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  • Goldman Sachs

    Juste du dégoût envers ceux qui ont mis ce système en place et envers ceux qui le laissent.

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  • Sécurité de l'emploi??

    Non, non, ça c'est une époque révolue.

    Conditions d'enseignement catastrophiques. Et qu'on ne vienne pas me dire que c'est pareil dans le secteur privé parce que là, on parle de l'avenir des enfants. Il ne s'agit pas SEULEMENT des adultes enseignants.

    http://www.liberation.fr/societe/2012/09/03/il-y-a-50-des-professeurs-contractuels-en-lettres-et-histoire-qui-n-ont-pas-de-poste_843568

    Je ne peux pas mettre la vidéo, il faut copier le lien pour l'ouvrir.

    «50 % des profs contractuels en lettres et histoire n'ont pas de poste»

    Par SYLVAIN MOUILLARD, FANNY LESBROS

    Ils sont près de 120 000 précaires à travailler pour l'Education nationale, en CDD ou en CDI, mais sans disposer du statut protecteur de fonctionnaire. Parmi eux, environ 23 000 enseignants et conseillers principaux d'éducation (CPE). A la veille de la rentrée des classes, ils sont encore nombreux à ne pas avoir signé de contrat.

    «C'est l'héritage du précédent ministre de l'Education, Luc Chatel, note Matthieu Brabant, de la CGT Education. Avec les suppressions de postes [80 000 lors du dernier quinquennat, ndlr], la situation s'est encore tendue pour les contractuels.» Dans son académie de Créteil, Matthieu Brabant estime que près de 500 professeurs supplémentaires par rapport à 2011 n'ont pas signé de contrat au 1er septembre. Pour eux, c'est donc l'incertitude, jusqu'à un éventuel coup de fil, pour une mission de quelques semaines ou quelques mois.

    «Au mieux, les CDD peuvent aller jusqu'à un an», précise le spécialiste de la CGT Education. Depuis 2005, la voie du CDI s'est également ouverte. Quand un contractuel compte au moins six ans d'ancienneté au cours de ses huit dernières années de vie professionnelle, il signe automatiquement un contrat à durée indéterminée. Si elles sont ainsi mieux protégées, ces personnes n'appartiennent pas pour autant à la Fonction publique. Il arrive même qu'en l'absence d'affectation, dans certaines académies, elles ne touchent que 70% de leur salaire.

    Pour la plupart de ces précaires, la titularisation reste l'objectif : le concours interne – qui va ouvrir 4 500 postes à la session 2013, contre 1 850 cette année – est une voie possible, tout comme le plan Sauvadet de titularisation, entré en vigueur en mars 2012. Mais les recrutements se feront au compte-gouttes par rapport à la masse de précaires qui font vivre l'Education nationale. A la veille de la rentrée des classes, Libération est allé à leur rencontre.

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  • Ma classe.

     

    Je ne connais que l'école élémentaire. Mais c'est bien là que tout commence...

    L'essentiel, à mes yeux, reste la connaissance de soi. Le contenant avant le contenu. L'individu avant l'élève. Lorsque l'éveil à soi est validé, l'éveil au monde devient possible.

     

    Les adultes enseignants sont évidemment en première ligne...Mais il ne faut rien attendre de l’Éducation nationale, que ça soit un gouvernement de droite ou de gauche d'ailleurs. Trente ans que je suis instituteur et je n'ai vu qu'une dégradation continue de la prise en compte de l'individu, dans les moyens accordés et sur le fond également. Des statistiques, évaluations nationales, réformes dérisoires ou inapplicables, aucune évolution réelle. On ne parle que de l'intégration à la vie sociale et économique.

    Tout le problème vient de l'école élémentaire à mon sens. Ce que vit le collège n'est que le résultat d'une absence d'existence en tant qu'individu. Au lycée, la proximité de la vie professionnelle sauvent quelque peu ceux qui sont encore dans la course...Mais les dégâts sont effroyables même s'ils ne sont pas immédiatement perceptibles chez tous. 

    L'école est avant tout un mouroir spirituel. Il n'y a que la philosophie existentielle (et non pas cognitive) qui puisse inverser le mouvement.

     

    L'école n'est que le reflet du monde. Elle est un contenu et non pas un contenant. Juste une excroissance d'un système extrêmement vaste. Il est vain à mon sens d'attendre une évolution positive de l'école elle-même alors qu'elle dépend intrinsèquement d'un champ beaucoup plus vaste. C'est toute la vision de l'individu qu'il faut revoir. C'est comme entreprendre la rénovation intérieure d'une maison alors que le bâti est en ruine.

    Dès lors que le système scolaire est orchestré par des instances qui ont pleinement adhéré à la vision matérialiste de l'existence, il est absurde d'en attendre autre chose que les valeurs que ces gens soutiennent. Par conséquent, je ne crois pas que les changements puissent venir de la hiérarchie.

    C'est l'engagement de la base qui porte les germes du changement.

    Collaborer ou résister.

    Il convient donc d'établir, en soi, les priorités de sa mission et œuvrer à les appliquer. Pour ce qui est de l'école, les techniques d'enseignement sont secondaires. Tant que l'humain est valorisé, écouté, aimé, accepté dans ses différences, porté, accompagné, il n'a plus aucune raison d'entrer en rébellion. Les techniques, dès lors, sont des moyens, pas les objectifs qu'ils finissent par devenir tant on leur accorde d'importance...

    L'immense difficulté du travail vient du fait qu'il est impossible de réussir sans que ce travail ait été fait sur soi. Ça ne s'apprend pas dans des livres même si les livres peuvent être des soutiens. Chaque enseignant devrait avant tout être enseignant de lui-même, son propre élève et son propre maître, une alternance constante entre l'apprentissage et la validation des acquis spirituels. Et je dis bien "spirituel" et non pas "cognitif". Une spiritualité qui bien évidemment n'a rien à voir avec la religion. "Lettres aux écoles " de Krishnamurti devrait être une lecture de chevet...Les instances dirigeantes ne le proposeront jamais...

     

    Ce système scolaire dans lequel l'apprentissage cognitif est la seule référence aboutit à un système pervers de croyances. Les diplômes représentent la validation administrative des étapes dans l'accumulation de ces croyances. Je parle de croyances étant donné que ces savoirs contribuent à l'égarement de l'individu dans l'idée que ce qu'il fait, produit, réalise durant ce cheminement cognitif LE représente, que ce qu'il fait correspond à ce qu'il est et que la "réussite" dans ce parcours scolaire contribue à son être. Les concepteurs de la bombe nucléaire, les chimistes de Monsanto, les ingénieurs de chez Dassault, sont tous des gens hautement diplômés et ils sont à des années lumière de la moindre conscience unifiée. Ils œuvrent à la validation de leurs études dans l'exploration de leur ego en ayant abandonné toute forme d'empathie avec le flux vital. Et ils sont honorés et reconnus par la société marchande.

    Leurs croyances les nourrissent et ils se sentent certainement redevables de ce que le système scolaire leur a permis de devenir. 

    C'est parce que l'enseignement actuel exclut la dimension spirituelle que ces croyances s'établissent avec une telle force. Le pouvoir, la puissance, la compétition sociale, la comparaison, l'envie, la rentabilité, la technicité jusqu'à l'absurde, le profit, le mensonge, la soumission, la compromission, toutes les dérives actuelles sont les conséquences d'une déshumanisation de l'enseignement.

    Je me demande d'ailleurs comment justifier l'idée qu'une société malade puisse s'ériger en formateur de jeunes esprits ? Comment peut-on considérer que les pairs, dans leurs dérives anciennes, puissent oeuvrer au Bien-être des individus ?

    Il me vient parfois à l'esprit que cette société agit comme un incubateur. Elle favorise l'éclosion de ses prochaines victimes. Victimes spirituelles à une échelle gigantesque. Jusqu'au sans domicile qui deviendra une victime physique. En passant par les suicidés, les intoxiqués, les déjantés, tous ceux qui se seront perdus en cours de route, qui auront quitté l'axe principal pour s'aventurer sur des chemins de traverse. Il y a des rescapés. Ceux qui basculent pour une raison qui parfois leur échappe dans cette dimension spirituelle dont ils ont été privés durant leur survie.

     

    L'enseignement scolaire actuel exclut totalement la dimension spirituelle de l'individu. La classe de philosophie de terminale n'est qu'une accumulation de savoirs aboutissant à une évaluation chiffrée comme si le but essentiel de la philosophie tenait dans un cadre aussi restrictif. C'est consternant et ça contribue au rejet quasi général de ce regard porté sur l'existence. Pour ma part, la philosophie n'est même pas une finalité. Elle n'est qu'un moyen de tendre vers une complétude de l'individu, une unification de l'ego avec l'inconscient, du moi avec le Soi qui le contient, une observation lucide des conditionnements et leur analyse. La philosophie pour elle-même n'a pas plus d'intérêt que la connaissance de la carte du monde. Il ne s'agit que de l'image d'un territoire mais son exploration rend nécessaire l'engagement du marcheur. Sortir d'une classe de terminale en se contentant de connaître la carte sans que cela n'ait déclenché le désir absolu de se lancer sur la route intérieure est un échec cuisant pour l'éducation nationale. Il faudrait que ce mammouth cherche à connaître, sur le long terme, le nombre d'individus ayant éprouvé cet amour des horizons intérieurs. Le constat serait effrayant.

    La philosophie est bien autre chose qu'une matière scolaire. Luc Ferry disait qu'il était inutile de chercher à initier de jeunes enfants à une démarche philosophique. Je suis d'accord avec lui s'il s'agissait de l'enseigner comme cela est fait en France. Mais pour ma part, je mets bien autre chose dans le terme que ce simple épandage de notions diverses dans des esprits en friche. Lorsque je travaille avec mes élèves sur la gestion des émotions, nous faisons de la philosophie puisque l'objectif est de vivre mieux comme l'entendait Sénèque. 


    Je pense, pour le vivre depuis trente ans dans ma classe, qu'il est indispensable d'initier les jeunes esprits à la réflexion et ne pas attendre qu'ils soient adolescents puisque ceux-là, pour la plupart, seront déjà formatés, n'ayant jamais eu à s'observer réellement, en dehors du prisme étroit de leur vie sociale et donc scolaire

    Lorsqu'une élève me dit, après notre discussion sur le chemin éclairé par les lampadaires qu'on allume au fur et à mesure qu'on avance dans la connaissance de soi, que les zones d'ombres lui apparaissent beaucoup moins inquiétantes dès lors qu'on sait qu'il est juste et bon de venir se ressourcer sous les lumières acquises, et bien, je sais qu'il s'agit de philosophie. Puisqu'elle vivra mieux.

     

    Il n'est nullement question pour moi de remettre en cause le rôle "économique" de l'école et la participation à l'avenir professionnel des enfants. Je ne cherche pas à en faire des individus déracinés au regard de leur appartenance à un système. Je dis simplement qu'à l'école élémentaire, la priorité est de participer au développement équilibré de l'individu. C'est lorsque cela aura été validé que le reste suivra de lui-même et que le choix pourra se faire en toute conscience. 

     

    Tout le nœud du problème tient dans cet accompagnement de l'humain. C'est là justement que la philosophie à l'école élémentaire peut prendre une place primordiale. Encore faut-il que les enseignants en prennent conscience et fassent eux-mêmes ce travail. Mais qui va juger de la démarche existentielle des enseignants ? C'est à eux de le faire. La priorité, depuis des décennies, c'est « l'avoir », c’est à dire l'extérieur. On travaille à l'envers.

    Les Peuples Premiers n'ont jamais perdu de vue qu'un chasseur, un cueilleur, un berger, un potier, ne représentent que des fonctions et qu'elles ne doivent jamais prendre le pas sur la Nature humaine. Je ne "suis" pas instituteur, j'exerce le métier d'instituteur. Combien d'individus aujourd'hui ne s'identifient qu'à leur statut professionnel, jusqu'à sombrer si jamais ils le perdent ou que l'âge de la retraite est venu ?

    Et comme les enseignants sont aussi, pour la plupart, des parents, le formatage est le même...Il n'y a par contre rien de définitif dans ce constat. Les rencontres que j'ai avec les parents d'élèves au long de l'année me montrent bien qu'ils sont dans leur grande majorité à l'écoute et lorsque les enfants leur rapportent le bonheur d'apprendre, ils prennent le même chemin. Il s'agit donc bien d'une osmose à réaliser dans ce triptyque, enfant, parents, enseignants. Toute condamnation ou jugement renforce l'épaisseur des barrières...

    Pour ce qui est de l’Éducation nationale, je ne l'inclus pas, volontairement, dans cette rencontre à établir. Elle n'a rien à imposer, elle se doit de suivre ce qui fonctionne sur le terrain. Il faut inverser le sens des influences.

     

    Depuis des décennies, les gouvernements successifs ont voulu faire tenir ce rôle à l'école : un rôle essentiellement économique affiliée à une "philosophie matérialiste". Les objectifs étaient clairs et je rappelle d'ailleurs que Mr Hollande a dit que l'école avait un rôle prioritaire dans le soutien à l'économie. Alors, cette idée que l'enseignement doit avoir une portée concurrentielle, qu'elle doit permettre à la France de garder son rang, etc ...c'est ce qui est dit depuis bien longtemps alors que Jules Ferry disait : "Nous ne vous demandons pas d'en faire des grammairiens mais des hommes. "

    Il est donc essentiel d'aider à la constitution du récipient avant de vouloir y mettre quelque chose. Sinon, tout s'enfuit. Et là, ça fait longtemps qu'on travaille à l'envers. L'école élémentaire n'a AUCUN rôle à tenir au regard de l'économie et de la formation de futurs salariés. Le collège doit par contre s'ouvrir aux formations professionnelles pour des jeunes qui en ont le désir et non pas pour s'en débarrasser. Que ça soit fait par des gens compétents et avec des moyens, en partenariat avec les secteurs économiques concernés. Mais pour ce qui est de la filière purement scolaire, elle se doit d'apporter aux individus l'accession au "savoir être". Le "savoir faire" viendra en son temps et c'est ce regard et cet accompagnement existentiel qui soutiendra les étudiants dans le long cheminement vers les hauts diplômes.

     

    Toutes les identifications sont des pièges redoutables dès lors que l'individu ne se pense exister qu'à travers le statut que ces identifications lui donnent. Il s'agit donc, en priorité, à travers l'enseignement et l'éducation, à mon sens, d'apporter suffisamment de lucidité à l'individu pour qu'il découvre ce qu'il est mais sans jamais se figer.

    Le "Je" est bien autre chose qu'une fonction. Il est par essence une Nature.
    Quant aux modèles dont les enfants se servent, je les vois à longueur d'année : des starlettes de la chanson, des footballeurs... Leur rêve à tous et toutes étant principalement de gagner des centaines de millions et d'être adulés. La valeur humaine est une notion qui leur échappe totalement. C'est pour cela que je leur raconte la vie de gens comme Albert Wegener, Marie Curie, Walter Bonatti, Bernard Moitessier, Alexandra David Neel, Nicole Viloteau, Laurence de la Ferrière, Louis Pasteur, Soeur Thérésa, Aung San Suu Kyi, Sir Edmond Hillary et Tensing Norkay etc etc...C'est pour cela que je les emmène en montagne. Les valeurs morales et les valeurs physiques. Tout le reste est secondaire. Même si ça reste important. C'est une continuité, pas un point de départ.

     

    Tout le problème, pour moi, tient dans le fait, encore une fois que les parents et la société en général, télé et médias, laissent penser aux enfants que l'apparence mais surtout l'appartenance à un groupe, à une image partagée, à une structure, a davantage d'importance que l'individu lui-même.

    C'est toujours une absence de vie intérieure qui trouve sa complétude dans les mouvements de masse les plus abrutissants. Les habits, être supporter de l'OM ou du PSG, s'habiller chez Calvin Klein ou Hermès et bien sûr avoir une Rolex..., ça prend évidemment des proportions différentes selon le milieu social mais le fonctionnement est le même. L'écran plat de chez Darty sera l'équivalent d'une Rolex pour certains. Les exemples sont innombrables de cette puissance de la possession. L'appartenance, la reconnaissance, l'adhésion aux groupes, l'avoir qui supplée l'être.

     

    J’entends souvent dans les médias des « spécialistes » dire que le niveau des enfants baisse. A mon sens, c’est parce que le contenant est friable. Donc, le contenu s'écoule. Et comme la société, elle-même, montre des signes de plus en inquiétants de friabilité, dans de multiples domaines, cette perméabilité des individus se renforce. La peur est un effaceur surpuissant. Et je vois de plus en plus, dans mes classes successives, les peurs grandissantes des enfants. L’instabilité parentale en est une cause mais elle n’est pas la seule. Le Monde autour d’eux est violent ou en tout cas les représentations qu’on leur donne à voir.

     

    J'en reviens à mon point de départ.

    C'est lorsqu'on aide l'individu à se connaître soi qu'il a des chances un jour de connaître quelque chose. Il ne s'agit pas de gonfler le contenant comme une outre pour le presser à l'envi ensuite et lui faire croire qu'il doit être reconnaissant et qu'il doit participer pleinement à cette société qui lui permet d'exister confortablement... Et c'est pourtant bien ça qui se greffe année après année dans la tête des enfants. Il faut une très grande force de caractère pour survivre à ce modelage des âmes.

     

     

  • La Marseillaise que j'aime

    Graeme ALLWRIGHT

    C'est ce chant-là que j'apprendrai à mes élèves cette année Mr PEILLON.

    Paroles sous la vidéo.


    Artist: Graeme Allwright
    Titre: La Marseillaise


    Parole de La Marseillaise:

    Pour tous les enfants de la terre
    Chantons amour et liberté.
    Contre toutes les haines et les guerres
    L'étendard d'espoir est levé
    L'étendard de justice et de paix

    Rassemblons nos forces, notre courage
    Pour vaincre la misère et la peur
    Que règnent au fond de nos coeurs
    L'amitié la joie et le partage

    {Refrain:}
    La flamme qui nous éclaire
    Traverse les frontières
    Partons, partons, amis, solidaires
    Marchons vers la lumière


    [ Ces sont La Marseillaise Paroles sur http://www.parolesmania.com/ ]

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  • Sondage sur l'école!

    Allez voir et lâchez-vous :))

    Le site d'une amie : Mes premières lectures. Passionnant et très riche pour les parents et les enfants.

    http://mespremiereslectures.com/La-Lettre-de-la-RENTREE.html

    La Lettre de la RENTREE....

    A la Une

    Sondage... et vous, vous aimez l’école ? (répondez en bas de l’article !)

    LA RENTREE....

    Chaque année, la Rentrée des Classes rime avec reprise des cours, retrouvailles avec les copains, course pour trouver le dernier cahier manquant...

     

    ... un mélange de bonheur, de joie et de craintes ou contrariétés....

    Du speed, du stress, des émotions...

    Pour tous ceux qui reprennent le chemin de l’école, il faudra remettre le réveil à sonner le matin....

    et se faire à un nouvel emploi du temps qui va rythmer les jours, les semaines, les mois ... jusqu’aux prochaines grandes vacances...

    Les souvenirs de vacances seront bien vites remisés dans un petit coin de notre coeur et c’est peut-être avec déjà impatience que l’on attendra les vacances de Toussaint... pour faire quelques nouveaux projets....

    Pour d’autres, c’est très différent.....

    car tout le monde ne va pas à l’école ! 

     

    (découvrez l’interview de l’auteur du livre

    Les 10 Plus Gros Mensonges sur l’école à la Maison ICI dès le 6 septembre )

    ... donc pour ceux-là, pas de rentrée des classes, pas de cartables de plus en plus lourds à porter et pas de cantine ....

    Que l’on aille ou non à l’école, par choix, par obligation, ou autre...

    Il n’en reste pas moins que les LIVRES restent une mine d’informations, un vecteur de rêves, un moyen d’évasion et de voyages !

     

    +++++++++++++

    DECOUVREZ ....

    ++++++++++++++

    Une petite sélection de la rédaction pour cette RENTREE de septembre 2012

     

     

    Pour les BOUT’CHOUS à découvrir ICI dès lundi 3 septembre

    Pour les 6- 12 ANS à découvrir ICI dès mardi 4 septembre

    Pour les ADOS à découvrir ICI dès mercredi 5 septembre

    Pour les Parents à découvrir ICI dès vendredi 7 septembre



    SONDAGE------------- SONDAGE------------------ SONDAGE --------------

     

     

    Et.... Franchement, petit SONDAGE....

     

    THE QUESTION  : Vous aimez (ou avez aimé ) l’école vous ?

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    Merci et quoiqu’il en soit très beau mois de septembre à tous !

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  • Morale laïque.

    Peillon veut faire enseigner la "morale laïque" à l'école

    Mis en ligne le 02 septembre 2012 à 09h52, mis à jour le 02 septembre 2012 à 09h53

    Vincent Peillon
    Vincent Peillon / Crédits : AFP

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    Tags :  rentrée des classes , vincent peillon

    Dans un entretien au Journal du Dimanche, le ministre de l'Education détaille les objectifs de la mission de réflexion sur la "morale laïque", qui ne doit pas s'apparenter à l'"ordre moral" ou à l'"instruction civique", mais "permettre à chaque élève de s'émanciper".

    La laïcité à l'école est régulièrement chahutée par diverses polémiques, comme celui des "mamans accompagnantes" voilées lors de sorties scolaires ou la question de la viande halal à la cantine. Suscitant polémiques et clivages droite-gauche, ce dont l'école n'a généralement rien à gagner. En février, l'ancien ministre Luc Chatel et le Haut conseil à l'intégration avaient installé une mission "Pédagogie de la laïcité" afin de donner aux personnels éducatifs "les outils conceptuels et pédagogiques nécessaires pour mieux s'approprier le principe de laïcité". Aujourd'hui, Vincent Peillon veut reprendre tout le dossier, et tout remettre à plat. Le ministre de l'Education, par ailleurs agrégé de philosophie, a lancé pour cela une mission de réflexion avec pour but, comme il l'expliquait mercredi lors de sa conférence de presse de rentrée, d'avoir un enseignement de la "morale laïque" harmonisé pour enseigner aux enfants les principes et comportements du "vivre ensemble".

    Dans un entretien au Journal du dimanche, le ministre fixe à la mission "trois objectifs : qu'il y ait une cohérence depuis le primaire jusqu'à la terminale, que cet enseignement soit évalué, qu'il trouve un véritable espace". Il souligne que la morale laïque ne doit pas s'apparenter à l'"ordre moral" ou à l'"instruction civique": "le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de s'émanciper, car le point de départ de la laïcité c'est le respect absolu de la liberté de conscience. Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix", précise-t-il.

    Comment enseigner cette "morale laïque" aux élèves ?

    Aux yeux du sociologue Jean Baubérot, spécialiste reconnu de la laïcité, Vincent Peillon lance ainsi une "troisième initiative qui remet la laïcité sur ses fondements au lieu d'en faire soit une laïcité positive à la Sarkozy, mais qui était néo-cléricale, soit une laïcité répressive à la Sarkozy-Guéant". L'universitaire y voit un signal très positif : "D'une manière générale, il me semble qu'il y a des mesures actuellement qui montrent qu'on est en train de repartir du bon pied au sujet de la laïcité". Et de citer la mission présidée par Didier Sicard sur la fin de vie ou la promesse de François Hollande d'ouvrir le mariage aux homosexuels.

    Mais pour cela, il faudra en premier lieu définir ce que pourra bien recouvrir cette "morale laïque". Jean Baubérot s'interroge : "Que peut être la morale partagée dans une société pluraliste et où il y a plusieurs morales convictionnelles différentes ? Il ne s'agit pas de porter atteinte à ces morales convictionnelles mais de trouver le fondement partagé qui peut être enseigné sans y porter atteinte". Il faudra ensuite trouver sous quelle forme la transmettre aux élèves. Ce qui, souligne le sociologue, va "nécessairement poser la question de la formation des enseignants".


    Bon, on avance un peu là...Mais on retombe quand même dans les travers de l'évaluation cognitive. Ridicule. Si c'est apprendre des leçons par coeur et les réciter, on reste dans un contexte scolaire alors qu'il s'agit d'entrer dans une dimension existentielle. On fait déjà ça avec la philosophie en terminale et on voit bien ce qu'il en reste une fois que les élèves ont le bac en poche. Juste du dégoût pour la plupart d'entre eux. Si on s'y prend de la même façon dès l'école primaire, on va encore marcher sur la tête.

    Mais, bon, je reconnais que l'interrogation sur cet "enseignement" a le mérite d'être posé et ça fait du bien. Voyons la suite...



    Et bien voilà, fin d'après-midi, une nouvelle info qui tombe : "Connaître la Marseillaise sera une priorité".

    Je vais encore avoir un blâme moi...Parce qu'apprendre un chant de guerre à mes élèves, il n'en est pas question. REFUS CATEGORIQUE et sans appel.



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  • Duo Lozère, David et Totoche

    Voilà un exemple de la production régionale. On a goûté leurs produits pendant la GTMC, c'est un régal.

    Sus aux multinationales. Ce sont les producteurs locaux qu'il faut soutenir.


    Transformation laitière

    Duo Lozère, grand succès pour les petits pots !

    Comment réduire la distance producteur/consommateur avec brio...

    Le lundi 23 juin 2008, par Jean-Philippe Roux

    Duo Lozère, c’est le nom d’une petite entreprise de transformation du lait installée depuis décembre 2007 à Alteyrac (commune Le Chastel-Nouvel, à 7 km au nord de Mende). Produit sur place, le lait est transformé sur place avec en bout de chaîne pots de yaourts et de fromage blanc. Petite chronique d’un succès annoncé, ayant nécessité de gros investissements financiers et humains en amont.

    En cette fin de première quinzaine de juin, la météo ne se décide pas à choisir l’été. Pourtant, les coquelicots sont bien là, ornant naturellement l’accès au bâtiment de Duo Lozère, tout simple, fonctionnel et en même temps bien intégré dans l’environnement – deux kilomètres plus bas, la zone d’activités du Causse d’Auge paraît dense.

    La communauté soutient, la coopé produit

    Alors, bien sûr, il n’y a rien de spectaculaire mais Duo, quel boulot ! Tout a commencé en 2004, résume le directeur Jean-Pierre Julien, au moment où il fallait faire face à la baisse du prix du lait. Les producteurs se trouvaient dans une impasse et la Communauté de Communes Terre de Randon a lancé ce projet d’atelier de transformation qu’elle a accompagné. Présidée alors par Francis Saint-Léger, la communauté, soutenue par la Chambre d’Agriculture, monte le plan d’investissement non sans qu’une étude de faisabilité ait été réalisée auprès de grands distributeurs locaux. L’accueil (gammes et tarifs proposés) se révèle bon et le processus de création et construction est alors engagé : neuf producteurs laitiers résidant et exerçant sur le territoire de la Communauté montent une société coopérative agricole (un homme = une voix) laquelle emploie actuellement cinq salariés à temps plein. Les laitiers de la Margeride, tel est le nom de baptême de la SCA.

    Duo magique !

    Structure, capacité de production, marché (lire Chiffres en Fiche)… restait à trouver l’image de marque, la marque de l’image. Nathalie Bonnal, aujourd’hui commerçante à Mende après une carrière dans la communication, propose son Duo magique : un homme, une vache fétiche – par exemple David (photo à l’appui) et Totoche, auteurs d’un Duo Lozère au lait de la ferme aromatisé à la vanille. Les producteurs se sont bien retrouvés dans ce message, commente le directeur de la coopérative. De plus, ce sont des personnes qui pratiquent une agriculture raisonnée, durable et qui visent à un maximum d’autonomie. Pour cela, nous n’avons de cahiers des charges, les producteurs aiment leur métier et sont très sensibles à la qualité du lait. Tout le monde travaille dans la confiance et la cohérence…

    Une gamme peaufinée

    Ainsi, point d’OGM et limitation d’intrants chez les laitiers de la Terre de Randon – l’estampille « Pour un pays durable », imprimée sur tous les produits, entend bien correspondre à une réalité et à une volonté. Bon d’accord, mais le goût dans tout ça !? Nous avons voulu éviter les tâtonnements avant de lancer la production, explique J-P Julien, et nous avons signé une convention avec l’Ecole Nationale du Lait de Surgères, en Charente. Cela nous a permis de bien choisir l’orientation de la gamme de nos produits. En plus des nombreux allers et retours Surgères-Le Chastel, les yaourts et fromages blancs ont fait l’objet de dégustations locales afin d’arriver à séduire un très large public, de 0 à 100 ans ou tout comme.

    Dans un monde impitoyable, Duo creuse sa niche

    Et le succès fut, et est toujours au rendez-vous-même si le directeur de la Coopé préfère attendre les résultats définitifs de la première année de production (décembre 2007/décembre 2008). Distribué dans toutes les grandes surfaces du département, Duo Lozère est présent dans le Cantal, l’Aveyron, le Gard et depuis avril 2008 dans l’Hérault (Clermont-L’Hérault, Agde, le Crès). Duo Lozère conquiert donc tranquillement mais sûrement des parts de marché dans un univers hyperconcurrentiel où de grosses multinationales ont l’habitude de faire la loi. D’ailleurs, de plus en plus de yaourts industriels contiennent des OGM… Dans ce monde impitoyable, Duo Lozère a creusé sa niche et entend bien l’agrandir tout en respectant sa devise : « Pour un pays durable »…

    Pour en savoir un peu plus (gamme de produits notamment), rendez-vous sur le sympathique site de la SCA Les laitiers de la Margeride : www.duolozere.fr

    DUO EN FICHE ET CHIFFRES
     2004, début de la réflexion / décembre 2007, début de la production.

     Coût de l’investissement : 1,3 millions d’euros (Europe, Etat ministère de l’Intérieur, Conseil Général Lozère, Conseil Régional Languedoc-Roussillon)

     Equilibre : 500 000 litres de lait par an. Juin 2008 = 300 000 litres transformés. La SCA est dans les courbes de production prévues.

     5 jours de production (amplitude 6h30-17h), 5000 l/semaine soit 40 000 pots/sem. Un litre de lait = 8 pots.

     Effectif : 5 salariés à temps plein (un directeur, trois transformateurs, un préparateur de commandes-livraisons) + un chauffeur-collecteur à temps partiel + un apprenti (deux ans en alternance).

     Tout ce qui entre (le lait) est frais tout ce qui sort (yaourts, fromages blancs) est frais. L’obsession du transformateur est de bien gérer l’âge du lait collecté.

     Gamme : yaourts brassés nature + 4 parfums / yaourts aromatisés 4 parfums / fromages blancs nature lissé et battu + fruits. Avec des jeunes, Duo Lozère travaille en permanence sur le goût et la texture.

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  • "Reflets du temps" : Convaincre

    http://www.refletsdutemps.fr/index.php?option=com_zoo&task=item&item_id=1762&Itemid=2

    Convaincre

    Ecrit par Thierry Ledru le Samedi, 01 Septembre 2012. Dans Société, La une

    Convaincre

    Une discussion sur un forum laissait entrevoir l’impression que mes écrits portaient en eux un désir de convaincre mes lecteurs et qu’ils étaient trop complexes pour ne pas éviter un sentiment « sectaire » ou en tout cas l’impression que je détenais la « vérité » et que je ne laissais pas assez d’amplitude dans les réflexions.

    Très troublant pour moi.

    J’ai passé la journée à y réfléchir.

    Bien entendu, un parallèle s’est fait avec les réponses des éditeurs qui considèrent que mes écrits ne sont pas assez accessibles.

    J’ai essayé de remonter à la source du problème. Effectivement, je lutte contre un mouvement de pensées que je perçois comme une machinerie dont beaucoup n’ont pas conscience. La rupture en moi n’est pas de mon fait. Elle s’est imposée. Trois hernies discales et une paralysie de la jambe gauche, deux opérations similaires antérieures et ratées. Il y avait en moi un total désœuvrement, un désespoir absolu, l’impossibilité d’entrevoir la moindre issue étant donné que la science était impuissante à comprendre le phénomène d’un point de vue mécanique. Elle ne risquait pas de m’aider d’un point de vue existentiel.

    Et puis j’ai rencontré Hélène. Une médium magnétiseuse. Quatre heures entre ses mains, quatre heures à l’écouter, à recevoir ce que je refusais jusque là de comprendre. J’aurais pu rentrer chez moi en courant…

    Quelques nuits auparavant, il y avait eu ces auras bleutées qui me parlaient. « Laisse la vie te vivre, elle sait où elle va ». Aucune explication.

    Après la première séance avec Hélène, j’ai passé des jours et des nuits à marcher. Une brûlure constante dans ma tête, des flots de pensées, comme des marées d’une force incommensurable. De la chaleur jusque dans mes yeux, l’impression de voir jaillir des étincelles au bout de mes doigts, des phénomènes inexplicables. Une impression constante d’avoir basculé dans une autre dimension dont j’ignorais absolument tout.

    J’ai recommencé à écrire. J’écrivais depuis mes années de lycée. Mais là, tout était différent. Je ne réfléchissais pas, c’était là, en moi, je n’avais juste qu’à mettre tout ça en mots, construire un cheminement, comme un puzzle que je devais reconstituer. J’avais toutes les pièces mais tout était mélangé par l’effervescence permanente qui s’agitait en moi. Je marchais la nuit pour rentrer à l’intérieur, au plus profond.

    J’ai écrit "Noirceur des cimes" en neuf mois puis j’ai recommencé "Ataraxie" et "Jusqu’au bout", des milliers d’heures à écrire avec cette impression merveilleuse de posséder enfin la « musique » que je cherchais vainement depuis si longtemps. Puis est venu "Les Eveillés"… Et puis "Jarwal le lutin". Le tome 1 puis le tome 2 puis le tome 3…

    Il y aura ce soir, avec celui-ci, 600 articles sur mon blog. Et je pourrais ne pas m’arrêter d’écrire si j’en avais la possibilité.

    Tout ça pour expliquer que ça n’est pas « moi » qui écrit… Aussi fou que ça puisse paraître. C’est quelque chose qui m’a été donné. Je ne sais pas par qui, ni pourquoi. Je ne cherche pas à convaincre. Je donne ce qui m’a été donné avec une force que personne ne comprend.

    Je cours, je skie, je fais du vélo, je joue au tennis, je tronçonne mon bois de chauffage. J’ai eu cinq hernies discales… J’avais une jambe paralysée. Les trois dernières hernies n’ont pas été opérées. Elles ont disparu alors que c’est physiologiquement « impossible »… Pour la science.

    Je comprends des livres que je n’avais jamais compris, je pleure en écoutant le silence des montagnes alors que j’avais passé des années à y courir sans rien y voir sinon ma prétention à réaliser des performances physiques.

    La marée de pensées ne s’est jamais arrêtée. Elle me porte toujours.

    Il y a parfois en moi une urgence à écrire et si dans l’instant ça n’est pas possible, j’en ressens une réelle souffrance. Comme si « ça » devait sortir.

    Alors, oui, il est possible que tout ça paraisse dirigiste, sans nuances, étroit, ésotérique, sectaire, « New Age »…

    Je n’y peux rien. Je ne choisis pas. Je fais avec ce qu’on me donne. Je ne suis qu’un transmetteur et je ne me considère pas comme un écrivain, ni comme un philosophe, ni comme un spiritualiste, ni comme un mystique parce que ça signifierait que tout ça m’appartient.

    Rien n’est à moi. C’est à la Vie. Elle se sert de moi et je la bénis.

     

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