés paléoclimatiques montrent que les températures de l'hémisphère Nord peuvent s'effondrer de plus de 10 ºC en quelques décennies et que ces changements abrupts sont intimement liés à des interruptions de la circulation océanique."
La dérive nord-atlantique qui adoucit en partie le climat de l'Europe occidentale transporte une partie de la chaleur tropicale du golfe du Mexique vers l'Atlantique nord, c'est la prolongation du Gulf Stream. Ce courant joue un rôle majeur dans l'équilibre climatique que nous connaissons.
"La chaleur qu'elle transporte apporte une contribution substantielle au climat modéré de l'Europe maritime et continentale et tout ralentissement de la circulation océanique aurait des implications profondes pour les changements climatiques", affirme l'étude.
L'interruption de la circulation océanique dans l'Atlantique pourrait faire baisser, d'ici à 2100 de 4°C les températures moyennes en Europe, ce qui plongerait notre continent dans des hivers très rigoureux avec des zones de froid localisés... Rien de comparable pour autant avec une glaciation en Europe.La circulation thermohaline
Stéphane Foucart, dans le journal Le Monde, précise que "le Gulf Stream se divise en deux flux de retour. Le premier - qui circule dans le sens des aiguilles d'une montre - est constitué d'un courant de surface chaud, qui descend vers les côtes de l'Afrique de l'Ouest pour revenir ensuite vers l'Amérique centrale. Le second monte vers l'Atlantique nord, s'y refroidit et, ayant ainsi acquis une densité supérieure, plonge pour se transformer en courant profond. Ces eaux profondes retournent quant à elles à leur point de départ en descendant le long des côtes nord-américaines."
En effet, au niveau planétaire, actuellement, les eaux de surface des mers de Norvège et du Labrador, plus salées avec la formation de glace, plongent entre 2 000 et 4 000 mètres de profondeur (on parle de l'Eau Profonde Nord Atlantique) et circulent lentement vers les autres bassins océaniques. Dans le même temps, les eaux tropicales chaudes de surface remontent notamment vers le pôle Nord. Cette circulation lente (environ 1 500 ans) atténue les différences de températures entre les latitudes.Un phénomène complexe encore peu prévisible
Ce phénomène est toutefois très complexe et les physiciens ajustent régulièrement leurs modèles climatiques pour tenter de prévoir les conséquences de cet affaiblissement. A ce titre, ils sont demandeurs de relevés encore plus précis et réguliers. Alain Colin de Verdière, professeur d'océanographie physique à l'université de Brest note à ce titre que "les mesures ont été faites sur une seule section et au cours d'une période très courte, environ un mois. Rien ne dit que ces mesures auraient été les mêmes deux mois ou un an plus tard." De plus, remarque Didier Paillard, chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement, "l'océan est observé depuis peu de temps et nous n'avons pas le recul nécessaire pour avoir l'absolue certitude que les changements mesurés ne sont pas, par exemple, le fait de variations naturelles". Un fait que ne contestent pas les auteurs de l'étude qui confirment pour autant les simulations climatiques réalisés avec le réchauffement de la Terre.
Cette hypothèse qui est très loin de faire l'unanimité dans la communauté scientifique est toutefois de plus en plus acceptée comme une hypothèse probable car l'étude des climats passés montre que l'affaiblissement et le la disparition temporaire du Gulf Stream a eu des précédents.
Le dernier coup de froid enregistré dans les glaces du Groenland et en Europe s'est produit non pas en période glaciaire, mais il y a 8 200 ans au coeur de la période chaude actuelle. Il résulte d'un apport massif d'eau douce dans l'Atlantique nord depuis la Baie d'Hudson : cet évènement montre que, même en période interglaciaire, un apport massif d'eau douce peut entraîner un refroidissement significatif (typiquement 5°C pendant 40 à 200 ans) (Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement, 11/2004). Si cet épisode devait se reproduire, le réchauffement climatique en cours serait alors, pour l'Europe occidentale, fortement atténué, voire inexistant.Liens
Current velocities of the Gulf Stream - DEOS
Auteur
Christophe Magdelaine / notre-planete.info ; date originale : 03 décembre 2005, 15 h 13 - Tous droits réservés
FOLIE HUMAINEDans un article publié par le quotidien Rossiskaya Gazeta, le favori de la présidentielle russe, développe le plan de modernisation militaire lancé il y a un an
Les nostalgiques de la guerre froide applaudissent à deux mains: Vladimir Poutine veut dépenser 590 milliards d'euros d'ici à dix ans pour se protéger de la menace militaire que représenteraient l'Otan et les États-Unis. En particulier le projet de déploiement d'un système de bouclier antimissile aux frontières orientales de l'Europe. Dans un article publié par le quotidien Rossiskaya Gazeta, le favori de la présidentielle en Russie, développe le plan de modernisation militaire lancé il y a un an, multipliant les chiffres: construction de 400 missiles balistiques intercontinentaux d'ici à 2022, 8 croiseurs sous-marins lance-missiles stratégiques, 20 sous-marins polyvalents, 50 navires de surface, 600 chasseurs de cinquième génération, mille hélicoptères, 2300 chars modernes, 2000 canons automoteurs, 28 régiments de systèmes de missile sol-air S 400…
«L'époque exige une politique déterminée de renforcement du système de défense aérien et spatial du pays. C'est la politique des États-Unis et de l'Otan en matière de défense antimissile qui nous y pousse», écrit le premier ministre, qui se défend de tout «patriotisme» excessif. «Nous voyons éclater sans arrêt de nouveaux conflits locaux ou régionaux. Apparaissent des zones d'instabilité, où le chaos est entretenu et manipulé. Et on voit des tentatives de provoquer de tels conflits à proximité immédiate de nos frontières et de celles nos alliés», poursuit-t-il. Après la Libye, Poutine a notamment en tête la Syrie, menacée selon Moscou d'une intervention militaire occidentale. «Dans ces conditions, la Russie ne peut se contenter des méthodes diplomatiques et économiques de règlement des conflits.»
Ces nouveaux équipements seront produits en Russie sur la base de technologies russes, a précisé Poutine. Le vice-premier ministre, et ancien ambassadeur à l'Otan, Dmitri Rogozine, un authentique «faucon», sera chargé de la gestion des achats publics militaires, qui reste aujourd'hui un trou noir de la corruption d'État. L'exception à la règle est notamment l'achat à la France de deux navires porte-hélicoptères, type Mistral, dont le contrat avait été signé en juin 2011.
Les idéologues du régime se félicitent. «Une période de nouvelles guerres coloniales a débuté. Les États-Unis cherchent à s'approprier des ressources naturelles extérieures. La Russie doit protéger les siennes. En agissant de la sorte, Vladimir Poutine se situe dans le sillage de Pierre le Grand et d'Alexandre III», se réjouit Igor Korotchenko, président du Conseil public auprès du ministère de la Défense. Néanmoins, l'état de l'industrie nationale de défense est tellement «dégradé» que beaucoup d'experts doutent de la possibilité d'estampiller les nouveaux équipements militaires du «made in Russia».
VIRUS
Dans le nord de l'Ouganda, près de 3.000 enfants sont aujourd'hui atteints d'un mal mystérieux dont l'origine n'a pu être identifiée. Celui-ci provoque des crises de convulsion qui les empêchent de se nourrir, les conduisant parfois à mourir de faim.
Maladie du hochement de tête ou maladie du tremblement. C'est le nom qu'ont donné les scientifiques à ce nouveau mal qui a déjà tué au moins 200 enfants dans la région du nord du Ouganda. C'est en 2010 que la maladie a été observée pour la première fois mais depuis elle s'est répandue atteignant désormais 3.000 enfants dans la région. Si son origine reste inconnue, les symptômes observés s'avèrent redoutables : les malades sont pris de crises de convulsions qui les empêchent de se nourrir provoquant des retards de croissance, des membres amoindris, voire des handicaps mentaux. Certains en viennent même à mourir de faim.
Patrick âgé de 14 ans est l'une des victimes et demeure recroquevillé, luttant pour relever la tête et apercevoir son frère et sa soeur cadets qui jouent devant le domicile familial. Sa mère Rugina Abwoyo a déja perdu un fils et assiste impuissante aux ravages de la maladie sur son autre fils. "Avant, il marchait et courait comme les autres enfants, mais maintenant, quelqu'un doit veiller sur lui en permanence, explique-t-elle. La maladie est terrible, elle l'empêche de manger et de boire tout seul", explique t-elle citée par l'AFP.
Des médicaments contre l'épilepsie inadaptés
Sur un sentier ouvert dans un champ de sorgho, Joe Otto, un auxiliaire médical volontaire de 54 ans, raconte que la pathologie a ravagé son village de Tumangu, dans le district de Kitgum, à environ 450 kilomètres au nord de Kampala. "Dans le village vivent 780 personnes et nous avons 97 cas. Presque toutes les familles ont été touchées", explique-t-il. Grâce au dipsensaire local situé à plusieurs kilomètres, Joe Otto parvient à se procurer des médicaments. Mais ceux-ci sont loin d'être adaptés en l'absence d'une meilleure connaissance de la maladie. "Nous donnons des médicaments contre l'épilepsie, comme la carbamazepine, mais cette maladie est différente de l'épilepsie", souligne-t-il.
Depuis 2010, de très nombreux scientifiques : épidémiologistes, biologistes, neurologues, toxicologues, comme psychiatres ont mené toutes sortes de tests pour tenter de découvrir les origines de la maladie qui ne touche que les enfants. Si plusieurs hypothèses ont émergé, aucune n'a pour l'heure été avérée. Parmi les causes envisagées figurent notamment un parasite tel que celui provoquant l'onchocercose (ou cécité des rivières) mais les spécialistes ont également évoqué des possibles effets secondaires de la guerre civile dans le nord de l'Ouganda.
Tenter de soulager les malades
"Nous avons examiné tout cela, mais malheureusement nous n'avons pu identifier aucun réel facteur déterminant ou de risque (...) les recherches de l'agent pathogène continuent", explique Miriam Nanyunja, du service de prévention et contrôle des maladies à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Kampala. En outre, d'autres questions subsistent : les scientifiques ne savent pas si la maladie est liée à des épidémies similaires au Soudan du Sud et en Tanzanie. De même, ils tentent de comprendre si elle continue de s'étendre ou a commencé à décliner, et pourquoi elle se limite à quelques communautés.
Face à la situation, le ministère de la Santé ougandais a mis en place fin janvier un plan d'intervention d'urgence pour tenter d'identifier et de circonscrire la maladie. Mais en attendant que des progrès soient faits et qu'un éventuel traitement soit trouvé, Miriam Nanyunja estime que les médecins doivent se consacrer à tenter de soulager les patients. "Il existe de nombreuses maladies dont nous continuons à traiter les symptômes sans en connaître la cause exacte", souligne t-elle.
Source: Maxisciences
Je pourrais remplir des pages entières de catastrophes en puissance.
Je viens de relire le roman de denis Marquet : "Colère".
C'est un excellent livre, documenté, très bien mené. Effroyable.
Édition Livre de poche
http://calounet.pagesperso-orange.fr/resumes_livres/marquet_resume/marquet_colere.htm
La Terre. Exploitée, martyrisée, défigurée. La Terre se révolte. Séismes, raz de marée, ouragans, éruptions volcaniques, virus foudroyants... Devant une série de cataclysmes sans précédents, les scientifiques du monde entier sont sans réponses. Une femme, elle, a compris. Parce qu'elle a su payer le prix. Mais le monde est-il prêt à écouter une femme ? Colère. un thriller à la puissance 10. Un roman initiatique qui résonne comme un dernier avertissement : et si le compte à rebours avait déjà commencé ?
Denis Marquet, normalien et agrégé de philo, remet en question toutes les théories scientifiques, dans un roman cauchemardesque sur l'avenir de l'humanité. À la fois thriller ésotérique, roman apocalyptique et roman d'anticipation, voici un récit écologique de grande qualité. Le dysfonctionnement climatique d’une Terre qui se rebelle contre l’homme, son principal prédateur. Ce thème ne présente rien de très nouveau, mais c’est un roman à suspense mené avec imagination, qui entrecroisent une documentation scientifique impressionnante, une touche de spiritualité, un brin de morale et beaucoup d’amour. Marquet navigue subtilement sur les angoisses et interrogations de notre temps. Son roman apocalyptique sert une véritable mise en garde contre les abus de la nature par l'homme et un vibrant appel à l’humilité.
Pascale Arguedas
La dédicace de l’auteur :
Colère est né d'un moment de ma vie, qui est devenu un passage du livre. Une plage, sous les tropiques. Je suis à moitié dans l'eau, je laisse le rythme des vagues guider mes pas. La mer est belle. Soudain, un vacarme de moteurs. Trois jets-skis sont apparus. Trois jeunes hommes, qui se sentent visiblement tout-puissants, sur cette eau qu'ils sillonnent comme s'il s'agissait d'une autoroute. Ils me mettent en colère. Ils n'ont rien compris. La mer est une étendue sacrée, imprévisible, dangereuse. Tous les vrais marins le savent. Il faut la connaître, et la respecter. Ce n'est pas un objet que l'on peut dominer. Je me prends à rêver. Si l'océan révélait soudain sa nature véritable ? S'il rappelait au dérisoire orgueil de ces pauvres en conscience leur incroyable fragilité face à l'élément ? En les engloutissant par exemple... Et le bruit cesserait. La paix reviendrait. Puis cette idée, qui me fait frissonner. Ne sont-ils pas la métaphore exacte de nous tous, frères humains, unis dans la même outrecuidante incompréhension de la Nature, et de notre nature ? Et celle-ci n'a-t-elle pas commencé, déjà, - modifications du climat, maladies émergentes - de nous rappeler que nous ne sommes pas des dieux ? Alors, en exagérant un peu, ne pourrait-on pas imaginer que... Colère est né. Mais est-ce tellement exagéré ? (Denis Marquet)
Bon, alors, que fait-on ?
On lit les dernières nouvelles du monde ou on s'efforce d'écrire les prochaines ?
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Ataraxie
- Par Thierry LEDRU
- Le 19/02/2012
Ataraxie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ataraxie
L’ataraxie (du grec ἀταραξία / ataraxía signifiant « absence de troubles ») apparaît d'abord chez Démocrite et désigne la tranquillité de l’âme résultant de la modération et de l’harmonie de l’existence.
L’ataraxie devient ensuite le principe du bonheur (eudaimonia) dans le stoïcisme, l’épicurisme et le scepticisme. Elle provient d’un état de profonde quiétude, découlant de l’absence de tout trouble ou douleur. Cette notion apparaît à l'époque d'Épicure.
L'état d'ataraxie n'est pas uniquement une affaire mentale. L'étude rationnelle d'une éthique et d'une paix intérieure telle que firent ces trois mouvements philosophiques reste limitée par l'expression de ce sentiment de quiétude. Nous ne pouvons que souligner l'importance des exercices corporels dans ces doctrines afin de mieux faire apparaître la relation controversée entre le corps et l'esprit. L'ataraxie est en effet liée, d'une façon non nécessaire, à l'aponie, ou absence de troubles corporels. Selon Épicure, ces deux états liés mènent à l'euthymie.Dans le scepticisme
Au sein de l’école sceptique, l’ataraxie est le résultat de l’épochè, la suspension de l'assentiment ou du jugement. Elle consiste dans le fait, grâce à l'absence de jugements dogmatiques, de ne pas connaître ses désirs et ses craintes [réf. nécessaire]. Les sceptiques pensent que la valeur de l'ataraxie réside dans son caractère d'absence ou de déni de connaissance, c’est-à-dire que le scepticisme prône l'idée que la connaissance n'est pas nécessaire à l'action, mais qu'au contraire ce sont nos convictions qui nous paralysent.
En revanche, les sceptiques n'arrêtent pas leur réflexion sur les choses et les évènements; ils n'accordent simplement aucun crédit ni aucune véritable certitude sur l'une ou l'autre vision des choses.
Dès lors, une libération intérieure résulte de ce détachement face aux affections rencontrées au fil des jours, et permet à l'individu d'envisager la vie libérée des troubles, d'où résulte cette absence de trouble, l'ataraxie.Dans l'épicurisme
Pour Épicure, la réflexion sur le bonheur est incontournable car l'existence de l'humain est tout entière dominée par la recherche des causes qui le produisent. Épicure enseigne à distinguer les désirs naturels des désirs non naturels, et les désirs nécessaires des désirs non nécessaires :
« Quand nous disons que le plaisir est notre but, nous n'entendons pas par là les plaisirs des débauchés ni ceux qui se rattachent à la jouissance matérielle, ainsi que le disent ceux qui ignorent notre doctrine, ou qui sont en désaccord avec elle, ou qui l'interprètent dans un mauvais sens. Le plaisir que nous avons en vue est caractérisé par l'absence de souffrance corporelle et de troubles de l'âme1. »
"Il n'est pas possible de vivre de façon bonne et juste, sans vivre avec plaisir."1
Il faut viser la suffisance à soi, car ainsi la douleur provenant du manque est supprimée.
Pour Épicure, une amitié restreinte mais véritable est importante à l'ataraxie. Dans le jardin d'Épicure, seuls ses vrais amis sont présents, ce qui empêche tout trouble de l'âme.Dans le stoïcisme
Pour les adeptes du stoïcisme (chez Epictète il apparaît comme le complément de l'apatheia, l'absence de passion), l'ataraxie désigne un état acquis grâce à la méditation et un travail sur soi, notamment l'étude de leur doctrine. La quiétude stoïcienne résulte de la connaissance du mouvement de l'univers, animé selon eux par un air chaud (le pneuma) animant tout l'univers dans un mouvement infini et cyclique d'inspiration et d'expiration. L'éthique est ainsi imbriquée avec la physique. En méditant sur le cosmos, les stoïciens tentaient de trouver un rythme de vie calqué sur la totalité cosmique, libérée des passions négatives, qui deviennent des troubles et engendrent angoisse et colère. Ce détachement amène donc le stoïcien à considérer chaque évènement comme un moment nécessaire à la bonne marche de l'univers.
En médecine
Et plus spécifiquement en neuro-psychiatrie, l'ataraxie est qualifiée de « calme d'esprit ». C'est l'état d'une personne qui ne se laisse troubler par rien. C'est un état d'indifférence émotionnelle totale du sujet qui n'éprouve pas d'émotion émanant de lui-même et qui lui serait propre.
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Théorie du champ unifié
- Par Thierry LEDRU
- Le 18/02/2012
"La physique théorique a porté une attention considérable à la façon dont les nombreux et divers phénomènes de l'Univers apparaissent comme les manifestations d'un même tout sous-jacent. Einstein avait non seulement montré que l'espace et le temps n'étaient qu'un mais que les forces électriques et magnétiques ainsi que l'énergie et la matière l'étaient également : sa fameuse équation E=mc2. Il passa les dernières années de sa vie à chercher une unité plus grande encore, une Théorie du champ unifié qui montrerait que les quatre forces fondamentales de la physique (gravité, force électro-magnétique et les forces nucléaires, soi disant "faibles" et "fortes") ne sont que les manifestations d'un principe unique. En dépit des années qu'il a consacrées à ce problème, le Champ Unifié a toujours échappé à ses recherches.
Cependant, des travaux ultérieurs en physique ont montré que son pressentiment était probablement juste. La "Théorie Gauge" suggère que les quatre forces fondamentales de l'Univers physique pourraient en effet être considérées comme des manifestations d'un processus unique.
Une autre découverte de la physique moderne suggère que nous pourrions nous tromper en considérant les particules atomiques comme des entités distinctes. La notion de séparatibilité est pratique au niveau de la vie quotidienne et a été dans le passé un modèle valable pour comprendre la structure atomique mais ce n'est pas forcément l'ultime vérité. Au niveau le plus fondamental il semble qu'il n'y ait que des modèles d'énergie qui donnent naissance à une "apparence" de particules séparées. Cette suggestion implique que nous sommes tous intrinsèquement tissés dans la trame de l'Univers et interconnectés à bien des égards même si nous semblons physiquement séparés.
Une approche visant à comprendre cette interconnexion a été émise par David Bohm, un physicien britannique. Il a introduit la notion "d'ordre impliqué". Si l'ordre expliqué est l'Univers que l'on voit autour de nous (le monde de cause à effet décrit par les diverses lois de la physique), l'ordre impliqué est un niveau d'ordre non perceptible par les sens, ni par aucun appareillage physique. Au niveau de l'ordre impliqué, chaque partie de l'Univers contient l'Univers dans son ensemble.
On peut trouver une analogie avec l'hologramme.
Dans une photo normale, chaque point de la photo est une partie particulière de l'image et pour qu'on puisse voir l'image correctement tous les points doivent être dans la position correcte. Par contre, dans un hologramme, chaque point de la plaque photographique contient les informations de l'image entière. Chaque partie de l'image est encodée dans toutes les parties de la plaque. En regardant l'hologramme à l'oeil nu, on ne voit rien d 'autre que des sortes de vagues mais quand un type particulier de lumière est dirigé à travers la plaque, on voit apparaître une image et elle sort de la plaque comme une image en trois dimensions. Du fait que chaque région de la plaque contient de l'information sur toute l'image, elle peut donner naissance à l'image entière. En ce sens, l'image est enveloppée à travers toute la plaque.
La Théorie de l'ordre impliqué suppose que l'Univers physique pourrait être comme un hologramme et que l'ensemble de l'espace et du temps serait en quelque sorte codé dans chaque partie de lui-même. Cet ordre impliqué n'est jamais perçu directement. Ce que nous voyons est l'ordre expliqué, des formes spécifiques qui sont générées à partir de l'ordre impliqué sous-jacent. Finalement conclut david Bohm, l'Univers doit être considéré comme un seul ensemble indivisible dans lequel des parties séparées et indépendantes n'ont pas de statut fondamental. "
Peter Russel.
"Un être humain est une partie du tout, que nous appelons Univers, une partie limitée par l'espace et le temps. Il expérimente lui-même ses pensées et ses sentiments comme quelque chose de séparé du reste, une sorte d'illusion d'optique de sa conscience. Cette illusion est pour nous une forme de prison, nous limitant à nos désirs personnels et à l'affection pour les quelques personnes proches de nous. Notre tâche doit être de nous libérer de cette prison en élargissant notre cercle de compassion pour embrasser dans leur beauté toutes les créatures vivantes et l'ensemble de la nature. "
Albert Einstein.
Ce qui est fascinant, c'est de retrouver dans les cultures des Peuples Premiers, une vision très claire de ce Champ Unifié...L'exploration spirituelle se passe de la technologie.