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Penser.
- Par Thierry LEDRU
- Le 12/02/2011
Le doute méthodique de Descartes consiste à mettre en question toutes les certitudes établies afin d'asseoir la pensée sur des bases inébranlables.
"Douterais-je de tout, il est certain que je doute partant que je pense. Je pense donc je suis."
Pour douter, il faut obligatoirement que je pense. C'est en procédant à une remise en question radicale que l'on découvre une première évidence, le cogito sur laquelle on peut fonder la pensée.
Bien. Mais que se passe-t-il si l'individu ayant instauré cette remise en question et ayant établi un doute fondateur ne parvient plus à s'extraire de cette élaboration conceptuelle et se persuade d'avoir atteint l'ultime vérité ?
Eh bien, il tombe tout bonnement dans la satisfaction, la suffisance, une certitude de suprématie. Et il s'enferme dans la geôle de cette liberté conceptuelle.
L'humanité pensante est le symbole de cette errance névrotique.
Elle ne pense plus puisqu'elle pense avoir atteint le summum de la pensée. Elle se glorifie d'un cheminement libérateur et s'isole de l'invisible.
Le summum de la pensée ne se situe pas dans la pensée mais dans le survol de la pensée, lorsque celle-ci est dépassée par un éblouissement généré par le flux vital, lorsque la pensée se tait et que la porte s'ouvre.
L'illusion, c'est la croyance liée au pouvoir de la pensée. La libération, c'est le silence et le saisissement en nous de cette conscience de la vie, non pas par la pensée, non pas par les sens mais par les retrouvailles avec l'unité, l'osmose, la plénitude de la vie. Aucun cheminement intellectuel, aucune voie rationnelle, aucun décryptage philosophique mais une extrême perception unifiant l'irrationnel, l'invisible, l'inexpliqué. Sans aucune peur, aucun rejet, aucun déni. Un horizon immense libéré des prétentions, des cadres limitatifs, de la philosophie intellectualisée.
Se persuader que la pensée rationnelle est la voie de la liberté, c'est s'attacher soi-même en cherchant l'envol. C'est monter sur un tremplin et rester au bord du vide alors que le plus beau du chemin reste à vivre.
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ZEITGEIST
- Par Thierry LEDRU
- Le 09/02/2011
Certainement, le documentaire qui m'a le plus marqué, fait réfléchir, m'interroger, progresser. La force des images, le montage, la musique, mais avant tout la puissance incommensurable des mots.
"Il faut choisir entre la peur et l'amour."
http://streaming-top.blogspot.com/2009/05/zeitgeist-en-streaming.html
Ce documentaire fait peur dans la manipulation qu'il dénonce, cet effroyable conditionnement que nous subissons depuis des millénaires. Religions, pouvoir, puissance, argent, formatage, et la peur qui soutient tout ça.
Une seule solution. Fermer les yeux, s'extraire de ce "manège", ouvrir la conscience.
"Si les empires, les grades, les places ne s'obtenaient pas par la corruption, si les honneurs n'étaient achetés qu'au prix du mérite, que de gens qui sont nus seraient couverts, que de gens qui commandent seraient commandés. " Shakespeare.
Mais s'il en est ainsi, c'est que tous, secrètement, espèrent un jour être couverts et commandeurs et sont prêts à grimper sur l'échelle de la même façon qu'on rampe.C'est en nous qu'il faut trouver l'amour pour mettre fin à la peur et se libérer des apparences.
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Grégory Colbert
- Par Thierry LEDRU
- Le 07/02/2011
Fascinant.
http://www.youtube.com/watch?v=X1b5DdNbMro&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=CRphvwOu6Bo&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=hFxSohPXB18&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=FfoDmNG5KTY&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=HWOpotFFN9w&feature=related
La beauté du monde. Et des hommes...
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Moi, Je, Soi.
- Par Thierry LEDRU
- Le 07/02/2011
Moi : entité mêlée à un environnement social et ne réagissant qu'à travers lui.
Je : entité ayant appris à se libérer de ce conditionnement. (ou tentant de le faire...)
Soi : entité incluant le Je dans une osmose avec l'Un.
Les Kogis sont des "Je" merveilleux oeuvrant à améliorer leur "Soi" sans tomber dans les travers du "Moi". -
Les Kogis (1)
- Par Thierry LEDRU
- Le 07/02/2011
Voilà le peuple que Jarwal rencontre dans le tome 2.
http://www.dailymotion.com/video/xc8jr8_kogis-le-message-des-derniers-homme_news
Le respect du monde. la communion des gens. Le maintien des traditions. L'absence d'ambition personnelle. Le partage.
Partout les "petits frères" créent le désordre.
http://www.dailymotion.com/video/xc8k3z_kogis-le-message-des-derniers-homme_news
"Il n'est plus temps de parler mais d'agir".
http://www.dailymotion.com/video/xc8kh0_kogis-le-message-des-derniers-homme_news
Ils viennent tout de même vers nous pour nous parler alors que "les petits frères" viennent chez eux pour les voler. Il n'y a pas de colère, ni de volonté de revanche mais un désir de communion.
Il reste à les aider à racheter leurs terres, à retrouver leurs objets sacrés, éparpillés dans les pays colonisateurs.
L'association d'Eric Julien.
Si nous laissons ces peuples disparaître, plus personne sur cette Terre ne pourra nous aider. Car c'est également de notre survie dont il s'agit .
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Education authentique
- Par Thierry LEDRU
- Le 06/02/2011
Merci à Claire pour cette découverte.
http://www.education-authentique.org/index.php?page=qui-sommes-nous
http://www.youtube.com/watch?v=35aZnFDIrMM&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=nu4HZKL765g&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=dF4fVnp_MY4&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=4ZbpqICQHoI&feature=fvsr
"Un bon enseignant doit être capable de montrer que ses ailes ont bien été rognées par l'instruction qu'il a reçue afin d'être autorisé à rogner désormais les ailes de ses élèves."
Les deux plus grands budgets de la France sont l'éducation nationale et l'armée armée, gendarmerie, police ...) La raison en est simple. L'un s'occupe de rogner les ailes par l'instruction, et si possible par la bonne volonté du rogné et le deuxième s'occupe de le faire par la contrainte aux réticents.
C'est sans doute parce que mes ailes ont repoussé avec les années que je n'arrive plus à rogner convenablement. J'ai toujours voulu regarder mon travail comme celui du ver dans la pomme. J'étais payé par l'Etat et je m'opposais à son pouvoir, au formatage qu'il me demandait de réaliser. J'ai longtemps cru que ça avait des effets positifs et que je me servais de l'Etat à "l'insu de son plein gré"...
C'est terrifiant la prétention en fait...Terrifiant comme on peut se bercer d'illusions.
Comme si moi, petit instituteur, je pouvais en un an, dans ma classe, permettre à de jeunes esprits de prendre conscience de leur statut d'être humain. De la nécessité d'être en quête de vérité, d'être engagé dans une voie spirituelle, d'être sur la défensive par rapport au monde marchand, par rapport au système, comme si ces enfants pouvaient avoir une vision claire de ce système alors que je cherche encore moi-même à en identifier tous les rouages.
Je sais bien pourquoi ma cornée est trouée, pourquoi mon champ visuel s'est réduit...
Tout ce travail ne sert à rien et je ne supporte plus de voir cette réalité devant moi.
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Egypte
- Par Thierry LEDRU
- Le 05/02/2011
"I have a dream..."
http://www.slate.fr/lien/33699/nous-sommes-tous-des-egyptiens
Il faudrait finalement que notre gvt opte pour des voies encore plus carcérales pour que nous devenions enfin des Egyptiens. Et la gauche ne changera rien. Ne nous leurrons pas. Ca n'est pas de politiciens dont il faut simplement changer mais de nous-mêmes.
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Sarkoland
- Par Thierry LEDRU
- Le 03/02/2011
Ce qui me sidère le plus, ça n'est pas le comportement des gendarmes mais le fait que les gens restent derrière les barrières et se contentent de siffler et de huer.
http://www.liberation.fr/societe/01012317817-monsieur-le-gendarme-pourquoi-m-avez-vous-frappe
QUAND EST-CE QUE LE PEUPLE FRANCAIS VA COMPRENDRE QU'IL A LE NOMBRE ET LA
FORCE ?