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  • Bilan.

    J'ai commencé à écrire au lycée.

    Tout a réellement commencé dans la chambre d'hôpital où je veillais mon frère cliniquement mort. Et qui a survécu.

    En 1ère, Mr Ollier lisait mes nouvelles à la classe. En Terminale, il continuait et Mme Sotirakis avait eu, pour la première fois de sa carrière, à corriger un exposé de 72 pages sur la passion. J'écrivais beaucoup déjà :) 

    Tous les deux disaient qu'un jour, je serai édité.

    J'ai écrit "VERTIGES". Il a été publié en 2004 par la Fontaine de Siloé. Ce roman a eu deux prix littéraires régionaux. 

     

    J'ai écrit "NOIRCEUR DES CIMES" qui a été publié par Altal éditions. Une belle rencontre avec deux jeunes passionnés, Sarah Molina et Yann Derrien. Ils n'ont malheureusement pu tenir le coup dans la meute du marché des livres....La maison a déposé le bilan. 

     

    J'ai écrit "JUSQU'AU BOUT", l'histoire d'un instituteur qui tue, se drogue, a une vie sexuelle totalement débridée, enlève ses élèves et meurt dans un amour ineffable.

    Il n'est pas publié.

    J'ai écrit "LA-HAUT", l'histoire d'un guide de hautes montagnes qui perd sa femme dans l'attentat du RER à la station Saint Michel. Il se réveille à l'hôpital et découvre qu'il a été amputé d'une jambe. Near death experience. Etat de conscience modifiée. Que reste-t-il quand on a tout perdu ? La plénitude. 

    Il n'est pas publié.

    J'ai écrit "LES ÉVEILLÉS", un roman autobiographique. Mon parcours de vie. Que reste-t-il quand on a perdu son intégrité physique ? L'intégrité spirituelle. 

    Il n'est pas publié.

    J'ai écrit le tome 1 de "JARWAL LE LUTIN". Il a été publié par Laura Mare éditions pendant deux mois puis la maison a déposé le bilan.

    J'ai écrit le tome 2, le tome 3, j'écris le tome 4.

    J'en écrirai 10.

    "Jarwal le lutin" n'est plus en vente.

     

    Je travaille actuellement, depuis le 1er septembre à l'écriture d'un nouveau roman.

    "À COEUR OUVERT". Tout est parti de la mise au point d'un coeur totalement artificiel par la société Carmat et le Professeur Carpentier. Que reste-t-il de soi quand on a perdu son coeur ? Le soi originel. Et plus le soi éduqué.

    J'en suis donc à 10 romans.

    Et plus de mille pages en format A4 d'articles sur mon blog.

    Il me reste un roman publié...

    Et je continue à écrire.

    Non pas parce que j'espère qu'un éditeur s'intéressera un jour à ce que j'écris mais parce que rien, absolument rien, ne m'a autant apporté, spirituellement, existentiellement, rien n'a jamais eu cette profondeur, aucune exploration n'a jamais été aussi soutenue.

    Bien évidemment, cela ne signifie pas que l'amour pour ma femme ou mes enfants n'a pas d'importance mais tout simplement qu'il ne s'agit pas de la même dimension.

    L'amour est un éveil aux autres. L'écriture est un éveil à soi.

    Les deux ne sont pas en conflit ou en compétition, ils s'accompagnent, se nourrissent mutuellement. Je n'aurai pas écrit tout ça si je n'avais pas croisé la route de la femme que j'aime, si nous n'avions pas eu nos trois enfants mais je n'aurai jamais rencontré cet amour-là si je n'avais pas écrit parce que je n'aurai pas été celui que je suis. 

    Alors je vais continuer à écrire parce que c'est ma route. Quoiqu'il advienne.

  • Agressions sur les profs

    On ne les compte plus depuis le début de l'année mais qu'en est-il envers les élèves?...

    Hier, un ancien élève vient me voir en classe. Il est dégoûté, désespéré, déprimé, au fond du trou. Un petit gars, dans une situation familiale très difficile, aucun soutien, non pas parce que les parents ne le souhaitent pas mais parce qu'ils ne peuvent pas, en survie constante, une maladie lourde pour le père, une maman qui gère comme elle peut. Et bien, ce petit gars a reçu cette appréciaion sur un devoir d'Anglais : "Qu'est-ce que tu fais au collège, tu viens te chauffer près du radiateur?"

    Au CM2, il a bossé comme un mort de faim, il a progressé toute l'année, il était fier de lui, il avait retrouvé une estime, une envie d'apprendre, ses faiblesses n'étaient plus une condamnation mais une opportunité de se battre, de devenir meilleur. Et là, en un mois de classe, l'image qu'il a de lui, c'est celle d'un "nul".

    Tous les jours, en France, des enfants sont "poignardés" par des professeurs qui n'ont aucune conscience du mal qu'ils font, qui sont incapables de comprendre, de ressentir, de partager, d'avoir la moindre compassion, d'éprouver le moindre amour.

    Et les médias vont hurler quand ils seront poignardés.

    Qui se posent la question de ce que vivent les enfants?

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  • "Vertiges"

    Si vous n'avez pas encore un exemplaire de VERTIGES, ça va être trop tard étant donné que la maison d'édition vient d'être mise en liquidation judiciaire. Pour ceux et celles qui en ont déjà un, et bien à partir d'aujourd'hui, c'est un "collector"...

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  • Dalaï Lama.

    Les 18 Règles De Vie du Dalaï-Lama.

    1. Prenez en compte que le grand amour et les grandes réussites impliquent de grands risques. Le risque est impliqué dans chaque grande occasion de la vie. S’il n’y avait pas de risques, alors tout le monde agirait, ce qui rendrait les gens « ordinaires » et non « grands ». Démarquez-vous des autres comme celui qui peut non seulement prendre des risques, mais qui apprécie de le faire.

    2. Lorsque vous échouez, n’échouez pas la leçon. Si vous oubliez ce que vous avez appris à ne pas faire, vous serez condamnés à répéter vos actions. Plus important encore, ne craignez pas l’échec. Car l’échec est le précurseur de la réussite. Rien de grand ne s’est accompli sans échec.

    Le but de la vie n’est pas que nous soyons parfaits, mais que nous devenions la meilleure version possible de nous-même. Il est plus important d’être authentique qu’infaillible, et nous gagnons à écouter notre instinct. Les seules vraies erreurs sont celles que nous commettons à répétition. Les autres sont des occasions d’apprentissage.

    3. Suivez les trois R: Respect de soi – La confiance est la clé de la réussite et si une personne ne se respecte pas, vous ne pouvez pas croire en elle. Ainsi, si vous ne vous respectez pas, vous ne pouvez pas réaliser de grandes choses puisque vous ne pouvez respecter les autres.

    Respect des autres – Et vous serez respectés en retour. Si vous ne retournez pas le respect des autres, certains présumeront qu’ils ne valent pas la peine d’être respectés, et de ce fait, ils ne se respecteront pas.

    Responsabilité pour toutes vos actions – Vous êtes seul responsable de vos sentiments, de vos actions, de votre réussite, etc. Vous contrôlez totalement votre vie, il ne faut pas essayer de blâmer les autres pour ses erreurs et ses malheurs.

    4. Rappelez-vous que ne pas obtenir ce que vous voulez est parfois un merveilleux coup de chance. Essayer d’obtenir tout ce que vous désirez ne sera pas nécessairement bon pour vous dans le long terme. Si quelque chose semble ne jamais fonctionner, comme si le destin intervenait, pensez à lâcher prise et revenez y plus tard. L’Univers agit de façon mystérieuse et doit être digne de confiance.

    5. Apprenez les règles pour savoir comment les transgresser correctement. Les règles sont faites pour être transgressées. La plupart d’entre elles sont mis en place par les anciens établissements corrompus qui ne cherchent qu’à asservir et maintenir leur propre pouvoir. Quand il s’agit de transgresser les règles, faites-le correctement pour éviter les répressions. Mais par-dessus toutes choses, assurez-vous que vous le faites dans les règles. Si l’autorité n’avait jamais été remise en question, nous serions civilisation stagnante.

    6. Ne laissez pas une petite dispute briser une grande amitié. Évidemment, l’amitié est bien plus importante qu’une petite dispute, mais très peu de gens mettent cette règle en pratique. Vous devez également être en mesure de suivre la règle #7 pour pouvoir suivre la règle #6.

    7. Lorsque vous réalisez que vous avez commis une erreur, prenez immédiatement des mesures pour la corriger. Et ne laissez pas votre fierté faire obstacle à ces mesures. Pardonnez-vous et prenez-en l’entière responsabilité. Cela en dira long sur votre personne. Ce n’est pas le nombre de nos échecs qui déterminent notre réussite finale, mais notre capacité à en extraire de la sagesse, puis à passer à autre chose avec une énergie nouvelle.

    Les erreurs sont neutres; nous pouvons en faire ce que nous voulons. Selon notre manière de les percevoir, elles nous accableront ou nous guideront vers le succès.

    8. Passez un peu de temps seul chaque jour. Peu importe ce que vous faites, passez au moins 30 minutes de votre journée seul dans un endroit calme. Cela vous donnera au moins une demi-heure pour observer ce qui se passe dans votre vie, de prendre conscience de qui vous êtes et de comprendre ce que vous voulez. Que ce soit à travers la prière, la méditation, le yoga ou le golf, ce rituel est un « must ».

    9. Ouvrez vos bras au changement, mais ne laissez pas s’envoler vos valeurs. Le monde est en constante évolution. Si vous n’êtes pas ouvert au changement, alors vous serez malheureux. Vous allez vous-même changer, mais cela ne veut pas dire que vos valeurs doivent changer aussi. Accueillez les nouveaux lieux, les nouveaux visages et les nouveaux amours, mais ne changez jamais ces parties importantes de vous-même, sauf si vous avez de bonnes raisons de penser que vous aviez tort d’y croire.

    10. Rappelez-vous que le silence est parfois la meilleure réponse. Le silence conduit à la contemplation détendue au cours de laquelle les émotions ont moins d’influence et où logique peut prendre le relais. Par exemple, si vous vous disputez avec un ami, garder le silence au lieu de riposter en vous emportant est plus efficace et mettra fin à la dispute beaucoup plus rapidement.

    11. Vivez votre vie avec honneur. De ce fait, lorsque vous vieillirez et vous regarderez en arrière, vous serez en mesure d’en profiter une seconde fois. Vous allez devoir vivre avec vos actions pour le reste de votre vie, alors pour vous épargner le regret et l’angoisse, vivez votre vie avec honneur à partir de maintenant. Les bonnes choses viennent et les bonnes personnes aussi. Vous ne serez jamais puni pour avoir agi avec intégrité.

    12. Une atmosphère d’amour dans votre maison est le fondement de votre vie. C’est la règle où vous avez le moins de contrôle. Comme dans la règle # 3, si vous respectez (aimez) votre famille, ils vous respecteront et vous aimerons en retour. Faites entrer l’amour dans votre maison. Faites briller les murs avec de la tendresse. Cela établira une base solide dans la vie de vos enfants.

    13. Lorsque vous êtes en désaccord avec les êtres chers, concentrez-vous uniquement sur le présent. Ne réveillez pas le passé. Le passé est constant, immuable. Réveiller le passé ne peut qu’apporter plus de douleur à la situation. Pardonnez les actions passées et concentrez-vous sur le présent.

    14. Partagez vos connaissances. On apprend tellement dans une vie. Partager vos connaissances avec les gens que vous rencontrez, cela ne peut que les aider. Plus important encore, partager vos échecs et vos expériences pour que les autres ne reproduisent pas les mêmes erreurs.

    15. Soyez doux avec la terre. La terre est l’endroit où nous vivons. Donc, cela devrait être évident. Blesser la terre c’est se blesser soi-même, l’avenir de vos enfants et de vos proches.

    16. Une fois par an Aussi souvent que possible, allez quelque part où vous n’êtes jamais allé auparavant. Découvrez de nouveaux lieux et de nouvelles choses. Vous pourriez vous retrouver avec quelqu’un quelque part qui vous rend plus heureux. La Terre est si vaste avec des endroits uniques et magnifiques, pourquoi ne pas aller explorer un peu ?

    17. Rappelez-vous que la meilleure des relations est celle dans laquelle votre amour pour l’autre dépasse vos propres besoins. L’inverse peut être un indice que votre relation doit se terminer. Si vous avez besoin de quelqu’un plus que vous l’aimez, c’est un signe de dépendance, pas d’affection. Trouvez quelqu’un où l’amour est la force dominante et dans laquelle la relation est beaucoup plus épanouissante.

    18. Jugez vos réussites d’après ce que vous avez eu à renoncer pour y arriver. Décidez ce que vous voulez. Concevez votre vie idéale et foncez. Ne laissez aucune partie de ce rêve s’échapper, ainsi, vous ne vivrez jamais dans le regret. Tout est bon, car tout est utile – dans la mesure où vous savez saisir les occasions d’apprentissage qui se présentent à vous.

    Si vous percevez les expériences difficiles comme de mauvais présages, elles auront un impact négatif. Si vous les voyez comme des occasions de croître, vous saurez les transcender.

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  • Le ventre en question

    Passionnant tout ce que je peux lire dans mes recherches pour l'écriture de mon roman. Etonnant aussi comme ce que j'ai déjà écrit finit par correspondre à ce que je découvre sur le net. Depuis un moment déjà, je pensais que les émotions influaient le cerveau, que le corps avait son propre fonctionnement interne et que le cerveau en était le récepteur, le trieur, l'analyseur mais pas nécessairement l'émetteur. Fascinant. Et se pose irrémédiablement la question de la vie d'une personne ayant reçu un coeur artificiel. Le sang ne passant pas dans cette machine, qu'adviendra-t-il de la dispersion des hormones et en retour, quelles informations physiologiques pourront parvenir au cerveau ?


    Le Ventre en question
    Réhabiliter l'intestin

    http://www.silver47.eu/leventre.html

     

     

     

    Si je vous dis diarhée, constipation, ballonnement, gaz, syndrôme du colon irritable.. vous me répondrez sans doute: l'intestin.
    Mais si à.. fatigue, dépression, humeur fluctuante, céphalées, anxiété, pertes de mémoire, insomnie.. je vous dis "c'est votre intestin".
    Si à acné, psoriasis, urticaire, eczéma.. je vous rétorque: "justement, l'intestin"
    Courbatures, tendinites, sciatique.. cystites, vaginites, dysménorrhées.. encore l'intestin !

    Vous allez imaginer que je rejoue ici le rôle du médecin et du malade imaginaire de Molière. Pourtant, nous ne sommes pas dans une comédie mais nous approchons la réalité car l'intestin est la source de multiples maux. Et j'oserai dire qu'il peut se jouer une tragédie chaque fois qu'un trouble de santé apparaît, que l'on donne des remèdes antisymptomatiques, et que l'on oublie de s'intéresser à l'intestin.

    Alors, comment est-ce possible que cet organe qui n'a pas, dans notre considération, la même noblesse que le cerveau ou le coeur, puisse jouer un rôle considérable pour notre santé ?

    Réfléchissons un peu :

     

    - L'intestin est un creuset de matières : la sienne et celle qu'il contient.
    - L'intestin est constitué de vie, la microflore qu'il héberge.
    - L'intestin est un creuset de mental et d'émotions, via les neurones qui le tapissent.
    - L'intestin est aussi source de sagesse dont nous parlent les traditions orientales, et toujours selon leurs croyances, Il serait même le siège d'une force vitale échappant à la biologie classique, rien que ça !

     

     

    A - Description succinte des quatre intestins.

     

     

    1 - L'intestin matière.

     

    a) la matière qu'il contient.

     

    Cette matière provient de la nourriture absorbée, soit environ 60 tonnes d'aliments pour une vie.
    Cette matière est polyvalente ; elle contient à la fois des nutriments et des substances à rejeter. L'intestin, lieu de passage certes, mais surtout sorte de chaudron magique qui va assumer transformation, tri, assimilation ou évacuation.
    Il ne devrait pas être l'espace tabou, l'espace nauséabond qu'on imagine souvent. S'il devient un espace trop nauséabond, ce n'est pas de sa faute, mais peut être avons-nous une part de responsabilité.

     

    b) la matière qui le constitue.

     

    L'intestin est constitué de plis, de villosités, de microvillosités, et si on le dépliait, on pourrait couvrir
    environ 400 mètres carrés.
    Des chiffres bruts ne sont pas très parlants. Aussi est-il intéressant de les illustrer par des éléments concrets :

    Avec notre PEAU, on pourrait faire un grand PARAPLUIE.
    Avec la muqueuse déployée de nos POUMONS, on couvrirait une PISTE DE BOWLING.
    Avec la muqueuse déployée de l'INTESTIN GRELE, on masquerait un TERRAIN DE TENNIS.

    Mais si la surface de l'intestin est considérable, la muqueuse est d'une infime épaisseur.
    Posons bien le problême un instant. On parle de pollution extérieure que l'on absorbe par la peau et les poumons ; c'est de plus en plus inquiétant. Cette pollution extérieure, on l'absorbe par une surface relativement restreinte (un parapluie et une piste de bowling). En revanche, vous voyez ce qui sort de notre intestin : tout ceci était en contact, par une surface immense et par une muqueuse extrêmement
    vulnérable, avec l'intérieur de nos organes.

    "C'est étudié pour" me direz-vous. Oui mais, il suffirait de presque rien, pour que des éléments indésirables,
    des microparticules dangereuses se retrouvent dans notre corps au lieu d'aller dans la cuvette des WC.
    Elles pourraient alors, ces particules, perturber n'importe quel organe. Ce qui entartre la cuvette des WC pourrait entartrer notre corps.
    Et là, il ne sera pas question d'aller chercher le bidon rose, vert, bleu hyperactif qui se trouve dans les rayons de votre magasin habituel.

     

     

    2 - L'intestin de Vie

     

    L'intestin est le siège permanent d'une activité motrice qui se manifeste sous forme d'ondes de contraction et de propulsion. En ce sens, il est mouvant, vivant. Mais ce n'est pas cet aspect que je veux évoquer. Cela permet cependant de comprendre que l'intestin n'est pas un simple tuyau de plomberie. Il participe.

    Notre intestin, et en particulier le gros, est habité par 10 puissance 14 entités bien vivantes, composées d'environ 500 espèces différentes. C'est ce que l'on appelle du joli nom de flore, constituée par 2Kgs de bactéries :

     

    100.000.000.000.000 entités vivantes
    500 espèces
    2 kilogrammes

     

    Ces bactéries constituent 50% de la masse fécale. Nous sommes colonisés par ces bactéries et devons apprendre à cohabiter avec ce zoo vivant que nous transportons en permanence. La plupart de ces petites bêtes sont en grande majorité nos amies et sans elles nous ne pourrions pas vivre.

    Songeons que ces Bactéries :

     

    - Terminent certaines digestions
    - Fabriquent des vitamines
    - Facilitent l'assimilation des minéraux
    - Transforment certains médicaments pour les rendre opérationnels
    - Synthétisent des antibiotiques naturels
    - Jouent un rôle dans le systême immunitaire

     

    Il éxiste l'équivalent du guide Michelin pour bactéries et celles-ci l'ont consulté. 3 étoiles sont attribuées au milieu intestinal, car les bactéries y trouvent un repas de grande classe : on y met les petits plats dans les grands. D'autant plus intéressant que ce repas est gratuit et en libre service ! On imagine facilement que les 500 espèces de bactéries ont toutes envie de se régaler, y compris certaines bactéries dont nous
    n'avons pas trop besoin.

     

    En principe, dans ce restaurant, les bactéries amies ont réservé et ont une place bien déterminée. Mais si, une fraction de seconde, elles quittent leur place, les bactéries moins sympathiques la prennent. Le problême, c'est que chez les bactéries, si on mange beaucoup on ne grossit pas, on se multiplie, et nous verrons ce qui se passe lorsque des bactéries indésirables viennent prendre la place des bactéries
    habituelles et se multiplient trop.

     

    On peut se douter que si un zoo est fait pour acceuilir une centaine d'espèces d'animaux dont 3 tigres et que, pour une raison quelconque, les tigres prennent l'ascendant sur d'autres animaux, se multiplient et sont 50 au lieu de 3, la clôture du zoo risque de céder. C'est un phénomène un peu semblable qui peut se produire dans notre intestin. C'est le syndrôme de l'intestin victime de perméabilité intestinale.

     

    3 - L'intestin Mental

     

    Familièrement le ventre se dit parfois panse, ce qui n'est pas très loin de pense.. coïncidence sémantique amusante lorsqu'on sait que des recherches récentes, reprenant d'ailleurs des travaux un peu plus anciens, parlent d'un second cerveau dans l'intestin.

    Coïncidence visuelle troublante également quand on constate qu'une circonvolution d'intestins qui remplit le ventre ressemble étrangement aux arcanes de notre cerveau.

     

    Nous sommes peu habitués, dans notre monde hypophysaire trop rationnel, au raisonnement analogique. Je ne m'appuierai donc pas sur ses éléments mais peut-être que cela suffira, aux plus thyroïdiens et pinéaliens d'entre vous, pour ressentir que l'intestin a un lien de parenté avec le cerveau.

     

    Donc, soyons sérieux et voyons ce que nous disent les scientifiques, car ils ont bien sûr la vérité !
    N'oublions cependant que la Science constitue un cimetière de théories délaissées.

    Jusqu'a présent il y avait un cerveau droit, et un cerveau gauche; y en aurait-il un troisième ?

     

    En 1999, Michael Gershon, gastroentérologue, publie ses travaux et affirme qu'il y a, au niveau de l'intestin, un systême nerveux autonome, une sorte de second cerveau capable de se débrouiller seul, sans suivre ni attendre les instructions du cerveau principal habituellement considéré comme le chef d'orchestre de toutes nos fonctions. De nombreux chercheurs travaillent sur ses découvertes, notamment à l'Université de Lausanne.Ils confirment la justesse des théories de Gershon et l'immense possibilité qu'elles ouvrent dans le
    traitement des maladies de l'intestin.

     

    Comme toute découverte scientifique, il y a bien sûr des détracteurs. Ils disent "rien de nouveau, on a découvert depuis 1860 le systême nerveux entérique. Les neurones entériques sont sous la dépendance de la commande centrale : le cerveau. Ces neurones ne sont que des relais du systême sympathique qui commande la digestion".

     

    Ils n'ont pas totalement tort. Dans notre corps, il y'a collaboration, synergie entre les organes, mais de là à considérer que les intestins n'ont qu'un rôle passif d'exécutants d'ordres donnés de là haut ! C'est l'illustration d'un refus de lâcher certaines convictions auxquelles on s'accroche délibérément parce que les nouvelles sont destabilisantes.

     

    L'hypothèse de ce cerveau indépendant dans le ventre avait été émise dès le 19ème siècle par des chercheurs anglais (Bayliss et Starling). Ils avaient constaté la poursuite quasi normale de l'activité digestive chez un chien dont ils avaient coupé le lien entre le systême nerveux central et les cellules nerveuses présentes à l'intérieur de la paroi intestinale.

    Au début du 20ème, un allemand (Trendelenburg) observait le réflexe pésistaltique "in vitro" dans l'intestin d'un porc, séparé du reste du corps; preuve que l'intestin peut réagir sans la participation du systême nerveux central.

     

    En 1921, John Langley déclare que les cellules nerveuses du tube digestif ont leur réseau autonome parce que le cerveau principal ne peut coordoner seul les fonctions complexes de la digestion. Il est mis au pilori par tout ses collègues chercheurs.

    Le 20ème siècle continuera à considérer l'intestin comme de la tuyauterie dépendant intégralement du cerveau principal. Le 21ème siècle commence à rendre ses lettres de noblesse aux intestins. Gershon a ouvert un champ immense de possibilités et entraîne dans son sillage de nombreux chercheurs.

    Ils travaillent sur ces 100 millions de neurones du cerveau abdominal qui envoie, à travers le nerf vague, 9 fois plus d'informations vers la tête qu'il n'en reçoit. Ils travaillent sur cette sérotonine produite à 95% dans l'intestin. La sérotonine responsable de l'harmonie, de l'équilibre, du calme, de la gaieté, en un mot du bien être.
    Ils travaillent sur ce réseau de neurones intestinaux qui commande un systême de défense d'une ampleur incomparable à savoir 70% des cellules immunitaires de l'organisme.

     

    Le cerveau intestinal ne peut manipuler des symboles et se servir d'un langage, mais il dispose de neurotransmetteurs. Ces derniers sont les mots que les neurones emploient pour communiquer l'un avec l'autre et avec les cellules sous leur contrôle. Peut être que leurs mots sont plus intelligents que les notres et qu'il n'est pas interdit d'étudier leur langage pour éviter certains maux.

     

     

    4 - L'intestin Sagesse

     

    On peut se pencher, se penser dans la tradition orientale, pour aborder cet aspect. On peut relire "le Hara" de Durckheim, chercher à comprendre le rôle joué par le ventre dans les arts martiaux. On peut aussi s'intéresser au bouddhisme qui met le ventre proéminent au centre de l'être. On peut épiloguer sur cette déclaration du grand maître Zen, Deshimaru, qui répond quand on lui demande "qu'est-ce que le Zen?" - "un bâton à chiottes!"

    Mais les orientaux n'ont pas le monopole de la sagesse du ventre. Si le ventre de monsieur Hoang Tsin est un creuset de sagesse, il n'y a pas de raison, que le ventre de monsieur Deschamps ne soit pas aussi un creuset de sagesse. La supériorité des orientaux à ce niveau, est qu'ils sont moins dans la dépendance théorique intellectuelle; mais qu'ils sont capables, pour leurs découvertes, d'y mêler intuition, sensibilité et
    pratique assidue.

     

    Alors si je rencontre mon facteur, et que je lui dise: "La sagesse, c'est d'avoir un bon intestin. Le Zen est un bâton à chiottes. Le Hara c'est le centre vital de l'homme", il est fort probable qu'il me dise: "je n'ai pas bien saisi le sens de vos propos", alors pour faire plus simple, je vais lui dire que la Vie est mystérieuse. Quand à-t-elle commencé ? D'où vient-elle ? Où va-t-elle ?

     

    On ne le sait pas, mais ce que l'on sait, c'est que chez les humains, cette Vie prend son départ dans le ventre.

    Dès la conception, un ventre acceuille, le corps va se construire par le cordon ombilical relié à un ventre jusqu'à la naissance. Après la naissance le corps va continuer à se construire et à s'entretenir par les aliments grâce au ventre, à ses intestins, véritables racines physiologiques.

     

    La vie aurait pu démarrer dans notre coeur, dans notre cerveau, ces organes nobles dont parlent les poêtes. Mais non, ironie du créateur, elle démarre à proximité de matières, comme si elle voulait nous dire: attention, ne t'évade pas trop dans tes pensées, dans ce mental trompeur, dans ce mental menteur. N'oublie pas que la vie prend sa source plus bas. N'oublie pas de temps en temps, d'y descendre, plonge
    dans ces racines, relie le haut et le bas; oui, tiens ensemble le Ciel et la Terre.

     

    Oui, comme à l'origine du torrent, il y'a une source: le ventre constitue la source de l'être et en cela il contient du mystêre, c'est à dire de la sagesse. Oui, acceptons de descendre, de temps en temps, dans notre ventre, de naître une deuxième fois avec lui et, naître avec, cela se traduit par: Co-Naissance.

     

     

    B - Comment l'intestin peut-il être la source de maladies non intestinales ?

     

    Si l'on n'est pas habitué à cette conception de la santé, il est possible de se dire: Ok, l'intestin joue de multiples rôles, présente de multiples aspects fonctionnels et, s'ils se "détraquent", je vais me retrouver avec des maux de ventre, voire avec des maladies plus ou moins graves de l'intestin. Effectivement, ça se passe parfois de cette façon, mais parfois non.

    Il arrive que le ventre soit indolore et qu'il exprime sa souffrance par des voies détournées qui s'appelleront maladies de peau, problêmes respiratoires, douleurs articulaires, baisse de l'immunité, etc..Qu'est-ce que ce ventre, sorte de coucou qui va mettre ses problêmes dans le nid des autres ?

     

    Le ventre répond: Désolé, ce n'est pas moi qui ai inventé un découpage artificiel de l'organisme. C'est vous les hommes qui séparez l'intestin, le coeur, les articulations, les poumons, la peau et qui avez inventé les gastroentérologues, les cardiologues, les rhumatologues, les pneumologues, les dermatologues. Vous oubliez trop souvent que le corps est un ensemble, un agrégat de cellules? Chacune d'elles travaillent dans l'intérêt de la collectivité; encore faut-il que ces cellules reçoivent ce dont elles ont besoin.

    Si les cellules qui constituent le poumon reçoivent des déchets colloïdaux que l'intestin a laissé passé, elles n'accomplissent pas leur fonction et ça s'appellera bronchites, asthme.. etc.


    Si les cellules qui constituent les articulations ou les muscles reçoivent des déchets acides, cristalloïdaux; ça s'appellera lombalgies, sciatiques, rhumatismes.
    Si les cellules de la peau, au lieu d'avoir à éliminer sébum et eau, doivent éliminer moult substances agressives, ça s'appellera eczémas, urticaires..

    Si l'intestin ne peut jouer son rôle immunitaire, n'importe quelle substance étrangère pourra déclencher une manifestation allergique voire une pathologie grave.Si des substances chimiques viennent visiter les neurones intestinaux, ceux-ci, via les neurotransmetteurs,
    pourront déclencher des problêmes psychiques comme la dépression.

    Etc.. etc..

     

     

    C - Pourquoi les merveilleux mécanismes intestinaux se dérèglent-ils ?

     

     

    1 - L'intestin matière

     

    La matière contenue dans l'intestin vient de nos mains qui portent à la bouche des aliments, de l'eau, des médicaments; c'est dire que nous avons notre part de responsabilité.

     

    La matière contenue dans l'intestin est le résultat du travail accompli par tous les organes digestifs qui le précèdent: la bouche, l'estomac, le fois, le pancréas. Autrement dit, si l'on met dans le corps des substances qui ne sont pas en adéquation avec ses besoins et ses possibilités, la matière qui arrivera dans l'intestin ne sera pas conforme à celle qu'il est susceptible de savoir traiter.

    Si l'on veut que l'intestin reçoive ce qui lui convient, il faut s'intéresser à la bromatologie, c'est à dire à la diététique et à la nutrition. Faute de cela on va produire des gaz par fermentation et putréfaction, ralentir notre transit, et se retrouver avec des amas considérables de matière. Le diamètre du tuyau va se réduire par une sorte de calamine, cette calamine va perturber les échanges avec le reste du corps et mettre à mal le systême immunitaire.

     

    Supposons que l'on mette dans notre bouche ce qui convient. Est-on assuré que l'intestin reçoive la matière qu'il sait traiter ? Non. Si un seul organe n'a pas assumé sa fonction digestive, on risque de se retrouver avec des matières non transformées dans l'intestin. Alors l'intestin grêle et le gros intestin vont dépenser beaucoup d'énergie pour un travail supplémentaire car ils vont chercher à transformer ce qui peut l'être.
    Cette énergie supplémentaire dépensée pourra manquer pour accomplir d'autres fonctions d'un organe du corps. On se retrouve avec une pathologie par défaut d'énergie.

     

    Retenons en résumé, que si on ne veut pas que l'intestin se dérègle à cause de son aspect matière, il faudra veiller au carburant et au carburateur. Il n'y a pas en général pas de systême alimentaire standard. Tout systême alimentaire doit être individualisé.

     

     

    2 - L'intestin Vie : sa flore.

     

    Notre intestin abrite une microsociété d'individus, en l'occurence les bactéries comme dans toute société, il y a des dominants, des dominés, des agitateurs, des minorités agissantes et, chacun, a sans doute sa raison d'être. En principe le plan d'occupation des sols est extrêmement reglementé. Chaque type de bactérie dispose de ses quelques mm² de logement. La nature a bien prévu les choses puisque l'écrasante
    majorité des espèces bactériennes joue un rôle favorable pour l'homme et que celles-ci disposent des plus grands logements. Il faut cependant se souvenir qu'il éxiste une lutte permanente qui se déroule dans l'intestin, chacune des bactéries tentant de prendre la place de l'autre.

    Pourquoi certaines bactéries pathogènes arrivent-elles à prendre le dessus sur certaines bactéries saprophytes ? Dans le monde bactérien, les bactéries prolifèrent et régressent en nombre suivant qu'elles rencontrent ou non des conditions de vie favorables, ou autrement dit, la nourriture qui leur est servie.

     

    Sont identifiées comme causes de la dysbiose intestinale, c'est à dire comme cause du déséquilibre de la microflore :

     

    - Déséquilibre alimentaire, mauvaises habitudes.
    - Changement trop brutal de systême alimentaire.
    - Stress
    - Excès d'hygiène et de propreté autour de soi (la vie dans une ferme étant préférable à la vie dans une maison "nickel" sans poussières)

     

    Comment savoir, en dehors de pathologies comme les mycoses, en dehors d'éxamens médicaus, si on est à risque de dysbiose ?

    Je ne peux parler de tous les clignotants qui permettent de savoir si un groupe de bactéries prend l'ascendant sur un autre. Je vais simplement vous en donner deux, les plus fréquents.

     

    Il éxiste des bactéries de fermentation et des bactéries de putréfaction. Entendez par là que certaines bactéries aiment les hydrates de carbone (pain, sucre, céréales, amidons..) et d'autres se régalent avec les acides aminés (viandes, oeufs, fromages, poissons..)

    Si l'on mange trop d'hydrates de carbone, il va y avoir prolifération d'une flore de fermentation. Ce qui se traduira à terme par une prolifération d'autres micro-organismes, notamment le célèbre candida albicans, qui n'a rien de candide.

    Si on consomme trop de protéines, notamment animales, une flore de putréfaction va se développer. Si elle prolifère trop, elle engendrera des maladies intestinales des plus bénignes aux plus graves. La dysbiose a également des conséquences sur la perméabilité intestinale. La membrane intestinale (épithélium) joue un rôle cruciel de filtre grâce à la jonction particulière de ses cellules.
    Si la flore intestinale est déséquilibrée, la membrane intestinale sera mobilisée, de par son systême immunitaire, sur d'autres fonctions. De ce fait, elle ne disposera plus de l'énergie nécéssaire pour assimiler les trente protéines nécéssaires à son intégrité. L'intestin, dans ce cas, n'est plus un filtre mais une passoire.

     

    Les intrus (déchets toxémiques ou certaines bactéries) envahissent l'organisme. Le corps va éssayer de les éliminer par des boutons, des maladies de type ORL, des diarrhées.. ou s'il n'y a pas de vitalité, le corps s'encrassera et l'on aura des douleurs articulaires, musculaires, des migraines, etc.. Il importe de maintenir cette barrière intestinable en bon état ou de la renforcer car elle est primordiale dans le maintien de la santé.

     

     

    3 - Les neurones

     

    Lorsqu'on s'intéresse à la santé, il est bon de se rappler Hippocrate. Il avait compris qu'il fallait prendre en compte les découvertes de la science sans oublier celles des empiriques, des anciens et de la tradition.

     

    L'homme n'est pas une équation mathématique à résoudre par des scientifiques. Il est composé de multiples facettes dont certaines ont d'abord été appréhendées par l'intuition populaire. Cette intuition populaire, en ce qui concerne le ventre, se traduit par un langage imagé très riche. Le nombre d'expressions qui manifestent une correspondance entre une émotion, un sentiment, une situation et le systême digestif est impressionant. Vous connaissez :

     

    Je ne l'ai pas digéré, ça me gonfle, je le garde sur l'estomac, ça me gave, avoir des tripes, avoir la peur au ventre, s'emmerder..

    Le ventre matérialise, plus que tout autre organe, une souffrance affective ou émotionnelle parce qu'il dispose de son systême autonome de neurones. Donc il réagit dans l'instant. La douleur du ventre peut n'avoir aucune raison matérielle, elle remplace l'angoisse, la colère, la frustration, la rancoeur. Ne parle-t-on pas de colon irritable ?

     

    Notre intestin fonctionne comme un cerveau. Pour bien fonctionner, il doit être capable de lâcher prise, de répondre à une émotion par le moyen approprié. Toute émotion mal vécue peut engendre un dysfonctionnement intestinal, non seulement du point de vue de la douleur mais aussi sur l'équilibre de la flore intestinale.

     

     

    4 - Le potentiel sagesse

     

    Chaque organe de notre corps doit recevoir les ingrédients dont il a besoin. Ceux-ci ne sont pas obligatoirement visibles, comme glucides, protides, lipides. Les organes ont parfois d'autres besoins. Je vous ai signalé dans d'autres conférences, par exemple, que la thyroïde avait besoin d'activités artistiques, que l'hypophyse avait besoin de mathématiques. Je dirai que le ventre, point de départ de notre vie, aurait besoin d'un peu plus de reconnaissance. Il aurait besoin que nous naissions avec lui. Il aurait besoin qu'on lui accorde un peu plus d'intérêt, qu'on le voit autrement que comme un "emmerdeur". Il aurait besoin que, de temps en temps, on pense à lui, qu'on médite sur son mystêre, ou peut être aussi de dire gracias, c'est à dire juste "merci".

     

    Gerard Malisani

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  • "La perfection" sur Reflets du temps

    La perfection

    Ecrit par Thierry Ledru le Samedi, 29 Septembre 2012. Dans Vie spirituelle, Psychologie, La une

    http://www.refletsdutemps.fr/index.php?option=com_zoo&task=item&item_id=1812&Itemid=2

    La perfection

    « La perfection caractérise un être ou un objet idéal c’est-à-dire qui réunit toutes les qualités et n’a pas de défaut ».

    « La perfection désigne aussi l’état d’accomplissement moral et spirituel auquel l’être humain serait destiné : un état de liberté totale et de félicité absolue auquel l’homme ne pourrait accéder que par un travail constant sur sa pensée, ses paroles et ses comportements ».

    wikipédia

    Je me méfie grandement de cette idée de perfection… Elle me semble contenir davantage de dangers potentiels que de plénitude. Sur quelles données se construit cette perfection ? Tout le problème est là. S’il ne s’agit que d’une comparaison entre les individus et l’établissement d’une hiérarchie, cette exigence contribue à l’élaboration d’un flot de douleurs. Pour ceux ou celles qui ne parviennent pas à se maintenir à flot au regard des plus performants et pour les plus performants à la douleur de ne pas pouvoir préserver ce statut de « leader ». On entre là dans le phénomène de la compétition. Et il n’y a rien de positif dans ce fonctionnement dès lors qu’il s’agit uniquement d’être le numéro 1. Le sport se nourrit de cette exigence. Certains individus parviennent malgré tout à préserver une certaine distance, une capacité à relativiser ce statut. Roger Fédérer en est l’exemple le plus honorable. Les footballeurs en sont bien souvent les pires représentants… La puissance médiatique est un piège redoutable qui pose l’individu sur un piédestal illusoire. Etre « détrôné » représente une douleur incommensurable. Mais c’est une douleur dont l’individu est responsable étant donné qu’il a accepté la perversité du système.

    Qu’en est-il de nos élèves ? Si nous présentons la perfection comme un but à atteindre, nous créons une pression ingérable. D’autant plus ingérable qu’elle est construite sur des critères de comparaison. Les évaluations nationales sont les piliers de ce système. Il n’est pas question dans ce cadre étroit de juger de l’évolution de l’élève mais intrinsèquement de positionner l’individu sur une échelle de réussite globale. C’est son positionnement sur cette échelle qui est censée mesurer sa performance. Et c’est une absurdité absolue. Je connais des élèves qui sont « performants » dans ces épreuves et qui sont pourtant des individus partiellement « éteints ». Ils ne sont juste que des récitants très doués. Le contenu a pris le pas sur le contenant.

    La performance n’a de réelle valeur qu’au regard de la qualité du contenant et de l’observation constante du contenu. Roger Fédérer pourrait être un très grand joueur de tennis et un homme insignifiant. C’est l’équilibre parfait entre la qualité de son jeu et la valeur humaine qui en fait quelqu’un de performant.

    La performance est un chemin et non une fin. Elle n’est pas un objectif mais un moyen. Le moyen de contribuer à l’évolution de l’individu et c’est donc une démarche éminemment individuelle. Il ne s’agit pas de le placer sur une échelle comparative mais de l’amener à observer son cheminement. Aucun état de perfection n’est accessible ni même durable s’il n’est que la participation à un étalonnage de la masse. Car le « premier » ne le sera qu’au regard d’un ensemble de critères limitatifs. Le seul classement acceptable est celui que chaque individu établit au regard de sa propre évolution. L’objectif est de contribuer à passer successivement devant soi et non devant les autres. La performance est individuelle et ne se mesure que dans le creuset de son propre cheminement. Celui qui cherchera à apprendre à jouer au tennis à cinquante ans sera le premier en soi. Et demain, il passera devant ce premier puisqu’il comblera ses insuffisances. Il serait vain et absurde qu’il se compare à Roger Fédérer. Sa performance n’existera qu’à travers son propre engagement.

    Et c’est là que la notation et toutes les évaluations formatives, les applications de données cognitives ne sont que des ersatz de réussite. Ce n’est pas le contenu qui importe mais le contenant. Ce n’est pas ce que l’homme sait qui importe mais que l’homme qui sait se connaisse. Si l’humanité est en dérive, c’est justement parce que la connaissance cognitive est devenue la référence et que la comparaison est un critère de sélection. Si l’école participe à ce naufrage, elle n’est plus que l’orchestre du Titanic qui continue à jouer quand le vaisseau coule. Est-ce qu’il est acceptable que les musiciens usent de leurs compétences alors qu’il s’agit d’œuvrer à sa propre survie et à la survie des passagers ? Est-ce que l’éducation nationale doit chercher à être performante dans ces critères sélectifs alors qu’elle coule ?… La coque est déjà éventrée, l’eau s’engouffre, il n’est plus temps de changer de cap. Le vaisseau est condamné. Il s’agit maintenant de sauver les passagers.


    Thierry Ledru

     

     

    A propos de l'auteur

    Thierry Ledru

    Rédacteur

    Je suis marié, nous avons trois enfants (ados), je suis instituteur depuis mes 19 ans. Je vis en Savoie. J’ai passé un BAC litté/philo et je suis tout de suite entré à l’école Normale (IUFM aujourd’hui). A l’époque je vivais en Bretagne mais j’étais passionné par l’escalade et l’alpinisme et je voulais aller vivre dans les Alpes. Mes deux dernières années de lycée, j’ai eu la chance immense d’avoir un prof de Français et une prof de philo extraordinaires. J’adorais lire et écrire et peu à peu ils m’ont permis d’avoir avec eux une relation privilégiée, des échanges extrêmement enrichissants, non seulement d’un point de vue cognitif mais surtout sur le plan humain. Krishnamurti, Ouspensky, Platon, Gurdjieff, Camus, Sartre, Saint-Exupéry, Lanza del Vasto, Gandhi, Koestler, Conrad, Steinbeck, Heminghway, Prajnanpad, Vivekananda, Sri Aurobindo, London, Moitessier, Arséniev, tout ce qu’ils m’ont fait connaître ! Tout ce que je leur dois ! J’écrivais des nouvelles, ils les lisaient, les critiquaient, m’encourageaient. Ils disaient tous les deux qu’un jour je serai édité.

    Livres publiés :

    Vertiges, Editions La Fontaine de Siloé, Collection Rhapsodie, 2003

    Noirceur des cimes, Altal Editions, Collection litterae, arum, 2007

     

    Commentaires (1)

     

    • Jean-François Vincent
      29 Septembre 2012 à 18:46 |

      La perfection a rapport avec l’achèvement, l’ultime, ce qui ne peut pas être dépassé. « Telos », en grec, c’est à la fois ce que l’on vise, le but, et ce qui est obtenu, le résultat achevé. Ce n’est pas forcément le fruit d’un effort conscient : ce qui arrive à maturité (une plante, un animal ou un être humain) est également « teleiotheis », qui peut se traduire simplement par « adulte ». Le parfait, c’est donc ce qui est parvenu au terme de ses potentialités, mélange de fonctionnalité (ce qui marche parfaitement) et d’esthétique (le beau, « kalos », a un rapport avec le bien « agathos » et le parfait au sens de ce qui ne peut être surpassé). La même idée se retrouve en Egypte ancienne : nfr (nefer) désigne aussi bien le beau (Nefer-iti = la belle est venue) et ce qui est arrivé à la plénitude de sa nature.

  • Cerveaux archaïques

    Deux jeunes hommes de vingt ans ont été tués à coups de couteaux dans un parc public à Grenoble. Le premier est mort sur le coup, le deuxième est mort à l'hôpital des cinq coups qu'il avait reçus. Ils ont été attaqués par une bande de jeunes, une dizaine, pour une embrouille, dérisoire semble-t-il.

    Mais là n'est pas l'important.

    Ce qui est incompréhensible pour moi, c'est que l'être humain puisse en arriver là.

    L'homme préhistorique se battait pour sa survie. On peut lui accorder des circonstances atténuantes. Ses actes étaient justifiés. Du cerveau reptilien, l'être humain s'est vu attribuer au fil du temps un cerveau limbique. Gestion des émotions. De la lutte pour la survie, l'homme est passé à la lutte pour le pouvoir, la puissance, le territoire, l'orgueil, la prétention, l'ego...Puis est apparu le néo cortex. L'intelligence, l'abstraction, la conscience du temps, la transmission des connaissances...De l'âge de pierre à l'arme atomique, au voyage dans l'espace.

    Mais rien n'a changé dans le cerveau reptilien. Ni dans le cerveau limbique. C'est toujours le même chaos. La différence la plus effroyable, c'est qu'il n'y a aucune justification, aucune circonstance atténuante. La brutalité totale, la folie meurtrière. On n'est pas dans un conflit, dans une guerre, dans de la légitime défense, on est juste dans le phénomène de groupe, la tribu qui défend son "honneur" ou une absurdité du même genre. 

    Est-ce qu'on est vraiment sorti de l'âge de pierre ? Est-ce qu'on n'est pas même tombé encore plus bas ? Ce néo cortex qui n'a aucune emprise sur les cerveaux archaïques, à quoi donc sert-il ?

    Syrie, Irak, Pakistan, tous les tués par balles aux USA, quotidiennement, ces milliers de morts violentes chaque jour, partout sur la planète. Tous ces néo cortex mis à contribution pour tuer et nourris jusqu'à la folie par des cerveaux archaïques tout puissants. 

    Est-ce que la Nature se serait trompée ?

    Il y a quelque chose que je ne comprends pas.

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  • Battements cardiaques

    Une des bases de travail dont je me sers pour l'écriture du roman.


    Nos battements cardiaques

    http://www.energie-sante.net/ps/?p=558

    Nos battements cardiaques ne sont pas seulement les vibrations mécaniques d’une pompe appliquée, mais un langage intelligent.

    Heartmath Institute
    cardiaque
    L’institut Hearthrnath a été fondé en 1991 par un Américain du nom de Doc Childre. Son siège est à Boulder Creek en Californie. HeartMath a développé une vaste expertise dans le domaine de la recherche de techniques sur mesure et de savoirs appropriés pour contrer,
    cardiaqued’une part, les problèmes de stress créés par le changement et les fluctuations du milieu du travail et, d’autre part, développer chez l’individu une attitude de souplesse, de dynamisme et d’équilibre intérieur, dans sa carrière et dans sa vie intime.
    cardiaque
    Doc Childre, travaillant tout particulièrement sur la gestion du stress, avait observé que, depuis des siècles, poètes et philosophes avaient eu l’intuition que le cœur jouait un rôle important dans nos vies. Les expressions populaires comme « il a bon cœur », « le cœur a ses raisons », « une histoire qui me tient à cœur », etc., montraient que de tout temps, on avait subodoré l’existence d’un lien entre les émotions, les sentiments et cet organe.
    cardiaque
    « Dans nos recherches, dit-il, nous avons accordé une grande attention à tout ce qui a été écrit et dit à propos du cœur au cours de l’histoire, en nous demandant si le mot "cœur " était plus qu’une simple métaphore. L’une des observations qui nous ont le plus intrigués, c’est qu’à travers les âges, il a été considéré comme une source non seulement de vertu, mais aussi d’intelligence. »
    cardiaque
    Dans plusieurs cultures anciennes (mésopotamienne, égyptienne, babylonienne et grecque) on soutenait que le principal organe capable d’influencer et de diriger nos émotions, notre moralité et notre capacité de prendre des décisions était le cœur. Des conceptions semblables se retrouvent dans les bibles hébraïque et chrétienne, de même que dans les traditions chinoise, hindoue et musulmane.
    Comment et pourquoi un tel fonctionnement ?

    Le cerveau du cœur
    cardiaque
    cardiaqueAu cours des récentes années, des neuroscientifiques ont fait une découverte stimulante : le cœur a son propre système nerveux. Il possède au moins 40 000 neurones (cellules nerveuses), soit autant que dans divers centres sous-corticaux du cerveau. Le cerveau du cœur et son système nerveux relaient de l’information au cerveau du crâne, créant un système de communication à double sens.
    cardiaque
    Les signaux envoyés du cœur au cerveau affectent bien des régions et fonctions de l’amygdale cérébelleuse, du thalamus et du cortex, qui fonctionnent étroitement ensemble.

    Cœur et cerveau, même combat…
    cardiaque
    Cœur et cerveau sont certainement les organes les plus importants de notre organisme. Et les liens qui les unissent sont nombreux. Vous l’avez certainement remarqué : à la moindre émotion, la moindre peur, votre cœur s’emballe. Mais ce que vous savez peut-être moins, c’est que les liens entre cœur et cerveau sont réciproques : calmer les battements de ce muscle permet de faire disparaître les tempêtes sous le crâne ! Il suffit pour s’en convaincre de voir comment le fait de prendre de grandes inspirations lorsque l’on est énervé permet de ralentir le cœur… et rasséréner le cerveau.

    Recherches de John et Beatrice Lacey
    cardiaque
    Dans les années 70, alors que les scientifiques présumaient que le cerveau prenait toutes les décisions, deux physiologistes, John et Beatrice Lacey, du Fels Research Institute, firent une découverte cruciale.
    cardiaque
    Par l’étude d’innombrables électrocardiogrammes, ils sont parvenus à la conclusion qu’il existe comme une sorte de "cerveau du cœur", un réseau de nerfs et de neurones dans le cœur qui réagit aux émotions positives et négatives et peut s’en souvenir. Le cœur mémorise les pensées et les sentiments.
    cardiaque
    Ils ont découvert que, lorsque le cerveau envoyait des "ordres" au cœur à travers le système nerveux, le cœur n’obéissait pas automatiquement. Il réagissait plutôt comme s’il avait sa logique propre et non d’une façon purement mécanique. La réaction du cœur semblait dépendre de la nature de la tâche particulière à effectuer et du type de traitement mental qu’elle exigeait.
    cardiaque
    Nos battements cardiaques ne sont pas seulement les vibrations mécaniques d’une pompe appliquée, mais un langage intelligent. Ils découvrirent que les battements rythmiques du cœur se transforment en impulsions neuronales qui affectent directement l’activité électrique des centres cérébraux supérieurs, ceux qui sont engagés dans le traitement cognitif et émotionnel. L’un des buts de l’institut était de pousser le travail du couple Lacey encore plus loin.

    Une structure et des outils : la solution Hearthmath
    cardiaque
    Les Américains étant avant tout pragmatiques, Childre et son équipe ont mis au point des outils permettant de travailler sur le "biofeedback de la variabilité du rythme cardiaque (VRC)". Il s’agit d’apprendre à contrôler consciemment les réactions du corps à l’aide de techniques simples et naturelles telles que la respiration, le focusing. Les changements apportés au corps sont mesurés à l’aide d’un logiciel appelé Freeze-Framer.
    cardiaqueIl permet, après capture des battements cardiaques à l’aide de senseurs placés sur le doigt ou l’oreille, de calculer les variations de la vitesse du cœur et de mesurer ainsi les progrès effectués. Un graphique à l’écran présente les changements que l’on a réussi à effectuer, et mesure différentes réponses du corps, telles que les activités cérébrales, la tension artérielle, la tension musculaire et le rythme cardiaque.
    cardiaque
    La recherche tend à démontrer que plus nous améliorons notre VRC, plus nous atteignons un état dit de "cohérence" de nos ondes cardiaques, qui ont la puissance de synchroniser par la suite nos ondes cérébrales. Une telle collaboration entre le cœur et le cerveau présente des bénéfices extraordinaires sur la santé. On obtient une meilleure concentration, une plus grande intuition, un sentiment de bonheur plus grand, un état de détente et d’harmonie avec le monde qui nous entoure.
    cardiaque
    La gamme des outils Heartmath est aujourd’hui composée du logiciel EmWave Desktop (nouvelle version de Freeze Framer) et de l’appareil EmWave Poeket, qui permet d’équilibrer son niveau de cohérence partout à tout moment. En France, David Servan-Schreiber a révélé au grand public cette méthode dans son ouvrage "Guérir").

    Le biofeedback
    cardiaque
    Le biofeedback est un procédé technique permettant la mesure à l’aide d’appareils, des ondes bioélectriques, de signaux physiologiques, générés suite à un travail de visualisation. Plus précisément, il y a biofeedback lorsque le sujet en question peut contrôler les fonctions organiques mesurées, soit volontairement (par exemple, d’après les résultats et pour corriger un stress) ou involontairement (par exemple, après un changement d’état psychologique tel que la survenue d’un stress). Le mot vient de l’anglais feedback (action en retour ou rétroaction).
    cardiaque
    Le biofeedback permet d’apprendre à contrôler consciemment les réactions de notre corps à l’aide de techniques simples et naturelles telles que la respiration, le focusing. Les changements apportés au corps sont mesurés à l’aide de senseurs qui captent les certaines données. Selon le système utilisé, un graphique à l’écran présente les changements que nous parvenons à effectuer et mesure différentes réponses du corps telles que :
    • Les activités cérébrales.
    • La tension artérielle.
    • La tension musculaire.
    • Le rythme cardiaque. 
    cardiaque
    Une fois que l’on a appris à reconnaître et à contrôler nos réponses corporelles, nous pouvons utiliser le biofeedback pour améliorer des problèmes de santé, pour sortir d’un état de stress, pour améliorer notre état mental en général et notre mieux-être. Il est prouvé scientifiquement que le biofeedback a un impact positif important sur notre bien-être physique et émotionnel. Il nous permet de nous entraîner à modifier nos fonctions corporelles à volonté.

    Notes :
    Le focusing (ou centrage sur soi) est une approche corporelle de psychothérapie créée par l’Américain Eugene Gendlin au début des années 1970. Il se caractérise par une attitude d’attention au « senti », c’est-à-dire à ce qui se passe « en soi » : les émotions, les sensations kinesthésiques ainsi que les perceptions viscérales toutes à la fois.
    cardiaque
    Les chercheurs, en considérant sans ambiguité l’existence d’un cerveau cardiaque, doté de mémoire, ne font que ramener à la lumière un savoir des Thérapeutes Égyptiens, de l’époque d’Akhenaton. Déjà à cette époque, ils considéraient l’existence d’un point précis appelé "le point-vie", que nous appelons de nos jours : "atome-germe".
    Daniel Meurois en parle dans son livre : "Ainsi soignaient-ils", ainsi que dans l’interview : Thérapies égypto-esséniennes.

    Sources :
    • Ariane  www.ariane.qc.ca
    • Heartmath  www.heartmath.com
    • Le Réseau Social www.lereseausantesocial.fr
    • Sacré Planète  www.sacree-planete.com

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    1 commentaire sur « Nos battements cardiaques »

    Iris Zohar, a exprimé, le

    [-]

    merci pour ce passionnant article ; ne pas oublier aussi le travail de Patrick Drouot sur la cohérence neuro-cardio-vasculaire : son livre “La révolution de la pensée intégrale” est également passionnant !

    Lire la suite