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  • Le fascia

     

     

    Véronique Rauzy

     

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    LE FASCIA, L’ORGANE DE L’UNITÉ

    Le fascia est une de nos structures fondamentales. J’en parle au singulier car il est une unité : toutes les membranes fasciales forment un continuum. Le fascia soutient et enrobe toutes les structures corporelles. Il comprend les membranes entourant les os, les muscles et les organes mais aussi les tendons et les ligaments. Il parcourt l’ensemble du corps sous la peau, dans toute sa surface, mais aussi en profondeur, reliant nos espaces cellulaires les plus internes aux plus superficiels. Le fascia a un rôle de structuration du corps physique. Il supporte, sépare et joint les différents éléments corporels.

    Le fascia, aussi dénommé tissu conjonctif, est la trame de notre architecture fluide, mélange de solide et de liquide, porteur de la souplesse, de la force, de l’élasticité, de la sensorialité, de la continuité du corps.

    Pour être sain, le fascia a besoin d’être stimulé, étiré, mis en mouvement, ce qui régénère ses fluides, le désengorge et le dénoue. Sinon il se cristallise, se rigidifie et comprime les nerfs, les muscles, les articulations ; de membrane de soutien il se détériore alors en siège de la douleur. Toutefois il ne tolère pas d’excès, ce que montrent les tendinites et claquages dus à l’exagération des mouvements et au fait qu’ils aient été forcés.

    Le fascia est à la fois frontière entre les parties, pont reliant deux zones et structure d’ensemble.

    Au niveau des éléments, le fascia est composé d’eau (liquide) et de terre (solide), et il est animé par l’air (le souffle) et le feu (l’énergie en mouvement).

    Pour accomplir au mieux ses fonctions, il gagne à être reconnu par la conscience, et qu’il en soit pris soin. Voici quelques-unes de ses merveilleuses propriétés, que je suis en train de découvrir grâce aux nouvelles pratiques corporelles qui enchantent, stimulent et mobilisent mes journées d’automne.

    PROPRIOCEPTION

    Le fascia serait l’organe proprioceptif, celui qui sait nous offrir des repères dans l’espace-temps, nous maintenir dans la verticalité et permettre que le corps se comprenne comme une unité.

    La proprioception peut être comprise comme le sixième sens, et le seul qui ne peut pas être compensé. Elle est soutenue biologiquement par le fascia et l’oreille interne (vestibule).

    La proprioception fait le lien avec la perception subtile du clair-ressenti : elle nous permet de capter les enveloppes éthériques des corps, les auras. La paume des mains fait alors interface pour la proprioception, la perception fasciale se déployant au-delà du corps physique par des vortex émanant de la paume des mains.

    Elle nous permet de nous déplacer avec une perception fine de l’espace, sans besoin de la vision : la nuit par exemple. Elle correspond à tous les petits yeux que nous pouvons ouvrir en chaque point de nos corps, sur chaque articulation et qui ouvrent une perception à 360° de notre environnement.

    La sensibilité du fascia est à la fois interne et externe. En interne le fascia est doté de nombreuses terminaisons nerveuses qui informent le cerveau des stimulations douloureuses par exemple, mais aussi agréables comme lors d’un massage. En externe il capte les formes de l’environnement, à la fois matérielles et subtiles, nous donne les repères de l’espace tridimensionnel.

    DU MICRO AU MACRO

    Le fascia nous révèle la nécessité d’une approche globale du corps, compris comme un tout et pas la somme de parties indépendantes.

    Le fascia fait le lien entre les différentes échelles du corps, c’est un réseau fibrillaire. Dans sa continuité, il est présent tant dans la petite échelle du niveau cellulaire que dans la grande échelle de l’enveloppement des muscles, os et organes.

    TENSÉGRITÉ

    Ce mot employé d’abord en architecture mêle les notions de tension et d’intégrité. La tenségrité est la capacité d’une structure à se stabiliser par le jeu des tensions et des liens multiples. Le fascia est l’enveloppe globale qui reflète les équilibres internes anatomiques et déploie la structure optimale correspondante. C’est grâce à lui que le squelette ne s’effondre pas et que les organes ne descendent pas au sol en réponse à la force gravitationnelle. Les membranes fasciales sont en interdépendance perpétuelle.

    PERCEPTION DE SOI

    Le fascia est un vecteur de la perception de soi ; il nous permet de ressentir l’unité du corps, de pressentir l’espace occupé par le corps. Non seulement le corps physique, mais aussi les corps subtils. Le fascia perçoit et nous transmet l’information sensorielle des enveloppes subtiles de nos corps et de ceux qui sont autour de nous.

    Il aide au lien entre matière/forme incarnée et conscience/information. Il est une voie pour communiquer directement avec le corps compris comme une globalité, une unité, une plénitude.

    LE FASCIA, L’ORGANE DE LA CONNEXION

    C’est un organe connectif par l’énergie qui y est véhiculée, par la continuité de sa trame et par la conscience qui peut s’y associer.

    Il permet aux chaînes musculaires de se coordonner, de véhiculer ou économiser la force. Il connecte le système vasculaire sanguin au système nerveux. Il transmet au cerveau toutes sortes de signaux des informations chimiques et mécaniques qu’il reçoit. Il maintient l’hydratation du corps par la matrice extra cellulaire, cette substance fluide générée par les cellules fasciales.

    TRANSMISSION DE LA FORCE

    Le fascia est l’interface organique entre la matière et l’énergie, c’est sur lui que cheminent les méridiens révélés par la médecine traditionnelle chinoise, et qu’agissent les points d’acupuncture.

    Il est le tissu de la force fluide. Sa force vient de sa continuité et de sa cohérence, et quand on comprend cela, on peut accompagner nos mouvements depuis la globalité corporelle, et non plus nous voir comme coupés, fragmentés, assemblés de multiples pièces séparées.

    La mobilisation du fascia aide au maintien d’une posture saine.

    Maintenir la posture mobile aide le fascia à rester sain (ou retrouver la santé).

    Quand on parle de circulation fluide de l’énergie en nous, c’est par l’intermédiaire du fascia qu’on peut la ressentir directement.

    Le fascia génère, transporte et sauvegarde la force dont nous avons besoin. Il nous offre la possibilité d’une nouvelle compréhension de la force, pas seulement musculaire mais holistique, faisant intervenir l’ensemble de la structure physique en lien avec notre attitude mentale et émotionnelle.

    FASCIA ET CORPS SUBTILS

    Il fait le lien entre le corps physique et les enveloppes subtiles associées au corps humain, notamment ce qui est appelé le corps émotionnel et le corps mental.

    Le fascia est un capteur sensible : il répercute le subtil dans la forme matérielle. Il imprime les nœuds mentaux, absorbe les chocs et traumas émotionnels, cicatrise les plaies physiques.

    SOUFFLE VITAL

    Respirer dans la conscience de faire circuler l’élément air dans nos corps vient oxygéner le fascia, le déployer, le décoller, l’alléger, l’étirer et le mobiliser, en un mot LE VITALISER.

    Quand nous sommes présents au souffle qui circule en nous, nous ressentons le frémissement du fascia, nous captons l’onde qui parcourt cette trame qui structure et maintient notre corps. Nous établissons un lien profond entre Conscience, c’est-à-dire reconnaissance, et Présence au corps ; dans le corps. C’est le début de la communication interne, de la connexion intime.

    VECTEUR D’ÉNERGIE

    Le fascia est un vecteur de l’énergie sous plusieurs formes.

    D’une part, il est un transformateur piézo-électrique, c’est-à-dire qu’il va transformer une part de l’énergie mécanique générée par les mouvements du corps physique en énergie électrique. Cela est rendu possible notamment par la grande teneur en silicium du collagène qui constitue une part importante du tissu conjonctif. Cette énergie électrique pourrait être utilisée pour alimenter des appareils externes, ce que proposent plusieurs inventions, mais surtout elle peut nous soutenir dans notre mouvement évolutif par l’accélération interne qu’elle suscite dans notre fréquence vibratoire lorsqu’elle est correctement canalisée.

    D’autre part il est un vecteur d’énergie scalaire et nous relie au grand champ. Tout dans le corps est spirale, et le fascia vient structurer les spirales dans la manière dont il s’enroule et se tisse sur les muscles, les os, les organes. Ainsi il les protège, les informe et les oriente favorablement.

    FASCIA ET KUNDALINI

    Quand elle s’active, l’énergie de kundalini vient dynamiser et propager l’onde vitale dans tout le fascia ; elle passe à travers lui pour régénérer le tout, soigner ce qui doit l’être et fluidifier les voies de circulation.

    **************

    Découvrir, reconnaître et connecter le fascia est une énorme étape en moi : je réalise une autre manière de manifester Présence, Conscience et Puissance, à travers le corps, à l’intérieur, dans le vivant immédiat.

    Cela active de puissants feux de régénération et je me réjouis de cette plongée de l’œuvre au rouge par la voie directe dans le corps. Il reste tant de merveilles à explorer, vivre, connecter, déployer…

    Et vous, connaissez-vous votre fascia ?

    Véronique Rauzy

     

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  • Des lieux secrets

     

    Absorber le silence, boire les couleurs, respirer le ciel, caresser l'eau et se donner corps et âme à cette nature. En toute simplicité. Sans rien attendre en retour que cette paix offerte.

    Ici, il n'y a rien, aucun magasin, il faut marcher pour atteindre une berge sablonneuse où il sera bon de s'installer, il n'y a pas de chemin, il faut chercher, traverser des forêts, serpenter entre les arbres, écarter les fougères, se griffer aux ronces, descendre des talus, remonter des pentes raides, s'éloigner de la voiture sans jamais être certain qu'un lieu secret se dévoilera, des heures de marche parfois, sans jamais ce goût inutile de la déception si aucune berge ne nous accueille car l'exploration est en elle-même un plaisir immense.

    Deux ans et demi que nous sommes ici, on pourrait écrire un guide des lieux secrets et il se vendrait assûrément. J'ai des dizaines de photographies, on connait les tracés, le temps nécessaire, on les retrouve sans aucune difficulté désormais. Et ils sont tous inconnus, nous n'y avons jamais vu quiconque. Mais ce guide n'existera pas. C'est hors de question.

    Que chacun ailler chercher en lui l'enfant intérieur qui aimait l'aventure, le doute, l'exploration, l'effort, la transpiration, la soif, l'émerveillement. 

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  • Albert Dupontel : la dernière ITW

    Je ne vais pas faire un résumé ou un listing des idées majeures.

    Elles sont toutes majeures et ne se résument pas. 

     

     

  • Autopsie d'une œuvre picturale.

     

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    Arthur Valadenski a réalisé cette œuvre en 1951, à New York, alors qu'il n'avait que dix-sept ans.

    Juif polonais, son père, Samuel Valadenski, avait eu une intuition salvatrice en décidant d'émigrer aux États-Unis en 1938. Sa femme, Magdalena Caleb, connaissait un immense succès avec trois romans traduits en plusieurs langues et ne pouvait qu'être menacée par les idées immondes qui secouaient l'Allemagne et qu'elle dénonçait déjà dans ses oeuvres.

    Samuel Valadenski était joaillier à Berlin, un joaillier très réputé. Et une très grande fortune, héritée en partie de son père mais qu'il avait su accroître par ses talents.

    Arthur avait trois sœurs. Il était le cadet. Autant les trois filles suscitaient l'admiration pour leur beauté et leur vivacité joyeuse, autant Arthur marquait les esprits par la profondeur noire de ses yeux, la sécheresse de ses lèvres, une silhouette chétive et maladroite, une voix fluette, un teint blafard. C'était un enfant inquiet et introverti. Sa présence créait une forme de malaise, comme si émanaient de lui des effluves nocives. Dès son plus jeune âge, les parents avaient noté chez leur garçon une propension chronique à regarder le monde et la vie à travers un prisme mortifère. A ses yeux, l'humain n'était qu'une menace, pour lui-même, pour les autres et pour la vie toute entière.

    Samuel, le père, alternait entre la fierté des échanges qu'il avait avec ce garçon lucide, clairvoyant, intransigeant et l'inquiétude que généraient toutes les visions dont son fils se délivrait à travers la peinture et les poèmes. Rien dans ses créations ne laissait aucun espoir. La noirceur dominait les étoiles et il en était de même dans l'esprit humain.

    Cette œuvre, intitulée, Autopsie neuronique du Mal, (425 cm par 283) démontre, selon l'artiste, à quel point, il est vain, prétentieux et immature d'espérer que l'esprit humain parvienne durant son existence à une quelconque sérénité durable. Arthur Valadenski, lors d'une de ses rares apparitions sur la scène mondaine, a dévoilé le sens de sa toile en quelques mots. On retrouve d'ailleurs dans ses paroles toute la portée de son génie.

    « Les ondes noires sont infinies jusqu'au fond de l'horizon et au-delà. Elles ne seront jamais éteintes, jamais effacées, jamais diluées. »

    Toute la problématique des créations de l'artiste tient dans ces quelques mots.

    « Il faut donc comprendre que les lignes noires représentent les pensées obscures, mauvaises, destructrices de l'homme et que les plages apaisées, dans le blanc immobile, ne pourront jamais empêcher l'arrivée de la noirceur suivante, ni les autres, ni aucune, ni jamais. La force originelle qui anime l'humain depuis la nuit des temps est un flux nourri par le Mal, comme un courant surpuissant que rien ne pourra jamais stopper. Imaginer seulement qu'il serait possible d'augmenter la durée des phases immobiles est une aberration, une illusion, un leurre qui n'est en fait que le reflet de l'extrême prétention humaine. Une prétention dont le Mal se réjouit. »

    Cette œuvre magistrale a été vendue pour 172 millions de dollars chez Sotheby’s et Christie’s en 1969.

     

    Harry BOYD, pour le WASHINGTON POST, le 9 septembre 2023

     

    Pour la suite, descendre l'ascenseur.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tout est faux.

    Il s'agit simplement de la photographie de la surface d'un lac de la Creuse.

    Si jamais, ce texte a éveillé chez vous un certain malaise, des relents antisémites dans la description du personnage et de son histoire, imaginez qu'il s'agit d'une "onde noire" issue d'un savoir commun, de cette connaissance transmise que nous gardons ancrée et qui se réactive à travers des clichés. Notre savoir, lui-même, est une pollution. Parfois. Imaginez maintenant les effets des "infos quotidiennes" qui se concentrent à 90 % sur des ondes noires. 

    C'est là que prend toute la dimension du travail nécessaire pour parvenir à la sérénité durable. Et les questions jaillissent, essentielles, incontournables :

    Ne vaudrait-il pas mieux ne rien savoir de l'humain pour ne pas être perverti par des ondes noires insoumises ? Un homme ne sachant rien du comportement de ses semblables se mettrait-il inévitablement en danger ?

    La représentation de la nature et l'interprétation qui peut en être donnée ont-elles davantage de valeur que la nature elle-même ?

    La réalité, c'est à dire le modelage humain du Réel, n'est-il pas, lui-même, une onde noire et non simplement une oeuvre d'art ?

    L'art n'en devient-il pas l'engeance enluminée du déracinement de l'humain ?

    Vous avez quatre heures.

     

  • Bon, ça se complique

    Depuis une quinzaine de jours, les crampes ont démarré dans le mollet droit, ce qui n'était jamais arrivé. 

    Pour le mollet gauche, ça fait environ trois ans que ça dure. 

    Les fourmillements dans le mollet gauche sont permanents, jour et nuit. 

    Donc, ça va devenir compliqué.

    Une "belle" photo de la base de mon dos, avec l'ossification du ligament jaune, une excroissance. Et cette belle tâche de naissance, pile au niveau des hernies, comme la trace d'une blessure dans une vie antérieure :) 

     

     

    Et voilà ce que ça donne sur mon mollet gauche. Diminution de la masse musculaire. 

     

    Non, on n'est pas au bord de l'océan mais au bord d'un lac de la Creuse. Là, où il n'y a personne. 

    C'était le jour d'un soleil voilé par les sables du désert.

     

    Le ronflement des vagues de l'océan, au bout de deux jours, je n'en peux plus. 

    Les lacs, c'est silencieux. 

    Vous l'entendez ce silence ? 

     

     

     

     

  • Rentabilité de l'obésité

    L'obésité.

    C'est une situation qui m'interpelle considérablement. Lorsque nous vivions encore en Savoie, j'avais un médecin généraliste qui était absolument consterné, sidéré, effaré par le niveau de surpoids dans la population, l'obésité chez les séniors notamment et l'augmentation chez les jeunes, dès l'école primaire. Et il faisait le constat de son impuissance en expliquant que s'il lui venait à tenir des propos à ce sujet, à lancer une alerte, la réaction immédiate d'une bonne partie des patients était de changer de médecin.

    Je viens de regarder une vidéo sur un match de tennis à l'US open aux USA et c'est juste effrayant de voir le nombre de gens dans le public qui sont dans cette situation.

    On me dira que ça les regarde mais non, en fait...C'est bien plus grave que ça :

    Premièrement, ces individus coûtent des sommes astronomiques aux services de santé.

    Deuxièmement, et c'est bien plus grave, ils contribuent à une surconsommation et donc à une surproduction et donc à la pérénité d'un système agricole et industriel qui porte atteinte à l'ensemble du vivant.

    Leur "choix" alimentaire, cette surconsommation de nourriture est un des éléments clés de tous les organisateurs de l'agro-industrie.

     "Nous devons pouvoir répondre à la demande."

    Dans le gîte, à côté de notre maison, en rentrant de notre rando du jour, j'ai vu tout à l'heure les gens qui viennent passer le week end. Six adultes, tous approximativement de mon âge (60 ans), tous en surpoids, hommes comme femmes. Il m'arrive lorsque je dois aller faire des achats dans un supermarché de compter les gens qui sont en surpoids. J'arrive systématiquement à plus de 60 %.

    Mon médecin généraliste m'avait d'ailleurs expliqué que l'IMC avait été modifié au fil des années, le rendant beaucoup plus conciliant... Au point d'ailleurs qu'il m'avait dit que mon poids à l'époque me classait dans la case des gens "trop maigres", voire "à risque". LOL ! C'était l'année où j'avais fait les 40 derniers kilomètres d'un ultra trail en montagne pour accompagner un de nos garçons. Lui, il s'était enquillé 120 kilomètres. Et il est aussi "maigre" que moi...

    Il y a clairement pour moi des raisons financières. On a ci-dessous la plus grosse capitalisation boursière en Europe, un laboratoire pharmaceutique qui vend un médicament contre l'obésité. Il faut quand même observer que les trois plus grosses capitalisations boursières sont tenues par un groupe pharmaceutique, un groupe de luxe et un groupe agro-industriel. Qui a dit que le monde occidental se porte bien ? 

     

    Le groupe pharmaceutique danois Novo Nordisk est devenu vendredi la première capitalisation européenne, ravissant sa couronne au roi du luxe, LVMH. Le premier affichait une capitalisation de 421 milliards de dollars et le second de 420,97 milliards de dollars, selon les données de Refinitiv et les informations fournies par l'entreprise citée par Reuters. LVMH avait lui même ravi la première place du palmarès des groupes européens cotés en Bourse au spécialiste de l’agroalimentaire Nestlé en 2021.

    Si le métier de ce dernier est de nourrir les gens, Novo Nordisk doit sa récente bonne fortune boursière à son médicament Wegovy contre l'obésité. Celui-ci a également comme propriété de réduire les risques de maladies cardiaques de 20%. Ses annonces en début août ont permis au groupe pharmaceutique de bondir de plus de 16% au cours du mois écoulé. Novo Nordisk affiche désormais une capitalisation supérieure au PIB de son pays d'origine, le Danemark.

  • "Cette vie...et au-delà" Docteur Fauré

     

    J'ai lu beaucoup, beaucoup d'ouvrages sur la question des expériences de mot immente (EMI) ou de mort approchée, les expériences de "vécus subjectifs de contact avec un défunt" (VSCD), les expériences de fin de vie (EFV). 

    J'étais adolescent quand j'ai lu le livre du DoctEUr Raymond Moddy "La vie après la mort"

    Evidemment que le sujet m'importait.

    J'ai passé presque trois mois dans la chambre d'hôpital de mon frère, victime d'un accident de la route, coma et polytraumatisé. Ce que j'ai vécu là-bas ne s'oublie pas.

    Plus tard, j'ai connu les affres de la douleur, des douleurs si intenses que ma conscience en était modifiée. Et la problématique de la conscience continue à m'interroger.

    Je viens donc de finir le livre du Docteur Fauré, bien connu dans le milieu de la recherche sur la fin de vie. En voici quelques avis pris sur Babelio :

    Cette vie... et au-delà par Fauré
    AJOUTER À MES LIVRES

    EAN : 9782226475459
    368 pages

    ALBIN MICHEL (02/11/2022)

    4.17/5   20 notes

    Résumé :

    Expérience de mort imminente (EMI), Expérience de fin de vie (EFV), Vécu subjectif de contact avec un défunt (VSCD)... certains phénomènes humains semblent contredire l'affirmation quasi unanime de la communauté scientifique selon laquelle la conscience ne serait qu'une simple production de notre cerveau.
    Nourri des traditions spirituelles (bouddhiste, hindouiste), dont le discours sur la nature de la conscience fait écho aux enseignements de la physique quantique, Christophe Fauré est un de ces médecins qui s'y intéressent et s'interrogent. En unité de soins palliatifs, où abondent les récits de tels phénomènes, il a constaté le réconfort et l'apaisement que ces expériences avaient apporté à la plupart des personnes les ayant vécues. Il a alors entrepris d'étudier tous les travaux scientifiques sur la question.
    Ce livre est le fruit de ses investigations, une enquête aussi troublante que passionnante, appor
    tant des réponses à des interrogations universelles : Qu'y a-t-il après un décès ? Notre conscience perdure-t-elle après la mort physique ? Quelle est la nature de notre conscience ?

     

    Cefra

    ★★★★★

    ★★★★★

    05 février 2023

    « Plonger dans cette vie …. Et au-delà » me rappelle les lectures que j'affectionnais étant adolescente ou jeune adulte.
    De manière générale, elles étaient teintées de spiritualité, souvent proches du bouddhisme, riches d'expériences sortant de l'ordinaire. Qui n'a jamais lu 
    Lobsang Rampa me jette la première pierre.
    Quand j'ai entamé ce livre écrit par Christophe Fauré, je connaissais sa réputation de psychiatre, d'ancien moine bouddhiste et sa spécialisation de l'accompagnement des personnes en fin de vie.
    J'avais déjà lu un de ses livres.
    Cela m'inspirait confiance, bien que sur ce coup, je me demandais s'il ne s'était pas fourvoyé.
    Je n'ai pas de réponse à cette question. le livre est fidèle à l'homme, à ses combats, à ses croyances.
    Bien sûr, l'auteur nous décrit des témoignages de EMI (expériences de mort imminente), de VSCD (vécus subjectifs de contact avec un défunt), des EFV (expériences de vie) ou de vies antérieures.
    Cela peut prêter à sourire mais des milliers de personnes sortent transformées de ces expériences peu communes, généralement tournées en dérision par le monde scientifique. Christophe Fauré nous présentent aussi des théories qui émergent concernant la conscience et surtout de ce qu'on peut en tirer comme conclusions pour notre propre vie.
    Je ne suis pas persuadée à 100% mais ces théories m'intéressent et j'ai envie d'y croire, ne fût-ce qu'un tout petit peu.
    L'autre perspective chantée par Souchon " ... et si en plus il y a personne" n'est en effet pas tellement réjouissante.
    Si vous voulez vous faire une opinion, n'hésitez pas à lire ce livre.

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    Tantdebelleshistoires

    Tantdebellesh...

    ★★★★★

    ★★★★★

    14 avril 2023

    Les défunts n'existent pas uniquement dans le souvenir des vivants, leur âme ou leur esprit vivent au-delà de la mort. Les croyants de diverses religions ont foi en cette espérance.
    Du côté scientifique, de nombreuses études, des recherches universitaires et des analyses de témoignages tendent à montrer que la conscience n'est pas le produit du cerveau, mais existe par elle-même et survie à la mort corporelle.
    Christophe Fauré, psychiatre, psychanalyste, accompagne des personnes en fin de vie, des endeuillés et est également écrivain. C'est dans l'exercice de sa profession de médecin, qu'il a tout d'abord recueilli de multiples témoignages de contacts avec les défunts et que lui-même a été témoin des vécus de mourants.
    Il prend cependant des pincettes et prévient par avance qu'il respecte les sceptiques, mais demande à ses lecteurs de garder une ouverture d'esprit. Il consacre d'ailleurs tout un chapitre aux objections.
    Son livre dresse un état des lieux de son enquête et de son intime conviction de la survie de la conscience. Il explore les expériences de mort imminente (EMI), les vécus subjectifs de contacts avec les défunts (VSCD), les expériences au seuil de la mort et les souvenirs de vies antérieures.
    EMI : Les personnes décrivent un processus plus ou moins complet avec une sortie corporelle, un déplacement dans un tunnel, une lumière, un ressenti du bien et du mal de sa vie, la perception de proches défunts et la sensation d'un amour incommensurable, un retour brutal dans le corps choisi ou imposé afin d'effectuer une mission de vie.
    EFV : ce sont des perceptions de défunts que les mourants et/ou leurs accompagnants ressentent peu avant de s'éteindre. La lucidité terminale (le mieux avant la fin) est un phénomène également bien connu des soignants en gériatrie ou en soins palliatifs. Plus étonnant la cohérence retrouvée par des malades Alzheimer quelques heures avant leur décès alors qu'on sait que leur cerveau est gravement altéré.
    VSCD : que les plus cartésiens qualifieront de synchronismes, de coïncidences, d'élaboration neuronales sont des vécus sensoriels, des messages en rêve, des situations qui font dire aux endeuillés qu'ils reçoivent des signes de leurs défunts.
    Les phénomènes d'EMI et de VSCD ont des effets positifs sur la vie des personnes les ayant vécus. Leur vision du monde et de la vie est souvent transformée. Ils sont plus ouverts aux autres, découvrent le sens de leur existence sur terre, vivent leur deuil avec une espérance renouvelée.
    Comme le chante 
    Françoise Hardy « Dans l'espace qui lie ciel et la terre, se cache le plus grand des mystères ». Et vous comment abordez-vous ces phénomènes étiquetés paranormaux ?

    Lien : 
    https://chemindedeuil.over-b..

    CITATIONS ET EXTRAITS (5)AJOUTER UNE CITATION

    Sohan75

    Sohan75

    19 janvier 2023

    Dans cette analogie, le smartphone est le cerveau (dans son extrême complexité) et le wifi/Internet est la conscience (non localisée, tout comme le wifi n'est pas localisé): le smartphone ne crée pas la vidéo sur internet, tout comme le cerveau ne crée pas la conscience ; le smartphone manifeste la vidéo (à partir du wifi), tout comme le cerveau manifeste la conscience, il n'est que le récepteur/émetteur de la conscience non localisée !

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    Sohan75

    Sohan75

    18 janvier 2023

    On observe une diminution nette, voire une disparition de la peur de la mort. S'installe la certitude que la conscience survit à la mort du corps physique, associée à la conviction de l'existence d'une réalité spirituelle en parallèle à notre dimension terrestre.

    Commenter  J’apprécie         30

    Sohan75

    Sohan75

    18 janvier 2023

    -Les expériences de fin de vie décrivent ce qui se passe juste avant la mort.
    -Les expériences de mort imminente décrivent ce qui se passe au moment de la mort.
    -Les vécus subjectifs de contact avec un défunt décrivent ce qui se passe après la mort.
    -Les souvenirs d'une vie antérieure décrivent une continuité entre la vie et la mort, avec parfois un regard sur l'entre deux vies.
    Ces expériences couvrent donc la totalité du spectre de ce qui se passe avant, pendant et après la mort. Tout s'accorde, tout concorde.

    Commenter  J’apprécie         

         

    Pour savoir ce que j'en pense, il suffit de lire mes romans :)

    L'exploration de la conscience est un thème commun.

    A COEUR OUVERT

    LA HAUT

    KUNDALINI

    VERTIGES

    NOIRCEURS DES CIMES

    JUSQU AU BOUT

    LES HEROS SONT TOUS MORTS

     

  • Publications en 2024

    Les éditions du 38 m'ont annoncé que j'aurai deux nouvelles publications de romans en 2024

    Premier semestre : JARWAL LE LUTIN (tome 1)

    Deuxième semestre : TOUS, SAUF ELLE

     

     

    TOUS, SAUF ELLE est la suite de LES HÉROS SONT TOUS MORTS

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    Se pose le problème de la taille des deux romans. Le premier fait environ 40 000 mots et le deuxième 84 000. L'éditrice se demande si elle ne réunirait pas les deux tomes en un seul sachant que le tome 3, LE DÉSERT DES BARBARES,  fait également environ 80 000 mots et que le tome 4, RESET, en cours d'écriture aura lui aussi un gros volume.

    Pour ce qui est trois tomes suivants de JARWAL, leur publication dépendra des ventes du tome 1...Aucune maison d'édition indépendante ne peut se permettre de publier à perte. 

    J'ai également déposé chez l'éditrice le manuscrit LES ÉGARÉS, mais il faudrait que les ventes de mes autres romans déjà publiés se vendent davantage. 

    KUNDALINI est celui qui atteint le meilleur score mais sur les cinq titres publiés aux éditions du 38, les revenus sont insuffisants pour financer l'ensemble de mes textes. Et là, je n'y peux rien. Mon blog est la seule vitrine dont je dispose. J'ai fermé ma page Facebook au vu de l'indifférence des gens quand je publie des extraits. La littérature est un champ de batailles et je n'ai pas les armes médiatiques pour lutter contre les ténors. Peut-être également que mes romans ne sont pas suffisamment porteurs. Je fais avec mes moyens. 

    J'espère que JARWAL et TOUS SAUF ELLE intéresseront du monde et que la maison d'édition pourra se permettre de publier l'ensemble de mes écrits.

    Pour l'instant, je me concentre sur RESET, le dernier tome de la tétralogie. J'ai le scénario en tête sur les trois-quarts. Pour ce qui est du final, je me laisse la possibilité que l'histoire me le souffle à l'oreille. 

     

     

     

    Thierry Ledru vit en Savoie. Après un BAC litté/philo, il est tout de suite entré à l’école Normale, en Bretagne. Passionné par l’escalade et l’alpinisme, il est allé vivre dans les Alpes. Dans ses romans, Thierry Ledru pousse ses personnages à l’extrême d’eux-mêmes, il les confronte à des questionnements et à des événements qui les font avancer, leur ouvre un cheminement intérieur que le lecteur emprunte à leur suite avec un grand bonheur.

    Auteur

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