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  • Philosophie amérindienne

     

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    Introduction à la philosophie et la pensée amérindienne 

     

    par Russell Means

     

     

    Qui est Russell Means ?

     

    Russell Charles Means (1939-2012) était un activiste Oglagla Lakota (Sioux) qui lutta pour les droits des autochtones américains, il fut un activiste politique sous la bannière libertarienne, acteur, activiste politique, peintre et musicien. Il est devenu un membre prominent de l’American Indian Movement (AIM) après avoir rejoint l’organisation en 1968. Il aida à organiser des évènements notables de lutte pour les droits natifs, évènements qui attirèrent une couverture médiatique nationale et internationale, comme l’occupation de l’ancienne prison d’Alcatraz (sise en territoire indien) en 1969, l’occupation du Mount Rushmore en 1971 et surtout le siège par les agents fédéraux de la réserve de Wounded Knee en 1973.

    Il fut nommé prermier directeur national de l’AIM en 1970. Sous son leadership, le mouvement commença des campagnes d’activisme plus soutenues et plus remarquées.

    Means fut actif internationalement concernant les problèmes des droits indigènes, ceci impliqua son activisme avec des groupes Indiens d’Amérique Centrale et d’Amérique Latine. Il participa à des réunions aux Nations-Unies et au congrès des États-Unis pour la reconnaisance des droits autochtones. Il fut politiquement actif dans sa réserve de Pine Ridge (Sud-Dakota) et aussi au niveau de l’état du Dakota et au niveau national.

    Il commença sa carrière d’acteur en 1992. Il apparut dans plusieurs films dont le plus célèbre: “Le dernier des Mohicans” avec Daniel Day Lewis (rôle de Chingakook). Il a produit et édité ses propres CD musicaux. Il a publié son autobiography (extraits traduits et publiés sur Résistance 71) en 1995 “Where White Men Fear to Tread”

    Russell Means est décédé d’un cancer à l’âge de 72 ans dans la réserve de Pine Ridge ou “le camp de prisonnier de guerre # 334” comme il aimait à la décrire. Camp de prisonnier en l’occurence totalement hors de propos puisqu’il est à noter que de la très jeune histoire des Etats-Unis, la seule guerre perdue par ceux-ci fut celle qu’ils menèrent contre les nations Sioux et Cheyennes, qui virent la défaite de l’armée américaine et la signature du traité de Fort Laramie en 1868, traité où les Etats-Unis faisaient des concessions territoriales et de souveraineté aux nations indiennes victorieuses et non pas l’inverse. Ce traité fut bien sûr bafoué par les Américains (comme les quelques 400 autres signés entre 1776 et la fin du XIXème siècle), qui continuèrent à voler et piller les territoires des nations qui les avaient pourtant militairement vaincu dans les grandes plaines centrales et les montagnes du Dakota. il faut bien que cela soit compris.

    Dans la dernière année de sa vie, Russell Means travailla (entre autre) à laisser un écrit “testamentaire” de son passage sur terre. Il ne voulait sans doute pas que l’on se rappelle de lui seulement comme d’un activiste. Il entreprît donc, malade et aidé de son épouse et d’un co-auteur Bayard Johnson, la rédaction de ce petit ouvrage de 100 pages, simple et direct, expliquant les bases de la philosophie de la vie et de la vision du monde des Indiens des plaines et à quelques variantes près, de l’ensemble des nations amérindiennes. Le résultat fut cet ouvrage à la portée universelle: « If you’ve forgotten the names of the clouds, you’ve lost your way », dont nous avons traduit quelques passages marquant et qui fut publié en 2013, peu de temps après sa mort. Traduction du titre en français: « Si vous avez oublié les noms des nuages, vous avez perdu votre chemin« .

    Russell nous a laissé un superbe testament et il a réussi sa nouvelle mission, celle de montrer aux yeux de toutes et tous, qu’il n’était pas seulement un activiste, mais aussi un philosophe et un sage dont le dernier message vibrant ouvre la porte à la fraternité et au retour à la loi naturelle des choses, faite de terre/femme nourricière.

    Mitakuye Oyasin (Nous sommes tous inter-reliés)

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    Source : https://resistance71.wordpress.com/2014/04/24/introduction-a-la-philosophie-et-la-pensee-amerindienne-russell-means-presentation/

     

    La loi naturelle

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    Introduction à la philosophie et la pensée amérindienne (Russell Means ~ 1ère Partie)

    Si vous avez oublié les noms des nuages alors vous avez perdu votre chemin (1ère partie)

    Une introduction à la pensée et à la philosophie amérindienne  

    par Russell Means  

    ~ Extraits traduit de l’anglais par Résistance 71 ~    

    -o-o- Résistance 71 -o-o-  

    25 Avril 2014  

     

    La loi naturelle

     

    Russell Means

     

    Traduit de son livre testament “If you’ve forgotten the name of the clouds, you have lost your way”, 2013

     

    par Résistance 71

     

     

    Dans la perspective matriarcale, le monde est un endroit nourricier. Un endroit où des cadeaux sont donnés gratuitement. Lorsque les conquistadores espagnols et portugais arrivèrent, les Aztecs et les Incas ne pouvaient pas comprendre pourquoi ces nouveaux arrivants étaient si atteints de la folie de l’or. Tout ce qu’ils avaient à faire étaient de le demander et les Indiens leur auraient donné.

    Christophe Colomb écrivit après ses premiers contacts avec les Indiens des Caraïbes, que les natifs de l’endroit étaient si généreux et pacifiques que c’en était une faute. Une faute ? Générosité et pacifisme des fautes, des défauts ? De quel type de monde provenait-il à votre avis ? Du monde de l’inquisition, des âges sombres, de la mort noire. Les Indiens des Amériques allaient se familiariser avec ce monde très bientôt.

    Si vous vivez dans un monde où tout ce dont vous avez besoin est disponible de manière gratuite, la veulerie et le goût de la possession paraissent être une forme d’insanité. Pourquoi quelqu’un voudrait-il plus que ce dont il a besoin ? La terre mère procure une abondance quasi illimitée. Tout comme une mère donne à son enfant tout ce dont il/elle a besoin, la Terre fait de même pour ses enfants, les humains comme les autres créatures. Si vous suivez la loi naturelle, vous n’avez pas peur de la mort, vous voyez les cycles naturels de la mort et de la renaissance partout autour de vous, dans vos parents et vos enfants, dans l’engourdissement de l’hiver et les nouvelles feuilles du printemps, la régénération de toute sorte de vie nouvelle. Les anciens du monde indigène ne s’accrochent pas à la vie, ils n’ont pas peur, quand ils deviennent une charge pour la société, ils s’en vont tout simplement. Dans chaque cycle de la nature, tout au long de leur vie, ils ont été les témoins de la mort, de la réincarnation, de la renaissance, la mort et la décomposition se transformer en nouvelle vie et ils savent qu’ils font partie intégrante de ce cycle.

    Les détails spécifiques du comment tout ceci se passe ne sont pas importants. Les peuples indigènes ne mentent pas, ils n’inventent pas d’histoire lorsqu’ils ne connaissent pas la réponse complète à une question. Ils ne prétendent ni n’affirment qu’ils savent des choses dont ils n’ont aucun moyen de vraiment savoir. Ils n’écrivent pas les paroles de ceux qui prétendent entendre des voix et proclament ensuite que ceci sont les paroles d’une sorte de “dieu”.. parce que la vie est vécue en équilibre, le langage se développe avec des positifs, pas de négatifs. Il n’y a pas de mot pour dire “mentir” dans la langue Lakota (NdT: une des langues du groupe dit “Sioux”), dans notre langue nous ne sommes pas capables d’insulter quelqu’un ou quelque chose. Dans la loi naturelle, chaque chose a sa place, où est le mal ? Il n’y a pas de mal dans la nature. En vivant par la loi naturelle, nous percevons les choses effectivement au travers de nos sens, nous développons une appréciation pleine et essentielle du monde réel qui nous entoure, de ce que nous expérimentons au quotidien, de la réalité.

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    Source : https://resistance71.wordpress.com/2014/04/25/introduction-a-la-philosophie-et-la-pensee-amerindienne-russell-means-1ere-partie/

    Vivre en suivant la loi naturelle

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    Vivre en suivant la loi naturelle

    Russell Means

     

    Traduit de son livre testament “If you’ve forgotten the name of the clouds, you have lost your way”, 2012

     

    par Résistance 71

     

    En tant que chasseurs-cueilleurs, nous observons le renard et l’ours. Lorsqu’ils mangent des baies, ils ne mangent pas toutes les baies sur le même buisson. Lorsque des ours mangent du miel, ils ne détruisent pas les ruches, ils en prennent un peu et continuent leur chemin. Il y en a toujours suffisamment pour permettre une régénération. Nous savons donc bien mieux faire que de vider un bout de terrain de toutes ses sources nourricières. C’est ainsi que vous vivez en suivant la loi naturelle.

    Les chasseurs-cueilleurs ne vident jamais leur supermarché naturel. Ils n’endommagent pas leur environnement de quelque manière que ce soit. La famine n’existe pas chez les chasseurs-cueilleurs parce que les sources de nourriture sont extrêmement variées et ne peuvent pas être épuisées en même temps. Ils savent où est l’eau (NdT: même dans le désert, les travaux de recherche de l’anthropologue américain Marshall Sahlins ont démontré que les sociétés de chasseurs/cueilleurs étaient en fait des sociétés d‘abondance contrairement au mythe perpétré par les anthropologies structuralistes évolutionistes et marxistes pour qui la fausse image du chasseur/cueilleur luttant pour sa survie toujours à la limite de la famine, est une image valorisatrice pour leur idéologie soutenant la société étatique comme étape ultime de l’évolution…). La Terre-Mère est leur corne d’abondance, avec bien des types différents d’animaux, de légumes et de fruits sont à disposition pour toutes les saisons. Les chasseurs-cueilleurs savent également comment stocker la nourriture à la fois sous une forme séchée et en utilisant des caves à racines. Ils connaissaient les plantes bonnes pour la médecine et où les trouver.

    Avec si peu de temps à passer pour subvenir à leurs besoins immédiats, ils avaient la liberté de s’occuper d’eux-mêmes et de leurs familles, de s’occuper de l’un l’autre, de vivre selon la loi naturelle, sans conflit. Il n’y a pas de conflit dans la loi naturelle des choses, il n’y a pas de mal.

    Quand vous y réfléchissez bien, lorsqu’un enfant est né, où est le mal ? Un ours ou un cougar tuant et mangeant ce qu’ils ont l’habitude de manger, n’est pas plus mal que ce qu’un humain tue pour manger ce qu’il a l’habitude de manger. Nous respectons tout ce qui se trouve dans le monde naturel et que nous utilisons à un moment ou un autre au cours de nos vies. Nous remercions l’arbre que nous coupons pour faire les piquets de nos tipis. Quand vous révérez une plante, les animaux, il est facile de voir qu’il n’y a aucun mal dans la nature.

    Chaque bonne pensée est une prière. C’est ce que nous croyons. C’est pourquoi nous n’avons pas d’églises. La vie est une église, l’univers est notre temple. Être conscient de l’existence et du bien-être du “Petit Peuple”, le nom que nous donnons aux insectes, c’est une forme de prière.

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    Source : https://resistance71.wordpress.com/2014/04/25/introduction-a-la-philosophie-et-la-pensee-amerindienne-russell-means-1ere-partie/

    L’équilibre et la sacralité de toutes choses

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    L’équilibre et la sacralité de toutes choses

     

    Russell Means

     

    Traduit de son livre testament “If you’ve forgotten the name of the clouds, you have lost your way”, 2012

    par Résistance 71

     

    Il est marrant de constater que l’être humain est physiquement constitué de 2/3 d’eau comme notre grand-mère la terre. La Terre et le corps humain sont les hôtes de vastes colonies de vie diverse. La Terre, au travers de ses fonctions naturelles se purifie elle-même constamment. Lorsque les humains demeurent en contact avec les processus naturels de purification de la Terre, les humains font la même chose, ils s’efforcent de se purifier continuellement par des procédés naturels, maintenant un équilibre. Toute la vie doit demeurer en équilibre.

    Les peuples indigènes de par le monde qui ont toujours vécu au gré des cycles de la Terre et de l’univers se retrouvent maintenant en déséquilibre parce que ces cycles ont été dérangés. Équilibre, qu’est-ce que cela veut dire ? Vivre en équilibre veut dire comprendre la loi naturelle.

    On apprend la loi naturelle en observant toutes les différentes formes de vie autour de nous, les plantes, les animaux à quatre pattes, les peuples des insectes, ceux des animaux ailés… Les humains sont soumis aux mêmes lois ou principes que toute chose dans l’univers.

    Une fois qu’une forme de vie commence à entrer en surpopulation, le Grand Mystère ou quelque soit la force gouvernant toutes choses, va commencer à créer des mécanismes naturels qui vont limiter la croissance de la population et ramener les choses en équilibre. Par exemple chez les mammifères, lorsqu’une surpopulation menace l’équilibre d’une famille de rongeurs, on en a vu se jeter dans la mer et se suicider en masse. Ceci se produit parmi les humains aussi, bien que cela prennent différentes formes, comme l’abus de drogues, d’alcool, les crimes violents, les guerres. Ceci est la loi naturelle en action.

    Santé et équilibre sont intrinsèquement liées. Si une société crée une accumulation de déchets, alors un terrain fertile pour le développement de maladies existe, par contre si les gens vivent en équilibre en accord avec la loi naturelle, il n’existe et ne peut pas exister une quelconque accumulation de déchets. Les rejets de la vie amérindienne ont toujours été des matériaux complètement naturels, pas toxiques ni pour les humains, ni pour tout autre résident de la planète. Même les déchets du corps humain, quand ils ne sont pas accumulés en trop grandes quantités dû à une trop grande population, ne sont pas toxiques. C’est même l’opposé, décomposés dans les éléments, ceci procure une nourriture naturelle pour développer de nouvelles vies. Tout ce qui est utilisé par les Amérindiens vivant suivant la loi naturelle retournera à continuer la construction de nouveaux blocs de vie.

    Récemment, vous avez sans doute entendu parler des patriarques parlant au sujet des “crédits carbones”, la base de la “valeur” dans le système scientifique actuel est le droit de chaque individu à contribuer au partage de la pollution, ce qui veut dire, de faire leur part pro-rata d’assassinat de la terre et de ses systèmes naturels dont nous dépendons tous pour survivre. Ils parlent même du comment l’individu pourra dans un futur proche, vendre ses crédits carbone à quelque industrie polluante. Il se créera une bourse d’échange des crédits carbone (NdT: déjà été créé avec le CCX ou Chicago Carbon Exchange) où s’achèteront, se vendront et se feront attribuer les crédits carbone. Simplement par le fait de naître, le patriarque s’octroie le droit de participer de manière identique et équitable à la destruction de la Terre. Ceci est un bien triste auto-portrait. La base de la monnaie, des choses de valeur est utilisée pour être des métaux précieux, maintenant la valeur est fondée sur la saleté et le génocide universel, incluant le “maso-génocide”, c’est à dire le génocide de soi-même.

    Si un peuple vit et obéit à la Loi Naturelle, il n’y a aucun besoin pour des lois humaines dans aucune situation. La première loi humaine marque la mort de la loi naturelle. Une fois qu’une loi de l’Homme est créée, l’Homme est devenu dieu, le faiseur de lois et le but entier de l’existence humaine est un échec.

    La loi naturelle est la loi de la vie, la loi des hommes est la loi de la mort. Ceci s’applique également à la cellule familiale. Une fois que la loi humaine est imposée sur la cellule familiale, les schémas normaux d’attention et de développement sont interrompus. Chaque famille dans son nucleus devient son propre domaine autocrate, où la liberté de la jeunesse n’existe que lorsque les jeunes quittent l’unité familiale et commencent eux-mêmes leur propre cellule familiale autocrate. Sous la loi naturelle, la structure familiale extensivement intriquée devient encore plus forte et encore plus interconnectée tandis que de nouvelles générations arrivent en son sein.

    Nous ne construisons pas d’églises pour aller y prier une fois par semaine. Nous prions dehors, dans le monde naturel et notre vie entière est une prière, parce qu’il y a une sacralité en toutes choses dans le monde naturel ici, sur notre Grand-Mère Terre.

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    Source : https://resistance71.wordpress.com/2014/05/10/introduction-a-la-philosophie-et-la-pensee-amerindienne-russell-means-4eme-et-derniere-partie/

  • Trump a froid

    L'oncle Donald dit que comme il fait encore froid aux USA, c'est qu'il n'y a pas de réchauffement et donc aucunement besoin de freiner la croissance.

    Alors, voici, la carte actuelle des températures sur la planète. Bleu, c'est froid, rouge, c'est chaud. (et même en certains endroits beaucoup trop chaud)

    Source cci-reanalyzer.org


    Mais il est vrai que l'Amérique équivaut au monde dans sa totalité : si Donald Trump a froid, la Terre entière éternue.

    http://sogeco31.blogspot.fr/2018/01/il-fait-super-froid-quelque-part-en.html

  • Climato-sceptique : arguments et objections

    Sous chaque argument souligné se tient une autre page avec l'objection détaillée.

     

     

    Les arguments climatosceptiques : objections et réponses

     

    Écrit par Olivier Dumont | Publié le 01 Juin 2012PDFImprimerEnvoyer

    Il n'y a pas de réchauffement

    1. Nous sommes en pleine vague de froid. Vous l'avez vu où, vous, le réchauffement ?
    2. Quelques années de réchauffement ne prouvent pas une tendance
    3. Les températures baissent depuis 1998 !
    4. Les températures ont perdu en 2008 tout ce qu'elles avaient gagné en un siècle
    5. Le réchauffement est une illusion causée par les ilots de chaleur des villes
    6. Les satellites montrent une stabilité ou un refroidissement des températures
    7. Les mesures de températures globales ne sont pas fiables et ne signifient rien
    8. Nous n'allons pas vers un réchauffement, mais au contraire vers une prochaine glaciation. Vous ne connaissez pas les cycles de Milankevich ?

    Le réchauffement climatique est naturel et s'est déjà produit dans le passé

    1. La variabilité naturelle du climat a toujours existé et la Terre a connu des épisodes bien plus chauds
    2. Depuis le début du néolithique la terre a connu des épisodes plus chaud, par exemple pendant le moyen-âge
    3. La GIEC a voulu effacer l'optimum du moyen-âge dans le rapport de 2001
    4. Érik le rouge a baptisé le Groenland du nom de « pays vert »
    5. Le réchauffement climatique a commencé il y a 20 000 ans

    Le réchauffement n'est pas dû au CO2

    1. L'augmentation du CO2 suit le réchauffement, il ne le précède pas
    2. Les températures ont baissé au milieu du siècle alors que le CO2 augmentait
    3. L'effet de serre est contraire à la 2ème loi de la thermodynamique
    4. Le GIEC ne prend pas en compte la vapeur d'eau.
    5. Il y a eu un réchauffement sur Mars également, donc c'est le soleil qui est responsable
    6. Le réchauffement est dû au rayonnement solaire, aux rayons cosmiques, au champ électromagnétique, à la chaleur de la Terre.

    Le CO2 est émis par des processus naturels

    1. Quand vous respirez, vous émettez du carbone. Pour sauver le climat, il faudrait cesser de respirer !
    2. Pourquoi l'émission de carbone fossile, qui provient au départ de l'atmosphère, provoquerait une hausse de la quantité des GES ? Ce n'est qu'un retour à l'envoyeur.

    Il n'y a pas d'élévation du niveau de la mer

    1. La fonte de l'arctique n'entraine pas plus l'élévation du niveau des mers que le fonte d'un glaçon dans un verre d'eau. C'est une question de bon sens !
    2. Il est ridicule d'évoquer une hausse du niveau de la mer de 6 m comme dans le film d'Al Gore
    3. Les glaciers de l'Antartique augmentent : preuve qu'il n'y a pas de réchauffement
    4. Le niveau de la mer diminue en Arctique.

    Le réchauffement climatique est bénéfique pour l'homme

    1. Le réchauffement climatique est une excellente chose, il permet un développement de l'humanité et des périodes d'abondance

    Les problèmes méthodologiques empêchent de prendre au sérieux la théorie du réchauffement

    1. Comment prévoir le temps qu'il fera dans vingt ans alors qu'on ne peut pas le prédire au-delà de cinq jours ?
    2. Les modèles tournant sur des ordinateurs ne correspondent pas à la réalité
    3. Les modèles sont incapable de prendre en compte le rôle des nuages
    4. Il n'y a pas de consensus scientifique
    5. Si un consensus existe, cela n'est pas sain. Un débat est nécessaire

    Les climatologues se sont trompés dans leurs prévisions

    1. Les prévisions passées des climatologues étaient fausses
    2. Les climatologues avaient prévu un refroidissement dans les années 1970

    Les mesures contre le réchauffement climatique sont inefficaces

    1. Le protocole de Kyoto n'est pas efficace
    2. Des mesures de réductions des GES auraient un coût astronomique pour la France et pour l'Europe
    3. Pourquoi ferions-nous ce que les Chinois et les Américains ne font pas ?

     

  • Un interminable hiver

    Ce genre d'articles sur les réseaux sociaux déclenchent inévitablement les railleries de ceux qui contestent l'impact de l'humain sur le réchauffement climatique, voire qui contestent le réchauffement lui-même. 

    Sauf que dans les années 1970 déjà, le Pentagone a commencé à s'intéresser à l'éventuel enfoncement du Gulf Stream et ses conséquences et que depuis toutes ces années, les données scientifiques sur ce phénomène se sont accumulées.

    La conclusion est qu'il est tout à fait envisageable que le réchauffement global de la planète conduise à une nouvelle ère glaciaire sur l'Europe et les Etats-Unis.

    Alors, des hivers interminables et exceptionnels en précipitation, c'est quelque chose qui n'est pas incompatible avec le réchauffement climatique.

    Le dossier qui suit l'article est très complet.

     


    Le nord et l’est des Etats-Unis sont à nouveau touchés par du froid vif et de la neige. L’hiver 2018 est exceptionnellement long et intense en Amérique du Nord.


    Grand froid et neige abondante ces jours-ci

    Des records de froid pour le mois d’avril sont prévus ce week-end au Montana, Wisconsin et Oklahoma : les températures seront dignes de janvier, y compris dans les régions du sud. Le pic de froid sera atteint samedi, avec des températures de 7°C inférieures aux normales de saison : jusqu’à -15°C au Wyoming et Montana. Les premiers inquiétés par ce brusque retour du froid sont les fermiers : dans les ranchs du Montana, c’est la saison des naissances du bétail. La météo locale a lancé une « alerte de grand froid pour le bétail nouveau-né » : les veaux naissent dehors dans les vastes pâturages et la mortalité pourrait être importante ces prochains jours.

    En plus du froid, la neige sera de retour entre vendredi et samedi sur tous les états du nord des Etats-Unis. Sur Washington DC, le mois d’avril 2018 devrait être le plus enneigé depuis 100 ans. Il pourrait à nouveau tomber 20 à 25 cm de neige localement, en particulier sur le Minnesota.

    La ville de New York pourrait être légèrement enneigée samedi. Des annulations de vols sont prévues dans les aéroports de New York, Cincinnati, Pittsburgh, Washington, D.C., Philadelphie, et Boston.

    Un hiver interminable

    Cet hiver est historique aux Etats-Unis, de par sa durée et son intensité. Des flux de nord-ouest très fréquents depuis décembre ramènent sans cesse de l’air froid en provenance du Canada. En rencontrant l’air plus doux et humide en provenance du golfe du Mexique, cet air froid génère alors de la neige. Le caractère instable, parfois orageux, de cette situation donne parfois lieu à de fortes averses, de pluie, ou de neige selon les régions.   

    Le 21 mars dernier, il était déjà tombé 20 cm en l’espace d’une journée à New York, jusqu'à 30 cm dans le reste de l'état de New York et 50 cm en Pennsylvanie. 4000 vols avaient été annulés.

    Le 12 mars dernier, 20 à 55 cm de neige sont tombés au nord-est du pays, surtout au Connecticut.

    Mi-février dernier, le cumul de neige enregistré depuis le début de l'hiver était déjà 165% au-dessus des normales au nord-ouest du pays (montagnes rocheuses) . La ville du Havre, au Montana, connu pour son climat extrême, a connu son hiver le plus enneigé depuis 138 ans.

    Fin décembre dernier, en Pennsylvanie, sur les bords du lac Erié, le record de neige tombée en une seule journée a été pulvérisée lors du lundi de Noël 2017 : 1m30 de neige en 24h seulement, et 1m60 de neige au cours des 3 jours de la tempête de neige.

    Le Canada a aussi été fortement touché : au Québec, il s'agit de l'hiver le plus froid depuis 100 ans.


    http://actualite.lachainemeteo.com/actualite-meteo/2018-04-06-15h12/tempetes-de-neige-aux-usa---un-hiver-interminable-46899.php#reagir_commenter


     


      Gulf-Stream (marin). Jet-Stream  (aérien)
     
     


    Rendez vous sur notre forum, rubrique "climatologie", pour vos questions et commentaires.
     

    Aout/septembre 2010 : Actuellement certains sites ou forums friands d'extravagants délires, fantasment sur un arrêt du Gulf Stream à cause de la marée noire du Golfe du Mexique. Tout est bon à copier sur internet lorsque cela "arrange" leurs certitudes.

    Soyez vigilants et gardez un esprit critique, trop de manipulations et de désinformation !


    Gulf-Stream, courant marin.
     

    Le Gulf Stream : Le courant marin mondial est un courant océanique qui prend sa source entre la Floride et les Bahamas et se dilue dans l'océan Atlantique vers la longitude du Groenland. Son nom est abusivement utilisé pour désigner la dérive Nord Atlantique, voire l'ensemble de la circulation de surface de l'océan Atlantique Nord.

    Ce courant marin est propulsé et contrôlé par une combinaison d'interactions dont les forces éoliennes, les différences de densité de l'eau (température, salinité), les apports d'eau douce continentale, pluviale et la géographie des côtes etc.

    Le moteur de la circulation thermohaline est la différence de densité due à la salinité et à la température des eaux. Les eaux arctiques sont plus denses car elles sont plus froides et plus salées. Les eaux atlantiques sont moins denses car elles sont plus chaudes et moins salées. Les premières plongent donc sous les secondes en direction de l'Antarctique, créant une aspiration des eaux atlantiques vers le nord.

    La dérive Nord Atlantique est un courant océanique chaud et puissant qui prolonge le Gulf Stream vers le nord-est. Elle se sépare en deux à l'ouest de l'Irlande. Une des branches (le courant des Canaries) va vers le sud tandis que l'autre continue le long des côtes du nord-ouest de l'Europe où il a une influence considérable sur le climat en le réchauffant. D'autres branches incluent le courant d'Irminger et le courant norvégien. À l'origine, c'est une extension du Gulf Stream qui va encore plus loin vers le nord et se jette dans l'Océan Arctique. Le changement de climat, et, en particulier, le réchauffement global, peut avoir un effet significatif sur la dérive nord atlantique.



    Archives : Planet-Terre/Infosciences/Climats/

     

    Le conflit des masses d'eau froide du courant du Labrador, qui descendent le long du Canada (Québec) et rencontrent les eaux chaudes qui montent vers le Nord Est, transportées par le Gulf-Stream.



     

    Le courant des profondeurs.


    Voici en 4 étapes, des points cruciaux d'une rupture annoncée selon le documentaire Le Courant des Profondeurs de la chaine de TV NHK.
    L'Extention du Gulf Stream dénommée Dérive Nord Atlantique est mise à mal dans un réchauffement climatique où l'effet de surprise doit être pris en compte.
    Ici les fameuses colonnes où chacune d'elle font plusieurs fois le débit de l'Amazone. Ces colonnes se situent au large du Groenland dans l'Altantique Nord.
    Grace à un isotope radioactif, on a découvert le Courant de retour du Gulf Stream (Dérive Nord Atlantique dans les années 50-60 :



     

    Ici on découvre donc la plongée jusqu'à 4000 m du Gulf Stream en coupe dans l'Altantique Nord. 
    Ces mêmes plongées qui se sont ralenties d'une façon très significative dès les années 1990.


     
     

    Le point en rouge montre des cheminées de plongée qui se situaient dans la zone bleue pendant les années 50-60.
    Au début des années 2000,  selon Peter Wadhams, sur 12 immenses colonnes, il n'en resterait plus qu'une, elle ne descendrait jusqu'à 1000 mêtres de profondeur.

     

    Depuis, en ces années 2008/2010, ces cheminées se seraient bien réactivées.



     

    Les vents circulant tout autour de notre planète se sont intensifiés ces dernières années, la fonte des glaces, de la banquise, du permafrost et l'apport très important de pluies aux hautes latitudes dû à la condensation des océans et de l'effet de serre, joue un rôle majeur dans la baisse de la salinité de l'Altantique Nord.
    Cette salinité qui joue un rôle majeur dans la circulation thermohaline des courants marins.
    En effet, lors de la formation de la banquise, le sel est éjecté et créé une eau plus dense qui plonge dans les fonds marins créant au final les fameuses colonnes du Gulf Stream sur le chemin du retour.
    Nous voyons sur l'image de dessus, cette extension du Gulf Stram qui est attiré comme un aimant vers l'Atlantique Nord.

     

    Le réchauffement global : l'amorce d'une nouvelle ère glaciaire ?

    Les conclusions sont à prendre avec beaucoup de recul...
    Se souvenir que le Dryas récent a été provoqué par la vidange brutale du gigantesque lac Agassiz, sans commune mesure avec une fonte glaciaire, ou la fonte de la banquise.


    Après cette étude des différentes actions du Gulf Stream, il apparaît que l'impact climatique de ce courant sur l'Europe se traduit par une douceur anormalement élevée pour la latitude, accompagnée d'une grande humidité, qui résulte de l'évaporation des eaux chaudes.
    Ceci permet la présence d'une végétation très diversifiée dans une région où devrait dominer la toundra.

    La civilisation européenne telle qu'on la connaît, nous l'avons vu, est étroitement liée aux conséquences climatiques inhérentes au courant de l'Atlantique Nord ( autre appellation du Gulf Stream ), qui ont permis l'essor de ce grand foyer de population, là où une carte du seul rayonnement solaire indiquerait un climat très rude, excluant cet espace de l'œcoumène.
    L'Europe est donc ce qu'elle est, grâce au courant de l'Atlantique Nord… Mais qu'en serait-t-il sans son action ? Qu'adviendrait-il si les courants marins s'immobilisaient, cessant ainsi leur rôle de régulateurs thermiques ? Une catastrophe climatique menacerait l'Europe, ainsi que tous les autres espaces géographiques situés à la même latitude.

     

    En effet l'équilibre qui permet la régulation thermique grâce aux courants marins, et notamment au Gulf Stream, apparaît relativement fragile; les dernières études montrent que si le réchauffement climatique dû aux gaz à effet de serre continu d'affecter le planète, la circulation des courants s'en verra ralentie, voire stoppée. La raison pourrait en être la fonte de la banquise en mer de Ross, et en mer de Wedel ( immenses mers de glace situées en Antarctique ).
    Celle-ci, si elle était massive ( comme ce fût le cas il y a quelques mois quand une barrière de glace de plusieurs milliards de tonnes s'est détachée sous l'effet du réchauffement climatique en Antarctique ), perturberait la cinétique du Gulf Stream en entraînant son ralentissement et peut-être son arrêt temporaire selon l'ampleur du réchauffement.


    En effet nous avons vu précédemment que la différence de densité entre masses d'eau est le moteur essentiel de la circulation des courants marins ; elle se caractérise par la plongée des eaux refroidies au contact des glaces à proximité des pôles. La fonte de ces glaces empêcherait donc les masses d'eau de se refroidir suffisamment et pourrait alors provoquer Les énormes quantités d'eaux douce issues de la fonte de la banquises endosseraient la plus grande responsabilité dans ce phénomène : en affectant la densité des masses d'eau, elles perturberaient ainsi durablement leur plongée, amplifiant le problème lié à l'insuffisance de leur refroidissement.un sévère ralentissement du Gulf Stream.

    L'Europe ne bénéficiant plus de l'influence du courant se verrait alors confrontée à un climat digne de celui du Canada selon les prévisions les plus optimistes. En annihilant le rôle régulateur des principaux courants marins de la planète, le réchauffement climatique entraînerait en fait un net refroidissement du climat ( peut-être synonyme d'une nouvelle période glacière pour les plus pessimistes ) et cela bien au-delà du simple espace européen.
    Les scientifiques ont nommé ce phénomène "paradoxe du Gulf Stream". Ce ralentissement serait donc lourd de conséquences pour les européens, et pour l'ensemble des humains vivant sous de hautes latitudes. Un tel scénario catastrophe suscite de vives inquiétudes dans la communauté scientifique, qui ne cesse de lutter pour la réduction des gaz à effet de serre.
    Malheureusement elle n'est que trop peu entendue… Cependant, avec un nouvel argument qui risque de peser lourd : celui de la sauvegarde du Gulf Stream et plus largement de l'Europe économique et humaine telle qu'on la connaît actuellement, les adeptes du développement durable auront peut-être plus de crédit à l'avenir ( mais avant faudra-t-il convaincre les politiques du bien fondé de cette terrible menace, ce qui sera sans doute la partie, de loin, la plus difficile ).

    Car après les désillusions du sommet de Johannesburg, et le constat qu'un accord international sur la réduction des gaz à effet de serre ne verra sans doute jamais le jour, ou enfin, sous une forme réellement efficace, les dirigeants européens tardent à prendre conscience du réel danger qui guette notre civilisation. La menace est pourtant patente : il est avéré depuis quelques mois que le courant de l'Atlantique Nord a enregistré un régulier ralentissement au cours de la dernière décennie.
    Le lien avec le réchauffement global est peut-être un peu prématuré, mais très fortement probable. Les dirigeants politiques devraient donc s'alarmer de ces signes préoccupants à moins qu'ils ne prennent conscience de la menace une fois le phénomène entré dans une phase de non-retour. ce qui naturellement n'est pas à souhaiter… De plus, un paramètre majeur reste ignoré : celui de la durée.
    Personne ne sait aujourd'hui le temps nécessaire à un tel bouleversement climatique, aucun modèle informatique n'étant assez performant et fiable pour l'instant. En fait, tout pourrait aller très vite, car dans le pire des scénarios, seulement quelques décennies suffiraient.…


    Iceberg géant partant à la dérive, pris dans les courants océaniques, depuis l'Antartique.

     

    Scénario noir à la Maison-Blanche, si le Gulf Stream s’arrête...
     

    Ce n'est qu'un scénario, qui commence à dater, et largement soumis à controverses, mais ce n'est en aucun cas une prévision.


    Réchauffement climatique plus fonte des pôles égale arrêt du courant océaniqueplus panique sur la planète.
    C’est l’équation remise par deux chercheurs américainsà George W Bush, qui s’est empressé de l’enterrer.

    Certains rapports font froid dans le dos. Celui qu’ont écrit Peter Schwartz et Doug Randall à la demande du Pentagone a pour titre: «Pensons l’impensable».
    On n’aurait normalement jamais dû en entendre parler: George Bush ne voulait pas qu’il soit publié. Mais il y a toujours des fuites. «L’impensable» a donc été dévoilé fin février.
    En deux mots: il va faire froid et ça va chauffer sur la planète. Le froid, c’est pour le climat. Le chaud, ce sont les énormes conflits que ce refroidissement risque d’entraîner.

    A ceux qui croiraient naïvement que nous sommes dans une période de réchauffement climatique qui entraînera dans le futur des canicules à répétition, rappelons, comme le font Schwartz et Randall, que rien n’est simple en matière de climat. Et qu’il est déjà arrivé dans le passé que des épisodes de chaleur provoquent des températures sibériennes en Europe et ailleurs.
    C’était il n’y a pas bien longtemps: 12600 ans à peine, une période que les géologues appellent le Dryas récent. Le climat était alors à peu près le même qu’aujourd’hui, même si le niveau des mers était sensiblement plus bas. Mais les eaux chaudes du Gulf Stream baignaient déjà les côtes d’Europe jusqu’en Norvège, et tout allait bien.
    Trop bien, car avec la chaleur les glaces de l’Arctique se sont mises à fondre. Et se sont répandues d’un coup, gigantesque débâcle glaciaire, dans tout l’Atlantique Nord. Avec une conséquence inattendue: cet apport d’eau douce a bloqué le Gulf Stream, ce «gigantesque tapis roulant hydraulique» qui parcourt les océans de la planète tantôt en surface, tantôt en profondeur, selon l’expression du paléoclimatologue français Jean-Claude Duplessy. (1)

    Rendues plus légères par cette pellicule d’eau douce, les eaux du Gulf Stream cessèrent de se mélanger avec les eaux plus denses des fonds marins. Le célèbre courant, qui ne pouvait plus plonger pour continuer sa course océanique, fut considérablement ralenti. Conséquences immédiates: Les îles Britanniques connaissaient le climat de la Sibérie.0  Et les glaces, l’hiver, descendaient au large des côtes du Portugal! L’épisode dura un bon millier d’années, avant que le grand courant calorifère ne se remette en marche.en moins de soixante-dix ans, l’Europe se retrouva plongée en pleine période glaciaire.

     

    C’est exactement ce que nous annoncent les experts du Pentagone: un nouveau Dryas, un coup de froid sévère sur l’Europe, avec toutes les conséquences qui s’ensuivraient, dans le monde entier. Car le froid entraînerait la sécheresse, perturberait les moussons jusqu’en Asie du Sud-Est. La famine menacerait 400 millions de personnes. La famine menacerait 400 millions de personnes. Leur préconisation: transformer les Etats-Unis en une sorte de forteresse capable de résister à l’assaut des populations affamées du reste de la planète.

    Mais pas un mot sur la nécessité de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre dont les Etats-Unis sont les principaux responsables.. Ce silence pudique n’a pas suffi à George Bush, pour qui toute évocation des conséquences d’un réchauffement climatique global est une hérésie.. 

    Il a donc mis le rapport au panier, comme il le fait régulièrement – le député démocrate Henry Waxman a dénombré 21 cas au moins – quand des scientifiques payés par le gouvernement vont contre les idées ou les intérêts du président.. Faut-il redouter la quasi-guerre mondiale que nous annoncent les experts du Pentagone? Pas sûr. Eux-mêmes prennent quelques précautions, parlent d’hypothèses plausibles. Mais, ajoutent-ils, ils étudient tous les scénarios. Jean-Claude Duplessy, lui, aurait tendance à qualifier ce genre de littérature de «délire militaire». 
    D’abord parce que la salinité des eaux y a baissé.  Ensuite parce que dans un des trois détroits par lesquels s’engouffre le Gulf Stream dans la mer de Norvège, la vitesse du grand courant océanique a baissé de 20% depuis le milieu des années 1990.  Ailleurs, les mesures n’ont pas encore été faites. Ajoutons à cela que les glaces du Groenland pourraient bien se mettre à fondre si les températures montaient de plus de 2 °C, prévision la plus optimiste pour cette fin de siècle. Allons-nous condamner nos petits-enfants à vivre un nouvel âge glaciaire? Difficile à dire. Comme le souligne Jean-Claude Duplessy: «C’est la première fois dans l’histoire connue de la planète que nous allons passer d’une période chaude à une autre, plus chaude encore. Et là, nous manquons totalement de repères !».

    (1) Auteur de «Quand l’océan se fâche: histoire naturelle du climat» aux Editions Odile Jacob, 1996. Gérard Petitjean.

     

     

    Si l'on en croit ce qui est dit, le continent nord européen serait le plus "touché" - ( avec un froid spéctaculaire ) - le nord est canadien et americain aussi, et il y aurait d'eventuelles repercussions sur le nord asiatique. 

    Le seul "hick", c'est que bien qu'il soit prevu une chute des temperatures de l'ordre de 3°Farenheit par an dans nos regions, il y a peu de données concernant l'influence du Jet-Stream, et sa façon de rechauffer nos regions.

    Il se pourrait ainsi que nous ayons des hivers particulièrement froid et longs, et des periodes estivales très courtes, mais : -
    -sans gulf stream, on peut s'attendre à des masses anticycloniques stagnantes sur l'atlantique nord.
    -des remontées chaudes poussées par le jet stream, notamment l'été, nous apportant ainsi de courtes periodes estivales, mais au combien chaudes et seches.-un peu comme l'été 2003 ;) 
    Le temps que nous avons ces derniers temps ( été 2004, chaud au sud, frais au nord + grosses différences thermiques aux extremes ) est peut-etre aussi une indication, sachant que le gulf stream a deja perdu pres de 40% de sa "force". Reste à savoir quand "l'assiette" basculera ;)

     

    Lu sur : http://www.notre-planete.info/

     

    Le petit âge glaciaire :


    En bref, il semblerait que le petit age glaciaire du moyen-âge fut la cause d'un rechauffement qui se serait produit notamment dans les années  1100 à 1300 après JC.
    La cause serait une variation solaire qui aurait permit la fonte de glaces polaires, etc entrainant un essouflement du gulf-stream pendant près de 550 ans.
    Pendant ce petit âge glaciaire la variation solaire aurait produit également le minimum de Maunder et celui de Dalton.

     



    Le Jet-Stream : Courant aérien.


    Hiver ^               Fronts               ^ Eté                          ^ Hiver

     

    Le jet stream est donc un courant de vent violent en forme de ruban ou de tube aplati circulant juste en-dessous de la tropopause et qui se déplace d'Ouest en Est, parfois de manière sinueuse.
    Ces dimensions sont très variables d'une situation à l'autre.  On a conventionnellement fixé la vitesse minimale de ce courant à 100 noeuds.


    Coupe du Jet-Stream

     

    En fait, ce n'est pas seulement l'existence d'une vitesse élevée, mais la présence d'un fort gradient de vitesse autour de cette "rivière de vent" qui permet de déterminer qu'il s'agit bien du jet stream. Dans ces conditions, il peut avoir une épaisseur de 15000 à 20000 pieds au maximum. Ses dimensions horizontales sont extrêmement variables : 100 à 200 km pour la largeur, de 1000 à 2000 km pour la longueur moyenne.
    Sa vitesse maximale est d'environ 400 noeuds au-dessus du Pacifique ! Dans le plan vertical il se situe dans l'air chaud, entre la tropopause associée à la masse d'air chaud et celle associée à la masse d'air froid. Etant donné qu'il ne peut pas s'élever il prend une position horizontale et s'accélère donc naturellement. 
    Source Astrosurf.com


                                                   

    Jet-Stream au Canada


    Jet-Stream à l'Everest


    Jet-Stream au coucher du Soleil


    Courbe des températures atmosphériques

     



    Le Professeur Peter Wadhams.
     

    Le Professeur Peter Wadhams de l'université de Cambrige en Angleterre est la personne qui a remis le rapport sur le Gulf Stream à Vienne en avril 2005.
    Après avoir plongé en sous marin avec la Royal Navy ses conclusions sont édifiantes : Le Gulf Stream s'arrète  Il se prépare à repartir sur ces lieux pour refaire des analyses. Mais voici un rappel qui devient necessaire. 

    8 mai 2005 The Sunday Times 
    http://www.timesonline.co.uk/article/0,,2087-1602579,00.html 

    La Grande-Bretagne pourrait être confrontée à une glaciation, en raison du ralentissement des courants océaniques. 
    (Jonathan Leake, Rédacteur scientifique). 

    Des scientifiques spécialisés dans le réchauffement climatique ont détecté les premiers signes concrets d'un ralentissement du Gulf Stream, le courant océanique puissant qui protège la Grande-Bretagne et l'Europe de la glaciation.
    Ils ont constaté qu'un des "moteurs" conduisant le Gulf Stream (la plongée de l'eau de dégel en mer du Groenland) s'est affaibli à un peu moins d'un quart de son ancienne puissance.

     

    2010 : Depuis cet article déjà ancien, les observations ont montré que le Gulf Stream a bien repris de la vigueur.


    Peter Wadhams de l'université de Cambrige en Angleterre.

     

    L'affaiblissement, apparemment provoqué par le réchauffement global, pourrait annoncer de grands changements du courant dans les années ou les décennies à venir.
    Paradoxalement, il pourrait mener la Grande-Bretagne et le nord-ouest et l'Europe à subir une diminution sensible des températures. Un tel changement a été longtemps considéré comme possible par les scientifiques mais ce nouveau résultat est parmi les premiers à montrer l'évidence expérimentale claire du phénomène.

    Peter Wadhams, professeur en Physique océanique à l'université de Cambridge, a réalisé des examens sous la calotte polaire arctique, à l’aide de sous-marins de la Marine royale. Il a aussi utilisé des bateaux pour prendre des mesures à travers la mer du Groenland. 
    « Récemment encore, nous trouvions des "cheminées géantes" où les colonnes d’eau froide et dense descendaient de la surface jusqu’à 3.000 mètres de profondeur, mais elles ont maintenant presque disparu » a-t-il déclaré. « L’eau froide descendue vers les profondeurs était remplacée par de l'eau chaude arrivant du sud, ce qui maintenait la circulation. Si ce mécanisme ralentit, cela signifiera que moins de chaleur atteindra l'Europe.

    Un tel changement pourrait avoir un impact grave sur la Grande-Bretagne, qui se trouve sur la même latitude que la Sibérie et devrait donc être beaucoup plus froide qu’elle ne l’est actuellement. Le Gulf Stream apporte 27.000 fois plus de chaleur aux rivages britanniques que ce que l’alimentation en énergie de toutes les nations ne pourrait produire. 
    Il réchauffe la Grande-Bretagne de 5 à 8°. Wadhams et ses collègues croient que de tels changements pourraient bien être en cours. Ils pensent que le ralentissement du Gulf Stream est susceptible d'être accompagné d'autres effets, tels que la fonte complète d'été de la calotte polaire aux environ 2020, et presque certainement de 2080. Ceci constituerait un désastre pour la faune arctique, telle que l'ours blanc, qui subirait une totale extinction.

    Les voyages sous-marins de Wadhams l'ont amené sous la calotte polaire arctique. Il était équipé d’un sonar pour examiner la surface intérieure immergée des glaces. Il a constaté que la glace s’est amincie de 46% au cours des 20 dernières années. 
    Les résultats de ces observations l'ont incité à se concentrer sur un dispositif appelé «Odden ice shelf » (« couches de glace d’Odden »), qui se développe dans la mer du Groenland chaque hiver - et recule en été. La croissance de ces strates de glace déclenche la formation annuelle des colonnes de descente de l'eau : pendant que l'eau de mer gèle pour former la strate, les cristaux de glace expulsent leur sel dans l'eau environnante, la rendant plus lourde que l'eau profonde.

    Actuellement, l’Odden a presque arrêté sa formation. Il a été examiné pour la dernière fois en 1997. « Dans le passé nous pouvions voir 9 à 12 colonnes géantes se formant sous la couche de glace tous les ans. 
    Lors de notre dernière plongée, nous en avons trouvé seulement deux et elles étaient si faibles que l'eau descendante ne pouvait pas atteindre le fond de la mer » a expliqué Wadhams, qui a communiqué ses résultats lors d'une réunion de l'Union européenne de Geosciences à Vienne (European Geosciences Union – EGU). L’effet exact de tels changements est difficile à prévoir parce que le climat met des années à y répondre - et parce qu'il y a deux autres secteurs de l'Atlantique nord où l'eau descend, aidant à maintenir la circulation. Peu de choses sont connues à propos de la manière dont le changement de climat affecte ces transformations.
    Wadhams suggère cependant que l'effet pourrait être dramatique. « Une des choses effrayantes dans le film "Le Jour d ‘après" était le bouleversement de la circulation dans l'Océan Atlantique, parce que la descente de l'eau froide dans l'Atlantique nord s'arrêtait soudainement » a-t-il expliqué.
    « Eh bien, la descente s'arrête, quoique beaucoup plus lentement que dans le film – quelques années plutôt que quelques jours. Si cela continue, l'effet sera de refroidir le climat de l'Europe nordique. La glaciation de l'Europe est donc une possibilité envisageable; une autre est que le ralentissement du Gulf Stream puisse maintenir l'Europe fraîche pendant que le réchauffement global affectera le reste du monde -- mais avec une augmentation notable des événements météorologiques extrêmes.

     

     

  • Érosion marine

    L'immeuble "Le Signal" de Soulac-sur-mer en Gironde, victime de l'érosion marine, le 21 mars 2015 ( AFP / JEAN-PIERRE MULLER )

    Là, on entre dans le domaine du sordide.

    Evidemment que la justice ne va pas leur donner raison et faire valoir le droit à un dédommagement quelconque étant donné que la montée des océans n'est pas une supposition mais une certitude et qu'il serait suicidaire financièrement pour un Etat d'entrer dans une telle démarche. Ce sont des milliers de maisons et de bâtiments, d'usines, de zones commerciales et industrielles qui sont concernées. En France et dans tous les pays côtiers. 

     


     

    L'immeuble "Le Signal" de Soulac-sur-mer en Gironde, victime de l'érosion marine, le 21 mars 2015 ( AFP / JEAN-PIERRE MULLER )

    Le Conseil constitutionnel a débouté vendredi les propriétaires d'un immeuble de Soulac-sur-Mer (Gironde), menacé d'effondrement et évacué depuis 2014, qui se battent pour faire reconnaître l'érosion dunaire au titre des risques naturels donnant droit à indemnisation.

    "Le Signal", immeuble de quatre étages construit en 1967 à 200 mètres du rivage, n'est plus qu'à une dizaine de mètres de l'océan, sur une petite dune prête à s'effondrer. Les 75 propriétaires ont été évacués par arrêté préfectoral, mais pas indemnisés au titre du fonds dit "Barnier" pour risques naturels majeurs.

    Le Conseil constitutionnel était saisi de la conformité à la Constitution d'un article du code de l'environnement, par les copropriétaires qui ont été déboutés de recours successifs, jusqu'au Conseil d'Etat qui a examiné le cas en janvier.

    Cet article (L561-1) recense les conditions de déclaration d'utilité publique de l'expropriation (mouvements de terrain, avalanches, submersion marine, etc.) mais ne cite à aucun moment l'érosion dunaire.

    L'avocat des copropriétaires avait déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) portant sur la conformité de cet article avec la Constitution, au nom de l'égalité des citoyens devant la loi.

    A l'audience au Conseil d'Etat, le rapporteur public s'était interrogé sur la distinction entre érosion dunaire et submersion marine. Sans trancher le débat, il avait relevé l'importance d'un traitement égalitaire des citoyens devant la loi et recommandé de transmettre la QPC au Conseil constitutionnel.

    Celui-ci, dans sa décision, a estimé que le grief de méconnaissance du principe d'égalité devant la loi "doit être écarté".

    Les Sages ( où se trouve cette sagesse ?)...réitèrent que les dispositions contestées "n'incluent pas le risque d'érosion côtière" et que le législateur a voulu instituer un dispositif de solidarité, non pas "pour tous les propriétaires d'un bien exposé à un risque naturel, mais uniquement (pour) permettre d'exproprier, contre indemnisation ceux exposés à certains risques naturels".

    "On se heurte à un mur", a réagi vendredi le président du syndicat des copropriétaires, Jean-José Guichet, évoquant une "injustice flagrante", une "maltraitance depuis des années". Il estime que l'Etat "a peur de la jurisprudence" et que le dossier Signal "embête tout le monde".

    Il a alerté sur le cas de "plusieurs copropriétaires dans une situation financière dramatique" devant continuer à rembourser des appartements, hérités pour certains, "à valeur zéro, et sans indemnisation".

    Le Conseil d'Etat devrait à présent statuer sur le fond dans les prochains mois.

    Les copropriétaires pour leur part, espèrent via le Sénat pouvoir influer sur une proposition de loi sur l'adaptation des littoraux au changement climatique.

     

    Crédits : Google / NASA / flood.firetree.net

    A l’aide d’un simulateur de montée des eaux, SciencePost vous propose une petite vision de ce à quoi le monde ressemblerait, ou plutôt des territoires qui viendraient à disparaitre.

    Au XXe siècle, le niveau des océans a augmenté plus vite que pendant les trois derniers millénaires, et aujourd’hui, une personne sur dix vit dans une zone menacée par la montée des eaux. Cependant, une hausse de 50 mètres du niveau de la mer n’est pas à l’ordre du jour. En effet, le pire scénario envisagé par les experts du GIEC, le RCP8.5, prévoit une hausse du niveau des eaux de 6,63 m « seulement » à l’horizon 2500. Il faudrait que la totalité des glaces de l’Antarctique fonde pour que l’on arrive à une hausse du niveau des mers de 60 mètres, ou encore de 7 mètres si les glaces du Groenland disparaissaient. Tout ce qui suit relève donc de la fiction.

    Puisque nous sommes français, intéressons-nous à la France. Dans le cas d’une augmentation de 50 mètres du niveau des océans, notre territoire se réduirait en de nombreux points au niveau des littoraux, premières zones logiquement impactées. Sur la côte méditerranéenne, de nombreuses villes disparaitraient, comme par exemple Cannes, Toulon, Marseille, Montpellier, et Sète tandis que l’eau recouvrirait la Camargue et remonterait le Rhône jusqu’à une trentaine de kilomètres au nord d’Avignon.

    Dans l’ouest, les conséquences seraient encore plus graves avec une partie de la Bretagne et de l’Aquitaine sous l’eau, ainsi, les villes de Nantes, Rennes, La Rochelle, ou encore Bordeaux seraient ensevelies. Quant à Paris, la capitale se trouverait gravement inondée, tout comme l’intégralité des communes installées le long de la Seine et de quelques-uns de ses affluents. Le nord (Calais, Lille) disparaitrait également.

    En Europe, le Danemark, mais surtout les Pays-Bas n’existeraient pratiquement plus, tout comme le nord de l’Allemagne, la Flandre (Belgique), l’ouest de l’Angleterre ou encore le nord-est de l’Italie. Ainsi, des villes telles que Londres, Amsterdam, Anvers, Copenhague, Berlin, Venise ou encore Dublin seraient sous l’eau. Également, l’enclave russe de Kaliningrad (entre la Pologne et la Lituanie) serait pratiquement noyée.

    [media-credit name= »Crédits : Google / NASA / flood.firetree.net » align= »aligncenter » width= »619″]

    yo

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    En Asie, la Chine serait gravement touchée avec la perte de provinces entières, surtout dans le nord-est, et des villes telles que Canton, Shanghai, Tianjin et Pékin. Le Bangladesh disparaitrait, tout comme les régions de Calcutta et de Chennai en Inde. Le sud de la Birmanie, une partie de la Thaïlande (Bangkok), ou encore la moitié du Cambodge et les zones les plus peuplées du Vietnam seront noyées. Plus au sud, les îles indonésiennes et malaisiennes de Sumatra et de Bornéo perdraient un tiers de leur superficie, alors que Singapour serait engloutie, tout comme Jakarta. Au nord, les villes japonaises de Tokyo et Osaka disparaitraient, tout comme Séoul et Incheon en Corée du Sud et Pyongyang en Corée du Nord.

    En Amérique, les États-Unis perdraient la Floride, et tout le littoral du Golfe du Mexique (Houston, Nouvelle Orléans), tandis que le Mississippi inonderait une grande partie de l’état éponyme. Toute la côte est serait noyée, faisant disparaitre des villes telles que Baltimore, Philadelphie, New York ou encore Boston. Sur la côte ouest, adieu San Francisco, San José et Sacramento. Au Canada, le fleuve Saint-Laurent inonderait les villes de Montréal et de Québec. Au Mexique, le Yucatan et d’autres régions de l’est seraient sous les eaux. Cuba perdrait un tiers de son territoire, et le Venezuela un quart. Le fleuve Amazone déborderait gravement causant d’énormes inondations dans le nord-est et le centre du Brésil. En Argentine, une vaste région incluant la capitale Buenos Aires serait également noyée.

    [media-credit name= »Crédits : Google / NASA / flood.firetree.net » align= »aligncenter » width= »621″]

    yoh

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    Ailleurs dans le monde :

    – La Mer Noire ferait de la Crimée une île, ou plutôt un archipel
    – La Mer Caspienne doublerait presque de volume
    – En Irak, une zone allant de Bagdad au Golfe Persique serait noyée
    – Disparition du Caire et graves débordements du Nil
    – Disparition de la Bande de Gaza
    – Creusement naturel de la 
    Mer intérieure du Sahara
    – Disparition du Qatar, de Bahreïn et des émirats de Dubaï et d’Abu Dhabi
    – Le Sénégal réduit de moitié, disparition de la Gambie
    – Disparition de nombreuses capitales africaines comme Monrovia, Accra, Lomé, Lagos, Douala, Libreville, et Maputo.
    – Perte des plus grandes villes australiennes
    – La région des lacs d’Australie-Méridionale complétement inondée
    – Disparition des Bahamas

    [media-credit name= »Crédits : Google / NASA / flood.firetree.net » align= »aligncenter » width= »994″]

    圖片 4

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    Cette fiction a été élaborée via firetree.net, un simulateur de montée des eaux utilisant la base cartographique de Google Maps et 50go de données provenant de la NASA. Ce simulateur permet une montée des eaux de +1 à +60 mètres au dessus du niveau de la mer.

    Sources : Flood Maps – Journal de l’Environnement

  • De l'inconscient freudien aux neurosciences

    http://www.hypnose-changement.com/hypnose/inconscient.php

    De l'inconscient Freudien aux neurosciences.

    Le cerveau, siège de l'inconscient et de la conscience.
    Le cerveau, siège de l'inconscient et de la conscience.

    Un seul cerveau pour un inconscient et une conscience.

    Comment parler de l’inconscient sans citer Freud ? Le concept d’inconscient Freudien a marqué le XIXe siècle tant sur le plan philosophique que sur le plan thérapeutique, notamment avec la psychanalyse. Les neurosciences et les progrès de l’imagerie fonctionnelle cérébrale nous enseignent pourtant que les théories Freudiennes sont bien loin de la réalité.
    Qu’est-ce que l'inconscient? C’est bien sûr l’ensemble des processus et des actions qui échappent à notre conscience. C’est-à-dire notre système neuro végétatif qui gère notre respiration, notre activité cardiaque ou immunitaire, mais aussi toute l’activité psychique qui se déroule à notre insu. 
    L’écrasante majorité de nos actions est inconsciente, car utiliser notre néocortex pour réfléchir et penser consciemment nous fatigue, consomme beaucoup d'énergie et prends du temps, beaucoup trop de temps pour répondre efficacement aux multiples situations de notre vie quotidienne.
    Vous pensez avoir pris une décision consciemment? Détrompez-vous, le plus souvent votre inconscient l’a prise bien avant vous, avant même que vous n’ayez commencé à réfléchir. Que ce soit pour faire vos courses ou choisir votre partenaire dans la vie, c'est souvent lui qui décide.

    Les fonctions de l'inconscient et du conscient.

    Cerveau conscient et cerveau inconscient.
    Le lobe frontal, siège de la conscience
    et les structures internes de l'inconscient.

    Le cerveau inconscient et le cerveau conscient.

    On situe la conscience, en tant que fonction cognitive supérieure, dans le néocortex préfrontal, mais cette partie du cerveau est toute récente, quelques millions d’années alors que la vie est apparue il y a environ quatre milliards d’années. Il est évolué, mais lent et grand consommateur d’énergie.
    Notre « ancien cerveau », inconscient, est toujours présent et actif, il a l’avantage d’être très rapide et de consommer peu d’énergie. Son rôle premier était d’assurer la survie et la reproduction, et pour cela il a développé deux stratégies : La peur et le plaisir.
    Notre inconscient gère 90% de nos actes et de nos décisions, essentiellement par le circuit de la peur et le système de la récompense et du plaisir, associé au centre du dégoût. Ces deux circuits appartiennent aux structures anciennes de notre cerveau, et sont stimulées par les émotions, positives ou négatives. Notre psychisme et nos décisions sont donc extrêmement influencées par l’évitement de l’émotion de peur et la recherche de l’émotion de plaisir.

    Le thalamus.
    Le thalamus, il décide des informations que notre
    inconscient va partager avec notreconscience.

    Le thalamus: Le gardien de la conscience.

    Le thalamus, une structure de notre ancien cerveau, donc très rapide, reçoit toutes les informations visuelles, auditives, gustatives, olfactives et kinesthésiques. Il compare automatiquement ces informations à une immense base de données, notre mémoire, et prend une décision.
    L’information est banale et n’apporte rien de nouveau, le thalamus décide alors de ne pas la transmettre au cortex préfrontal, et vous n’en aurez jamais conscience. Pourtant cette information sera ajoutée à la base de données, c’est-à-dire gardée en mémoire.
    L’information est suffisamment pertinente ou nouvelle, le thalamus la porte alors à votre conscience, où elle est examinée et devient une nouvelle connaissance, une nouvelle expérience, un nouvel apprentissage.
    L’information comporte une notion de danger et une émotion de peur, le thalamus va la transmettre simultanément au cortex préfrontal et à l’amygdale cérébrale, autre structure rapide de notre cerveau inconscient, qui va déclencher les réactions appropriées au danger avant même que votre conscience n’ait commencé à y réfléchir.

    L'hypnose et la mémoire.

    Nous recevons onze millions d’informations par secondes, que notre conscience est bien incapable de traiter. Seules les informations les plus pertinentes, choisies par notre thalamus, sont donc transmises à notre conscience.
    Mais ces informations ne sont pas perdues, elle sont enregistrées et gardées en mémoire dans l’immense base de données gérée par notre inconscient.
    L’hypnose permet l’accès à l’inconscient et à cette mémoire, ce qui explique notre mémoire est bien plus performante en état d’hypnose qu’en état d’éveil. Quand on fait une régression en âge sous hypnose, on ne se souvient pas d’un évènement, on le revit, et on peut retrouver de nombreuses informations qui avaient échappées à notre conscience.

    Le circuit de la peur

    L'amygrale centre de la peur.Le circuit de la peur.
    Le circuit de la peur, rapide par l'amygdale,
    plus lent mais plus fiable par le cortex.

    L’amygdale cérébrale et l’émotion de peur.

    Les informations perçues par nos cinq sens sont donc transmise au thalamus qui les compare en permanence et automatiquement à sa banque de donnée, la mémoire de toutes nos expériences de la vie.
    Si ces informations évoquent un danger, le thalamus va les transmettre au cortex préfrontal où nous en prendrons conscience, mais en même temps il va les transmettre à l’amygdale cérébrale où va naitre l’émotion de peur.
    Avant même que vous n’ayez commencé à réfléchir, l’amygdale va déclencher les réactions de survie, de fuite ou de défense, en actionnant le système endocrinien (Sécrétion d’adrénaline) et le système neuro musculaire. Vous aurez commencé à bouger ou vous vous serez immobilisé avec tous les signes du stress (Accélération du rythme cardiaque, pâleur, sudation…) un tiers de seconde avant d'en avoir conscience.
    Quelques centaines de millisecondes plus tard, la conscience, après réflexion, confirmera l’action si le danger est réel, ou l’interrompra si le danger n’était pas réel.
    En pratique si votre thalamus reçoit l’information d’un ballon se dirigeant vers la chaussée, d’un enfant en train de courir et d’une voiture qui va croiser sa trajectoire, vous aurez commencé à vous déplacer pour rattraper l’enfant avant même que votre conscience n’en soit avertie.
    Ce circuit de la peur est donc très rapide mais il peut se tromper, si votre thalamus reçoit l’image floue de votre vision périphérique d’une forme sombre allongée dans l’herbe, il peut vous immobiliser immédiatement dans une émotion de peur en la prenant pour un serpent.
    Quelques centaines de millisecondes plus tard, votre conscience, par le cortex préfrontal aura examiné la situation et compris que ce n’était qu’un bâton sur le sol, il annulera alors les réactions de peur et de stress.
    Tout le monde a déjà vécu à maintes reprises ces moments où le bruit d’une porte qui claque violemment nous surprend et provoque une décharge d’adrénaline qui nous immobilise dans un état de stress et une émotion de peur. C’est l’amygdale, par le circuit rapide de la peur qui a provoqué cette réaction.
    Une fraction de seconde plus tard, la conscience du cortex préfrontal annulera cette réaction en constant qu’il n’y a pas de danger.
    Plus le danger est important et imminent, plus la réaction est intense, elle peut aller du simple désagrément à l’état de panique le plus complet. Si vous rentrez chez vous, votre thalamus peut identifier en une fraction de seconde dans quel état d’esprit est votre conjoint, et s’il n’est pas bon, votre amygdale vous aura préparé et changé votre comportement avant même que votre conjoint n’ai prononcé le moindre mot. Si vous êtes agressé dans la rue avec un couteau sous la gorge, la réaction induite par votre amygdale sera d’une intensité bien différente.

    Cerveau droit et cerveau gauche.
    Réaction émotionnelle inconsciente rapide par le circuit
    de la peur.

    L’hypnose dans le circuit de la peur.

    Le circuit de la peur passant par l’amygdale est donc rapide, puissant et efficace face au danger. Il commet parfois des erreurs, mais elles sont rapidement corrigées par notre conscience, et il vaut mieux prendre un bâton dans l’herbe pour un serpent et réagir instantanément, qu’ignorer une forme allongée dans l’herbe et se faire mordre par un serpent.
    Mais ce circuit rapide de la peur dépend de notre mémoire inconsciente, cette base de données gigantesque où sont classés toutes nos expériences de la vie, tous nos apprentissages, et plus ils sont chargés d’émotion, plus ils seront disponible dans cette mémoire inconsciente et plus ils déclencheront de réactions de peur et de stress.
    Mais que se passe-t-il si notre inconscient a associé par erreur une émotion négative à une information qui ne comporte aucun danger et l’a mise en mémoire dans sa base de données ?
    Si enfant vous voyez l’un de vos parents, qui représente la raison et la connaissance, paniquer devant une araignée, il est fort possible que votre inconscient associe l’image de cette petite bête le plus souvent inoffensive à un danger extrêmement important, et déclenche toute votre vie un état de panique à sa vue.
    Pendant votre scolarité vous avez été quelques temps le souffre-douleur d’un élève, et vous avez associé une micro expression de visage, un timbre de voix ou tout autre détail à ces moments désagréables, et à l’âge adulte si vous rencontrez une personne possédant certaines de ces caractéristiques, votre thalamus enverra cette information à l’amygdale et déclenchera un sentiment de malaise. Même si cette personne est la plus bienveillante qui soit.
    Notre conscience peut corriger une information qui est fausse, par exemple, après examen et réflexion, ce n’est pas un serpent mais un bâton et il n’y a pas de danger. La réaction de l’amygdale est alors annulée.
    Mais notre conscience ne peut pas modifier l’association de peur qui est liée à une information dans la mémoire, dans la base de données. Si vous avez la phobie des araignées, votre amygdale va déclencher une émotion de peur, votre conscience va confirmer que c’est bien une araignée et signaler qu’il n’y a pas de danger (Car vous avez appris que, raisonnablement, ce n’était pas dangereux), mais votre amygdale ne va entendre que la confirmation que c’est bien une araignée et entretenir la réaction de peur, car dans la base de données l’araignée est bien associée au danger.
    C’est ce qui explique que l’émotion est toujours plus forte que la raison, et c’est là qu’intervient l’hypnose. En accédant directement à l’inconscient, l’hypnose peut corriger les associations erronées, gênantes et excessives de notre base de données.

    Le système de la récompense.

    Le circuit de la récompense.
    Le circuit de la récompense.

    Découverte du circuit de la récompense par Olds et Milner.

    En 1954, James Olds et Peter Milner découvrent l’existence de centres du plaisir. L’expérience consiste à implanter une électrode dans une région du cerveau d'un rat, la stimulation électrique directe de cette région provoque une émotion de plaisir que le rat va chercher à reproduire. Si on apprend au rat à s’auto-stimuler en abaissant un levier relié au stimulateur, il va l’activer en permanence.
    Ce système rebaptisé circuit de la récompense est tellement puissant que le rat ne pense plus à assurer ses besoins élémentaires comme s’alimenter, et il ne dort que pendant de brèves périodes pour reprendre cette stimulation sitôt éveillé. Même si on augmente l’intensité du courant électrique et que cela le projette violemment contre les cloisons de sa cage, le rat va immédiatement retourner s’auto-stimuler. Certaines zones sont sélectives et apportent la satisfaction de la sensation de soif, de faim ou du désir sexuel, d’autres procurent un plaisir général. Parmi ces zones le noyau accubens est l’un des plus connus.

    Le rôle du circuit de la récompense.

    Ce système présent chez tous les mammifères est destiné à assurer la survie et la reproduction.
    De façon innée, s’alimenter active le circuit de la récompense, dès la naissance manger procure un plaisir, un peu plus tard la simple vue de l’aliment ou son odeur activera ce circuit et motivera l’action nécessaire pour y accéder. Plus tard encore la simple représentation mentale de l’aliment suffira à activer ce système. Ce système répond donc à des stimuli innés, comme la faim, la soif, le désir sexuel, la recherche de chaleur ou de fraicheur selon les conditions climatiques, la fatigue et le besoin de sommeil…
    Notre état physique va moduler ce système de la récompense. Par exemple en début de repas le plaisir de manger va être intense, et diminuer à mesure que la sensation de faim disparait. Quand la sensation de faim a disparu, la vue d’un aliment n’activera plus ce circuit de la récompense. Il en va de même pour la soif, le sommeil ou le désir sexuel… Du moins tant que ce système n’est pas déréglé. A ce système de la récompense, que nous réduirons pour les exemples au noyau accubens, correspond un système opposé:
    Le centre du dégoût et du déplaisir, situé dans le cortex insulaire encore appelé insula.

    Cerveau droit et cerveau gauche.
    Le cerveau, siège de l'inconscient et de la conscience.

    Noyau accubens et addictions.

    Des substances psychotropes comme certaines drogues vont stimuler directement et puissamment le noyau accubens, et vous rendre dépendant comme le rat dans l’expérience d’Olds et Milner. Il s’agit alors de drogues dures et de dépendance physique.
    La dépendance psychique et bien plus fréquente, l’homme est un animal évolué et le circuit de la récompense n’est pas uniquement activé par des stimuli innés, appelés aussi stimuli inconditionnels. Il s’active également par des stimuli acquis, appelé stimuli conditionnels, qui fonctionnent sur le principe du réflexe conditionnel de Pavlow.
    Notre cerveau inconscient fonctionne en faisant des associations, nous l’avons vu avec le circuit de la peur et l’amygdale cérébrale. C’est très rapide et efficace en cas de danger, mais parfois cela peut provoquer des phobies lorsque la notion de danger est associée par erreur à une information et que cela est inscrit dans notre mémoire.
    Le noyau accubens va lui aussi être stimulé par des associations erronées. Qui vont dérégler le circuit de la récompense. Ainsi la cigarette dont la nicotine provoque une très faible dépendance physique va être associée aux moments de détente et de plaisir, et votre noyau accubens va vous la réclamer, par le principe du réflexe conditionné. De même les jeux d’argent peuvent devenir une addiction aussi puissante et destructrice que les drogues les plus dures.
    La raison n’y pourra rien, le noyau accubenscentre du plaisir, sera toujours plus fort que la raison. La formation d’associations erronées peut aussi toucher les stimuli inconditionnels et innés, l’absence de faim ne modulera plus alors le plaisir de s’alimenter et conduira à l’obésité. Cela peut être sélectif pour un aliment comme le sucre ou concerner toute l’alimentation.

    L'hypnose dans le circuit de la récompense.

    Le noyau accubens, quand il est excité par un produit (Aliment, drogue...) ou une action (Rapport sexuel, jeux d'argent...) nous procure une sensation de plaisir. Mais quand il est averti par nos sens de la présence de ce qui lui procure du plaisir, il s'auto excite et nous pousse inexorablement à accomplir l'action qui va nous procurer ce plaisir. Et s'il est en état de manque, il vous incitera à ne penser qu'a lobjet de son plaisir. C'est la dépendance psychique.
    L’hypnose fera le nettoyage de votre noyau accubens, l’accès à l’inconscient permet de changer les associations émotives erronées qui aboutissent à l’addiction et la dépendanceL’hypnose permet de reprendre le contrôle conscient sur sa vie, de se libérer des influences toxiques puissantes qui se sont glissées dans les mécanismes automatiques de notre inconscient.

    Cet inconscient qui nous gouverne.

    Noyau accubens et cortex insulaire.
    Le noyau accubens., et le cortex insulaire.

    Noyau accubens et cortex insulaire.

    Faites-vous vos courses de façon consciente ? Difficile à admettre, mais bien souvent c’est votre inconscient qui décide de ce qu’il y aura dans votre panier.
    Vous pensez voir un paquet de friandise et décider de l’acheter, mais votre noyau accubens a été informé de sa présence un tiers de secondes avant votre conscience et a déjà pris la décision en déclenchant le circuit de la récompense. Sans lui vous n’auriez peut être même pas remarqué la présence de ces friandises que vous n’aviez pas l’intention d’acheter en entrant dans le supermarché.
    Mais il suffit qu’au même moment vous perceviez une odeur désagréable, que vous entendiez une blague de mauvais goût ou que le prix soit trop élevé et le cortex insulaire, centre du dégoût, s’active automatiquement.
    Acheter ou ne pas acheter ne sera pas un choix conscient, vous suivrez l’avis du système le plus activé. Si le noyau accubens s’active, vous achetez, si l’insula prends le dessus, rien ne vous fait envie et vous n’achetez pas.
    De nos jours le neuro marketing s’ingénie à faire naitre des associations erronées dans votre cerveau. C’est pour cela que votre noyau accubens s’activera à la vue du dernier smartphone, de cette marque de lessive, de parfum ou de produit laitier…

    La conscience prendrait les décisions importantes ?

    Laisser l’inconscient gérer les petites choses du quotidien, prendre les décisions à l’insu de votre conscience comme pour faire les courses, cela peut avoir des avantages. C’est rapide, sans cela vous mettriez des heures à vous décider entre deux produits.
    Mais vous pensez gérer les décisions importantes de votre vie ? L’une de ces décisions les plus importantes est le choix du partenaire avec lequel vous vous engagez sur une relation à long terme, peut-être pour toute votre vie, et avec lequel vous aurez sans doute des enfants. Là encore c’est votre inconscient qui prend les décisions. Si vous dressiez la liste du pour et du contre, même si le contre l’emporte de loin sur le pour, vous commenceriez cette relation. Pire encore, si cette liste se confirme et s’allonge au fil du temps, votre inconscient vous pousserait à continuer cette relation. Vous en doutez ? Pour vous en convaincre lisez l'article sur le 
    cerveau amoureux.

    Le concept d'inconscient de nos jours.

    L’inconscient: Un puissant calculateur au service de l'intelligence consciente.

    Notre cerveau inconscient s’est perfectionné pendant quatre milliards d’années, alors que notre cerveau conscient n'a que quelques millions d'années. c’est un puissant calculateur qui sait admirablement gérer la coordination de nos mouvements et nos fonctions vitales.
    Il passe son temps à enregistrer toutes les informations qu’il reçoit de nos cinq sens, il les classes dans une immense base de données, dans notre mémoire à laquelle il a un accès complet et instantané, alors que notre conscience ne peut accéder qu’a une infime partie.
    Ces informations, il les associe à ce qui lui semble bon, mauvais ou dangereux pour nous, et a une émotion positive ou négative plus ou moins forte. Et plus l’émotion est forte, plus elle stimulera le système de la récompense, le centre de la peur ou le centre du dégout.
    Ainsi à chaque instant notre comportement et la motivation qui nous pousse à accomplir une action ou une autre, est simplement la réponse à celui qui est le plus excité entre l’accubens, l’insula ou l’amygdale. On écoute celui qui crie le plus fort en nous.
    Notre inconscient fait tout pour nous satisfaire, mais parfois il fait des erreurs, en associant une information à une émotion qui ne convient pas. Et corriger ce qu’il a gravé dans sa base de données, il n’y arrive pas, ou pas facilement. Et notre conscience, qui a un accès extrêmement limité a la mémoire, en est incapable aussi.
    C’est certainement l’une des raisons de l’existence de l'hypnose, cet état intermédiaire entre le conscient et l’inconscient, par lequel la mémoire est totalement accessible, ainsi que la modification des émotions associées par erreur. Ce qui nous permet, par exemple, de nous libérer si facilement de phobies ancrées en nous depuis des années.

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