L'empreinte carbone du sport professionnel.

Il est clair que le sport professionnel cumule une empreinte carbone considérable et même chez les amateurs d'ailleurs.

Quand je vois les compétitions de type "spartan" à des milliers de kilomètres pour aller se faire plaisir sur des parcours "naturels", vraiment, vraiment, je me dis qu'on n'est pas sorti de la vase.

Voilà en tout cas, un exemple à suivre pour les footeux, les rugbymens, les tennismen, les cyclistes (championnats du monde en Australie cette année...) et les JO etc etc ...

Il faut que je trouve des infos sur les JO à Paris par rapport à l'empreinte carbone, rien que pour les infrastructures et l'impact environnemental. Oui, je sais, ça va piquer...

 

Stand Up For The Planet

 

Peut être une image de 3 personnes, personnes debout et plein air

Andy Symonds, l’un des plus grands coureurs de Trail du Monde, ne participera pas aux mondiaux pour raison de Bilan carbone annuel et individuel déjà trop lourd.

Son récit ici :

« J'ai pris la décision de décliner la proposition de participer aux championnats du monde de trail cette année, suite à ma sélection dans l’équipe britannique.

Mon empreinte carbone pour 2022 sera d’environ 6,3 tonnes équivalent C02.

Ce qui est déjà trop.

Afin de limiter l’augmentation de la température mondiale à un niveau qui ne soit pas trop dévastateur, nous devons viser 2 tonnes chacun.

Nous sommes la cause du problème, nous qui vivons et habitons dans les pays les plus riches de la planète. C’est donc nous qui pouvons faire la différence. Il y a tant de choses que nous pouvons faire, dont certaines sont impactantes sur nos vies, et d'autres qui sont plus faciles. Autant mettre en œuvre dès que possible les « efforts faciles », et ensuite se mettre au défi de cumuler les « gains marginaux ».

C'est principalement pour cette raison que j'ai refusé l'opportunité de représenter la Grande-Bretagne aux Championnats du monde de Trail.

J'adore concourir à un niveau international et il n'y a pas grand-chose que j'apprécie plus que de courir en portant les couleurs de la Grande-Bretagne. Cependant, cette année, les championnats du monde se déroulent en Thaïlande et je ne peux tout simplement pas justifier, surtout à moi-même, l’ajout de 4 tonnes supplémentaires à mon empreinte carbone de 2022.

Environ un tiers de mon empreinte carbone personnelle cette année provient des déplacements. Les quelques courses que j'ai faites loin de chez moi ont contribué le plus à mes émissions personnelles, en particulier lorsqu'un vol était pris.

Je ne culpabilise personne, j’ai moi-même mes contradictions dans l’affaire ; je mange un burger de temps en temps, j’ai une maison individuelle avec piscine… mais il me semble particulièrement incohérent de tenter de tenir un discours public en faveur de pratiques responsables et ensuite de sauter dans un avion pour la Thaïlande pour faire un footing de huit heures.

Voici quelques efforts faciles que je vais adopter davantage pour tenter de réduire mes 6,3 tonnes actuelles :

✈️ supprimer les voyages en avion non essentiels (qu'est-ce qui est « essentiel » ? !).


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Commentaires

  • Thierry LEDRU
    • 1. Thierry LEDRU Le 13/06/2023
    Bonjour Antoine. Merci pour votre commentaire.
    "Les JO à Paris devraient être une opportunité pour mettre en lumière ces questions et proposer des solutions innovantes. En effet, en plus des infrastructures, l'impact environnemental des déplacements des athlètes et des spectateurs est considérable." Personnellement, je pense que c'est un évènement qui n'a plus lieu d'être dans sa forme actuelle. Tout autant que la coupe du monde de foot ou de rugby ou tout autre évènement dont l'impact relève désormais du pire exemple qui soit. Mais je sais très bien que ce sont des reproches qui ne seront jamais entendus en "hauts lieux". Trop d'argent à la clé.
    Ils sont nombreux les exemples de sportifs professionnels qui réduisent leurs déplacements et dans le milieu de la montagne, trail, escalade, alpinisme, ski de randonnée, plusieurs "pointures" ont montré leur engagement. Il n'en reste pas moins que l'himalayisme reste une véritable honte.
    Quant au sport amateur, il me semble qu'il est beaucoup plus sain. J'aime beaucoup le travail que fait Patrick Montel avec sa chaîne sur Facebook pour montrer les amateurs dans divers sports.
    Quant à moi, je suis végétarien depuis vingt ans, je ne prends jamais l'avion, on ne se déplace qu'en France, avec un petit fourgon ou à vélo (raids avec sacoches), on est quasiment an autonomie alimentaire et vu le travail dans le potager-verger, les sorties en montagne, course à pied, natation, vélo de route et VTT, skating et ski de rando en hiver, je peux dire que la machine tourne encore bien ;)
  • Antoine
    • 2. Antoine Le 13/06/2023
    C'est un sujet passionnant et hautement pertinent que vous soulevez, Thierry LEDRU. L'empreinte carbone du sport professionnel, et même amateur, est un problème complexe que nous devons tous prendre en compte. Andy Symonds illustre parfaitement cette contradiction entre notre désir de performances sportives et notre besoin urgent de réduire nos émissions de CO2.

    En tant qu'amateur de sport, il est essentiel de prendre conscience de ceshttps://www.benjaminsant.fr/ enjeux. Par exemple, si l'on se réfère aux programmes sportifs pour maigrir ou aux programmes de prise de masse, on peut réduire son empreinte carbone en optant pour des exercices que l'on peut pratiquer localement, comme les pompes, qui sollicitent de nombreux muscles, ou les exercices d'abdos. Il n'est pas nécessaire de parcourir des milliers de kilomètres pour profiter des bienfaits de l'activité physique.

    Il est également crucial de prendre en compte l'aspect nutritionnel du sport. Les carences en vitamine B, qui peuvent provoquer des douleurs aux hanches, pourraient être évitées en privilégiant une alimentation locale et de saison, qui a un impact moindre sur l'environnement.

    Le sport professionnel, quant à lui, doit prendre en compte ces problématiques et réduire autant que possible son empreinte carbone. Les JO à Paris devraient être une opportunité pour mettre en lumière ces questions et proposer des solutions innovantes. En effet, en plus des infrastructures, l'impact environnemental des déplacements des athlètes et des spectateurs est considérable.

    En conclusion, que l'on soit un sportif professionnel ou amateur, il est temps de repenser notre manière de pratiquer le sport. De petits changements peuvent avoir un grand impact sur notre empreinte carbone. Il faut se souvenir qu'un "programme sportif pour maigrir" ou un "programme de prise de masse" peut être tout aussi efficace lorsqu'il est réalisé localement, sans nécessité de longs déplacements.

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